Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Plus la tanière est petite, plus le blaireau y a chaud

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Kalev Hopwar
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Dim 2 Fév - 10:42
Plus la tanière est petite, plus le blaireau y a chaud

Ouvert à tous les Poufsouffle
Situé avant l'inondation, juste précisé au passage

Qu'il était bon d'être Poufsouffle. On vivait dans une jolie petite salle commune toute jaune et noire, avec un feu bien chaud et des fauteuils bien moelleux, entourés de camarades bien gentils et bien joyeux. On se racontait des blagues pas drôles, on chapardait deux ou trois gâteaux dans les cuisines, puis on se racontait des histoires d'horreur le dimanche soir pour repousser le moment d'aller dormir. Les filles embêtaient les garçons et les garçons embêtaient les filles... non, vraiment, Kalev adorait sa maison.

Comme, justement, on était dimanche soir, c'était l'heure des histoires de fantômes et autres démons. Sauf que, voilà, le blondinet n'avait pas fini ses devoirs, et comme ses retenus tombaient toujours sur un entraînement de Quidditch, Alix lui avait promis de le découper en rondelle s'il ne rendait pas son devoir de potion. Sauf que c'était dur, les devoirs. Néanmoins, aprs de longues, longues minutes de travail, il en vint à bout. Fier comme un paon, il se leva de sa chaise, leva les bras au ciel et beugla :

- J'AI FINI !

Coupant court, donc, à l'histoire qu'un de ses camarades racontait. Pas honteux pour un sou et très content, Kalev vint se faire une place entre ses camarades de maison, devant le feu, intégrant le cercle des joyeux lurons. C'était parti pour une longue soirée !
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Garfield S. Andersem
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Mar 4 Fév - 12:55
La salle commune de Poufsouffle était probablement l'un des endroits que Garfield préférait au monde, et ça tenait plus aux gens qui la remplissaient qu'au lieu en lui même. Le truc qui devait s'en rapprocher le plus dans le monde moldu, c'était un rassemblement de joyeux scouts ; il doutait fortement que les Serpentards et autres se tiennent aussi chaud, qu'ils rient autant. C'était pas pour rien que sa soeur était chez les coincés.

Assis en tailleur à côté de la cheminée, Garfield était préposé aux marshmallows grillés. Il en tenait un au dessus des flammes tout en papotant, et lorsqu'il était prêt, il le faisait passer à sa gauche. Les canapés et fauteuils avaient été rapprochés, mais le sol ne l'avait jamais dérangé ; c'était le prix à payer pour manger plus que les autres.

Une poignée de marshmallows froids en bouche, il accueillit le survivant du devoir de potion.

« Bien choué Kalev ! »

Et lui tendit une pique à brochette avec une friandise bien grillée. C'était moins bien que des chips, mais les chips, ça se rôtit pas.
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Alix Barthelemy
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Mar 4 Fév - 20:39
Affalée dans un fauteuil une place sur la gauche de Garfield et tout prêt de la cheminé (oui c'était une lutte chez eux pour être prêt du feu) Alix profitait pleinement du luxe de sa position et du cuir douillet et chaud sous ses fesses en faisant passer ses jambes par dessus un accoudoir.
La bouche pleine d'une friandise qu'elle avait elle même envoyé dans le feu avec un sort de lévitation, elle terminait une blague vaseuse alors que Kalev revenait parmi eux.

- 'qui respire par le fondement et il meurt!

Éclatant de rire a sa propre blague (il en fallait peu oui) elle rejoignit son indexe et son pouce pour féliciter le blaireau qui venait s'installer.
La soirée débutait a peine, il n'avait rien manqué, les Poufsouffles prenaient a cœur d'attendre tout le monde pour passer aux choses sérieuses. Ne laisser personne derrière, se bourrer la bouche avec des bonbons ensembles! L'alcool est dangereux pour la santé.
Avalant avec difficulté, elle visa de nouveau avec sa baguette un chamallow au dessus du paquet de fifi pour l'envoyer dans le feu.
Napoléon joyeusement blottie sur ses genoux était en mode vibreur. La volaille avait tendance a ronronner/vibrer quand il était heureux. C'est a dire quand il dormait au chaud. Sur sa maîtresse de préférence. passant une main dans les plumes du dodo, la jeune fille soupire d'aise.

[HS désolé j'ai pas codé la flemme D:]
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Ven 7 Fév - 19:29
Assise par terre à côté de Garfield, Victoria assistait comme d'habitude à la soirée feu-de-camp-sans-feu-de-camp-mais-avec-cheminée (... la soirée cheminée, en fait) des Poufsouffle. Comment aurait-elle pu manquer une des plus grandes traditions Poufsouffliennes ? Il n'y avait rien de mieux pour resserrer les liens. A part peut-être défoncer les autres maisons au Quidditch.

Elle attrapa un des chamallows que venait de griller Garfield et gloussa à la blague d'Alix qui n'était pas spécialement drôle mais... Roh, s'il ne fallait rigoler qu'aux blagues drôles, le monde serait bien triste. Sentant que c'était le bon moment, Victoria avança un peu au milieu du cercle pour qu'on la remarque (il faut dire que Victoria n'était pas bien imposante physiquement) et proposa :

- Hey ! Vous voulez une histoire ?

Une fois qu'elle eut reçu l'approbation qu'elle demandait, elle avala le chamallow qu'elle tenait toujours, se frotta les mains et commença :

- Je vais donc vous raconter l'histoire... du cognard fou.


Petit moment de suspens maintenant que tout le monde l'écoutait. Beaucoup connaissaient déjà cette histoire mais elle était toujours agréable à raconter.

- Ca s'est passé il y a bien longtemps, au sein de l'équipe de Quidditch d'une petite ville anglaise : les Cognards de Wattigny. Le club n'avait pas une très grande envergure et n'avait jamais gagné d'importantes coupes, mais il était connu pour une chose : la férocité de ses batteurs. Deux masses de muscles qui tenaient sur un balai par on ne savait quel miracle... L'équipe entière reposait sur ces deux batteurs qui ne manquaient jamais leur coup lorsqu'il s'agissait de détourner les cognards sur leurs adversaires. Ils évitaient la plupart du temps de les blesser mais il n'était pas rare qu'un accident arrive... Héhé...

Elle goba un autre chamallow avant de continuer.

- L'histoire concerne un de ces "accidents", le plus terrible de tous, et le denier ! Un des batteurs, lors d'un match important, frappa le cognard avec un peu trop d'enthousiasme. L'attrapeur adverse mourut sur le coup. Mais ce n'est pas tout...

Quelques secondes de pause.

- Et oui, le cognard continua sa course, avec une violence inhabituelle pour un cognard volant par lui-même ! Il frappa les joueurs adverses un à un, profitant de la panique générale, et en tua deux autres. Personne ne réussit à l'arrêter : quand il eut fini son oeuvre destructrice, il vola tout simplement hors du terrain. Chose normalement impossible. Le batteur des Cognards de Wattigny fut tenu pour responsable de tous les morts et blessés et fut envoyé à Azkaban. L'équipe fut dissoute et la ville de Wattigny gagna une bien mauvaise réputation. Personne n'irait y passer ses vacances. La légende du cognard fou était née.

Un autre chamallow.

- Je sais ce que vous vous demandez : qu'est devenu le cognard ? Beaucoup racontent l'avoir vu lors de leurs petits matches entre amis, ce que personne ne peut bien sûr aller vérifier. La seule réapparition officielle du cognard fou est lors de la coupe du monde de 1969 : l'Angleterre contre le Pays-Bas. Un cognard a surgi de nulle part pour agresser les joueurs néerlandais. On apprit plus tard qu'un des joueurs de l'équipe d'Angleterre était originaire de... la petite ville de Wattigny.


Un autre.

- On n'a plus vu le cognard fou depuis mais qui sait ? dit-elle en haussant les épaules. Peut-être reviendra-t-il un jour pour défendre la ville de Wattigny. CONCLUSION ! cria-t-elle soudain pour les faire sursauter. Tuer quelqu'un avec un cognard, c'est pas bien. Surtout si vous venez d'un village que personne n'aime.

Elle revint dans le cercle, fatiguée d'avoir tant parlé mais satisfaite de son effet.
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Sam 15 Fév - 14:39
     


Poussins d'or


Waaa quelle journée. Non sérieusement, qu'un dimanche soit plus mouvementé qu'un jour de semaine normal. Qu'il soit l'occasion d'aller embêter les Serpentards et aussi mon mouton (parce qu'il le vaille bien... HEEN MOUTON ?!) Et après une après midi pareille, qu'on coure, qu'on mange, qu'on glousse, qu'on mange et... ben que je ne sache plus mais, que je croie que tout est dit, eh ben après tout ça, rien de mieux que d'aller se réchauffer auprès d'Al... euh... auprès de mes camarades. (oui même les mâles Rrrrrh!) Voilà que j'entre dans ma salle commune, un peu tard, à cause de l'aide que j'apporte à un Serpentard de première année à retrouver son cachot...Sauf que je l'envoie chez les Gryffondor. Muéhéhé. (oui, c'est dimanche, alors que je me détende à ma façon.) Absolument ravi que je soie rentré à la maison, voilà que je laisse éclater ma joie en inspirant bien profondément.

-  « BONSOIR TOUT LE MON... »
-  « SHHHHT !! »

… Ok. SYMPAS L'ACCUEIL. Que je me renfrogne, décidé à bouder comme un gosse et voilà que je voie l'attroupement de jaunes réunit autour de la cheminée. Qu'ils poussent les canapés et autres fauteuils et qu'ils soient en train de manger des cochonneries. Ah que si leurs mères sachent... (que je fasse pareil que je sache. Chut.)  Que mon cerveau capte enfin l'information principale de cette soirée. Qu'il soit dimanche. Qu'il soit l'heure de raconter des blagues, des histoires (ou de raconter sa vie en y mettant des détails que personne ne croient.)

- « OOOOOOOOH !! »
-  « SHHHHHHUUTEUH !! »

Que je plaque ma main contre ma bouche en m'excusant avant d'aller rejoindre le groupe. Qu'il soit sans surprise, que je m'approche du fauteuil d'Alix, me plaçant derrière et que je croise les bras sur le haut du siège, m'y penchant et relevant le fessier. DATPAUSE. Sisi. Que j'écoute avec distraction Victoria, préférant grattouiller le cou de Napoléon.

- « […] Un cognard a surgi de nulle part pour agresser les joueurs néerlandais. »

Voilà que je relève la tête, m'intéressant soudain au récit de la Poufsouffle... Quelle histoire affreuse. Que je me demande si elle est vraie. Qu'elle termine son récit et que je me redresse en marmonnant une énième raison qu'il fasse que le Quidditch soit un sport dangereux. Que je contourne les jambes dépassant du fauteuil pour que j'aille poser mon arrière train par terre, devant le sofa, pas trop loin de Garfield et de ses friandises.


HPR .: Désolée, je sers quasi à rien ;; puis ça veut rien dire, c'est pour le DPF.


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Kalev Hopwar
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Mar 11 Mar - 15:45
Kalev fut content que Garfield le félicite. Kalev était un peu comme les chiens : quand il avait rapporté la balle, il fallait le flatter longtemps pour le rassurer et le convaincre que ce qu’il avait fait, c’était bien, très bien, digne d’un super héros. Acceptant la pique à brochette, il dévora sans plus attendre la sucrerie pour calmer son estomac affamé. Après l’effort, le réconfort, comme disaient les moldus. Arrivé sur la fin de la blague d’Alix, il ne comprit pas tout, mais rit quand même pour la principe et applaudit vigoureusement comme un fan de football à un match de la coupe du monde.
Victoria fut la suivante. Tout ouïe, Kalev posa son menton sur ses mains jointes et regarda avec grande attention la douce demoiselle, vibrant au rythme du conte du cognard fou. C’était effrayant. Kalev ne pouvait pas s’empêcher de jeter des coups d’oeil à Alix. Ni de faire un commentaire, d’ailleurs, alors que Light arrivait sur la fin des faits.

- Tu fais attention hein Alix. Moi je veux pas que tu finisses à Azkaban parce que t’a tué quelqu’un. Sans toi l’équipe elle ira pas loin. Puis à Victotia. Elle fait peur ton histoire. Tu l’as entendu où ?

Réponse donnée, il était l’heure de se mettre en avant. Kalev rampa au centre du cercle, prit une position de yoga et confia Jupiter, son furet d’amour, à Garfield. Son histoire à lui ne commença que lorsqu’il ouvrit de grands yeux globuleux pour effrayer l’auditoire.

- Il était une fois, au fin fond de l’Ecosse, un château. Ouais classique je sais, mais vous avez pas tout vu.

Il sortit sa baguette et éteignit les lumières, plongeant la salle commune dans l’obscurité. Seul l’âtre à leur côté offrait de la lumière. Et des chamallows.

- Dans ce château vivait un sorcier. Un sorcier seul, triste, éploré, veuf, orphelin, avec tous les malheurs du monde sur ses épaules et tout. Même son chat était mort sur ses genoux. Alors persuadé d’avoir la poisse il s’était enfermé dans son château, sauf que maintenant il en avait marre, normal.

Kalev piqua une nouvelle sucrerie. Il fallait faire durer le suspens. C’était là tout l’art d’être un conteur de talent.

- Un jour, il parti à la découverte du monde. Sauf que comme il avait la poisse, bah personne voulait de lui. On a même tenté de le noyer, le brûler… ouais, comme Jeanne d’Arc, sauf que lui la guerre c’était pas trop son truc. Détesté de tout le monde, il a fini par regarder dans un miroir et, horreur, il a compris ! Il faisait super peur. Sa tête était pâle comme la mort, il était genre presque chauve, et tout maigre, avec des dents de travers, un gros bouton sur le nez, des doigts avec des griffes et des la bouche pas droite. Anéanti, il s’est mis à pleurer et à supplier Merlin d’abréger ses souffrances.

Le blond imita le sorcier hideux, s’inclinant devant ses camarades de Poufsouffle en implorant qu’on le tue.

- Alors Merlin entendit son appel ! Il lui offrit un ravalement de façade chez Séduc’Sorcière et lui dit de faire de bonnes actions autour de lui. Mais il y avait une contrepartie ! Pour garder son nouveau look, il devait manger des petits enfants toutes les nuits. Aussi le sorcier malheureux vint-il à Poudlard.

Silence. Silence. Silence… Kalev soupira.

- Vous voyez pas où je veux en venir ? Le prof Lovecraft ! J’ai entendu une fille dire ça sur lui l’autre jour. Vous croyez pas que c’est vrai ?
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Alix Barthelemy
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Mar 11 Mar - 22:14
Avec insistance, La jeune fille gratouille énergiquement le gosier de son poulet qui a l'air de beaucoup beaucoup apprécier. Tout en restant endormie.
Très attentive a l'histoire de Victoria elle ne peut s'empêcher de sourire. Cette histoire ses frères le lui ont raconté des milliers de fois juste pour lui faire peur. Elle. La faire peur. Alors qu'ils l'avaient presque collé une batte entre les mains pour finaliser leur équipe de Quiddicth familiale. Elle avait avait été prise d'horreur la première fois bien sur. A ses dix ans. Puis finalement leur avait fait remarquer que cette histoire devait d'avantage leur faire peur a eux et non a elle. Qui avait une batte entre les mains hein ?
Argument de poids. Ils avaient arrêté avec ça. Elle était tout de même mieux lotie que ces crétins. Entre terminer à Azkhaban et terminer raide mort, son alternative a elle avait quand même l'air moins définitive. Et avec le temps elle a avait finis par s’intéresser a la protection des joueurs dans la loi magique. Ils bénéficiant d'une protection, fallait pas croire.  
Bref elle était contente d'entendre cette vieille histoire qui lui rappelait des souvenirs.

Avec l'arrivée de Light, elle gratifia l'un de ses bras croisés sur son dossier de fauteuil d'une pression tout en restant concentrée sur la fin du récit qui n'allait pas tarder. Victoria faillit la surprendre en élevant la voix mais elle teint bon et ne bougea pas d'un centimètre. Une réputation a tenir hein ! Ce qui n'avait pas l'air d'être le cas de Napoléon qui se réveillant en sursaut poussa un crie strident en battant des ailes frénétiquement, seulement retenu des mains d'Alix plaquées sur ses flancs pour l’empêcher de se téléporter.

- Tu fais attention hein Alix. Moi je veux pas que tu finisses à Azkaban parce que t’a tué quelqu’un. Sans toi l’équipe elle ira pas loin

C'est adorable, c'est Kalev. Elle ne peut pas s’empêcher de le regarder avec tendresse.

- Si un jour je tue quelqu'un avec un cognard – Ce sera charlie sans doutes – alors je compte sur toi pour retrouver un nouveau batteur !

Le regardant ramper vers le centre de leur petit groupe, elle attendit avec curiosité sa prise de parole. Qu'elle histoire allait être racontée cette fois ? La marmite et le chaudron ? L'unijambiste des pleines de Gladulphera ? Ou alors. Oh. Oh.
Alors qu'il s'était mis a planter le décor, une impression de déjà vu la saisi. Et plus il parlait plus elle avait l'impression de savoir quelle allait être la fin.

- Vous voyez pas où je veux en venir ? Le prof Lovecraft ! J’ai entendu une fille dire ça sur lui l’autre jour. Vous croyez pas que c’est vrai ?

Leur dire que cette histoire était une blague de son cru racontée a une première année qui avait l'art de devenir aussi blanche que le fessier de l’Érudit qui ne connaîtra plus jamais le soleil ?
Nan. Elle se contente de toussoter, gênée de voir que son histoire s'est rependue a Poudlard. C'est le début de la gloire nan ? Alix espère juste que Lovecraft ne remontera pas jusqu'à elle pour cette histoire. C'était tellement marrant de se moquer de la pauvre petite si impressionnable. Elle était peut être juste un peu déçue de voir qu'elle avait oublié de préciser que le château se trouvait en Pennsylvanie dans l'histoire. Si elle la recroisait elle lui en toucherait un mot ou deux.

- Pas mal Kalev ! Euh ha ha. Nan Lovecraft n'a pas l'argent pour s'acheter une brosse a dent ! Alors un château... - DAMNED ! Fallait qu'elle apprenne a se taire – mais connaissez vous l'histoire de la bataille explosive ?

Était ce une tentative pour changer de sujet ? Oui. Pardon. Restant dans son fauteuil bien aimé, elle se contentât de plisser les yeux en esquissant un sourire fantôme. Sa tête de conteuse d'histoire. Elle ne ralluma pas la lumière, pas besoin.

- Il fut un temps ou la principale source de distraction des jeunes sorciers était le jeu de carte. Les jeux d’échecs version sorciers étaient des pièces coûteuses que seule la bonne société avait le loisir de posséder. Pour les autres, les cartes étaient étaient un bon moyen de dépenser peu pour s'amuser.

La bataille explosive ? Elle avait une tonne d'histoire en stock, héritage de ses frères et elle leur racontait celle ci ? Pas la meilleure mais bon. Tant pis elle allait y mettre du cœur.

- Un jeu de cartes, n'est qu'un rassemblement de bouts de papiers plus ou moins cartonnés n'est ce pas ! Le seul risque que l'on peut encourir est de se couper l'indexe sur l'une des cartes. Et encore. Pourtant un jour, deux hommes révolutionnèrent le jeu et en firent quelque chose de plus... explosif.

Écartant les doigts brusquement en tendant ses mains devant elle, elle leur adressa un sourire un peu tordu.

- L'histoire débuta a cause d'une sombre histoire de trahison. L'un des jeunes hommes avait eu le malheur de faire la cour de la fiancé d'un autre. La jeune femme point insensible a son charme accueillit coupablement les avances tout en rougissant follement. Son promis, fou de chagrin d'apprendre cela fit la promesse devant elle qu'il en finirait avec ce malotru ! Pauvre fille au cœur faible. Il lui était impossible de rejeter clairement ce sorcier qui avait eu lui aussi ses faveurs il fut un temps. Elle ne pu que lui demander de ne pas régler cette histoire dans le sang ! Le vainqueur de leur duel aurait alors sa main.

Alix martela le bras de son fauteuil pour appuyer ses mots tout en se penchant en avant alors qu'elle se mettait a siffler entre ses dents la suite.

- Fierté masculine mise en jeu et folles attentes pour les deux hommes, il fut décider de régler cette querelle dans le jeu bien connu de la bataille. Parier l'amour d'une femme sur la finalité d'un jeu ou rapidité et chance ce mêlait ? Et bien oui ! S'installant l'un face a l'autre, la rage des joueurs percutant de leur main les cartes, assourdissait l'espace comme si le tonnerre s'était invité. Paume contre carte sans qu'ils s'en rendent comptent, dévorés pas le désire d'exterminer par le simple son violent de leur main frappant le bois de leur table leur adversaire, de la magie fut libérée peut a peu. L'échange s'opéra en partant de leur peau maltraitée par leur brusquerie de battre les malheureuses cartes qui étaient inoffensives.  

Se remettant avec lenteur dans son fauteuil, il prit son temps pour continuer. Prenant un ton plus doux.

- Il fallait que cela arrive, tant de haine concentrée sur un seul objet devait mal finir, surtout pour deux sorciers incapables de se calmer. Changeant ainsi un malheureux jeu de cartes avec leur fureur instable, leur mains allèrent s'écraser l'une contre l'autre déclenchant ainsi une explosion assourdissante. Le jeu de carte n'avait pu supporter le poids de la folie de plus d'un homme a la fois. L'explosion fut terrible, les deux hommes se fracassèrent le crane contre des murs différents alors que leur main avait été réduite en cendre. Ni l'un ni l'autre ne survivant a cela, la jeune fille se rendit compte de sa terrible erreur. N'était elle pas la source d'un tel désastre ? Elle n'avait pas eu la force de choisir et avait laissé ses deux soupirants se mesurer l'un contre l'autre. Elle alla s'enfermer dans un monastère en guise de pénitence, alors que des gamins, revenant sur les lieux du drames, remettaient la main sur un jeu de carte dispersé mollement par le vent. Un nouveau jeu était né, bien qu'il eut fallu la vie de deux hommes et l'aide de la haine pour créer une sujet de divertissement. Le jeu avait perdu de sa puissance avec l'interruption brusque de la vie des joueurs. Il devint la richesse de celui qui fut le plus rapide a réunir le jeu complet. C'est ainsi que se termine mon histoire, l'un des jeux plus connus de notre histoire, sachez le maintenant, est le fruit d'un amour désespéré.

Reprenant son souffle, elle se laissa a sourire de façon satisfaite. On avait oublié Lovecraft nan ? Fourrant deux friandises en même temps dans sa bouche, elle apprécia la douceur du sucre sur sa langue.

[pardon j'extrapole a mort sur l'histoire de la protection des batteurs dans le quidditch mais je veux pas finir en prison 8DD ]
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Lun 17 Mar - 9:18
Garfield travaillait à la chaîne. Une pique à brochette, des marshmallow, le feu. Une pique à brochette, des marshmallow, le feu. Tout ça en écoutant d'une oreille distraite les histoires de toute le monde, hochant la tête vigoureusement à chaque truc que Victoria disait pour faire bonne mesure. Et un peu plus vigoureusement encore quand Kalev affirma que sans Alix, l'équipe n'irait pas loin, après avoir fait coucou de la main à Light.

Une pique à brochette, des marshmallow, le feu. Une pique à brochette, des marshmallow, le feu.
Une pique à brochette, un furet, le...

Attendez voir.

Un bâtonnet dans une main, Jupiter dans l'autre, il baissa brusquement les yeux et arrêta son travail juste à temps. Il reposa la pique à brochette doucement, comme on se débarrasse d'une arme létale. Il s'en était fallu de peu.

« Héhé. »

Un joli rire nerveux, et puis il s'appliqua à gratouiller la bestiole pour se faire pardonner du presque accident, l'installant contre lui au plus près du feu, mais pas pour la cuire, juste pour être sympa. Voilà ce qui se passait quand on lui demandait de faire plusieurs trucs en même temps.

Il fila la brochette suivante à Light - garantie sans viande de furet, mais avec des poils – en écoutant l'histoire de Kalev. Et en laissant échapper un autre rire nerveux à la fin. Le professeur Lovecraft lui faisait peur. Comme le professeur Mantis. Et le professeur Emerald. Et le professeur Bradbury. Et le professeur Morgan. Et les plantes du professeur Carthaigh – parce que bon, avoir peur du professeur Carthaigh il fallait déjà le vouloir. Forcément, rire un bon coup de ce qui faisait peur, ça aidait un peu. Parfois. Dommage que personne n'ose jamais rire de Mantis de peur qu'elle ait des oreilles dans les murs.

Alix changeait de sujet, et c'était un peu dommage. Mais bon... Il faut juste dire que l'attention de Garfield s'arrêta à la réalisation qu'elle parlait d'une histoire d'amour. Depuis qu'il avait rencontré Jazzie Jones, ses oreilles se fermaient toutes seules. Une question d'autopréservation, apparemment.

Une pique à brochette, des marshmallow, le feu. Et puis une gratouille à Jupiter. C'était cool, en fait, tout le monde regardait celui qui parlait. Il pouvait gagater un peu. Il n'avait jamais été très bavard en groupe, de toutes façons, et c'était difficile avec les joues de hamster qu'il arborait fièrement, avalant les friandises un peu à la fois.


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Mer 19 Mar - 19:18


La tanière des blaireaux.

Assise par terre, tu étais appuyée contre un des fauteuils, commençant à avoir froid. Trop loin du feu pour que sa chaleur ne t'affecte réellement et déjà trop endormie pour te lever, tu finirais par mourir de froid, ça n'aurait pas eu plus d'importance qu'un pet de nain. Oh tu n'avais rien contre les nains. Juste contre leurs pets. Tes pensées se bousculaient dans ta tête alors que tu continuais ton agonie silencieuse. Oh ce n'était pas douloureux, d'être fatiguée. C'était juste embêtant. Tes paupières se lèvent, s'abaissent, se lèves et s'abaissent, encore et encore.

« C'est ainsi que se termine mon histoire, l'un des jeux plus connus de notre histoire, sachez le maintenant, est le fruit d'un amour désespéré. »

Tu ouvres finalement les paupières, n'oses pas un mot sur le papier blanc à tes pieds. Les cernes sous tes yeux auraient même pu être effrayantes, si quelqu'un t'avait regardée. Heureusement que tu étais invisible, finalement. Tes pupilles voyagent entre Alix et les marshmallow. Non en fait, tu regardais surtout les marshmallows. Tu restas figée à leur vue. Ils avaient la même couleur que tes cheveux, c'était trop bien ! Un large sourire vint éclairer ton visage épuisé. Tu te relevas sur tes genoux et faisant glisser ton carnet avec toi, c'est à quatre pattes que tu vins tapoter doucement l'épaule de Garfield. D'un coup d'oeil tu lui indiquas le cahier sur lequel les mots apparaissaient d'une fine écriture noire.

Je peux en avoir ?

Tu le regardes, lui souris. Pitié qu'il se retourne.
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Kalev Hopwar
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Dim 27 Avr - 16:55
Alix racontait vraiment des histoires effrayantes. Kalev se demandait tout de même où elle allait chercher tout ça. Lui, il tenait la moitié de ses histoires de son frère aîné, et l'autre moitié des commérages du château, bruits de couloir souvent très déformés d'ailleurs. Peut-être qu'Alix avait un gros livre sur les contes horrifiques, ou des parents terrifiants, ou si elle était elle-même une sorte de monstre mutant.
Le blond jeta un coup d'oeil aux nouveaux arrivants. C'étaient parfait, il devenaient nombreux ! C'était ça, une bonne soirée : tout plein de Poufsouffles autour d'un feu de cheminée. Mais les histoires qui empêchent de dormir la nuit, ça allait bien cinq minutes. Pour attirer l'attention, Kalev frappa fort sur ses cuisses, puis se frotta les mains.

- Je propose un changement de thème ! Les plus belles histoires d'amour nées à Poudlard. Un chamallow bonus à ceux qui inclus un blaireau dans l'histoire.

Lui-même se servit, remerciant Garfield et récupérant Jupiter. Il gratta le cou de l'adorable furet, puis le berça dans ses bras.

- Il était une fois, vers la fondation de Poudlard, mais quand même pas trop tôt parce que les Maisons existaient déjà, une Poufsouffle. Une très gentille Poufsouffle qui s'appelait... qui s'appelait... Zut, c'était quoi son nom ? On va dire Sonia. Donc Sonia était très gentille, très drôle, et très belle. Imaginez votre femme parfaite, ça laisse plus rêveur.

Lui n'avait pas de femme parfaite, toutes les filles étaient géniales, ou presque. Là n'était pas le sujet de toute façon. C'était surtout qu'il ne se rappelait que de la moitié de l'histoire, alors il fallait bien combler les trous.

- D'un autre côté, il y avait un Srepentard. Oui classique je sais, mais c'est tellement mignon. Donc ce Serpentard s'appelait Charl... Il jeta un regard à Alix. Non, vite, changer de prénom ! Charming. Comme Prince Charming, les parents devaient être des fans de la belle au bois dormant.

Il tapota l'épaule de Garfield. Lui, ses parents devaient être fan de quelque chose de vraiment pas glorieux, vu son prénom et celui de sa soeur. Mais bon, c'était pas bien grave, Garfield restait un gars en or, un super ami, et le meilleur cuiseur de chamallow au monde.

- Personne n'aimait Charming. Même les Serpentards. Pourtant Charming était beau et pas très bête. Un moment de réflexion. C'est d'ailleurs un peu con, mais passons. Un jour où Charming mangeait seul, encore une fois, il fut embêté par un septième année, mais vraiment méchamment. Et là, en héroïne de roman, Sonia s'est interposée. Elle a protégé Charming de son corps, recevant un cracbadaboum qui lui fit un peu honte, mais découvrit dans le "merci" de Charming un garçon très charmant.

Une main toujours sur l'épaule de Grafield, il posa la seconde sur celle de Jodie et les rapprocha.

- Leurs regards se croisèrent, leurs lèvres s'approchèrent... Allez les acteurs, mettez-y du coeur ! dit-il à Garfield et Jodie. Mais au moment du fatidique baiser, ils s'avisèrent, parce que quand même, il venait de se rencontrer. Ils vécurent un amour timide et secret durant trois ans, puis à la sortie de Poudlard, ils se marièrent et eurent sept enfants ! Non Alix, ils ont pas fait une équipe de Quidditch.

Il préférait prévenir. Il lâcha ses cobayes, fit un bisous à son furet et attendit de voir qui allait se lancer, maintenant.
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Poufsouffle



Gertrude Jenkins
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Ven 9 Mai - 15:19
J'écoutais les autres parler de leurs histoires et mon ventre me faisait tout drôle. Comme si je n'avais plus besoin de manger, comme si il était lui aussi content en cet instant. Peut être que s'était ça le secret du bonheur que beaucoup de sorciers recherchaient. Un ventre heureux, un feu de cheminé et des chamallows avec pleins de supers personnes.
Par exemple il y avait Kalev, un garçon vraiment vraiment gentil qui m'offrait de temps en temps de jolis pot de fleur. Peut être que si un jour on me demandait si j'étais amoureuse je répondrais « je le suis de la gentillesse de ce garçon ».
Et puis il y avait celui qui distribuait les friandises. Garfield. Je ne le connaissais pas très bien mais mon instinct me disait qu'avec un prénom aussi gracieux et doux a l'oreille on ne pouvait être qu'aimable. Et le grand blond la bas ! Plus âgé que moi mais je ne l'avais jamais croisé sans qu'il m'adresse un sourire. Il y avait encore beaucoup beaucoup de gens mais pour chacun d'eux j'avais ma petite pensée affective.

Sifflotant un air un peu brouillé dans ma mémoire je balayais des doigts un rayonnage d'ouvrages romanesques. Le thème avait changé mais je continuais d'écouter. Les histoires d'amour... j'en connaissait plein moi des histoires d'amour ! Mais pas de celles qu'on demandaient. J'aurais aimé moi aussi leur parler d'une de mes histoires d'amour d'amitié mais ils avaient l'air d'attendre ce genre d'histoire ou on finit par faire des enfants... Des enfants. Je n'en connaissais réellement qu'une seule qui se terminait de cette façon. Sans compter celle qui parlait du vampire brillant et de son humaine. Nop ! La mienne était bien réelle.
Abandonnant l'étagère pour s'approcher du groupe, j’escaladai en deux mouvements l'accoudoir du fauteuil déjà occupé par quelqu'un et retirant mes lunettes de lecture. Mes lèvres s'étirèrent dans un grand sourire.

«  Moi aussi j'ai une histoire. »

Sans se formaliser de l'attention qui tout d'un coup se focalisait sur moi, je commençais mon récit, a mon rythme.

« Mon père était un sorcier ici a Poudlard. Un Serdaigle ! Les années passaient mais aucunes élèves a ce jour n'avaient réellement capturé son cœur. Puis vint le jour ou il du quitter le château. Puis celui ou il trouva en emploi. Et celui ou son frère se maria a l'une des plus sublimes créatures ce cette planète. Mais lui restait inlassablement tout seul. Ni la plus douce de ses collègues ni la plus jolies des sœurs de sa belle sœur ne lui faisait ce je ne sais quoi que lui dérivait inlassablement mon oncle. ».

Grattouillant ma jupe sans y prêter attention je clignais plusieurs fois des paupières, perdue dans les histoires que mon papou m'avaient racontées un jour.

« On lui fit rencontrer pleins de jeunes femmes. Mais mon père n'aimait pas ça, pour lui une chose était certaine, il ne rencontrerait pas sa future femme si il se mettait a chercher l'amour, cela devait venir naturellement.
Après s'être énervé une énième fois contre ses parents, donc papy et mamie hein, qui avaient une fois de plus ramené la voisine pour prendre le thé le jour de sa visite, mon papa s'en alla presque en courant. Pourquoi ne lui fichait on pas la paix ! Sur un coup de tête il alla prendre ses congés et prit le premier billet qu'on lui proposait au marché noir pour un portoloin. Il ne connaissait pas la destination, l'aventure lui plaisait follement ! Et le voilà avec une valise qui s'en va voyager. Pour la Pennsylvanie. Un vieux village tout moisi et miteux ou tout est gris. Mon père a l'impression de s'être un peu fait arnaquer mais tant pis. Il y est il y reste ! Pour une semaine.
C'est ainsi qu'il rencontra la famille entière de ma maman. Et que la jeune fille a la réception de son hôtel lui tapa dans l’œil. Et ce fut réciproque puisqu'il ne se fit manger par personne tout le long de son séjour. Je crois bien que c'est la chose la plus facile au monde de savoir si le vampire en face de vous vous aime bien ou non. Enfin bon voilà. Il épousa ma maman, l'emmena en Angleterre et puis voilà. Je suis là ! »


Satisfaite de moi je me relevais, attrapait un chamallow dans une main distraitement et retournait chantonner en déchiffrant la tranche des livres entreposaient dans la salle commune.
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Garfield S. Andersem
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Mer 25 Juin - 13:58
Fifi s'affaira pour offrir un chamallow à l'individu à jupons qui sollicitait, gribouillant sur son pad blanc, parlant sans un mot. Son ami avait pris l'animal qu'il avait quasi cuit. Il avait soustrait l'intact chouchou à l'ignition. Il n'avait pas vu ; Fifi avait chaud. Il fit son job, un marshmallow puis un suivant, durant la narration dudit ami. L'amour à Poudlard, un point amusant... Du moins jusqu'à son inclusion dans l'action.

Il ignorait pourquoi il participait, à part car il avait la position au flanc. Il n'aimait pas trop l'obligation, la main qui poussait sur lui... Victoria non plus, s'il avait son rictus pour soupçon. Fifi aurait un tas ambigu d'on-dit à assainir à la fin, ça n'allait pas faillir. Sonia, Charming... Un nom idiot, il avait saisi l'allusion, lui aussi avait un papa fou, fan d'un gros chat. Chacun connaissant Fifi savait qu'il n'aimait pas son nom, trop sot, trop connu pour un chat traînant son surpoids.

La narration avait un attrait flagrant ; son ami savait trahir un joli portrait par un ou trois mots, troubadour accompli. Charming avait l'air con ; Fifi aussi, confus, rougi, il avait du mal. Il voulait la fin, pouvoir partir sur son parcours jusqu'à son lit chaud, son lit doux qui sollicitait son apparition. Il voulait lui garantir tout son amour, s'unir à son plaid pour toujours, à jamais.

Dans son roman, Sonia paraissait un individu sympa, qui aidait un cobra vivant un instant ardu. Il voyait la Sonia qui approchait. Il rougit plus qu'auparavant, voulant fuir loin.

Un hasard combla son souhait. Il soupira, s'apaisant car il fut soustrait à l'action avant un impair. Il n'avait pas l'air malin, là, nonobstant sa consolation. Il poussa moult soupirs, à l'instar d'un garçon qui sort d'un imbroglio confus. Dans son opinion, son ami n'avait pas fait son coup pour aboutir à un souci, trop naïf pour ça. Il lui dirait plus tard, quand il aurait ouï Victoria ; sauf si Victoria fuyait la discussion. Ou alors, il allait dormir. Dormir aurait suffi à son plaisir.

Fifi allait plutôt choisir ça. Fuir. Bon plan. Quand Miss Jardin aurait fini sa narration, il irait au dortoir. Un roman abracadabrant parmi tous, car vrai, racontant son hybridation. Un amour original. Pour Fifi, l'amour avait plus d'attrait sans croc. Sans incantation, sans potion non plus ; un clafoutis farci avait surgi tantôt, laissant Poudlard dans un choc. Miss Jardin avait un papa maso, du moins Fifi lui souhaitait pour un logis ravi, tout crocs compris.

L'individu à crocs finit son racontar, souriant, puis partant à son occupation d'avant. Fifi avait l'instant parfait pour partir aussi. Il posa bonbons, outils, ôtant son corps du rond d'amis, fuyant aussitôt dans son dortoir. Il voulait avoir l'air normal, mais son minois apparaissait toujours rougi. Il fut ravi dans un cocon chaud, son lit, amant favori. Loin du fou qui l'avait mis dans la situation qu'il n'avait pas vu surgir. Il avait paraissait si confus, alors qu'il ignorait pourtant la liaison qui naîtrait dans un futur voisin.
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Kalev Hopwar
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Sam 30 Aoû - 13:32
Gertrude décida de raconter une histoire à son tour. C'était une bonne initiative. Depuis tout à l'heure, c'était un peu les mêmes personnes qui animaient cette soirée ; soirée qui commençait à s'éterniser, et Kalev vit quelques paupières papillonner de fatigues et des mains cacher des bâillements fugaces. Si quelqu'un se levait après l'histoire de la jardinière de Poufsouffle, il irait lui aussi se coucher. Le sommeil, c'était précieux.

C'étati un joli conte pour une histoire vraie, et Gertrude était toute mignonne dans sa façon de présenter les choses. Kalev grattouillait son furet derrière les oreilles tout en l'écoutant. Il saisit et avala une dernière sucrerie ; ce n'était pas son but que de se rendre malade, à trop manger avant d'aller dormir.

- C'est bien que tu sois là, commenta le poursuiveur. Tu mets des fleurs dans les vases de la salle commune et tu nous prépares des bons trucs, c'est cool. Tu diras merci à ton papa et à ta maman de t'avoir mise au monde, ce sont des gens biens.

Il guetta alors ses camarades, et, en effet, quelqu'un décida qu'il était temps pour lui d'aller dormir. C'était Garfield. Il affichait une expression un peu bizarre qui ne plaisait pas beaucoup à Kalev. Avec le recul, il se demanda si, durant cette soirée, il avait fait quelque chose de mal, sans s'en rendre compte. Il le faisait souvent, sans le vouloir.
Du coup, Kalev se leva aussi, alla arracher un bout de parchemin du devoir qu'il avait terminé un peu plus tôt et griffonna un petit "Pardon si j'ai gaffé - Kalev" avant de l'attacher à son furet qu'il envoya caracoler jusqu'aux dortoirs.

Il s'étira, bras vers le plafond, puis se tourna vers ses camarades.

- Je vais faire comme Fifi et aller faire dodo. Veillez pas trop tard non plus, c'est nul d'être fatigué. Bonne nuiiit.

Il rassembla alors ses effets personnels qui traînaient à droite à gauche, puis chemina vers son propre dortoir. Il allait faire de jolis rêves, cette nuit.
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