A bas les serpents.

FEAT.  CESAR G. DORIO

Un duel, encore, bien que la rouquine devait admettre qu'elle s'était plutôt calmée avec ces jeux là. Concentrée sur le Quidditch, quelque peu blasée des élèves également, la demoiselle avait décidé de prendre un peu de recul et de faire le plein de solitude. Une activité qui lui tenait à cœur et qui, il fallait l'admettre, lui avait fait un bien fou. Ce fut donc en forme qu'elle revient dans la salle qui accueillait les duels et, ni une ni deux, la voilà déjà en train de se hisser sur l'estrade afin de faire face à un Serpentard. Elle en avait déjà affronté un la dernière fois, et l'avait littéralement explosé, flattant ainsi son égo tout en lui arrachant un sourire mauvais. Dieu sait à quel point elle détestait ces serpents. L'idée de se battre contre l'un d'entre eux une nouvelle fois la fit donc sourire, légèrement. Un sourire qui finit par s'évaporer quand Elyrian se donna la peine d'observer la carrure de son adversaire. Bon sang, ce gars était un ours, ou un bucheron, ou un mélange étrange des deux. Impressionnant. La demoiselle se promit d'en parler à Alix et aux autres membres de l'équipe, mais pour l'heure place au duel. Un duel qu'il entama, de manière quelque peu prévisible si bien que la demoiselle n'eut aucun mal à esquiver le sortilège. Inspirant brièvement, la réplique ne tarda pas non plus à arriver.

« Aguamenti ! »

Autant recommencer avec les classiques qui, parfois, lui permettait de réussir.

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A bas les serpents.

FEAT.  CESAR G. DORIO

Loupé. Bon sang, pourtant elle maîtrisait ce sort, elle le maîtrisait parfaitement. Mais il avait esquivé le maléfice, facilement, alors qu’elle n’aurait pas pensé cela possible au vu de la carrure du garçon qui lui faisait face. Gigantesque, musclé de partout, presque effrayant mais apparemment cela ne l’empêchait pas de faire preuve d’une certaine agilité. Ou bien peut-être étais ce elle qui, trop prévisible, avait donné des indices sur l’instant où elle lancerait son sort, ce qui lui avait permis de se décaler. Bah qu’importe, il ne fallait pas qu’elle le laisse la déconcentrer si facilement. Se mordant la lèvre inférieure, rageuse, la Poufsouffle se prépara à dévier le prochain sortilège de son adversaire, sauf que celui-ci se foira quelque peu et, au lieu de l’agresser elle, il en vint à se soigner. Une action totalement inutile au vu des circonstances mais elle n’allait pas s’en plaindre. Elyrian décida donc alors de faire parler sa fibre artistique comme elle aimait si bien le faire et scanda donc :

« Flambios ! »

Encore une fois l’intérêt n’était pas de blesser ou brûler son adversaire, mais bien de l’entourer de flammes dans le seul but de lui donner un peu chaud, de marquer un point, mais de le laisser dans un bel état. Elle n’était pas là pour faire sa salope de service. Pas cette fois, pas pour le moment.

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