Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
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Rendez-vous en terre connue - Sloan - OVER

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Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
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Dim 2 Fév - 1:28
Il ne leur restait qu’une heure avant le couvre-feu, mais Emmet n’avait pas su résister. Quand un loup vient vous rendre visite dans une salle commune pleine à craquer de Gryffondors et de Serpentards mélangés dans la plus grande barbarie pour vous proposer de rencontrer une femelle dans la petite salle, réputée comme un lieu fait pour les couples, vous ne pouvez pas refuser. Et même quand vous êtes à l’écart, vous ne pouvez pas refuser. C’est un loup, après tout. Après un murmure d’excuse, et un coup d’œil malicieux échangé avec Icarus, le jeune Weibb s’était donc levé avec la grâce d’un émeu affolé et avait pris ses jambes à son cou jusqu’à la petite salle.

Il faut dire que, depuis la tour de Gryffondor, la route était sacrément longue. 8 étages à descendre, soit 7 escaliers à convaincre de l’amener jusqu’à sa destination. Ce genre de quête en avait découragé plus d’un, mais il était fort, Emmet. Pour ne pas faire attendre sa belle, il avait envoyé son fier moloch – un peu pathétique à côté du loup, mais passons – prévenir de son retard potentiel. C’étaient dans ces moments là que les cachots des Serpentards lui manquaient. Enfin, après de nombreuses péripéties faites de « Naaaan, je voulais descendre », de sauts de dernière minute et d’acrobaties délirantes (consistant principalement à se jeter d’un escalier à un autre pour arriver plus vite en bas), Emmet était arrivé au rez de chaussée.

Il prit une petite minute pour calmer son souffle – décidément, il devait se mettre au sport – vérifier sa coiffure – pure coquetterie – et se poser enfin la question du pourquoi il avait été convoqué dans un lieu si intime avec une… Femelle. L’espace d’un instant, sa nature de vampire paranoïaque imagina que c’était un piège qui lui était tendu pour détruire sa popularité et révéler son identité magique au monde entier, puis il réalisa qu’il n’était pas encore au Ministère de la magie, et que c’était donc probablement ce que cela semblait être. Un rendez-vous. Il allait devoir la jouer fine s’il voulait en profiter sans risquer de se rapprocher de la demoiselle.

Enfin, il poussa les portes en bois qui menaient à la petite salle. Sloan était là, l’attendant sagement. Poli et galant, il referma la porte avec une douceur qu’on ne lui soupçonnait pas toujours, esquissa une moue qui exprimait clairement à quel point il était désolé (il y manquait toutefois le sourire de circonstance, mais Emmet souriait peu, ce qui constituait son charme et, surtout, cachait ses canines un peu trop pointues) avant de déclarer simplement, de sa voix déjà muée :

« Excuse-moi, c’est un peu long de descendre de la Tour des Gryffondors. »


Et puis il se rapprocha de quelques pas, réduisant un peu la distance, avant de demander, ses yeux bruns rouges accrochant sans pudeur le doux visage de Sloan :

« Tu voulais me voir ? »

Bon, certes, c’était une question stupide. Mais Emmet avait toujours été un peu avare de mots…


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Serdaigle



Sloan T. Holmes
Sloan T. Holmes
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Dim 2 Fév - 2:01
Ethique de moldu qui te dit. Invite-le, invite-le, invite-le. Alors elle l'avait fait. Enfin, ce cher loup l'avait fait. Et qu'est-ce-qu'il pouvait être adorable. Elle n'avait pas eu la même courtoisie, s'était seulement recoiffée en vitesse dans les toilettes des filles. Et les toilettes des filles, elle n'était pas fan. Mais, elle. Oh elle, vous aimez, rien qu'entendre cela, signifie son approche c'est... déstabilisant. Pour n'importe qui. Alors, Sloan prit son temps, prévint Victoria "Couvre-moi si je suis trop lente, tu sais bien que je suis lente." Elle avait insisté sur le mot lente, comme un petit clin d'œil, tu sais très bien de quoi je parle.

Dans son hyperactivité habituelle, elle s'était plantée dans la petite salle, toute rouge, toute essoufflée. C'était le plaisir du moment, que voulais-tu songeait-elle. Et c'était excitant. Mais si vous voulez tout savoir, faire traverser sept étages au garçon n'était pas prévu, elle était juste un peu trop guillerette, un peu trop dans le suspense du moment. Magique. La serdaigle s'agitait, tripotait ses mains, jetait un regard à sa montre et pourquoi une montre. Vieille manie de moldue. On a bien droit à une montre ! Elle cria dans sa tête, elle aimait faire ça. Oui un petit rituel comme ça.

Elle avait une drôle de façon de se mettre dans le jeu, pas vrai.
Mais de quel jeu tu... Oh un moloch.

▬ Salut, murmura-t-elle. Histoire qu'on parle un peu. Du retard, quelle importance. On est des rebelles, des vrais. Le carillon s'agita dans sa tête. Trop de choses à dire, trop. Calme-toi, carillon.
Sloan s'interrogea, mais elle s'interrogeait tout le temps. Est-ce-bien nécessaire. Ce n'est qu'Emmet. Et puis il est gentil... Un peu de franchise de temps en temps, c'est que tu veux. Cherche dans ce cas.

Elle allait baisser les yeux, mais mauvais timing oblige, la porte s'ouvrait. Elle se redressa, fit un pas puis recula. Un sourire apparu sur son visage, un sourire qui se voulait discret, qu'elle taillait à la perfection. Emmet s'avança vers elle. Bien sûr. Les Sept étages.

▬ Je suis pas tellement ponctuelle non plus.

Il s'avança, elle ne bougea pas d'un poil. Tenta de se retenir à sa question, réussit.

▬ Oui je voulais te voir.

Serpy. Mon joli serpy. Tout brun, tout beau. Pourquoi être venu. Ce n'est qu'un autre de ces rendez-vous un peu miroirs. Ils sont plutôt biens... je dis pas le contraire mais... Elle n'était pas si petite, il lui suffit de s'approcher de son visage, de venir faire claquer ses lèvres contre la joue du garçon, pourtant dans une douceur assez éloquente.

▬ Tu sais, je trouve qu'on ne se voit pas assez joli cœur. Bien joué, surnom classique.
Qu'est-ce-que tu as encore derrière la tête. Et puis t'as l'air ailleurs. Tu fais quoi Sloan. Tu fais quoi.
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Serpentard
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Emmet F. Weibb
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Dim 2 Fév - 12:23
Emmet n’aime pas trop parler, dans ce genre de situation. En fait, il n’aime pas trop parler en règle générale, choisissant volontairement de garder ses dents cachées derrière ses lèvres. Il a toujours peur qu’un jour, quelqu’un découvre qu’il est un demi-vampire, en parle à tout le monde et que son ascension vers le Ministère soit bloquée. Il imagine l’air déçu de son père, réprobateur, et en frémit. Chaque fois. Non, décidément, mieux vaut que ça reste un secret, aux quelques rares cas des personnes avec qui il n’a pas su garder son calme.

Sloan parle. Elle a une voix douce et voluptueuse, assez mystérieuse, sans doute. Et pourtant, on entend dans sa voix qu’elle est gentille. Ça donne envie de sourire au Serpentard, qui se contente, fidèle à lui-même, de réchauffer ses yeux sanguins. Tout plutôt que de dévoiler ses canines. Elle s’approche, lui pose un baiser sur la joue. Elle le fait souvent mais, chaque fois, ça panique Emmet, qui voit son cou de curieusement près. Les joues du vampire se teintent de rose, tandis que son cœur accélère… Il voudrait tellement la mordre, à cet instant.

Pourtant, il se reprend, parce que c’est ce qu’il fait toujours. Il cherche un autre point où focaliser son attention. Le sol ? Non, il voit ses seins dans son champ de vision. Sa bouche ? Non, son désir ne fait qu’augmenter et ça lui rappelle son cou. Ses yeux alors ? Oui, c’est sûrement le plus simple, de regarder ses yeux. Il la brûle de son regard de braise, dans lequel il a du mal à cacher son envie. C’est le problème des yeux : ils mentent mal. Finalement, il répond :

« Mon cœur est-il si joli ? »

Le coin de ses lèvres montent, dans un doux rictus qui, chez lui, est ce qu’il y a de mieux en terme de sourire. Il élève légèrement sa main, semble hésiter avant de passer ses doigts dans les cheveux de la Serdaigle, très délicatement. Son auriculaire effleure son oreille. Il la trouve chaude. Lui a toujours eu les mains froides. Et puis il dit, très poliment – c’est sa façon à lui de flirter, son créneau, et ça marche :

« Je suis désolé. »

Quand on vous dit qu’il est avare de mots. En même temps, il n’a pas énormément d’argent non plus, donc l’avarice de mots est bien plus simple pour être avare. Il attrape les mains de Sloan, se retourne et l’attire sur l’un des bancs contre les murs. Ils s’assoient, dangereusement près l’un de l’autre – ah ce cou ! Et puis, il lui murmure, ses mains toujours fermées autour des siennes :

« Alors, qu’est-ce qu’il s’est passé durant tout ce temps ? »

Il espère qu’elle parlera longuement, comme ça, il n’aura pas à faire la conversation. Il n’aime pas trop ça, parler.

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Sloan T. Holmes
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Dim 2 Fév - 21:22
▬ Plutôt, oui.

Elle tenta de répondre à son rictus, mais tout était subitement trop réel et pour un peu, quiconque débarquerait ici les verraient comme de vrais amours, aux limites de leurs désirs, à se chercher partout. Et pour cette raison quand elle le dévisagea, elle comprit encore un peu plus cette limite entre le serpentard et elle. La serdy. Il n'aimait pas parler, pas comme elle aimait lui parler.

Alors Sloan se laisse faire, l'attirer vers un banc, lui prenant les mains. Elle connait ce genre de regards, elle en sait trop. Et puis c'est facile, c'est facile de vouloir que l'autre parle, toujours. Mais non, ne la placez pas sur ce banc comme une rancunière, elle trouve un certain talent au garçon, à marcher sur des piques juste pour garder sa part de mystère et ça ne la gêne plus vraiment. Sloan pose ses mains contre sa jupe, seulement dans sa tête car elle sent encore un peu sa poigne de silencieux, de distant. Non ce n'est pas un problème pour elle, plus aujourd'hui.

Elle-même sait se distancer après tout.

▬ Pourquoi est-ce-que tu viens t'excuser... Elle l'appuie d'un rire pâle, un rire lui même désolé, comme une petite monotonie, un peu de simplicité. Il n'y a pas de compliqué, jamais. Pas entre eux. Ce n'est pourtant qu'un jeu, un mythe entre deux soleils.

Mais c'est joyeux comme le sourire qui accompagne la parole du garçon et elle secoue distraitement sa main, vient déposer cette même main contre sa nuque et s'y impose de son simple toucher. Sa nature qui reprend le dessus sur son objectif premier, sa faiblesse. Sa prétendue, sa splendide gentillesse.

▬ Je pense... rejoindre l'équipe de Quidditch tu sais Emmet ? C'est toujours très... très imposant. Oui ça me plait. Depuis que les Poufssoufle sont dans la tour, il y a comme un air de défi. Victoria Sovany, elle est poursuiveuse. C'est dingue.

Sa voix est pénétrante, comme une bonne tisane, un délice des oreilles à la gorge. Et on prendrait bien le temps. On le prendrait sans hésiter.

▬ Tu... est-ce-bien légitime de le pousser maintenant. Tu vas bien ? Avec tout ça, je parle, je parle.

Tu étais celle qui avait cherché l'autre, tu le savais, pourquoi commencer à jouer.
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Emmet F. Weibb
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Dim 2 Fév - 23:51
Emmet écoute. Il a toujours su écouter. Evidemment, voir la main de Sloan s’échapper pour venir se réfugier sur sa jupe – qu’elle a fort jolie, d’ailleurs – est une source de frustration énorme pour le prépubère bourré d’hormones qu’il est. Mais que voulez-vous : la vie est ainsi faite. Alors, il respecte ses distances – pour le moment – et il observe son visage, l’air passionné par ce qu’elle raconte. C’est vraiment intéressant, en fait. Il apprend qu’il y a des tensions et de la compétition entre les bleus et les jaunes, et il range cette information dans un coin de sa tête, pour quand ça lui servira. Et il répond :

« Je te vois bien faire du Quidditch. »

Il murmure, comme si quelqu’un, dans la salle vide, pouvait les entendre. Sait-on jamais, qu’un tableau vienne par là… Mais, surtout, c’est plus intime, et Emmet aime créer ce genre d’ambiance. Il est fort pour ça. Il écoute encore, et puis il vient doucement toucher le cou de Sloan. Il sent le sang qui bat, et résiste à un nouvel élan. C’est qu’il mordrait le petit ! L’air de rien, il répond :

« Moi ? Je vais toujours bien quand je suis avec toi ! »

C’est absolument vrai. Face à une donzelle déjà sous son charme, il fait toujours mine d’aller bien, en toutes circonstances. Donc. Il ne ment pas, mais il est charmeur. Ses mains, froides, quittent son cou si chaud, et il se recule un peu. Le moment est passé. Tel un feu tricolore, il aime bien rythmer une conversation à sa façon, alors il décide de revenir à quelque chose de moins sensuel, de moins étrange, de plus classique. Il se dévoile un peu, il dit :

« Mon lit me manque, toutefois. »

Ce n’est pas grand chose, mais c’est une information. Sloan devrait le connaître assez pour avoir conscience du grand honneur qu’il lui fait à lui parler de sa vie, comme ça. Il penche légèrement sa tête sur la droite – Emmet fait ça souvent, c’est un genre de tic, de réflexe – et il demande, avec cet air de chien battu follement amoureux :

« Tu veux avoir quel poste au Quidditch ? »

Il ne sait pas exactement où en sont les équipes, mais il la voit bien attrapeuse. Il ne veut pas qu’elle prenne trop de risque, quelque part. Il n’aimerait pas la savoir abîmée, cette petite poupée un peu étrange qui tente de déchiffrer un être bien trop complexe.


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Sloan T. Holmes
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Mar 4 Fév - 2:20
Mais qui ne la verrait pas. Elle amène quelques doigts dans ses cheveux, regarde ailleurs, l'espace d'un instant veut se voir désintéressée. Cependant, il a la prudence d'un rapace, il sait très bien vers où mener ses gestes, comment l'attirer et elle se rapporte à lui, en perdue, sentant son contact se promener contre sa nuque. Et elle frissonne, parce que la salle est grande et qu'elle est d'un coup minuscule. De son regard blanc, elle vient toiser ses deux écarlates. Écarlates ? Reste à le regarder mais ne bouge plus, peut deviner son pouls qui s'emballe nonchalamment devant le garçon, un mauvais, un pauvre innocent de cou qui ne sait plus et qui s'égare. Peu importe. Pourquoi s'égarerait-elle. Il est doué, après tout.

▬ Ah ! Alors toi aussi. Je suis soulagée.

Une compagnie. Une compagnie parmi d'autres, c'est ce que tu avais dit. Peut être que c'est simplement une partie de la manœuvre, mais j'ai rarement vu si habile. Ça rappelle un peu tes yeux, qui malgré l'agitation de ceux d'Emmet ne peuvent qu'irradier le garçon, que lui permettre de voir plus au fond encore de tes deux obsidiennes. Tu as donc appris bien des tours... un peu cruel, ton audace et ton jeu.

Sloan quitte cette impression qui la menait loin, il s'est calmé, s'est penché vers une docilité qu'elle lui connait maladive et nécessaire. Oui elle a... cette compassion, cet attrait qu'elle ne pensait pas vouloir, juste vouloir, pas désirer, juste considérer. Tu sais c'est un problème, quand ça en vient à l'attachement. Alors son visage tremble, opaque comme une image faussée et ses joues se fendent d'un sourire amical, attaché. Oui attaché. Il est un peu plus vrai que n'importe quel autre.

▬ Ton lit ? J'ai un rival, c'est embêtant.

Elle l'accentue, le perfectionne, mais il n'y a pas besoin. Il suffit du simple. Il suffit. Elle suit les traits de son buste qui partent un peu dans les plis de ses vêtements, penche la tête tout comme lui. Elle baisse alors les yeux, se voit comme une bouffée, une éphémère. Je...

▬ Du moment que ça cogne Emmet. Sinon c'est pas...

drôle. un peu effacée, un peu absente.
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Jeu 6 Fév - 22:32
Emmet apprécie Sloan, en soit. Il sait que ce ne sera jamais la femme de sa vie, il joue un peu avec son être, mais elle n’est pas méchante. Elle est étrange. Il aime bien discerner la vérité dans l’originalité, il aime bien observer, comprendre : il aime bien quand les choses changent. Alors, il passe du temps avec elle, il l’utilise, pour se distraire, pour avoir sa cour, et il n’en a pas vraiment honte. Elle est intéressante. Mais elle ne le passionne pas. Il sait qu’elle lui appartient, en quelques sortes, elle est déjà gagnée. Alors, il se permet de reprendre :

« Mon lit n’est pas exclusif. »

Il a un début de sourire doux sur le visage, des yeux rieurs. On sait qu’il en rigole, on se demande si, au fond, il n’est pas sérieux. Partagerait-il son lit comme ça, avec Sloan ? Non, jamais. Il n’aime pas les rapprochements trop importants, il garde toujours ses distances, pour ne pas finir comme son père. En fait, il fait ça pour être comme son père, mais sans vivre les épreuves. « L’attachement empêche l’évolution », lui avait-il dit. Il voulait évoluer pour lui plaire. Donc il ne s’attachait pas. Et ça lui pesait.

Emmet n’aimait pas la solitude. Il la cultivait, comme on cultive des choux en hiver, même si on n’aime pas ça, juste parce que c’est la seule chose qui pousse. Des fois, Weibb rêvait de s’ouvrir, de se dévoiler, de se faire de vrais amis. Des fois, il rêvait d’avoir assez confiance en quelqu’un pour lui révéler ce qu’il était vraiment : un vulgaire pantin désespéré de devenir un vrai petit garçon aux yeux de son père. Et puis ensuite, il réalisait qu’il n’en était pas capable. Qu’il avait peur. Parce que oui, même un demi-vampire pouvait avoir peur.

« Je ne te pensais pas comme ça… »

Il s’était tiré de ses noires pensées pour se focaliser sur sa femelle. Il devait couper court à l’ennui, il devait s’amuser, un peu. Au fond, Emmet était un peu fou, un peu perdu, comme bien des adolescents. Comme bien des hommes. La vie était si compliquée… Il saisit le poignet de Sloan et l’amena sèchement – presque brutal – vers lui, l’obligeant à tomber dans ses bras, rompant l’espèce de mélancolie tranquille qui s’était installée. Il était presque effrayant. Ses sourcils se soulevèrent, lourds de second sens, quand il susurra :

« Alors tu aimes quand c’est violent ? »


Il s’était rapproché d’elle, son visage tout près du sien, ne lui laissant aucune chance de s’échapper. Il était comme ça, Emmet. Il s’adaptait. Provocateur, il l’empêchait de fuir, étalant sa puissance comme une évidence. S’il avait vraiment voulu croquer dans son cou, il aurait pu. Il voulait qu’elle comprenne combien il pouvait être dangereux. Histoire d’éviter qu’elle ne s’attache, histoire d’éviter qu’elle ne commence à l’apprécier pour de vrai. A l’apprécier trop. Oui, décidément, il l’aimait bien.

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Serdaigle



Sloan T. Holmes
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Dim 9 Fév - 18:26
La vie... la vie est compliquée tu penses. Alors c'est comme ça qu'on pense ? Elle se contracte, se cache comme une fleur qui ferait la morte, ne lui laissant aucun répit. Elle a laissé les yeux d'une morte dans le cercueil de ses songes, ses deux grandes amandes se sont rouvertes. Elle a parfaitement repris le jeu, elle a mené sa manche d'une poigne de reine et elle le sait. Elle le sait qu'il aime... et déteste ça du même coup. Et ça lui plait. Elle n'a que ses petits soupirs à lui donner et. Encore un peu plus. Un gémissement au personne ne te pense comme ça.

▬ Oh Emmet... elle s’émoustille comme une petite donzelle un peu trop faible.

La. Là, la violence, en un battement, il est de retour. Tu te contentes de te faire prendre, il n'y a que ton poignet mais t'es tombée quand même, dans ses bras de vengeur, ses bras d'avaleur qui te font palpiter, trop, trop et de toute ton anatomie de scarabée caché dans une fleur trop grosse. Et c'est bon, ce que c'est bon. La toute jeune qui se laisse faire par ça. Cette soumission aquarelle, ce petit plaisir.
Sloan relève les yeux sur lui, lui quoiqu'elle ne distingue que son menton, sa bouche de capucine sombre et pauvre et qui garde toute sa splendeur. Splendide, candides comme ses yeux. Qu'est-ce-que tu dis. C'est le péché, petite. C'est pas le chaste non c'est... Emmet.

Voilà un de tes crocs mon tout beau, tu plonges trop vite mon aimé.

Poitrine qui s'écrase, qui se fend tel un sourire, elle s'appuie de tout son long comme pour l'enlacer, non l'encager, quoi... quoi qui a dit que tu devais dominer. Qui l'a dit, qui a osé. Elle peut être ? Sa petite joue se frotte à celle du serpent, elle est reptilienne, si bien qu'elle est caméléon, elle joue à merveille. Il a choisi la mauvaise actrice. Attendez. Patience, il a choisi la pire, la pire des meilleures. La plus délectable, cette chose qu'elle appuie, sa main contre son torse, sa lèvre contre son lobe, sa puissance dans sa voix. Pas juste une donzelle, pas juste. Injuste donzelle. Sloan.

▬ Il y a quoi de mal à être masochiste... A quoi tu t'attaches avec autant de violence, joli cœur ?

Anything, anything,
Don't tell them anything,
Anything, please.
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Mer 19 Fév - 14:35
Emmet n’aimait pas la tournure des évènements. Alors que son début de brutalité, son côté dominateur excessif était supposé faire fuir Sloan, il avait la très vague impression que l’inverse se passait. Elle s’était laissée tomber sur lui avec délectation, mimait la soumise sans se poser de questions, s’accrochait à son corps comme le vent s’accroche aux plumes. Elle le regardait avec ses grands gris comme on regarde quelqu’un qu’on apprécie vraiment. Wow wow wow. Le demi-vampire n’était pas sûr d’avoir envie de jouer à ça avec elle… Pourtant, c’était de sa faute, si on en était arrivé là.

C’est difficile de se sentir responsable d’un échec. C’est difficile de tenter d’améliorer les choses, et d’obtenir l’effet inverse, très exactement, avec la certitude que, peut-être, on aurait du essayer autre chose. Le demi-vampire soupire doucement, ses yeux rouge surfant sur la limite des cheveux bleus de Sloan. Décidément, il l’apprécie un peu trop. Il écoute ses mots, et ils lui tirent un demi-sourire, ce rictus qui lui est propre. Déjà, parce qu’elle a dit « Joli Cœur », et que ce surnom ne parvient pas à faire naître autre chose que de la moquerie dans l’esprit d’Emmet. Et aussi parce qu’elle a utilisé le terme « masochiste » comme ça, sans pudeur. Brut. Il la reconnaissait bien là.

Doucement, il la repousse, la détache de lui. Il est plus doux, il a vu que la violence ne l’effraie pas, il doit trouver un moyen de la faire fuir. Un autre. Un diamant brut comme Sloan ne demande qu’à être taillé, après tout. Il lui suffit, à lui, de la tailler à sa convenance, d’en faire son objet personnel. Un autre élément fixe qu’il possède dans sa vie, une autre de ces vieilleries trouvées dans le marché aux puces, restauré selon sa convenance, et qui servira bien un jour.

« C’est pas mon truc. »


Il a dit ça d’un air hautain, il ne la regarde même plus, il fixe le mur. Il ne sait pas trop quoi dire. Quelque part, comme à chaque fois, il sent qu’il va devoir la laisser partir avant qu’il ne s’attache encore plus, il sent qu’il va devoir la faire fuir s’il ne veut pas se compromettre. Mais, comme chaque fois qu’il a poussé le jeu un peu trop loin, il n’aime pas ça. On ne fait pas toujours ce qu’on aime, dans la vie. Il soupire un peu, et il se tait. Casse-toi Sloan, Casse-toi, aide-le un peu à s’en sortir.

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Serdaigle



Sloan T. Holmes
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Mer 19 Fév - 23:04
Emmet... Emmet si tu savais, l'immense idiotie, la cupide stupidité du cœur de Sloan face à un objectif. Ceux qui pleurent aujourd'hui pleureraient encore demain. Pour qu'elle ne soit pour toi, plus que la pauvre inutile perdue au creux de tes bras. Peut être qu'elle a songé, un instant à t'aimer. Et où chercher dans un cœur étouffé par la chair, où chercher, dans ces inaccessibles moments. La seule à vraiment se comprendre, c'est elle. Il n'y a qu'Holmes pour rire de ses maladresses, il n'y a qu'elle pour se laisser repousser dans l'immensité de son corail et. Pour une fois, si elle avait levé les yeux, elle aurait sans doute remarqué la particularité des tiens.

Oui combien ils brillent, combien ils saignent en parallèle, d'une douleur imperceptible, de ton regard abandonné au déni, à une acceptation folle. Quoi, était-il soudain le pauvre martyre de la solitude, fouetté par le pire tyran, le tyran du temps qui passe... de celui qui se perd. Et dire qu'à cette seule minute, Sloan s'était perdue, l'espace d'un instant, s'était accordée un doute, un semblant d'humanité. Parce qu'elle avait vu. Avait daigné observer, au delà de sa poigne de marbre, de son toucher baiser, de son contact animal. Qu'il y avait au delà de sa violence, une envie. Elle ne pouvait penser autrement.

Elle ne pouvait que se dire. Les hommes aiment, les femmes désirent, les humains mangent, la vague dévore, le fond acquiert la faim de sa peinture... le peintre n'est alors plus là. Tout le monologue d'une pauvre fille, une fille pauvre de son rejet, d'une nouvelle noyade, elle était le témoin. Elle ne bougea alors plus.

Et quand elle se leva, quand elle se leva, elle fit quelques pas, tituba. Soudain c'était clair, c'était clair... elle avança jusque la porte et se retourna. Elle suffoquait.
Sloan suffoquait. Elle fit alors un choix de tyran. Elle décida, d'être le tyran, de le garder dans sa torture. Ses joues qui soudain brûlaient sa nuque, son visage qu'elle approchait de celui d'Emmet alors qu'elle faisait chemin inverse.

Abstraction.
Rien qu'une futile retenue.
Rien qu'un geste.

Sa main saisit le poignet du serpentard sans qu'elle y ajoute un mot.
Après tout, il n'aimait pas parler.
Elle amena la sienne à sa joue, fit descendre les doigts glacés, les ongles plus froids encore du garçon contre sa joue, qu'il croise un peu de chaleur. Elle le fit descendre, descendre avec une poigne conséquente et l'arrêta au niveau de sa nuque.
S'arrêta, inspira, attrapa ses rouges d'un regard.
Encore et toujours, immobile, mais cette fois inconnue d'une quelconque émotion.
Simplement elle.
Juste Sloan et Emmet.
Emmet et Sloan.
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Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
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Dim 23 Fév - 21:35
Décidément, Sloan ne faisait rien comme les autres. Au début, Emmet avait cru qu’elle s’en irait simplement, comme n’importe qui. Il avait cru qu’il serait tranquille. Il avait cru qu’enfin, le soulagement viendrait… Mais Sloan n ‘était pas comme tout le monde. Il l’avait regardée faire demi-tour, sans broncher. Emmet était devenu le masque de fer : irascible, sans sentiments. Rien ne filtrait sur son visage d’albâtre. Il ne dit rien, ne fit rien, l’observa simplement.

Il l’observa prendre sa main. Il savoura la douceur de ses doigts contre sa nuque, de sa nuque contre ses doigts. C’était froid, c’était chaud, c’était un mélange de délicieux contraires. Il aurait pu aimer ça, s’il n’avait pas tant aimé ça. Emmet n’aimait pas perdre le contrôle, que ce soit le contrôle d’une situation ou de lui-même. Alors, il resta impassible, ses yeux rouges plongés dans ceux, bleus, de Sloan. Il attendit qu’elle finisse avec ses conneries. Il la regarda le regarder.

Et puis, il en profita pour réfléchir. Il était obligé de la faire partir, maintenant, s’il ne voulait pas qu’elle découvre sa nature. Il était obligé de la faire partir, maintenant, s’il ne voulait pas qu’elle l’empêche d’évoluer. Il était obligé de la faire partir, maintenant, s’il ne voulait pas décevoir son père. Alors il se raidit très légèrement, presque imperceptiblement, et puis il lui lança, très sobrement :

« Tu n’es pas intéressante. »

Il ne le pensait pas. Pas vraiment. Mais il avait besoin de le dire, simplement. Parce qu’il pensait que ça, au moins, ça finirait par la faire fuir. Elle ne devait pas rester, il ne devait pas rester. Il enleva la main de sa nuque, détacha doucement celle qui le retenait. Et puis il s’écarta sur le côté, avant de partir. Il ne devait pas rester plus longtemps. Il traversa l’encadrure de la porte sans un regard en arrière, et rejoignit la salle des Gryffondors aussi sec.

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Serdaigle



Sloan T. Holmes
Sloan T. Holmes
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Sam 1 Mar - 12:38
Venu tout seul, ça faisait un peu mal, un peu. Sloan n'était pas du genre à s'abattre, mais rien qu'à ce contact, ses yeux se plissèrent, elle quitta ces yeux rouges. Trop dérisoire, trop au dessus. Elle avait un niveau, une limite. Sherlock ne ferait pas mal, bien sûr elle en avait fait. A quelques gens, pour quelques regrets. Emmet, il y avait différence. Peut être qu'elle voyait trop de douleur, que le jeu n'était même plus le jeu. Oui. Voilà. Simplement, doucement, elle le laisse, elle le pousse presque à se défaire de sa paume brûlant contre sa peau glaciale, son marbre, sa quasi incandescence. Mais comment tu brûles en étant si froid, Emmet ?

Le regret se pose en ami sur son épaule, quand il se défait même de sa poigne. Elle ne dit rien, apprécie de lui rendre son silence, le laisse se décaler, lui laisse dire quelques mots qui couperaient n'importe quoi. Emmet je pensais que t'aimais pas parler. Alors, quoi, ça devait être important. Pour qu'il daigne articuler quelque chose, pour que ses lèvres s'étendent sèchement, pour que ça blesse un tant soit peu. Elle était pas comme ça, non. Elle s'en foutait un peu des mots, ça sonnait trop faux, ça lui prenait un peu le cœur cela dit.

Il devait avoir senti, qu'elle se barrerait pas en courant. Holmes lui a donné un sourire de loin, c'était les seuls mots qu'elle savait donner en silence, bizarre le silence.
Et si vous êtes amoureux, alors vous êtes les plus chanceux.
La plupart sont amers, la plupart ont les poumons enflés, par un manque, par une mélodie cassée.
Alors, non. Emmet Weibb ne serait jamais l'amour de sa vie, non.
Mais c'est leur faute, c'est leur faute. A jouer ce jeu, sans fin, sans nom, sans réel but. Que deux silhouettes, planquées sous des sourires, sous des rêves, bloqués y'a des années.
Ça parait loin.
Le doux amour.
On préfère se distraire, s'amuser autre part.
C'est toujours plus facile.
Pourquoi y aller par là.

▬ ... Sherlock, on va éviter de trop miser sur Weibb.

Laisse le respirer.
Il va comprendre un jour.
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