Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
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stars lights Δ pan Δ 2018

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Serdaigle
j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
Pan E. Seweryn
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Mer 9 Juil - 0:43




STARS LIGHTS


Pan E. Seweryn & Nausicaa T. Hepburn
I want to take you far from the cynics in this town
and kiss you on the mouth.



Tais-toi.
Telle une litanie, une ritournelle infernale. Ces mots dansaient dans son esprit, ronde de sabbat. Prière désespérée réalisée avec une énergie insoupçonnée. Aux bords de la déraison, ils s'embrassent, naufragés condamnés. Une éternité de souffrance. Une heure, quelques secondes de bonheur. Puis tout s'envole sous le coup du gong de la réalité. Il retentit, vivace, puissant. Ils se détachent pour mieux se retrouver, intoxiqués.
Ils ne pouvaient s'arrêter — impossibilité. Ils étaient irrémédiablement liés, par leurs bouches avides, par leurs regards affamés, leurs doigts entrelacés. Ils se sentent heureux, véritablement heureux. Ce serait mentir qu'ils se sentent enfin libérés depuis cinq ans, et pourtant. On ne peut le nier. Ce sont les retrouvailles de deux amants maudits. De deux jeunes enfants qui se sont rencontrés trop tôt pour résister. Poids du monde. Poids des autres. Ils se sont écroulés, simple châteaux de sable.

Je t'aime.
Moi aussi.
À la folie.


Promesses agencées, à peine cristallisées. Ils sont trop empressés, jeunes chiens fous qui viennent de se retrouver. Leurs lèvres s'accrochent, se caressent, sans jamais réellement se détacher, outre par simple nécessité. Respirations hachées. Il veut lui promettre la lune, les étoiles, n'importe quel système solaire, si cela lui permet de rester à ses côtés. Douce utopie.
Ils ont cru grandir.
Ils ont cru mûrir.
Les voilà cinq ans en arrière, la rue s'efface, le lac la remplace. Toujours aussi majestueux. Ils ont reprit leurs formes d'enfants, jeunes adolescents. Sans foi, ni loi. Croyant pouvoir déplacer des montagnes. Croyant pouvoir gravir n'importe quels obstacles. Mais la vie est une chienne. Leurs baisers ne suffisent plus à les tenir éloignés de la réalité. Il en faudrait plus. Tellement plus. Les prunelles légèrement écarquillées, ils s'observent — amoureux transi. Imbéciles.

Reste avec moi.
Aime-moi.


Pan sursaute, se détache — horrifié.
Malgré son coeur qui tambourine.
Malgré cette boule logée au creux de sa gorge.
Tout ceci n'est qu'une tendre chimère. La cristallisation de leur désir, de ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre. Un mirage qui n'a pas lieu d'être, ici. Maintenant. La réalité revient, projectile terrifiant. Le peu de maturité accumulé se remet à fonctionner. Il ne peut pas faire ça.

Salaud.
Aux yeux des autres.
Aux yeux du monde.
Aux yeux de Nausicaa.

« Je- » Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. a-t'il envie d'hurler à plein poumon, détruisant la scène bien huilée qui va se dérouler. « On peut pas faire ça. »

Glas.
Les mots quittent difficilement ses lèvres. Et pourtant — pourtant. Ils sortent tout de même, écrasant ses espoirs. Écrasant ses amours. Malgré ses paroles, ses doigts restent fermement accrochés à leur comparses. Il a envie de se pencher, ravir ces lippes une nouvelle fois — une dernière fois. Il se retient, posant un simple baiser sur ce front barré de quelques mèches sombres.

« Même si c'est un connard, t'as quand même un mec » souffla-t'il doucement, douloureusement. Il hésita une seconde ou deux, passant ses doigts dans la chevelure du plus âgé. « J'suis pas de ceux qui piquent le petit ami des autres. »

Prunelles grisâtres. Espérance mal venue. Message sous-jacent bien compréhensible. Encore faut-il passer au dessus de son rejet sans pitié. Monstre infâme. Jaloux. Egoïste. Il était tout à lui, il a fallut qu'il joue au fier. Stupide mâle dominant.
Il finit par se détourner, le coeur au bord des lèvres.

Putain t'es con Seweryn.

Sans attendre, il s'éloigna de la rue, des regards des passants, de leurs oeillades accusatrices — mais surtout de ces iris qu'il ne peut observer une seconde de plus. Il tourna dans une ruelle avant de s'effondrer, pitoyable.

Putain t'es lâche Seweryn.

Il frappa le mur à côté — rageur, sans pouvoir contenir sa peine. Il l'avait repoussé, encore une fois. Malgré ses suppliques. Malgré ses sentiments. Parce qu'il ne voulait pas que tout recommence.
Il gémit, ramenant sa main sanglante vers sa poitrine.
Animal blessé.

Va te faire foutre Seweryn.





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