Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Histoire de la Magie, cours n°2, 7ème années ~ La chasse aux sorcières

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S.A.U.M.O.N
& professeur



L'Érudit
L'Érudit
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Sam 3 Aoû - 23:50


la chasse aux sorcières




Assis en tailleur dans le gros fauteuil à l'avant-plan de son tableau, l'Érudit attendait les septième année pour leur premier cours de l'année. Habituellement, il aurait été en train de chercher quoi leur dire, d'inventer un sujet quelconque sur le tas, mais le premier cours de la septième année était toujours bien défini. Les enfants devenaient assez grands que pour entendre des vérités plus dures, tellement grands à vrai dire que s'entendre appeler enfants les mettait en colère. A ce sujet...

« Bonjour les enfants. »

Ça, c'était fait. Reprenons le fil des pensées de l'Érudit. Puisqu'il était né il y a bien longtemps, la situation du monde sorcier dans sa jeunesse n'était pas la même qu'à présent, où certains pouvaient caresser l'idée de rejoindre les deux sociétés. Oh, le tableau aurait adoré faire la conversation à un moldu qui aurait toute connaissance de son état de sorcier -et d'encadré, forcément, ça ne passait pas inaperçu- mais de son temps, ç'avait été inimaginable : l'Europe sortait tout juste de sa période la plus noire pour les êtres doués de magie, et la paranoïa était de mise. L'ennui, c'est que la paranoïa en question ne l'avait pas encore quitté. Il considérait donc important de faire entrer la prudence dans la tête de ses élèves, de gré ou de force.

« Aujourd'hui le cours sera un peu particulier. Nous allons parler de la chasse aux sorcières. C'est un terme communément utilisé pour désigner les persécutions sur les sorciers et les pseudo-sorciers entre le douzième et le dix-huitième siècle au plus tard, quoique le plus gros du massacre se soit déroulé entre 1580 et 1630. »

Il avait réussi à capter un peu d'attention, apparemment. Ce genre de sujets avait tendance à réveiller certains étudiants. Les guerres des gobelins, personne n'en avait rien à cirer, mais lorsqu'il était question de choses plus noires, on l'écoutait. Allez comprendre, ils étaient pourtant tout à fait passionnants, ces gobelins !

« La chasse aux sorcières est dans la lignée de l'Inquisition, une initiative du pape Grégoire IX pour lutter contre les hérésies, soit des comportements allant à l'encontre de la religion catholique. Tout le monde sait ce qu'est la religion catholique... ? Bien. » Avec les sang-purs, il préférait sonder la classe avant de poursuivre, histoire de ne pas se retrouver avec un essai sur les vieux écrans de télévision à l'examen, question de prudence. « En 1233, la Vox in Rama est édictée par le chef religieux lui-même : c'est une description du sabbat des sorcières et du culte du diable qui servira à persécuter les gens. Elle est suivie de la Super Illius Specula, ainsi que de certains autres ouvrages dont nous reparlerons. »

Pour une fois, il ne s'emmêlait pas les pinceaux, c'était un thème grave qu'il répétait d'année en année depuis suffisamment longtemps pour savoir exactement quoi dire.

« Les moldus ont estimé le nombre de victimes entre 50 000 et 100 000, et nos propres chercheurs ont pu déterminer que presque un quart de ce nombre concernait de véritables sorciers, ou sorcières puisque 80 pourcents des victimes étaient des femmes. Pourquoi ? Eh bien... »

L'Érudit passa une main dans ses longs cheveux, un peu mal à l'aise.

« D'après les documents officiels de l'époque, la chasse aux sorcières est une réaction à une volonté d'émancipation des femmes, qui souhaitaient une plus grande autonomie, des salaires personnels pour leurs travaux et une plus grande liberté dans tous les domaines, y compris la sexualité. Aussi, celles qui osaient s'attribuer ces droits qui sont -apparemment- considérés comme acquis de nos jours se voyaient brûler pour hérésie. Charmants critères, n'est-ce pas mesdemoiselles ? »

Il sourit. Il n'était pas fort au courant des changements du statut des femmes, mais de ce qu'il en voyait rien que dans le château, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, ces dames avaient assez de caractère pour se faire entendre et respecter. Surtout un certain professeur de divination qui... BREF. Reviens à ton cours, vieux tableau.

« Pour ce qui est de la proportion plutôt faible de sorciers réels dans les chiffres, cela peut s'expliquer par les critères absurdes du choix des victimes, comme par exemple le fait d'être maigre ou d'avoir des vaisseaux sanguins apparents dans les yeux : les moldus n'ont jamais eu vraiment l'oeil pour nous repérer, et la plupart des accusés étaient choisis soit de manière arbitraire, souvent des femmes de moindre éducation ou qui pratiquaient des métiers mystérieux, comme les guérisseuses. Dans le cas des hommes, c'est surtout un critère xénophobe. Néanmoins, il est arrivé que certains d'entre nous ne fassent pas preuve de suffisamment de prudence, notamment lorsque des incidents à caractère magique se produisaient. Oublier d'effacer la mémoire d'un seul témoin pouvait revenir à être brûlé vif. »

Il laissa planer le silence un instant avant de reprendre. Il était toujours important de ne pas se faire prendre, malgré que l'on ne risque plus les flammes, qu'ils se mettent bien ça dans la tête.

« En 1486, un ouvrage du nom de Malleus Maleficarum, ou Marteau des Sorcières, est paru en Allemagne. C'était somme toute un guide à l'usage des croyants pour la traque et l'élimination des sorciers. Et si certaines indications étaient complètement fantaisistes, certains sont troublantes de vérité : chercher les gens doués de voyance, de légilimencie -même si ce terme n'apparaît évidemment pas-, les objets qui bougent sans aucune aide apparente... Malgré le flou artistique dans lequel nous avons tenté de laisser les moldus, il est évident que des choses ont filtré. »

Il s'appuya les coudes sur les genoux, les doigts entrecroisés.

« Il faut savoir que les personnes dénoncées n'avaient pas le droit à un avocat. Les procès se faisaient avec une défense personnelle de l'accusé, qui voyait souvent ses proches dans le camp adverse par peur d'être assimilé à lui. Dans le pire des cas, les aveux étaient arrachés sous la torture, ou des tests divins étaient pratiqués : il paraîtrait que les sorcières brûlent très bien, cicatrisent vite, et ne coulent pas lorsqu'elles sont plongées lestées dans de l'eau bénite. L'expression « mettre sa main au feu » peut être littérale dans cette forme de procès, appelé ordalie, pour votre culture générale.  »

L'Érudit balaya la salle du regard. Il espérait avoir réussi à leur faire un peu peur, malgré le temps limité qu'il avait à leur parler de ce sujet. Malgré les espoirs de changement, il était primordial d'éviter que l'histoire ne se répète.

« Nous devons cependant remercier les philosophes et artistes moldus rationalistes et  romantiques des 18e et 19e siècles, pour avoir d'une part refusé de reconnaître la sorcellerie comme existante, et d'autre part pour l'avoir établie comme un mythe étudié surtout des intellectuels farfelus. Mais nous ne sommes jamais trop prudents. Il faut que vous gardiez en tête que, sans votre baguette, vous ne pouvez pas grand chose contre ce genre de situations si elles devaient se reproduire. »

Il eut un grand soupir. C'était fait, il ne les embêterait plus avec ça à l'avenir, il aurait fait de son mieux en attendant que les choses évoluent et qu'il puisse inviter un véritable moldu à intervenir dans le cadre de son cours. Un jour peut-être...

« Enfin ! Passons à l'exercice du jour. Je vous demande de m'écrire un plaidoyer pour convaincre un tribunal de l'Inquisition que vous êtes un pur moldu sans aucune connaissance de la sorcellerie. Faites bien attention à ne pas vous trahir, certains mots ne pardonnent pas. Au travail. »

L'Érudit s'installa plus confortablement dans son fauteuil, puisque le cours ex cathedra était terminé ; il n'avait plus qu'à les surveiller... Et à corriger des copies qu'il espérait exempte de « je le jure sur Merlin » et autres erreurs plus grosses que la gardienne de la tour Gryffondor.




MARCHE À SUIVRE :


Thème ϟ La chasse aux sorcières

Limite ϟ Une vingtaine de lignes environ.

Récompense ϟ 2 gallions & 5 points par participation, 5 gallions & 15 points pour le meilleur élève.

Délai ϟ 04/08/2013 au 11/08/2013

Enoncé ϟ L'Érudit vient de vous parler de l'une des périodes les plus sombres de l'histoire de la magie, et le vieux tableau est un peu paranoïaque : il vous demande de préparer un plaidoyer pour convaincre un moldu que vous ne faites pas de sorcellerie, comme si la chasse aux sorcières reprenait à notre époque. Attention chers enfants de sorciers à ne pas vous trahir !

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Dim 4 Aoû - 0:53
#HUNGER GAME



Elle écoute rarement les cours du vieil Erudit – en arrivant au point où son orgueil lui dicte de perfectionner ses recherches actuelles plutôt que de prêter attention au vieux discours d'un cadavre grossièrement mis en toile et animé. Fierté ; fierté qui lui dis écoute le, ce n'est qu'un tableau. Ecoute-le s'épancher sur ce sujet que tu connais déjà par cœur. La stupidité et la bestialité des moldus, on lui en parle depuis sa toute petite enfance.

Sur le sujet, t'es calée. La chasse aux sorcières reprend ? Très bien. Tu chasseras les incohérences et les faiblesses du tribunal.

Mercedes ferme d'un geste doux, presque caressant le livre qu'elle suivait en parallèle du cours -et qui n'avait absolument rien à voir avec celui-ci- pour se saisir de sa plume et commencer à noircir sa copie d'une écriture serrée et stylisée.

 L'apparence, le langage corporel. Paraître détendu mais pas trop, lever la tête bien haut et fixer le juge dans les yeux. Balayer régulièrement l'assistance du regard, en triangle. Parler d'une voix ferme.

« Mesdames et messieurs les jurés. Je n'aurais jamais cru que cette vieille lubie moyennâgeuse reverrait un jour le jour. Se faire traîner dans cette salle pour ma rousseur, est-ce bien cela ? » Pause. Triangle. Leur laisser le temps de s'imprégner. « A vous tous ; mon nom est Mercedes Benita Savez, étudiante écossaise d'origine espagnole de dernier cycle se faisant aujourd'hui accuser injustement de déli de sorcellerie... Est-ce bien comme ça que vous appelez le crime ridicule que je suis censé avoir commis ? Troquer mes livres et mes cahiers contre un sabbat sorciers et danser toute la nuit devant des idoles chrétiennes brûlées, sacrifier des boucs ? » soupirer, baisser la tête. Puis la relever et vivement s'indigner. « Mais c'est ridicule voyons ! Comment voulez-vous mêler une simple adolescente à cette chasse absurde lancée par l'Etat ?! » laisser son cri résonner et balayer une fois de plus l'assistance du regard. Repartir sur une voix plus douce mais plus ferme, un peu comme on se confesserait. « Je vais vous dire une chose, à tous – je ne crois à la magie, et c'est pourquoi je me suis tout naturellement dirigée vers les études. Apprendre, tout comprendre, tout expliquer. Je vais vous faire une confession – je n'y ai jamais cru, je trouve que cette guerre menée contre un adversaire inexistant est une perte de temps. Et vous aussi, vous devez sûrement le penser. »

Et clore. « Jetez-moi donc sur un bûcher. Allez-y ! Et vous vous tourmenterez jusqu'à votre mort avec le cadavre d'un innocent. Tuez-moi, tuez une jeune fille qui n'aura eu que pour crime d'hériter de la chevelure de sa mère. »


Mercedes repose sa plume ; Mercedes roule son parchemin et replonge dans son livre.

Arrogante.

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& sorcier



Alix Barthelemy
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Dim 4 Aoû - 1:21




Chasseaux sorciers



Cette période de l'histoire l'avait toujours révolté mais elle n’oubliait pas pour autant la très célèbre Gwendoline la Fantasque. Écoutant avec attention le professeur, elle donna un coup de coude a Elyrian qui s'endormait et n'attendit pas longtemps avant de se lancer comme une furie sur son parchemin.
Elle avait la chance d'avoir un père travaillant étroitement avec le gouvernement moldu. Elle n'était donc pas totalement ignorante du système.


Alix Barthelemy
Poufsouffle - 7e année

Je suis citoyenne anglaise. Je suis citoyenne et je suis votre égale. Vos accusassions vont a l'encontre de ma liberté, je me sens violée dans mes droits, je me sens souillée par vos insinuations. Je suis une femme, je suis un être vivant, j'ai une personnalité juridique, je suis un de vos paires!
Voulez vous connaitre mes convictions religieuses? Ou sexuelles? Sommes nous revenues aux temps des préjugés ou l'on fait de vous une juive prête pour un camp d'extermination car vous occupez un poste dans une banque?
Sur quelles bases osez vous me jugez pour m’étiqueter en tant que sorcière? Mon sexe? Mon choix de me déteindre les cheveux? Mon gout pour les chats noirs? Ou alors est ce parce que je passe le balais!
La société a évolué a ce que l'on dit. L’Angleterre a commencé a se doter d'une constitution un peu plus écrite, le mariage gay est une actualité dans le monde et pourtant nous en revenons aux même erreurs. Je me sens trahie par ma patrie, je me sens humiliée par mon gouvernement. Je suis une fille de 17 ans aimant regarder le Seigneur des anneaux. Et me voila condamnée sur le même bûcher que l'on réservait aux femmes il y a cela des siècles.
Votre condamnation n'est qu'un prétexte pour vous débarrasser de moi tel un tyran car je ne correspond pas au modèle féminin que vous vous faites. J'ai 17 ans et on me condamne pour une image que j'ai l'air de donner alors que je n'ai même pas commencé a évoluer dans la société. Vous tuez dans l’œuf notre fierté de faire partie du peuple anglais. La chasse aux sorcières n'est qu'un nom pour dissimuler quelque chose de plus sombre, d'inavouable. Depuis quand la société moderne croit a la magie. Ce n'est qu'un maquillage. Une pale mascarade pour leurrer le peuple. Car le peuple est un fou qui s'ignore prêt a gober le moindre mensonge tant qu'on lui offre un spectacle. Je m'appelle Alix Barthelemy et je ne permettrais pas que l'on me distingue des autres par le titre de "sorcière"


Reposant sa plume avec soin elle se relu plusieurs fois avant de juger que son travail reflétait clairement sa façon de penser. Pour un peu elle en oubliait elle même qu'elle était une sorcière, absolument révoltée que l'on se mêle de sa vie privée.
Elle était furieuse alors que ce n'était qu'un simple exercice. Elle jeta un regard a Light pour qu'il la rassure.

Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr
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Dim 4 Aoû - 1:33
Histoire de la magie ▬ La chasse aux sorcières
FEAT.  Classe de 7ème année
Les enfants ont grandi depuis le temps monsieur le tableau. Par contre mon intérêt pour votre matière n’a pas bougé d’un iota.

Et c’était le moins que l’on puisse dire. Bon sang. Histoire de la magie. Elyrian n’avait absolument rien contre le professeur – un tableau au passage, c’était bien le seul d’ailleurs – qui leur prodiguait l’enseignement, loin de là. Mais il fallait reconnaître que c’était chiant comme matière. Elle n’aimait pas faire cohabiter la magie et le monde moldu, apprendre que certains évènements de l’histoire classique sont dus à la magie, comme toutes ces personnes brûlées vives à tort. Si la magie n’avait jamais existé, peut-être n’y aurait-il pas eu tous ces soucis. Toute cette suspicion. Bah, qu’importe. La rousse était dans un coin de la classe, essayant de ne pas être à portée du regard du professeur, à moitié en train de s’endormir. Et elle aurait sans aucun doute basculé dans le monde magnifique des rêves si un coup de coude, discret mais sec, ne l’avait pas ramené à la réalité dans un sursaut. Coulant son regard d’émeraude vers Alix, retenant au passage un grognement, la demoiselle se contenta de soupirer. Sa camarade avait raison, il fallait au moins écouter. Foirer son année, ou même foirer une matière, ça la ferait vraiment chier. Aussi s’appliqua-t-elle un minimum pour son devoir. Qui fut finalement plus simple que prévu, Ely’ se trouvant vite emballer par les propos féministes, ou sur la liberté d’expression, qu’elle pouvait tenir.

Citation :
Alors comme ça les hommes brûlaient les femmes en même temps que leur désir d’émancipation, au nom de la sorcellerie ? Normal. Je leur latte bien les couilles en même temps que leurs désirs pervers, au nom de ma dignité.

Une dignité bafouée. On reviendrait donc à cette époque ? Où l’on accuse des femmes, car c’est ce que vous êtes en train de faire, m’accuser à cause de mon sexe, afin de les brider ? La magie ça n’existe pas, sinon on serait au courant depuis bien longtemps. Donc quoi ? Je l’ouvre, j’affirme mes opinions, je défends mes convictions et comme elles divergent des vôtres, ça ne vous convient pas ? Je suis peut-être trop chiante aussi, à réclamer à tout juste 17 ans des droits équivalents pour les hommes et les femmes, une égalité pure. Vous n’aimez pas ça, vous aimez trop vous sentir supérieur, alors vous trouvez un moyen de m’accuser de crimes que je n’ai pas commis ?

Et pourquoi parler de crimes, on parle de magie … On parle de… de sorcière mais bon sang c’est des histoires pour les enfants ! Les sorcières avec leurs balais, qui leur font peur. Les sorcières, comme dans ce film « Hansel & Gretel » avec leurs verrues, leurs petites baguettes aussi. Vous trouvez que j’ai la même tronche que ces horreurs ? Et puis tiens, pourquoi on m’accuse moi ? Et vous, vous êtes sorcier en vérité, pas vrai ? Mais si, votre baguette magique elle est cachée dans la baguette de pain que vous prenez chaque matin chez le boulanger c’est ça ? Je ne vois pas pourquoi on m’accuserait moi sans preuves si je ne peux pas vous rendre la pareille. Nous sommes dans un pays libre pas vrai, et apparemment pas qu’un peu au vu de ce que vous me crachez au visage et bien voilà, moi, citoyenne irréprochable – et vous pouvez voir mon casier judiciaire on ne peut plus vierge – je vous accuse également de sorcellerie.
On ira loin comme ça, pas vrai ? Je vous le redis, j’ai une dignité, un honneur. Je ne vous laisserais pas le bafouer, encore moins au nom de stupidités telle que la magie.
codage par Junnie sur apple-spring
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Dim 4 Aoû - 2:34


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I am no more a witch than you are a wizard. If you take my life away, God will give you blood to drink.
-Sarah Good
La chasse aux sorcières. Une chance qu'elle écoutait bien le professeur, puisqu'un peu plus elle aurait pensé à la chasse aux communistes qu'il y avait eue durant la Guerre Froide en bonne férue d'histoire moldue et, donc, son texte aurait été tellement hors-sujet qu'elle en aurait pleuré à la relecture. Elle trouvait cette époque de l'histoire de la magie plutôt fascinante, puisque ce genre d'"évènements" l'intéressaient énormément. La brune ne comprenait pas du tout comment les gens pouvaient soudainement être éprit d'une si grande paranoïa envers les sorciers, c'était ce qui donnait son charme à cette chasse. Elle étaint encore plus intriguée par le fait qu'ils considéraient la plupart des guérisseurs comme étant des sorciels. S'ils pouvaient guérir les gens gravement malades, pourquoi vouloir les passer au bûcher ? C'était absurde ! C'était comme tuer un docteur parce qu'il guérissait des patients au bord de la mort. Elle soupira. La connerie humaine atteignait de ces stades, des fois... Bon, en vrai elle se souciait peu de la débilité humaine, mais il fallait bien faire bonne impression même durant les cours (à chaque fois que le professeur parlait, la demoiselle faisait toutes sortes d'expressions en passant par l'étonnement et l'outrage dans le but d'avoir l'air de se soucier du reste de l'univers.).

Elle sortit sa plume de son encrier et commença à écrire. Elle n'avait pas de plan fixe, elle allait donc composer son travail en suivant ses émotions ou son inspiration du moment. Sephora se concentra rapidement sur son bout de parchemin.

Citation :
Moi, Sephora Murphy fière citoyenne écossaise, ai-je l'air d'être capable de faire sortir un lapin de mon chapeau ou de guérir des gens à l'aide de diverses plantes ? Si vous croyez que oui, vous vous trompez. Je  suis capable d'aucune de ces choses. Je n'ai pas le talent scientifique -ni magique, vu que c'est ce que vous me reprochez, pour camoufler un lapin dans un chapeau visiblement avec fond, ni la perspicacité et l'intelligence de déterminer les fonctions d'une plante -pour ma défense je n'arrive même pas à différencier une marguerite d'un tournesol.

Chers gens, je suis sur le point d'entreprendre des études en langues. J'adore les langues du plus profond de mon coeur, c'est donc pourquoi je sais plus ou moins parler le gaélique irlandais et le gaélique écossais, des langues pourtant presque mortes. La connaissance de ces langues pourtant celtiques ne fait pas de moi une sorcière : elle démontre plutôt mon côté curieux et intéressé par mes propres origines, je pense. D'ailleurs, si certains de ceux qui m'accusaient connaissaient leurs classiques, on ne serait pas ici. Toutes les sorcières de notre imaginaire sont soit trop laides, soit trop belles. Suis-je trop jolie ? Suis-je trop laide ? Non. Je suis une fille lambda sans charme. Elles sont aussi toutes intelligentes, mais elles n'ont pas de chance : elles font des plans qui jamais ne pourront porter fruit. Ces êtres sont aussi très méchants et pavés de mauvaises intentions, choses qui ne sont pas caractéristiques de ma personne. Regardez la sorcière dans Blanche-Neige : elle n'est pas particulièrement jolie, elle tente de tuer sa belle-fille et elle a fait preuve de ruse. Je pense que je ferais une bien piètre sorcière.

Ma plus ou moins bonne connaissance de l’Histoire me permet de vous dire que si vous voulez de véritables sorciers, tournez-vous vers le Vatican. Tout nous laisse penser qu’ils ne sont pas totalement sans reproche. Ne refaites pas les erreurs du passé  en tuant des innocents , cela serait une perte de temps et la preuve que l'être humain n'est pas plus évolué que par le passé.

Tuez-moi si le cœur vous en dit, je partirai sans regrets puisque je n’ai rien à me reprocher...

Sephora relu rapidement ce qu’elle avait écrit.  Elle n’aurait décidément pas survécue à la chasse aux sorcières. Elle qui savait pourtant si bien mentir se montrait plutôt faible niveau justification. Au pire, ces gens-là étaient tellement têtus que même avec une bonne argumentation, ils l’auraient tuée. Même si elle l’avait écrit dans son texte, la demoiselle détestait apprendre de nouvelles langues. Elle, s’attaquer aux langues gaéliques ? Jamais ! La fille reposa sa plume et poussa sa feuille sur le coin de sa table, elle prit même le temps de fermer son encrier. La brune passa une main rapide dans ses cheveux et déposa sa tête sur ses bras qu’elle avait croisés sur son pupitre. 

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Dim 4 Aoû - 3:20
Being Human


Zelda n’avait jamais été très assidu en cours d’Histoire de la Magie … Non pas que c’était inintéressant, mais elle ne ressentait pas le besoin vital de connaître en quelle année les frères Berlock ont tenté de cambriolé Gringott. Alors, durant ce cours, la jeune femme passait plutôt le plus clair de son temps à reluquer le tableau, car avouons-le, pour un moreau de peinture il était sacrément bien foutu. Pourtant étrangement, pour la première fois depuis bien longtemps, les mots de l’Erudit attinrent ses oreilles … Elle l’écoutait attentivement. La rouquine sentit même ses poils frissonnaient le long de ses avants bras à l’annonce du devoir à rendre.

Se faire passer pour une moldue ? Plaidoyer ? Ce devoir lui donnait vraiment envie. Après tout, n’avait-elle pas grandit au milieu de moldue ? Peut-être pourrait être visé la moyenne cette fois-ci ? Son père serait si fière de voir qu’elle ne reniait pas ses origines moldus à travers son devoir, cela le rassurerait et il serait heureux … Sans plus attendre la jeune femme Zelda prit un parchemin et rédigea avec une passion qu’elle n’avait jamais eu dans cette matière.

Parchemin a écrit:
Andersem Zelda Loch-Ness
SERPENTARD ─ 7ème année


La chasse aux sorcières

« Vous autres vous permettez de me juger et de m’accuser de sorcellerie, de paganisme, d’adorer les icones de Satan et de sacrifier le sang dans je ne sais quel rites cruel et inhumain ! Vous utilisez un mot pour en cacher un autre ! Vous m’accusez de sorcellerie pour cacher les termes de monstres ! Vous m’accusez de différence ! Vous utilisez les termes de démocratie, mais ce mot n’est utilisé à l’heure actuelle uniquement pour cacher votre peur et exclure pour le mieux une minorité au profit de la majorité. C’est la création de la haine et de l’intolérance, intolérance que nous tentons de combattre depuis maintenant des siècles et des décennies ! Nous sommes tous des Hommes, des êtres nés de chaires et de sangs et possédant une âme qui fait que chacune d’entre nous est unique ! Et encore aujourd’hui malgré ses accusations je crois en l’homme, alors si croire en la vie est une forme de sorcellerie, je suis coupable ! Je suis coupable messieurs et mesdames d’être une jeune femme de dix-sept ans amoureuse, je suis coupable d’être une jeune femme de dix-sept ans ayant des problèmes d’adolescentes, je suis coupable d’être une jeune femme de dix-sept ans qui rit aux éclats quand un ami fait une blague. Je suis coupable d’être Humaine messieurs dames ! Au même titre que vous, vous et vous !

Vous, membre de la cour, m’accusez de sorcellerie. Oui ! J’ai chez moi encore des livres que l’on peut se procurer dans le commerce sur comment faire des potions à partir de nourriture, oui messieurs, je portais des costumes de sorcières quand j’étais enfant ! Oui messieurs et mesdames, il m’arrive de raconter nos vieilles légendes celtiques pleines de magie. Est-ce donc là votre accusation ? Vous m’accusez d’aimer mon pays et d’avoir de l’imagination ? Nous sommes tous celte ! Je suis Zelda Loch-Ness Andersem, fille de Marceline Abigael Andersem et de Lysander Henry Andersem, Ecossaise de sang depuis plusieurs générations, héritière de la pensée celte ! J’ai grandi dans un petit village dans les Highland, bercé par les histoires sur les changelins et les fantômes d’Ecosse, comme n’importe quelle petite fille ayant un peu trop d’imagination ; je suis celte ! Comme vous tous en Ecosse ! Nous sommes les héritiers de cette « magie ». Si vous m’accusez de sorcellerie, celle de succomber à de vieilles histoires délicates de notre pays et d’en être fière, vous êtes tout autant coupable que moi ! Après tout, notre symbole national n’est-il pas une licorne ? Nous honorons notre blason encore aujourd’hui … Changez le si vous avez peur de la sorcellerie !

Mes cheveux roux vous font-ils horreur ? Nous autres écossais ? Est-ce la couleur du diable, sommes-nous tombé si bas pour retourner à de tel pensées arriérées ? Il a été déjà depuis longtemps prouver que la couleur de cheveux étaient génétiques ! Je pensais que cela était connu maintenant, non ? La rousseur, ma rousseur, représente près de 1 à 2% de la population humaine ! D’ailleurs on remarque certains pays comme ceux du nord et de l’ouest de l’Europe sont beaucoup plus souvent touchés. Oui ! Notre pays fait partie des statistiques ! Généralement se sont les enfants ayant le gène « roux » sur le chromosome 16 qui le devienne, cela provoque même une mutation de la protéine MC1R. Il n’y a pas de magie dans ma couleur de cheveux excepté si vous estimez que la science soit une forme de magie ! Dès lors il vous faudra faire un procès post-mortem à Newton, Einstein, Marie Curie et tous les autres scientifiques de l’histoire de notre monde ! Ah moins que ce stupide stéréotype sur le fait que les roux n’ont pas d’âmes vous inquiètent ! Ai-je l’air de ne pas avoir d’âme ? Ai-je l’air d’une coquille vide sans émotion ? Ai-je l’air un pion que l’on peut facilement bouger comme une misérable poupée sur un immense échiquier ?

Peut-être que vous estimez que je n’entre plus dans les normes sociales et que je deviens une menace pour l’équilibre précaire que vous tentez d’instaurer à travers des choix autoritaires et arbitraire ! Vous êtes des dictateurs plus que des libérateurs ou des protecteurs ! Vous cherchez à poser des mots sur mes différences, et vous avez mis le mot « sorcière » ! Mais je ne suis pas une sorcière, je suis une femme d’aujourd’hui ! Dans l’air du temps ! Je me prends en main et je fais des études, je travaille dur pour réussir ma vie. J’aime un homme plus vieux que moi qui l’ignore, je rie aux éclats dans les couloirs et je saute partout quand je suis heureuse … si agir ainsi est un crime, messieurs je suis coupable. Je suis coupable d’être une adolescente du XXI° siècle qui aime la vie et qui se sentait chéri par le destin. J’ai mes deux parents, mes grands-parents, mes deux frères, des amis merveilleux … Des hommes se sont battus pour que les différences soient reconnues de part et d’autres. Martin Luther King et Rosa Park ! Les Lumières de France, ce pays uni à nous depuis si longtemps, la « Auld Alliance » ! Et même Elizabeth Ier d’Angleterre tenta ce miracle à son époque. Nous qui avons tellement eut de mal à se comprendre, à l’heure où aujourd’hui la sexualité n’est plus une forme de discriminions, ou la religion est libre de pensée, nous voici retombez dans une mentalité froide et fermée.

Messieurs, mesdames, si vous cherchez une coupable aujourd’hui, je serai votre coupable. Mais que l’on m’accuse par les bons chefs d’accusations … Celui d’être une adolescente comme les autres, celui d’avoir été aimé et chérie par mes parents, celui d’avoir eu la chance d’être bercé par la culture de notre pays, celui d’être une jeune femme épanouie, celui d’être une étudiante étourdie en cours, celui d’adorer les séries télés passant sur la BBC, celui de jouer un peu trop souvent sur une console, celui d’avoir des disputes avec mes frères, celui de respirer, celui de rire, celui d’aimer, celui d’être humaine. »


Zelda se relut et soupira … Beaucoup, beaucoup trop long. Elle n’aurait pas la meilleure note … Mais qu’importe, elle avait plaidoyer comme elle l’aurait certainement fait. Timidement elle se leva et déposa le travail. C’était sans aucune doute la première fois qu’elle stressait autant pour un devoir d’Histoire de la Magie.

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Carys Wheler
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Dim 4 Aoû - 11:24



La chasse aux sorcières



La chasse aux sorcières. Fort heureusement, c'était un sujet qu'elle maîtrisait plutôt bien. Depuis sa dernière rencontre avec Stradlater, Carys avait fait plus de rechercher sur ce sujet. Quelle chance...

Autre bonus, il fallait se défendre à une cours moldue. Elle était née chez eux, elle connaissait leur système. Elle n'aurait pas de mal à trouver les bons arguments... En théorie.

En principe... Le plus difficile serait de convaincre les jurés. Ce n'était pas dans ses habitudes de s'imposer fermement. Mais puisqu'il suffisait d'écrire, Carys se dit que ça devrait aller. Elle n'aurait sûrement par un O, mais pas un T non plus. Elle trempa la plume dans son encrier et commença à rédiger, prenant confiance petit à petit.



Citation :

J'avoue avoir du mal à saisir pourquoi vous tenez à répéter les erreurs de passé. Jadis, nos ancêtres puritains ont enlevés la vie de bien trop d'innocents pour que l'on se permette de suivre leur trace. Souvenez-vous des procès de Salem... Il suffit qu'un groupe de jeunes filles jouent la comédie et tout de suite, elles ont obtenu droit de vie et de mort sur les gens de leur village. Elles ont causé la pendaison de vingt-cinq personnes et l'emprisonnement d'une centaine ! Et avec quels arguments ? Le simple fait qu'elles aient soit disant été des servantes du Diable qui souhaitaient se tourner vers Dieu. Et bien sûr, aucunes preuves n'ont été nécessaire, il suffisait qu'elles se mettent d'accord sur la personne à éliminer et hop, on lui passait la corde au cou. Dois-je préciser que toutes ces personnes étaient, comme par hasard, leurs ennemis ?

Est-ce une preuve valable à vos yeux ? Je sais très bien pourquoi je suis ici, c'est parce que j'ai parlé à voix haute à mon chat, n'est-ce pas ? La belle affaire. Sachez que je souhaite devenir vétérinaire, côtoyer les animaux fera partie de mon quotidien. Oui je leur parle, oui je souhaite les soigner, et alors ? Il y a bien des gens qui parlent à leur plante verte, est-ce pour autant qu'on les traîner jusqu'à la cours pour ça ? Si votre seule preuve est que, dans un élan de générosité, j'ai demandé à mon chat s'il avait faim, où va le monde. Il n'y a pas plus absurde raison de condamner quelqu'un que l'accuser de sorcellerie. Car aucune preuve ne sera assez suffisante pour prouver l'existence d'un phénomène surnaturel. Ou alors, elles le sont toutes !

Carys reposa sa plume et relu sa copie. Ça lui paru court, et pas très convainquant, mais elle n'était pas sûre de pouvoir en dire plus que ça sans tomber dans le hors-sujet. Elle soupira et reposa sa plume. Elle aura fait ce qu'elle a pu.


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Dim 4 Aoû - 16:32

▬ Histoire de la Magie • La chasse aux Sorcières ▬
Seven.


Tu soupiras. Dernier rang de la classe. Mollement. Pathétiquement. Tu baillas. Que c’était lourd. Ton regard goudronneux, nageant à travers le flot de paroles que pouvais vomir cette espèce de tableau poussiéreux. Il n’était pas méchant ce vieux. Juste, que, l’Histoire de la Magie et toi, cela était comme Hestia et le sourire. Le jour où tu seras doué en Histoire de la Magie, Hestia cuvera comme un trou et sera contente de ton comportement lors des entrainements. Effectivement, cela n’était pas pour demain. Tes deux bras colorés contre la table, la boite crânienne enfouie dans cette dernière, tu écoutais à moitié les propos inintéressant de l’Erudit. Tu voulais être dehors, il faisait beau et les oiseaux hurlaient leur bonne humeur.

Geste mou.

Plume défaitiste.

Tu écrivis.



Je vais essayer de me défendre par l’utilisation de divers exemples :

Alors, déjà, ce n’est pas parce que je ressemble à une espèce de vieux babouin tatoué qui bouffa trop de soupe en étant petit que je suis forcément sorcier. Oui, je l’admets, j’aime qu’on découpe des gens dans une boite avec une scie et un grand chapeau avec une assistance sexy, mais je ne voudrais pas le faire. Je ne serais pas capable de remettre en ordre les morceaux. Franchement, vous pensez vraiment que j’ai une tête à tenir une baguette magique ? Je suis tellement peu soyeux avec mes affaires que le seul sort que je pourrais faire serait de vous faire rire par ma médiocrité.

Et plus, il existe sur cette Terre des choses largement plus magiques que moi. Par exemple, les bulles dans les boissons gazeuses. On pense tous savoir comment cela se crée, mais non ! Comment elles rentrent les bulles ? Saviez-vous qu’une bouteille de champagne contient environ près de soixante millions de bulles ? Soit l’équivalant de la population Française ! Bon, je ne suis jamais parti en France, apparemment, on s’fait voler très facilement. Vous voyez, chassons plutôt les voleurs Français plutôt que les pauvres jeunes hommes comme moi ! Calomnie, je vous le dis.

Et puis, c’est peut-être vous, membres du jury qui sont, finalement, les véritables sorciers, pour faire disparaitre votre cerveau avec une si grande facilité ! Vous voulez tuer tous les non sorciers pour régner sur la Terre en maitre ! Comme dans… - Désolé, M’sieur le Professeur, je n’ai pas trouvé de référence Moldu. –

Alors, par conséquence, je demande que vous passiez avant moi dans ce tribunal, car, les vrais sorciers, ce sont vous !



Tu clignas des yeux. C’était de la merde. Vraiment. Mais c’était ce qui te passait par la tête. C’était brut. C’était fort. C’était juste un putain d’O.V.N.I. Tu allais avoir une mauvaise note, tu le savais, mais bon. Tant pis. Tu roulas le papier comme on pouvait le faire avec un joint, et, par la suite, posa ton regard sur la poussière d’un livre quelconque. Putain, c’était quand même plus foutrement intéressant que son cours. Les fesses de Mercedes étaient intéressantes, aussi.

Vraiment.
créée par Matrona

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Dim 4 Aoû - 23:36
Chasse aux sorcières.

Les yeux dans le vague et la tête nonchalamment posée dans le creux de la main, Zacchary se souvient du moment où il a appris que son enseignant d’Histoire de la Magie serait un tableau. Il se souvient du rire premier, puis de l’impossibilité à croire une telle faribole et enfin de la stupéfaction lorsque le moment était venu de vérifier de ses yeux la rumeur.

En première année, il a même ressenti une vague compassion pour ce personnage qui aspire sans doute à être humain et n’est bon malgré tout qu’à rester enfermé sur les murs. Sans doute capte-t-il des bruits de couloirs captivants, mais le temps doit lui paraître bien long.

Aussi long qu’il leur parait à tous, ses pauvres élèves dont aucun ne semble intéressé par le sujet du jour. Oui, Zacchary a beau scruter intensément chacun de ses camarades, il n’en découvre pas un seul dont l’intérêt brille au fond des yeux.
Et pourtant, le sujet a sur le papier de quoi captiver le moins convaincu d’entre eux ; la chasse aux sorcières est un sujet très révélateur en soi.

Monsieur Cantwell réprime un bâillement lorsque l’enseignant évoque les véritables motivations cachées derrière ces persécutions. De même, il retient ses protestations au profit d’un simple air agacé face au devoir imposé.

Se faire passer pour un Moldu, franchement…

CANTWELL
Zacchary
Serpentard ▬ 7ème année.

Devoir d’Histoire de la Magie.
[ton calme et surtout assuré] Et voilà venu le moment de me défendre, parait-il, exercice aussi absurde qu’inutile, car vous ne m’écouterez pas, étouffés que vous êtes par vos préjugés.

Pré-jugés [séparation nette pour une compréhension évidente], au sens littéral du terme, évidemment.

N’avait-on pas communément admis que l’Inquisition était une des périodes les plus inutilement [insistance sur ce dernier mot] sanglante de notre ère, celle sur l’autel de laquelle on a sacrifié des milliers d’innocents ? N’était-ce pas considéré comme un monstrueux gâchis de temps, d’espace, de potentiels, mais aussi d’éthique ? N’était-ce pas une horreur tant il s’agissait de la porte ouverte à toute partialité ? N’étaient-ce pas les bourreaux qui avaient pactisés avec le Diable, laissant leur morale de côté, plutôt que les accusés ?

[Courte pause]Et pourtant, l’Histoire se répète.

[ton accusateur]Etes-vous prêts à y inscrire de nouveaux regrets ? Comme l’Eglise a rejeté la science, cette même science qui a l’air aujourd’hui d’être l’évolution d’un homme poussé à ses limites génétiques, vous recussitez de nouveaux démons en puisant dans les craintes irrationnelles du passé. Et ces démons que vous inventez, vous avez besoin de les personnifier à travers le visage du premier venu.

[retour au calme, d'un air las]Ne sommes-nous guère passés à l’âge de raison ?

Quelle régression, dans une société soi-disant progressiste, soi-disant tournée vers l’avenir en son intégralité ! Quelle encontre à cette rigueur scientifique devenue votre crédo, dans la mesure où personne ne dispose de la moindre preuve de l’existence concrète de cette faribole que vous appelez magie ! Ne pensez-vous pas qu’en résultat des recherches acharnées de vos scientifiques, vous auriez depuis longtemps eu sous les yeux l’irréfutable, si jamais les sortilèges et autres contes de fées avaient des racines tangibles, palpables ?
Et malgré tous les moyens dont vous disposez, vous n’avez aucune preuve, pas le moindre indice de l’existence de la magie, vous n’avez rien d’autre que des racontars de bas-quartiers, de vieilles histoires oubliées, peut-être des  rêves que vous semblez pourtant souhaiter transformer en atroce et répétitif cauchemar.

Et vous seriez prêts, au nom de cela, à condamner un innocent ?

[pause, regard qui balaie l'assemblée, conclusion détendue] Mesurez soigneusement les conséquences de vos actes, Messieurs-Dames.

Franchement. Ses vagues connaissances de l’histoire moldue sont si loin derrière lui... Il a du recommencer trois fois avant de réussir à bannir toute référence sorcière de son discours, c’est lassant. Et même maintenant, Zacchary ne se rend pas compte qu’il s’exclut complètement des Moldus auxquels il s’adresse, n’employant strictement jamais le nous. Tant pis pour lui. Il y a mit autant de conviction que possible.

Avec un peu de chance, cela passera pour un fait exprès.

En soi, le sujet l’intéressait, dommage que ce devoir l’agace au plus haut point. Franchement, pas besoin de se rendre au procès intentés par de vulgaires Moldus quand on possède une baguette magique…

Zacchary se pense intouchable. Sans doute pour cela qu'il ne défend guère sa propre personne, se contentant de faire le procès à l'idée d'Inquisition elle-même.
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Lun 5 Aoû - 3:11
Chasseté des sorciers...wait...what?

codage par palypsyla sur apple-spring


Dans son coin, Drew observa les lèvres de son professeur s’ouvrir pour ainsi se refermer et par la suite s’entrouvrir. De loin, il n’y a que le bourdonnement de la voix de l’enseignant qui résonne à ses oreilles. S’étant promis d’écouter pour une fois, il décida donc d’avancer légèrement son bureau ou plutôt sa chaise pour paraître plus subtile. Il entendit quelques morceaux de phrases détachés n’ayant toujours pas de logique à ses yeux, il avança encore. Le jeune Svendsen évita de frictionner les pattes de sa chaise contre le sol froid afin de ne pas attirer trop l’attention. Arrivée vers le milieu de la classe, il se trouva à peine à un mètre d’Elyrian l’observant avec cet air concentré au visage. Il laissa pouffer un rire entre ses lèvres et essuya du revers de sa main le sourire moqueur qu’il avait dans son visage. Plaçant les mains sur le rebord de sa chaise, au centre, il pencha son dos et rapprocha sa tête de l’avant de la classe croyant que cela pourrait l’aider à mieux entendre. Ce fût le cas, il comprit mot pour mot les dernières paroles de son enseignant avant que celui-ci ne donne la tâche a exécutée pour ce cours-ci. Écrire un plaidoyer? Prouver qu’aucune ne goûte de magie ne coule dans nos veines? Le sourcil haussé, il fit mine de ne rien comprendre. Tranquillement, il assimila mot pour mot de ses paroles jetant un rapide coup d’œil à sa voisine qui avait déjà commencé à écrire. Discrètement, il reprit place à son pupitre et releva ses manches pour commencer l’écriture. La plume dégoulinante au-dessus de son encrier, il fixa son morceau de parchemin blanc et se décida finalement à en ressortir quelque chose.


Oyé oyé,


Je m’adresse à vous chers amis, chers confrères, chers consœurs, chers conmères, chers conpères (pas que vous êtes con, mais bon vous voyez le genre hein). La question ici ne se trouve pas à être pourquoi, ni comment, mais plutôt; être ou ne pas être? Oui, être, comme un être humain, être comme le verbe dans les premières pages de conjugaison, être comme une personne qui vit sa vie tout bonnement, qui mes ses bas avant ses sous-vêtements ou encore mange son dessert avant son repas (qui sait quand la fin du monde peut arriver quoi)!Comme la personne ayant créé les mitaines et les souliers, un nu main, comme vous et moi. Pourquoi se soulever les uns après les autres contres notre propre  race alors que nous pourrions tout simplement s’unir pour trouver le réel danger? Celui que nous craignons tous! Et après tout qui dit que les madame-à-gros-nez-sur-leur-balai sont les vraies menaces? Il s’agit de là un coup monté! En fait, voyez la situation comme un jeu, le loup-garou. Les sorcières sont le soutien de notre population et le réel danger, ce sont les loups garous qui rôdent autour de nos maisons la nuit pour éliminer une seule personne. Au petit matin, nous votons tous contre une personne et pourquoi tuer la sorcière? C’est elle qui nous apporte la potion de vie, ayant le pouvoir de sauver l’un d’entre nous! À vous de me croire ou non. Je ne vous demande pas de me croire, je vous demande de voir plus loin que cette sorcière. Imaginez que cette sorcière soit un arbre, derrière elle se trouve une forêt emplit de différentes sortes d’arbres tel que des pommiers, des orangers, etc. Il n’y a pas qu’elle, comme danger. En fait, elle se trouve à être au-bas de l’échelle de danger juste après les ours polaires. Au lieu d’accuser à l’aveugle soyons noble, soyons intelligent! Même le jeu clue est plus sensé que nous! Le colonel moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier n’a pas été accusé pour rien, car à l’aide des autres alibis, nous avons réussi à trouver le réelle coupable. Pourquoi faisons-nous exception à cela dans la réalité?


Réfléchissez-y au lieu de pointer le doigt sur moi! Pourquoi verser du jus d’orange dans un oranger pour le nourrir? Il s’agit d’un entre-tuage perpétuel! Au nom de tous, souhaitons un avenir plus prometteur que celui qui nous est présentement!


AMEN


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Lun 5 Aoû - 23:26


Quelque chose cloche

et j'ai l'impression d'être le seul que ça dérange. Pourtant, excusez-moi mais non : cet homme n'en est pas un, c'est un tableau. Comment un tableau peut-il nous enseigner quoique ce soit ? Connaissances, d'accord, mais ça, c'est juste un objet, un objet animé, rien de plus.

Soupir.
Et bien, mes amis, soyez des moutons, j'en ferai de même.

Ah... J'ai plus beaucoup d'encre.




Pourquoi je ne pratique pas la magie.
Clio Stratton, Serdaigle

Pour commencer, il est évident que je suis un homme. La sorcellerie est une matière de femme, elles sont faibles et leurs esprits mous sont facilement corruptibles par toutes ces choses... diablesques. Hors, moi, en plus d'être un homme, je suis un cérébral. Je ne me laisse pas manipuler par les forces du mal ou je ne sais quoi. Les femmes sont en contact étroit avec les "secrets de la nature", pourvues d'une sensibilité accrue, ce qui en fait des proies faciles pour d'horribles créatures sorties des Enfers. Pauvres choses.

On pourrait croire que je suis une personne misogyne, mais il n'en est rien. Non, car je soutiens fermement que toutes les femmes ne sont pas nécessairement des sorcières. Après tout, les filles les plus simples à manipuler lorsqu'on est une créature bizarre et maléfique sont, de façon bien connue, les rousses. Pour une raison obscure, ce sont elles qui se versent le plus dans des rituels sordides. Il n'y a donc que très peu à craindre d'une brune ou d'une blonde, bien qu'il ne faille jamais laver une femme de tout soupçon seulement pour sa couleur de cheveux. Bref. Il est évident que je ne suis pas une femme, donc, et certainement pas roux non plus - j'ignore, en revanche, dans quelle mesure on peut suspecter un homme roux... Depuis des générations, les Stratton ne comptent parmi eux que des bruns. Nos cheveux sont noirs, c'est un trait de famille. Je suis donc hautement immunisé contre les penchants magiques ou autre

La sorcellerie est un crime, de toute façon, et un des plus odieux. Et, précisément en tant que Stratton, mon éducation m'interdit forcément ce genre de choses. Ne vous laissez pas abuser par les diverses rumeurs qui


(C'est pas vrai... plus d'encre)


Bref, je suis innocent.
Merci.




Bon. Je me rattraperai au prochain devoir.
J'ai du mal à croire que je vais rendre ça, mais d'un autre côté, le prof est un tableau, alors bon.




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Lun 5 Aoû - 23:49

"Xenophobie"
Padraig se senti comme un devoir irrépressible de relever la tête et de fixer intensément le vieux tableau, comme si pendant un temps infime et tout de suite dissolue dans le silence de la salle de classe, l'antique professeur s'était directement adressé à lui.
     Padraig possédait très peu de complexes, et certains plus rationnels que d'autres, mais son orientation sexuelle n'en faisait pas partie. Il la vivait aussi normalement qu'un garçon calme et modéré comme lui pouvait la vivre. Toutefois, le fait d'appartenir à une minorité avait éveillé en lui un besoins absolu de justice et la moindre infraction au respect mutuel le faisait intérieurement vomir. Padraig avait ce côté idéaliste qui le rendait allergique à n'importe quelle forme d'intolérance qui pouvait, de près ou de loin,  le concerner.

De fait, l'évocation d'une persécution sur des hommes marqués par une différence culturelle, physique ou de moeurs, dans le but de justifier leur appartenance à une quelconque et obscure veine magique ayant malencontreusement passé un pacte avec satan ai fond d'une cave, lui donnait envie de jeter son bureau par terre en criant objection. Le fait était absurde et stupide et sa véracité le faisait tout bonnement sortir de ses gonds.

De fait, la xénophobie dans tout ce qu'elle représentait dans sa définition même -la peur de la différence- le rendait profondément allergique à l'humanité. Il se sentait alors de plein droit conforté dans son rôle de grand méchant méprisable et méprisant.

Padraig tipa en silence avec une contraction de  crocs irrités. Avec une haine mesurée, il étala une feuille de parchemin sous son nez, prévoyant le sujet qui lui permettrait de laisser libre court à la rage primaire qui éclosait lentement en lui.

Citation :
Monsieur,
Vous m'abordez et m'accusez de certains faits que vous dites pouvoir prouver - du moins je l'estime puisque vous savez qu'aujourd'hui la justice équitable de notre époque vous oblige à présenter des preuves matérielles pour pouvoir me déclarer coupable des actes que vous m'imputez - toutefois, puisque nous sommes entre nous, je voudrais en discuter calmement et peut être, si je puis me permettre, faire appel à votre bon sens.
Vous avez, monsieur, je n'en doute pas, connaissance des procédés employés il y a bien longtemps au cors de diverses chasses aux sorcières. Vous apprendrez sans surprise que les accusations au cours de ces jeux mortels étaient bien entendu motivés par le phénomène classique de haine irrationnelle basée sur la peur de l'étranger que nous appelons aujourd'hui xénophobie. C'est une peur "normale", si je puis me permettre, en cela qu'elle se base sur la crainte de l'inconnu, cette même crainte qui prends racine dans la terreur cultivée pour ce qu'on ne comprend ou n'envisageons pas. De cette manière, n'est ce pas, les chasses aux sorcières condamnaient les marginaux : les ermites, les femmes émancipées (qui pour l'époque avaient des idées bien trop révolutionnaires), les idiots ou plus simplement ceux qui s'adaptaient un peu plus mal que les autres au régime de notre société. Ces persécutions sont toujours les mêmes aujourd'hui, simplement le droit et la moral ne nous permettent plus librement, sous d' obscurs prétextes religieux ou autres, de faire brûler le premier asociale ou surdoué en place public. Tout simplement parce que j'ai tendance à croire que l'état d'esprit général, par un tas de facteurs sociaux-économiques que vous connaissez sûrement, s'est élargit et ouvert aux cultures différentes et donc aux moeurs et aux traditions qui ne sont pas les nôtres. Cette modernité n'a toutefois pas effacé nos préjugés et nos peurs primaires : ce qui fait que vous voyez en moi un sorcier terroriste n'est rien d'autre que la forme que votre peur de la différence donne à ma marginalité : je ne suis pas comme vous, donc vous avez peur de moi, donc vous m'imaginez capable des pires instances quand ce ne sont que mensonges et illusions. Si vous passez au-delà de vos préjugés, vous vous rendrez rapidement compte que je n'ai d'un magicien rien d'autre que les talents que vous m'octroyez vous même pour justifier votre peur, et vous comprendrez rapidement d'abord votre erreur, ensuite nos points communs. Vous avouerez enfin qu'en terme de sorcellerie je suis aussi inoffensif que
vous pour la simple et bonne raison, et vous le savez car nous sommes des hommes modernes qui l'avons prouvés au 19eme siècle, que la magie n'existe pas.

Padraig s'humecta les lèvres, posa brutalement son stylo sur la table et roula son parchemin comme un ministre en fin de service.

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Mar 6 Aoû - 10:04


Cours d'histoire de
la magie.



Un cours qui portait sur la chasse aux sorcières. Pourquoi pas. C'était toujours assez intéressant de voir à quel point les moldus pouvaient parfois être stupide. Comme si les véritables sorciers allaient être si facile à capturer ? Il fallait vraiment y croire.

Aussi, Proserpine prit sa plume quand il parla de rédiger un plaidoyer. Se mettant à fixer sa feuille blanche, elle se mit à réfléchir à des arguments assez simple, mais qui avaient tout de même leur poids dans l'histoire.

Parchemin a écrit:

« Mesdames et Messieurs les jurés, bonjour.

Pour commencer, je ne comprends pas réellement la raison de ma présence en ces lieux. Les accusations envers moi sont assez étranges, voir même complètement absurdes. Quelle n'a pas été ma surprise en me voyant être impliquée dans des affaires de sorcellerie ! Très sérieusement, quelles sont les preuves contre moi qui m'inculpe dans de telles balivernes ?

La magie n'existe pas, tout le monde ici présent devrait le savoir. Cependant, vu que je suis ici pour des raisons qui font partie de ce domaine imaginaire, je supposes qu'il y a encore des âmes enfantines dans cette salle.

Alors j'aurais une question à vous poser. Si moi je suis accusée d'être une sorcière, cela veut donc dire qu'il y en a d'autre parmi nous à l'être ? Rappelez vous ce massacre pour les mêmes faits il y a déjà quelques siècles. Quand nous regardons de plus près, nous voyons bien que la magie et la sorcellerie ne sont que des excuses.

Allez-vous donc accuser une innocente à tord pour ces mêmes excuses ? Non, parce que le temps a bien changé depuis n'est-ce pas. Alors quelles-sont-elles pour moi ? Croyez vous réellement à la magie au point de poursuivre une innocente en justice et la condamner à tort ?

Avez-vous des preuves de ce que vous osez avancer ? Ai-je seulement fait quelque chose de mal au point d'arriver à être dans un tribunal pour être impliquée dans des histoires de magie ?

Revenons en à ce que j'ai dit plus tôt. Je ne peux croire que je suis ici pour le fait d'être une sorcière, car je suis assez grande pour savoir et approuver que cela n'existe que dans des contes, et que même les faits passés le prouve. Après tout, combien d'innocents ont péris à cause des mêmes accusations ? Cela ne vous a donc pas suffit ? Il vous faut donc une autre en plus dans votre conscience ?

Ce que j'aimerais savoir, c'est comment vous allez faire pour le prouver. Utiliser les méthodes moyenâgeux ? Nous savons tous ici que ce n'était que de la science. Les gens brûlent et flottent car notre corps est inflammable et plus léger que l'eau.

Alors dites les faits comme ils sont au lieu de vous cacher derrière ces mensonges. Car vous le savez aussi que je ne suis pas une sorcière. Qu'elles n'ont jamais existées mis à part dans l'esprit humain. Si elles étaient vraiment là, on en aurait entendue parler depuis beaucoup plus longtemps.

Je ne suis pas une sorcière, alors maintenant dites moi vraiment pourquoi je me trouves ici, devant vous. Car je ne peux adhérer à l'idée d'être condamnée pour cela. C'est totalement grotesque et sans aucuns sens.

Allez vous donc me sanctionner sans aucune culpabilité pour ça ? Cela prouve que la justice possède des failles et punis même les innocents.

Je finis sur ces mots. Tout est une question de conscience. »

Reposant sa plume, elle soupira et regarda autour d'elle. Roulant son parchemin, elle regarda sa baguette comme pour se rassurer. Les  moldus étaient étroits d'esprits, mais parfois, ils n'avaient tort. Mais ils ne devaient pas découvrir certaines choses, simplement.




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Histoire de la Magie, cours n°2, 7ème années ~ La chasse aux sorcières Vide

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Mar 6 Aoû - 18:52
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Tout ce que je  sais c'est que je ne sais rien.



Les cours d'histoire de la magie n'avait jamais été tes cours préférés.
Inutile de le nier, le savoir qu'il fallait acquérir, tu l'avais déjà acquit depuis plusieurs années et apprendre sans pouvoir en tirer un quelconque bénéfice t'exaspérais au plus haut point.
Si ça n'était que pour déballer des connaissances, tu préférais encore te démarquer sur une science moins connue que l'histoire elle même.
Mais l'Erudit avait réussi a changer tout ça. Un peu.
Il t'avais appris à apprécier l'histoire de la magie, bien qu'il ne te surprenait jamais. La chasse aux sorcières, tu l'avais déjà étudiée, sous toutes les coutures, pour en venir à la conclusion qu'il fallait être imbécile pour se laisser prendre au piège aussi facilement. Tu étais plutôt fière de la façon dont tu disposais de tout ce vocabulaire que tu avais assimilé avec le temps. Alors tu souriais, tu souriais lorsqu'il vous demandais d'élaborer un plaidoyer convainquant.

Tu attrapais ta plume et tu commençais à écrire, laissant les mots se poser sur ce vieux parchemin.

Hestia a écrit:


Un homme sage a dit un jour « Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien. »
A son image je répondrais à vos accusations - aussi farfelues soient-elles - que l'ignorance est surement la meilleure des défenses.

Bien qu'une défense ici soit inutile puisqu'il n'y a rien à défendre.

Vous m'accusez de sorcellerie. Vous m'accusez d'une chose qui n'existe que dans vos esprits, une chose dont l'existence n'a jamais été décelée à ce jour. J'ignore donc tout des accusations que vous portez à mon égard et je ne vous supplierais pas pour ma survie, je ne supplierais pour rien. Pas même pour que vous vous rendiez compte de l'imbécilité de vos propos.

Vous souhaitez me brûler vive, allez y, peu importe, ma voix ne compte pas à vos yeux. Elle n'a jamais compté et le fait que vous me laissiez m'exprimer ici n'est que de la poudre aux yeux pour cacher vos réelles intentions à mon égard.

Alors pourquoi m'évertuer à monter une argumentation qui ne tiendrais que sur mon ignorance ? Parce que j'ignore si ce que vous dites est vrai, si la sorcellerie existe, mais si ça l'est - dans ce cas - peut être devrais-je vous croire, vous semblez être persuadés que je sois dotée de dons dont j'ignore moi même l'existence, la vérité s'offre à vous tandis que mon âme tend à rester dans l'ignorance.

Et plaider ma cause serait déjà un signe de culpabilité, voilà pourquoi je ne souhaite en rien argumenter sur ce sujet.
La décision s'offre à vous, je ne peux pas prétendre avoir l'espoir que la lucidité vienne à vous comme la montagne est venue à Mahomet.

Parce que la psychologie inversée à toujours été le meilleur atout.
Parce qu'en ne te prononçant pas tu ne trahis aucun de tes gestes tandis qu'aucun des mots écrits ici ne pourrait te trahir en retour.

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Sam 10 Aoû - 9:42
(popopo même dans ce village paumé en altitude j'ai la 3g mes amis)




de vos mains grossières - parmi les poussières - écrivez, sorcières : abracadabra.

Mais peut-on vraiment les blâmer de craindre ce qu'ils ne connaissent pas ? L'histoire a bien assez montré que l'humain - moldu ou non - a comme le goût du sang d'instinct sur les lèvres ; il a au fond du crâne le massacre en latence, et quand il ne sait plus comment réagir -
il tue. Le mal est dans l'homme.

Ses doigts pianotaient sur le bois poli du pupitre. Elle sentait qu'autour du tableau frénétique et du sage Érudit, hormis ceux qui ne somnolaient pas, beaucoup s'échauffaient ; peut-être cette gloriole d'être né sorcier ou cette indignation en songeant au génocide des leurs. Pour sa part ce cours ne lui procurait que l'excitation du savoir. Depuis le temps cette salle au relents de parchemins antiques et de désuètes reliures était devenue un foyer où fourmillaient la connaissance, les couleurs tannées du passé, les sourires taquins du professeurs. Athene écouta les termes du sujet et allongea le bras jusqu'à sa plume.

Le tout commence par l'attitude : une désinvolture parfaite, un grain de voix lisse, un air amusé, pas un membre de raide, les yeux vifs - et surtout désabusés.

« Oui, vous avez parfaitement raison, je suis une sorcière.

Sous mes airs de jouvencelle en fleur je cache un nez crochu, d'abominables pustules et une peau saumâtre. D'ailleurs vous pourrez trouver en fouillant mes poches quelques pattes d'araignée et un crapaud cornu que je garde pour la prochaine pleine lune. Si vous soulevez un peu ma robe, vous tomberez sans doute sur mon balai volant et mon chaudron magique - ou bout d'ailleurs une décoction maléfique -.

Si vous ne les trouvez pas, je mange mon chapeau pointu.
Ah, toutes mes excuses. Je n'en ai pas.

Vraiment, je ne vois rien à vous dire. Avec tout le respect que je vous doit, on ne me l'avait jamais faite ! Vous êtes absolument innovant. Votre plaisanterie est si magistrale que je ne vois pas bien quoi vous répondre. Vous m'avez bien eue.

Et que se passe t-il ensuite ? Y a t-il une exécution païenne en règle ? Peut être un chat noir à sacrifier sur l'autel ou quelques contre-sorts à scander devant un bûcher géant comme au moyen-âge ? Un rite avec un pieu dans le cœur, peut-être ? Ah, non, ça c'est pour les vampires, je crois. En tous cas, je préfère vous prévenir, je connais des incantations très puissantes... un abracadabra et c'en est fini de vous !

Un peu plus sérieusement, je salue votre humour burlesque. Vous permettez que je vous emprunte cette blague ? Il y avait longtemps qu'on ne m'avait pas fait rire de la sorte - et je vous en remercie - ! »

C'était un parti pris et elle espérait que la rigueur du sujet ne la desservirait pas.
Elle rangea son encrier avant de glisser une ficelle autour de son parchemin achevé.

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