Cours de vol N°1: 5/6/7e années ϟ Cours théorique

Date d'inscription : 07/11/2013

Vol 5/6/7e années ϟ Dans la peau d'un poursuiveur

Cours de vol N°1: 5/6/7e années ϟ Cours théorique Quidditch

La matinée avait été rude pour les premières années : des tours de terrains, de la corde à sauter et des pompes pour endurcir ces petites natures ! Maintenant, le professeur Morgan passait à toute autre chose avec leurs aînés, et il n'était pas dit que ceux-là allaient apprécier davantage. Parfois, la pratique avait du bon. Mais parfois, il ne faisait pas de mal de revenir aux bases. Holly attendait ses élèves de pied ferme, comme toujours, les bras croisés dans le dos, le regard perçant. Elle attendit que toute la classe fut présente, ce qui ne prenait jamais trop longtemps puisque personne ne voulait arriver en retard pour faire des pompes devant tout le monde. Enfin, elle commença son cours :

« Bon les jeunes ! Ravie de vous r'voir ! Posez vos balais, on n'en aura pas besoin aujourd'hui. »

Ça s'annonçait bien... Comme à son habitude, le professeur Morgan demanda aux élèves de former une ligne en face d'elle, et taclait ceux qui avaient les bras ballants, les pieds emmêlés ou "une pose de veracrasse mou du dimanche" :

« Tenez-vous droit, un peu ! Vous avez du caoutchouc à la place des os ? JE NE CROIS PAS ! »

Elle donna encore quelques petits coups de balai ici ou là, puis une fois que les élèves furent bien alignés en face d'elle - ceux qui rechignaient faisaient des pompes - Holly sortit de grands rouleaux de parchemins qu'elle déplia face à eux. L'un d'eux contenait des dessins compliqués des trois balles : le souafle, les cognards et le vif d'or. Le professeur de Vol désigna chacune d'entre elle en parlant d'une voix lente et articulée :

« Ceci est un souafle ! Répétez après moi : sou-aaaafle ! Bien ! Là, c'est le cognard ! C'est aussi une insulte mais on y reviendra plus tard. Coooo-gnard ! Et là, c'est le vif d'or ! Tous ensemble : Viiif d'or ! » Elle replia vivement le parchemin et adressa un regard à l'assemblée qui en disait long : oser lui faire remarquer qu'elle prenait ses élèves pour des bébés vous vaudra encore des pompes. « Chaque équipe est composé de sept joueurs : trois poursuiveurs qui se passent le souafle pour marquer, un gardien qui protège les trois anneaux des buts, deux batteurs qui envoient des cognards pour déstabiliser l'adversaire, et un attrapeur qui se la pète sur son balai jusqu'à ce qu'il aperçoive le vif d'or. Marquer un but fait remporter 10 points à votre équipe, attraper le vif d'or en amène 150 points. Oui je sais, grosse injustice pour les poursuiveurs qui se tapent tout le boulot pendant que l'attrapeur glandouille - pardon, brille sur son balai. »

Elle replia le parchemin et en sortit un autre, qu'elle ouvrit sur le sol. Puis elle prit une brève inspiration et aboya la suite :

« Maintenant qu'on a rappelé les règles de ce merveilleux sport, on va faire un petit jeu de rôle. Vous êtes tous ici présents des poursuiveurs. Oui, même ceux qui ne savent pas jouer. Imaginez. Je veux que vous regardiez ce dessin par terre. Il représente une situation périlleuse - elle désigna les différents éléments du jeu, les anneaux, les équipes, et le poursuiveur que les élèves étaient censés incarner, qui bougeait sur le plan en suivant la baguette d'Holly : 'Voyez, vous êtes là avec le souafle. Vous vous rapprochez des buts mais y'a deux batteurs adverses en face qui vous foncent dessus. Un de vos coéquipier poursuiveur se trouve là devant, un autre derrière vous, un peu trop loin pour une passe directe. Quelle est votre réaction ? Je veux que vous décidiez si vous allez prendre des risques ou non. Mettre votre sécurité ou celle de vos coéquipiers en jeu. Marquer ce but ou non. Il n'y a pas de bonne réponse. Je veux juste voir ce que vous avez dans le ventre, chacun d'entre vous. Et me racontez pas de bobards parce que j'vous connais, je sais de quoi vous êtes capables », aboya-t-elle.

C'était un encouragement, même si ça ne sonnait pas comme tel. L'enseignante conclut ainsi :

« Les intellos peuvent me rendre une rédaction complète de leur réaction sur parchemin. Les sportifs peuvent prendre leur balai et me montrer en direct ce qu'ils veulent faire, au choix. Je pose les plans, vous avez le droit de les consulter, de faire bouger les dessins et de discuter entre vous, mais je ne répondrai à aucune question. Z'avez juqu'à la fin du cours ! Bonne chance ! »

Sur ce, elle partit arpenter le terrain de long en large pour voir comment les élèves se débrouillaient.

Marche à suivre

Thème ϟ Cours théorique : dans la peau d'un poursuiveur
Dates ϟ Du 28/01/14 au 05/02/14
Limite ϟ Environ 20 lignes.
Récompense ϟ 2 gallions & 5 points par participation, 3 gallions & 10 points pour le meilleur élève, plus un vieux balai tout pourri dédicacé par Holly qui ne vaut plus rien aux enchères !
Énoncé ϟ Imaginez que vous êtes poursuiveur, le souafle entre vos mains. Vous vous trouvez aux trois-quarts du terrain à peu près, vous approchant dangereusement des buts adverses. L'un de vos coéquipier se trouve loin derrière vous mais il vous est possible de l'atteindre en faisant demi-tour ; le second se trouve en-dessous de vous, un peu en avant sur le terrain, vous pouvez l'atteindre en accélérant. Problème : les deux batteurs adverses foncent sur vous en se passant le cognard, et vos batteurs à vous se trouvent trop loin pour intervenir. Quant aux trois poursuiveurs adverses, ils vous suivent de près. Quel sera votre prochain mouvement ?

Date d'inscription : 13/07/2013

Stratégie et Quidditch

Arriver en retard ? Nan. Elle était déjà sur le terrain a s'occuper de son équipement pour un entrainement solo qu'elle venait d'endurer. Il ne lui avait fallu que peu de temps pour rejoindre le groupement et écouter leur professeur parler Quidditch. Bon honnêtement, elle n'écouta que d'une oreille en se grattant la joue de l'index, pensive. Le blabla du début elle connaissait par cœur, elle avait du mal a ne pas faire vagabonder son esprit.
Par contre la suie la réveilla progressivement. Madame Morgan faisait une théorie intéressante concernant un cas de figure. Bon. Elle devait se mettre dans la peau d'un poursuiveur, c'était pas aussi facile que le rôle du batteur. Mais tout de même, en tant que capitaine elle se devait désormais de penser a ce genre d'éventualité. Penser pour tous etc.. Jetant un œil plus sérieux a la carte elle évalua les dégâts. Ce qu'elle voyait ne lui plaisait pas. Et elle allait le dire.

Alix Barthelemy – 7 e année
Poufsouffle.

Pour commencer c'est inadmissible, ces batteurs n'ont rien a faire la bas, leur rôle est de toujours garder un œil sur le souafle, un autre sur les personnes de son équipes et un dernier sur les cognards.
Le fait qu'ils soient aussi loin est une grosse faute technique a part si ils ont de sérieuses raisons valables.
Ma première réaction est de leur hurler dessus de ramener leurs fesses le plus rapidement possible, rien n'est perdu. Ils ont une plus grande portée d'action ils peuvent encore déblayer un peu le passage.
Maintenant en tant que poursuiveur ma meilleure façon de m'en sortir et de marquer ce but et de compter sur les quelques notions de formations de mes deux coéquipiers poursuiveurs. Si ils sont aussi débiles que les deux batteurs que l'on a perdu au fin fond du terrain, je suis partie pour me faire écrabouiller par les deux brutes qui me foncent dessus.
Mais j'ai foi ! On va dire qu'ils ne le sont pas. Dans ce cas je me laisse dépasser par mon coéquipier qui était derrière en freinant brutalement et me met derrière les deux joueurs de mon équipe qui vont alors faire bloc devant moi même si ils ne sont pas cote a cote. Même si ne nous sommes pas collés les uns aux autres, la vision d'optique des joueurs adverses sera obstruée si nous sommes tous alignés.
Etant partiellement cachée je fonce en ligne droite en suivant leur trace pour rencontrer l'inévitable. C'est au dernier moment qu'il faut procéder. Les deux autres se sauveront tout seul comme des grands l'instinct de survie est fort chez le joueur de Quidditch. Moi il est temps que je fasse piquer du nez mon balais pour passer en dessous des deux batteurs. Si la manœuvre est réussie je peux passer de justesse. Le tout étant d'être dans un bon timing. Trop tot ils comprendront et pourront me suivre, ce qui au final ne changera rien a ma situation a par perdre quelques dents. Trop tard. Même chose. En plus brutal.
Bref on va dire que l'adrénaline et le fait que je sois dans une équipe de quidditch depuis un certain temps a aiguisé mes réflexes et que c'est réussi. Je suis donc devant, les batteurs derrière, le danger n'est pas écarté. Je gagne une poignée de secondes sur eux, assez pour ne pas être a porté de main mais pas a porté de cognard.
C'est LA que normalement les deux autres débiles interviennent. Ils sont de nouveau une menace pour les batteurs qui en sont une pour moi puisqu'ils ont le temps pour se rapprocher. Chacun son travail, espérons que mes coéquipiers face le leur ! Le Quidditch étant un sport ou la confiance est extrêmement importante surtout quand on risque le coma ! Mais ne prenons pas de risques, engageons nous dans un balais de zigzags avec les deux autres poursuiveurs qui cette fois, se seront rapprochés de moi et avec qui il sera possible d'échanger des passes pour éviter les manœuvres de poursuiveurs ennemis. But ou non ? Au moins la démarche est cohérente et on pourra lui accorder le mérite d'être bien tentée.

Bon. Parfait. Roulant son Parchemin, Alix regarde du coin de l'oeil Barth qui a l'air d'être démangé par quelque chose. Un sourire fleuri sur les lèvres de la batteuse qui connait désormais bien le blaireau pour savoir ce qui ne va pas. Rendant en main propre son devoir a madame Morgan, elle attendit son batteur pour échanger avec lui un regard et souffler a leur professeur un « on est pas si débile » un peu contrit mais délicieusement souriant. Ouais ce sont des bonhommes. Ils aiment faire des pompes sous les ordres de cette illustre joueuse.

Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr

Date d'inscription : 07/07/2013

Icarus était à l'heure. Ses nombreux rendez-vous lui avaient inculqué le sens de la ponctualité. De ce fait, il évita les pompes de Madame Morgan et put s'amuser à voir certain de ses camarades suer pendant l'exercice. Le jeune sorcier était batteur de l'équipe de Serpentard et ce cours n'était donc pas un poids bien au contraire, il l'adorait. Cependant l'annonce du pied à terre durant toute la séance le déprima au plus haut point. Il écouta donc les instructions du professeur avec un air boudeur.

Il avait le choix entre une rédaction ou une démonstration.
Les rédactions il était nul. Certes, pour écrire des poèmes à ses demoiselles il n'était pas mauvais mais un écrit pur et simple il n'aimait pas vraiment. D'un autre coté, monter sur un balai et faire une démonstration avec des gens qui n'avaient peut être jamais disputé un match était tout aussi dangereux pour lui.
Un court instant de réflexion et la réponse lui vint toute seule. Icarus pris un large morceau de parchemin, une plume, de l'encre et se mit à la tache. Il avait les idées, pas besoin d'un long discours pour la faire valoir.

Une dizaine de minute plus tard, Iko releva la tête et ramena son devoir à Madame Morgan. C'était quitte ou double.

Parchemin.:

Un schéma stratégique accompagné d'annotations, voilà comment il appréhendait le Quidditch, une part de réflexion et beaucoup d'instinct. Les probabilités ne lui feraient pas gagner un match mais à bonne dose et en adéquation avec des esprits doués d'initiative, tout était possible. Le Serpentard espérait juste que son professeur aurait compris son raisonnement sinon il était bon pour une après-midi de pompes.

Date d'inscription : 07/07/2013

Kalev adorait le Quidditch : il n’était pas poursuiveur pour rien. Vraiment, c’était un sport rudement sympathique, dynamique, certes un peu dangereux parfois, mais c’était infiniment plus intéressant que les cours enfermé dans le château à gribouiller un vieux parchemin. Le seul vrai soucis, avec le Quidditch, c’était lorsqu’il devenait nécessaire de penser stratégique. Kalev était depuis toujours très nul aux échecs ; version sorciers comme moldue. Et là, en l'occurrence, son devoir à rendre, c’était pire que n’importe quel jeu de plateau.
Prenant son courage à deux mains, le Poufsouffle daigna tout de même saisir sa plume et noircir son parchemin.

Citation :: Etant moi-même poursuiveur, j’ai, avec le temps, développer certaines techniques pour les missions impossibles, ce qui est le cas présentement :

La technique dite “du pas courageux” : T’es bloquée ? Lâche le souaffle. Quelqu’un finira bien par le récupérer. Avec un peu de chance, ce sera quelqu’un de ton équipe.

La technique dite “pile ou face”. Tu tentes bêtement de lancer le souaffle à un équipier. Si c’est ton jour de veine, il l’attrape, si c’est ton jour de poisse, ton ennemi le vole.

La technique dite “maman poule” : Comme le souaffle est ton poussin, tu ne le lâche pour rien au monde. Même si tu bloques le mach pendant deux heures, tu le garde à la vie à la mort.

La technique dite “sauve qui peut” : On tente de semer l’adversaire en volant dans tous les sens jusqu’à trouver une ouverture, même si on doit perdre inutilement du temps. Avec de la chance, quelqu’un s’assommera contre les buts. Au pire, y’a bien un de nos batteurs qui va pouvoir dégager un poursuiveur ennemi.

Donc pour conclure, un bon joueur de Quidditch est celui qui sait envisager plusieurs options, et se donne à fond même s’il ne réussit pas toujours ! C’est Alix qui m’a inculqué ça. A coups de batte.
(personnellement, ici, j’opterai pour la technique “sauve qui peut”)

Date d'inscription : 18/07/2013

Carys fut soulagée de savoir qu'ils n'auraient pas besoin de leur balai cette fois. Elle aimait beaucoup le Quidditch et voler sur un balai, mais n'était douée ni pour l'un ni pour l'autre. Le professeur Morgan était quelqu'un d'assez dynamique et autoritaire à la fois, mais Carys ne pouvait s'empêcher de trouver ses méthodes un peu dépassées, comme... Leur faire répéter ce qu'ils ont appris dès leur première année. Elle ne broncha pas cependant et articula mollement et d'une petite voix les objets qu'elle leur présentait.

Manifestement, elle allait pouvoir rendre un travail écrit plutôt que de faire une démonstration. Elle remercia le ciel pour cette aubaine et s'installa sur l'herbe pour commencer à rédiger. Il fallait élaborer une stratégie donc... En étant dans la peau d'un poursuiveur. Carys essaya de se rappeler de ce que Lionel avait pu lui dire à propos du Quidditch. Sans grand succès. Elle aurait pu aller lui parler pourtant, là, mais elle ne voulait pas le déranger. C'était compliqué maintenant. Elle soupira et commença à rédiger tout de même, sachant parfaitement que son devoir ne serait pas fameux.

Citation :: La solution la plus sage et la moins risquée serait de faire demi-tour et passer le souaffle à l'équipier se situant derrière. Cela dit, cette manœuvre comporte des risques, puisque si jamais le mouvement aura prit trop de temps, ou que les poursuiveurs adverses furent plus rapides, la balle risque de m'échapper. Je ne choisirai cette technique que si mon point fort était la rapidité. Par ailleurs, revenir en arrière laisserait aussi plus de temps aux batteurs de mon équipe de m'atteindre et ainsi pouvoir assurer leur rôle contre les batteurs adverses.

Une autre serait de tenter le tout pour le tout et foncer pour passer le souaffle au joueur situé devant. C'est encore plus risqué que la technique précédente, mais l'avantage serait que l'on gagnerait du temps et du terrain, étant plus proches des buts. Néanmoins, la menace des batteurs n'est pas négligeable. Il faut donc être sûr d'être non seulement rapide, mais aussi agile pour éviter les batteurs adverses, tout en veillant à ne pas se faire rattraper par les poursuiveurs. C'est donc une technique efficace si elle est bien menée, mais qui aurait de lourdes conséquences au moindre faux pas.

La première technique me semble donc la mieux adaptée et la plus prudente, bien qu'elle reste moins rentable sur certains points que la deuxième.

Carys relu son court parchemin, pas satisfaite du tout. Mais elle savait qu'elle ne pourrait pas faire mieux. Tant pis. Elle roula son devoir et le tendit au professeur Morgan avant de sortir. Elle pourrait se rattraper avec un autre devoir, qui sait...

Invité **Invité**

Pas de pratique aujourd'hui "youhou !". Un cours de vol sans voler ce n'est pas vraiment un cours de vol, mais tant pis ! Au moins, les pieds sur terre, je peux faire tout ce que je veux ! J'ai toujours du mal à rester tranquille sur mon vieux balais moisi - d'ailleurs, j'aimerais bien en avoir un autre mais mes parents m'ont carrément fait comprendre qu'il fallait le mériter, c'est à dire entrer dans l'équipe de Quidditch et ça... nan. Je l'aurais autrement.- Quoi ? Ne me regardez pas comme ça ! Je n'ai rien contre le Quidditch, j'adore ça même ! Mais il y a trop de règles et surtout, beaucoup trop de chance de perdre à cause de moi... si je jouais et que je faisais perdre mon équipe, je pourrais dire adieu à pas mal de choses venant des mes parents et mes camarades me détesteraient à coup sûr ! Je suis même persuadé que je me ferais harceler. Peut être un jour lointain.

Bref, quand je suis sur un balais, je veux faire la folle, voler cheveux dans le vent, faire des acrobaties dessus même si je sais que je peux sauvagement me mutiler si je tombe ! Je ne veux pas resté assise durant des heures à faire des choses inutiles comme courir après un espèce de ballon bizarre. La théorie me va donc beaucoup mieux ! C'est ce que je m'étais dit avant d'entendre le professeur parler du devoir. Il fallait se mettre dans la peau d'un poursuiveur... mais je n'en serais jamais un ! Comment est-ce que je peux savoir comme cela doit réagir un sorcier qui vole après la baballe? Je préfère les pelotes de laine moi !

M'enfin, on avait pas le choix, inutile d'essayer de marchander avec la prof. Rien que de voir le sort réservé au retardataire me dissuade de demander quoi que ce soit. Bon, je prends une feuille de parchemin, ma plume, un peu d'encre et c'est parti pour le pire devoir de ma vie. Tant pis, je vais bien devoir le rendre.

Citation :: Félicity Squarell
5 ème année
Serpentard

Au vu de la situation énoncée, je pense que ma première réaction serait de me demander pourquoi, alors que j'ai le souafle aux mains, personne n'est là pour me protéger ? J'aimerais dire que j’analyserais la situation, que je prendrais le temps de peser le pour et le contre, mais un cognard ça peut arriver tellement vite...

Le but étant tout de même de gagner, je tenterais le diable. Dans un premier temps, je ferais demi tour pour tenter de me rapprocher de mon coéquipier bien trop loin pour l'instant, du moins en apparence car ce soudain retour en arrière ne serait qu'une diversion. Une fois mes adversaires suffisamment éloignés de mon second partenaire, celui qui était en dessous de moi, je tenterai un énième retour en arrière le plus vite possible, passant sous ce fameux partenaire en question en essayant d'éviter les possibles attaques des autres joueurs grâce à la Tremblante de Woollongong. Une fois assez proche des buts, je tenterai une feinte de Porskoff en espérant que mon coéquipier puisse marquer le but à ma place.

Date d'inscription : 13/09/2013

Garfield n'avait pas spécialement envie d'écrire. Alors il choisit l'option « sportif », en espérant que ce ne serait pas considéré comme présomptueux... Et qu'il ne finirait pas à l'infirmerie. S'il se blessait de manière irréversible, Alix l'achèverait.

Il s'échauffa correctement, jusqu'au moment où le professeur Morgan lui accorda un peu de temps pour présenter sa solution.

« J'y connais pas grand chose en théorie. Alix a expliqué des trucs, mais j'suis attrapeur, alors j'ai pas écouté. »

Sans laisser le temps à l'une ou l'autre des femmes de caractère précitées de le baffer, il prit son envol pour se positionner sur le terrain. D'autres élèves jouaient les rôles des batteurs et poursuiveurs mentionnés dans l'énoncé ; après son tour, Garfield échangerait de place avec l'un d'eux. Au signal, il entama sa démonstration.

Pas spécialement prudent, il avait décidé de surprendre les batteurs. Serrant bien les jambes autour de son balai, le souaffle dans les mains, il se retourna pour se retrouver la tête en bas, avançant jusqu'à hauteur du poursuiveur qui se trouvait un peu plus bas, lui passant le souaffle de main en main, évitant ainsi un envol de la balle qui aurait pu être interceptée. Les batteurs prirent un peu de temps pour se retourner, temps pendant lequel le poursuiveur put tenter le but – et le réussit.

Garfield n'avait pas fait grand chose, mais la balle était passée outre le barrage, et le but marqué. Et lui... Il était emmêlé la tête la première dans le filet de protection tendu sous cette zone du terrain. Bah oui, ses jambes avaient glissé, et il s'était planté, comme on aurait pu le prévoir. Mais ce qui comptait, c'était le but, non ?

Date d'inscription : 07/07/2013

Emmet détestait les cours de logique de Quidditch. Il n’avait pas l’esprit du Quidditch, n’y connaissait pas grand chose, et s’il avait réussi à marquer la dernière fois, au match amical, c’était bien parce que c’était un niveau aussi pathétique que le sien. Il grimaça donc en écoutant la question de Mrs Morgan , tentant d’imaginer la scène. En histoire de la magie, les personnages et les ambiances apparaissaient devant lui comme par magie, mais là, ce n’était absolument pas pareil. Il prit donc bien 5 bonnes minutes pour visualiser la chose, et pouvoir enfin réfléchir à ce qu’il ferait.

Il se connaissait : dans le feu de l’action, il ne reculerait pas, quitte à se mettre un peu en danger. Et il pensait que Mrs Morgan ne reculerait pas non plus. Mais il devait garder la tête froide et réfléchir, à cet instant possible. Il y avait deux possibilités qui lui apparaissaient clairement, aussi décida-t-il de prendre son balai pour les tenter. Avant toute chose, il devait savoir s’il était capable ou non de mettre ses stratégies en place.

Citation :: Emmet F. Weibb
5ème année
Serpentard

J’ai eu quelques difficultés à visualiser l’action, mais après quelques essais, je suis parvenu à deux conclusions. Si tant est que mes camarades poursuiveurs n’aient pas l’idée de venir m’aider à m’en sortir, deux solutions s’offrent à moi :
- Soit les batteurs sont relativement médiocres (nous aurons découvert ça plus tôt dans le match, ou en observant les entraînements précédents). Dans ce cas-ci, je peux m’approcher à portée de cognard, avant de plonger en-dessous, vers mon camarade poursuiveur devant moi. Je lui lance le souaffle – puisqu’un plongeon coupe considérablement la vitesse – et ai, normalement, évité le cognard des autres qui se retrouvent en arrière, nous laissant donc la voie libre. Ensuite, j’aurais tendance à avancer avec lui vers le but, car mieux vaut prévenir que guérir.
- Soit les batteurs de l’équipe adverse sont, au contraire, plutôt bons. Même si je ne suis pas certain de le faire dans le feu de l’action, mieux vaut se retirer que risquer un cognard, surtout à cette hauteur. Je fais demi-tour pour rejoindre l’autre poursuiveur et, à deux, nous construisons un jeu de passes qui nous permettra de passer.

Il n’était franchement pas sûr de lui mais, au moins, il avait rendu quelque chose qui lui semblait logique.…

Date d'inscription : 27/12/2013

Aliénor avait cru, un court instant qu'elle n'aurait plus jamais à tenir un balai ni à remettre un pied à un cours de vol de sa vie. Mais elle avait eu tord, et rien que ce pauvre constat lui donnait la nausée. Elle aurait bien séché d'ailleurs mais il fallait avouer que Madame Morgan lui fichait une trouille rarement observée chez le commun ds mortels. C'est donc la mort dans l'âme qu'Aliénor se dirigeait maintenant sur le terrain de Quidditch, courant presque pour ne pas arriver en retard. Les pompes, très peu pour elle, surtout qu'au vu de sa force de crevette elle allait plutôt écoper d'une retenue. Elle alla se positionner comme à l'accoutumée, avançant les jambes raides, Aliénor était à ce stade un robot, très simplement.

C'est donc avec un soulagement manifeste qu'elle entendit le professeur leur demander de lâcher leurs balais, ce qu'elle s'empressa de faire. Enfin, elle jeta plutôt l'objet dangereux le plus loin d'elle possible, du bout des doigts comme si elle s'était brûlée. Elle voulait rentrer, elle préférait encore devoir passer un après-midi dans la serre de botanique qu'elle n'aimait pas beaucoup plutôt qu'ici. Elle attendit, les yeux mouillés et plus tremblante que jamais, la fin de l'exposé du professeur pour se saisir d'un bout de parchemin et de sa plume. Elle n'avait aucune idée de la bonne démarche à suivre et pour rien au monde elle ne regarderait une deuxième fois l'affreux schéma qui la rendait malade rien qu'à y repenser.

Aliénor Callahan a écrit:: On nous a demandé d'être francs. Alors pour être honnête, je n'ai aucune idée de la bonne démarche à suivre. Si je devais me retrouver obligée d'être dans une situation pareille, et si je n'ai pas encore fait de crise cardiaque, alors je crois que j'essaierai de passer le souafle au poursuiveur un peu en avant, avant d'aller me poser en sécurité sur le sol et laisser au coéquipier de derrière la chance de sa vie de briller et d'exécuter ce qu'il peut pour marquer en coordination avec le poursuiveur à qui j'aurai fait la passe plus tôt.

Je me doute bien qu'aucun joueur ne devrait se poser sur le terrain avant que le match ne soit terminé, mais je suis navrée c'est la seule réponse honnête que je ne pourrai jamais vous donner. Malgré toute mon admiration pour ce sport j'ai déjà beaucoup de mal à le regarder alors vous vous doutez bien que je ferai une piètre joueuse.

L'écriture était tremblante, quelques gouttes salées étaient tombées sur le bout de papier jauni. Oui, quand le sujet était le vol ou le Quidditch Aliénor était une vraie chochotte. Presque une enfant devant un monstre au placard à balai. Elle alla donner son parchemin pour aller s'asseoir dans un coin, respirer profondément et oublier surtout l'endroit où elle se trouvait.

Invité **Invité**

Un cours de vol. Certes. Oui. Tout à fait. Pourquoi au juste ? Et pourquoi faut-il qu'il soit. En plus de tout. Théorique ? Elle se fout de vos gueules, c'est ça ? Non, franchement. C'est la question que tu te poses en ce moment. D'ailleurs, pourquoi être venu ? C'est stupide, tu aurais du rester à comater. C'aurait été plus utile que. Que. Ca. Tu bâilles profondément alors que la prof vous sert son petit speech, te retenant de lui lancer que vos n'êtes pas des débiles profonds et que vous connaissez quand même le nom des balles utilisées... Tu aurais bien aimé. Mais là, comme ça... Tu hésites. Tu te serais bien lancé, oui. Si elle n'avait pas en plus décidé de vous donner ce devoir stupide. D'autant que tu viens d'entrer dans l'équipe de Poufsouffle en tant que batteur. Alors pourquoi toujours les poursuiveurs. Tu finis par attraper ton avant bras droit dans ta main gauche, amenant ta paume droite au niveau de ton visage, avant de faire se rencontrer les deux, dans un semblant de facepalm, qui aurait pu paraître crédible si tu n'étais pas si mou. Si tu en avais eu la volonté et les moyens, tu te serais probablement tapé le front sur ton bureau tant tout ceci te semble aberrant.

Tu croises alors le regard de ton cher capitaine. Même si tu ne t'habitues toujours pas à l'appeler ainsi. De toutes façons, tu n'y arriveras probablement jamais. Pour toi, elle est et restera d'avantage Alix Barthélémy que mademoiselle le capitaine de l'équipe de Quidditch. Oui, tu préfères ce genre de familiarités. Et de toutes façons, vous vous comprenez bien. A tel point qu'elle semble avoir compris ce que tu pensais. Et selon toi, elle non plus n'aime pas être prise pour une débile. Seulement, vous n'allez pas en faire la remarque tout de suite. Tu commences à sortir tes affaires, préparant ta copie. Tu ne sais pas du tout ce que tu vas écrire dessus, mais tu sais déjà ce que tu vas annoncer à la prof en lui rendant ton papier...

Citation :

Bartholomew Clifford De Hayos, Septième année, Poufsouffle,

La configuration de jeu donnée est peu favorable, ainsi, la phase de jeu à entamer sera pour le moins corsée, et ce, d'office. Les possibilités de jeu sont multiples. La première consisterait à une passe à l'attrapeur situé en dessous, suivie d'une feinte pour esquiver les deux batteurs adverses. Il faudrait alors concrétiser une passe ou un tir dans l'arceau le plus bas des trois composant le but. Toutefois, le poursuiveur situé en basse altitude est toujours à portée d'un Cognard dans cette situation. Tout comme le serait le poursuiveur situé en arrière si la passe lui était adressée. Dans tous les cas, il est vrai que le joueur aurait la possibilité de refaire une passe avant de risquer la collision avec un Cognard adverse. L'objectif restant le même dans tous les cas. Marquer est la priorité.

Toutefois. Le meneur de jeu ne doit-il pas également assurer la sécurité de ses joueurs ? Si tel est le cas, les deux batteurs de l'équipe sont en sûreté, voilà bien la seule chose qui puisse être affirmée. Mais dans tous les cas, les deux autres poursuiveurs sont exposés à une attaque de Cognard. Ainsi, ma proposition de jeu pour cette attaque se baserait non pas sur les techniques ou les jeux de passe. Ou du moins pas principalement. Il s'agirait plutôt d'un jeu psychologique. En effet, pendant notre avancée vers les buts, qui se préoccupe des attrapeurs ? Pas les batteurs en tout cas. Ainsi, plutôt que de tenter quoi que ce soit, je propose de héler l'attrapeur de l'équipe en pointant un point situé à quelques mètres à gauche ou à droite des deux batteurs. Ainsi, entendant cela, les chances pour que l'un d'entre eux tourne la tête pour vérifier sont grandes. Et même si ce n'est pas le cas, ils risquent d'être déconcentrés. A moins qu'ils ne soient deux brutes concentrées sur le Souaffle. Si tel n'est pas le cas, leur timing sera perturbé, tout comme leur échange de passes. Si celui-ci est rompu, l'un d'eux recevra un coup de Cognard, me permettant alors de passer en évitant le joueur adverse touché. Il suffira alors de tirer ou de feinter le gardien avec une passe au poursuiveur situé plus bas. Si malgré cela, les batteurs continuent leur échange de passe, je transmettrai le Souaffle au poursuiveur en basse altitude, avant de dépasser les batteurs pour faire un appel de passe, récupérer la balle et tirer.

Je me permet également de signaler au professeur que je connais suffisamment le nom des différentes balles pour ne pas avoir à le répéter comme le ferait un enfant de trois ans.

Tu relis rapidement ton parchemin. Bâclé. Raturé. Mais à peu près présentable. Tu sais bien que la copie que tu t'apprêtes à rendre est exactement comme son contenu. Ta proposition de jeu est risquée. Le fait que tu rendes ce truc l'est tout autant. Mais bon, tu verras bien ce qui arrivera une fois que ce sera fait... Tu relèves la tête, regardant autour de toi. Tu attends de voir si d'autres ont fini. Pas grand monde. Pour ne pas dire personne. Tu fermes alors les yeux, patientant dans ton coin. Tu finis par entendre quelques parchemins se rouler et quelques élèves se lever. Tu rouvres les yeux, surveillant, avant de rejoindre Alix, rendant ta copie en même temps que la sienne, tout en indiquant une nouvelle fois à la prof que non. Non, vous n'êtes pas débiles. Même si cela doit vous coûter des pompes. Et même si tu es une feignasse, tu les feras. Et oui, les voilà, les joies des cours de vol...

Invité **Invité**

Let's Kick some Flying Ass

Cours de qQuidditch théorique

Ce n'était pas que Sandy n'aimait pas la théorie dans le quidditch, mais il n'aimait rien moins que de sentir un balai entre son entrejambe (...) et le vent dans ses cheveux.

Il avait donc écouté la disposition de la Blonde et avait bien visualisé la scène.
Ça tombait bien. Il était poursuiveur. Il savait quoi faire. Il sourit. Parchemin ou balai. Ses tripes avaient déjà décidé.
Il n'eut pas beaucoup à réfléchir. La stratégie était simple : Plan A : il marquait. Plan B : il marquait. Rien de plus, rien de moins, comme papa disait.
Il se planta devant Holly « Watch and Learn Holly Chérie »
Rien de plus, rien de moins.

Il enfourcha son balai et s'élança dans les airs, le souafle caler entre son bras et sa hanche. Il attendit que tout le monde se mette en place et que le coup de sifflet de Holly retentisse sur le terrain.

***

Il s'accrocha fermement à son balai et s'élança, à toute vitesse, droit sur les deux batteurs. La meilleur défense est l'attaque...

Il sourit.

Les batteurs sont très prévisibles. Ils visent soit la tête, soit le torse. Ce qui en somme est idiot. Un genou endommagé et beaucoup plus difficile à gérer par exemple, car il fausse tout le sens de l'équilibre et ne donne pas une grosse stabilité quant au vol. Alors les cognards dans la tête, c'était un jeu d'enfant à éviter.

Il attendit le dernier moment avant de faire sa manœuvre. Il appuya légèrement sur son balai et en même temps tourna sa main et sa tête se retrouva en bas, presque façon cochon pendu. Il replia précipitamment ses jambes, pour éviter que le cognard ne heurte son pied.

Une fois la barrière des fous furieux passé, il inversa sa position et retrouva celle de départ. Le sang lui était un peu monté à la tête et il s'ébroua comme un chien pour remettre tout ça en place. Le souafle toujours sous son bras, il accéléra brutalement, espérant que les trois jeunes derrière face de même, ce qu'ils firent, en grands novices. Il rit doucement.

Il sentit son épaule heurter celle d'un des jeunes et l'autre voyait déjà dangereusement se rapprocher l'autre. Il était au tiers du terrain.
S'il avait été seul, il aurait eu la force nécessaire pour tirer et mettre le but, cependant, dans cette situation, il aurait suffit d'un léger choc d'un des poursuiveurs adverses pour dévier le tir et le faire passer à coté.
Alors il freina brusquement.
Il vit les deux idiots continuer leur course sur quelques mètres, emporté par leur élan avant qu'ils ne comprennent la manœuvre, ô combien simple.
Il souhaita alors très fort que son balai soit capable de se taper une bonne accélération et il le fit aller le plus rapidement possible. Ce qu'il fit au delà de ses éspérances...

Bon bout de bois... Il se dirigea vers les buts, s'arrêta devant le plus bas des anneaux, se tourna vers les batteurs et les poursuiveurs adverses, leur fit un clin d’œil et du bout des doigts, fit glisser le souafle entre l'anneau...

***

Ça c'était Sandy...

Code by Silver Lungs

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Charlie soupira. Le quidditch était sa matière préférée, et pourtant, même ici, on lui demandait d'écrire un devoir. Il était loin de faire partie des intellos, mais une démonstration devant tous ne le bottait pas plus que ça. Être poursuiveur c'était pas sa came, et en plus Alix était là, il était hors de question qu'il fasse une démonstration et que la prof lui fasse remarquer qu'il se loupe sur un truc. Non, le papier c'était bien, et la belle poufsouffle semblait avoir choisi la même chose. Très bien. Charlie déroula son parchemin et se mit à rédiger la base.

Charlie Foxx:

Un peu perplexe devant son écrit, il regarda pensif le parchemin quelques instants. Son ancien poste de capitaine de quidditch lui manquait. Ce besoin d'établir une stratégie lui manquait. Mais il s'était finalement amusé, et alla rendre sa copie à Holly sans un mot de plus. Ouais, Holly, elle aimait pas trop qu'on la bassine de belles paroles.

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Date d'inscription : 29/09/2013

Les élèves demandent toujours à faire cours dehors jusqu’à ce qu’ils soient exaucés et se rendent compte que dehors il fait froid, il y a du vent et c’est boueux ! Mais par mont et par vaux, Wes tenait bon parce que c’était l’heure du cours de vol avec son gryffondor de meilleur ami! Les cheveux en bataille et un grand sourire d’illuminé, voila ce que le quidditch faisait de ce grand garçon si normalement raisonnable. Le poufsouffle s’accroupit dans l’herbe pour dessiner des schémas dans la terre humide avec sa baguette. Après quelques minutes de gribouillages stratégiques dans la bouillasse, il fut frappé par l’Inspiration. Le grand dadais dégaina une feuille de parchemin et sa plume préférée, la moins mâchouillée. C’était fumeux, quasiment impossible à réaliser mais ça ferait un enchaînement digne du championnat ! Il faudrait qu’il soit attachés à Kalev et Victoria pendant une bonne semaine pour obtenir une telle osmose mais ça en vaudrait la peine parce que ça serait « vraiment génial ». Pas sûr que ces collègues apprécieraient cela dit !

Wes Jefferson a écrit:: Wes Jefferson,
5ème année,
Poufsouffle

"Parce que les poursuiveurs jouent pas perso ! "

Dans des situations aussi épineuses que celle-ci, l’instinct voudra de se débarrasser de la patate chaude, soit le souafle le plus vite possible : il « suffit » de marquer ! C’est pourquoi, je foncerai ainsi droit sur les batteurs dans un premier temps comme pour tenter le but. La manœuvre serait en elle-même assez déroutante, où plus précisément aurait l’air clairement d’une énorme erreur tactique car dans cette situation je suis cerné, les poursuiveurs adverses continueront probablement à me remonter car une perte du souafle causée par une rencontre avec un, voir deux, cognards est imminente. Essayer de marquer tout seul, à un contre cinq ce n’est pas juste risqué, c’est tout bonnement impossible pour le commun des mortels et ça dénote le joueur qui joue complètement perso en ignorant que le poursuiveur doit prendre des risques mais que c’est un poste, si ce n’est le poste collectif par excellence ! Voila pourquoi il s’agirait là d’une diversion pour gagner du temps à mon partenaire en avant qui descendrait en piquet vers nous et de détourner l’attention de notre manœuvre ! Juste avant de faire plus ample connaissance avec les batteurs qui doivent me prendre pour le crétin arrogant du siècle à vouloir tenter le but : je lâcherai tout bêtement le souafle comme si je changeais d’avis.

Grace à une synchronisation parfaite, presque quasi miraculeuse aussi je vous l’accorde, la balle atterrirait avec une vitesse accrue dû à la chute une vingtaine de mètres plus bas dans les bras de mon co-équipier, ou du moins pas trop loin. Ce poursuiveur aura donc le champ libre pendant quelques précieux instants et pourra passer le barrage, vu que plus haut, nous serons tous agglutinés sur une courte distance qui limiterait les mouvements des batteurs de peur de toucher leurs équipiers ! Le poursuiveur en avant sera cependant particulièrement exposé d’autant plus que c’est sur ses épaules dont dépendra la véritable tentative de but ’est pourquoi, il me faudra me charger en l’absence de nos batteurs –où sont-ils d’ailleurs ?- du rôle de bouclier humain : Mes camarades poursuiveurs se débrouilleront sans aucun doute à se faire des passes jusqu’à la zone de tir, il faudrait seulement assurer l’échange en interceptant les cognards même en faisant barrage par tous les moyens. C’est l’effet paratonnerre ! Ou plutôt paracognard. »

Tout cela restait théorique bien entendu, s’il pouvait éviter de récolter un joli traumatisme crânien, tant mieux. Mais surtout le plus important étant que le vif d’or n’avait toujours pas été attrapé, Wes ne pouvait assurément pas se permettre d’être hors-jeu à cause d'une fracture alors que la partie n’était pas terminée et ainsi laissé son équipe avec un joueur en moins!!

… Ce petit a sérieusement besoin de revoir ses priorités.

Invité **Invité**

Rah, cours de vol. Génial. Le teint pâle et une légère grimace au visage, la jeune brune se dirigeait vers le terrain de Quidditch et se tint droite jusqu'à ce que leur professeur aie terminé de parler. C'était pire que l'armée, sérieusement. Pour être honnête, Elwyne n'avait jamais aimé les cours de vol. Ce n'était pas un problème de hauteur ou de vitesse, elle n'aimait simplement pas ça, comme certaines personnes ne pouvaient supporter les maths, alors quand madame Morgan laissa le choix à ses élèves entre la pratique ou l'écrit, inutile de vous dire que la jeune serdaigle ne réfléchit même pas et sortit son parchemin ainsi qu'une plume. Elle jeta un vague regard à sa cousine, Alix, qui était plongée dans son travail (tout comme Charlie d'ailleurs) ainsi qu'aux élèves qui chevauchaient leur balais et elle se mit au travail en trempant sa plume dans l'encre.

parchemin yolo swag a écrit:

Elwyne Lùsaidh.
Serdaigle, 6ème année.

Pour commencer, jamais il ne me viendrait à l'idée d'intégrer l'équipe de Quidditch, mais soit passons.

Je n'ai aucune expérience en ce sport, ni même en montant sur un balais, et je n'ai jamais compris les règles du Quidditch (du moins, j'ai compris en général en quoi ce sport consiste) mais je sais une chose: si je me trouvais dans cette situation, mon instinct prendrait sûrement le dessus. Qu'est-ce que je ferais? Je tenterais d'éviter le plus possible les deux batteurs pour me frayer un passage jusqu'à mon coéquipier à qui je donnerais le souafle discrètement pour ensuite me mettre à voler vers les deux batteurs en faisant comme si j'avais toujours la précieuse balle dorée volante dans les mains, je passerais entre eux deux pour les distraire pendant que mon coéquipier irait marquer le but.

Ce serait beaucoup trop simple, mais c'est tout ce qui me traverse l'esprit. Le Quidditch n'est pas un sport que j'ai l'habitude de pratiquer (si ce n'est dire jamais) alors tout ce que j'ai dis serait certainement faux.

Un long soupir s'échappa de ses lèvres, ce qu'elle venait d'écrire était complètement nul. Elle jeta un regard à la copie de son voisin et elle se rendit compte qu'il avait fait un pavé, contrairement à elle qui avait seulement fait un simple paragraphe très simple et court. Rah, le vol n'était vraiment pas son cours de prédilection.

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