Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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let us celebrate our twisted fate ▬ Amy

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Ligue des Sorciers
& sorcier



Amethyste H. Rosenbach
Amethyste H. Rosenbach
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Mar 11 Fév - 22:12



Amethyste Heidi Rosenbach



17 ans • britannique • 7ème • Toutesserpentard • bois de houx • 25 cm • plus ou moins souple • crin de licorne • une guêpe • une odeur forte, chaleureuse et sucrée (du thé au miel, de la cannelle, des pâtisseries encore chaudes) • un train vide et sans destination • un foyer chaleureux • ne voit pas les sombrals • botanique • endoloris n'importe quel sortilège agressif • solution de force • les elfes • plants de mandragore • aucun




Relations

membres du personnel ? ... où est Caesius ? La plupart du temps c'est le silence radio quand elle sait faire preuve de respect. Sinon parfois ça déborde et elle se laisse aller à cracher son venin sur un professeur. (même si ça ne se fait pas du tout les enfants. sauf quand il a tort.)
créatures du château • Selon l'humeur ; elle les trouve parfois jolies, amusantes, complètement irritantes ou elle ne les regarde même pas.
Serdaigles • Endoloris. ♥
Poufsouffles • Endoloris. ♥
Gryffondors • Endoloris. ~ ♥
Serpentards • Endoloris. ♥





There once was a girl named ▬

Amethyste est belle, de cette beauté froide et ronde des femmes brusquement sorties des rougeurs de l’enfance. Amethyste aurait un sourire à faire chavirer la lune. Pourtant, les sourires d’Amethyste ne sont jamais tendres. Et sa beauté ne sera jamais autant admirée qu’elle ne le devrait. Parce que le sourire d’Amethyste est d’une amertume que l’on sent à des lieues, qu’on fuit et qui nous échappe.
Il n’en faut pas beaucoup pour être en colère. Nous sommes tous écorchés, nous sommes tous en colère. Certains l’ignorent complètement, pourtant. D’autres décident de l’ignorer, étouffent la colère ou l’extériorisent ailleurs d’une façon ou d’une autre. Il y’en a aussi qui en deviennent fous, qui en sont dévorés et il y’en a qui la laissent éclater comme éclatent les sanglots ; sans retenue et en abondance.
Amy, il ne lui en faut pas beaucoup pour être en colère ; elle en est alourdie. Colère découle de la peur, de la haine, de la douleur, surtout. Certains diraient qu’elle est ingrate, que la vie ne l’a que trop bien bercée ; elle est belle, elle n’a jamais souffert d’un quelconque manque matériel et elle n’a jamais vécu de grand drame. La vérité est qu’Amy est très sensible, et sur les cœurs sensibles les plus légères écorchures laissent des marques indélébiles. Les douleurs vraies ne viennent pas avec les drames. Elles viennent avec les jours, dans la vie de tout le monde. Personne n’y échappe. Elles peuvent se camoufler dans des événements marquants, dans les tournures que prend habituellement la vie, elles peuvent aussi se produire secrètement, cachées dans des gestes et des paroles tellement insignifiants que l’on n’y prête pas attention sur le coup, mais qui fracturent notre mémoire tout au long de notre vie ; des peines immenses, imperceptibles pourtant, qui s’égouttent sur nos cœurs en y laissant des creux difficiles à combler. Amy le comprend, elle le vit dans sa chair, elle sait qu’elle n’a jamais vécu de grande tragédie, mais elle n’a jamais demandé à avoir la vie qui lui était imposée et qui lui imposait les regards de l’incompréhension. Amy, elle connait si bien la douleur dans ces semi-regards, dans les phrases qui abîment et qui la laissent tremblante dans des blessures que seule elle comprend. Des blessures que les autres ne voient pas.
La douleur n’est pas quantifiable, Amy le sait et c’est pour ça qu’elle déteste se faire dire qu’il n’y a aucune raison pour elle d’avoir cette rage injustifiée en elle. Les gens ne ressentent pas les choses de la même façon, certains sont plus fragiles. Certains sont barricadés d’épaisses armures alors que d’autres ne possèdent sur le cœur que de fines pellicules.
Amy n’a pas cette armure, seulement l’infranchissable colère qui traçait en elle des distances interminables. Elle exposée aux tumultes du courant de sa vie, dont elle n’a jamais choisi la direction. Elle ne saurait pas dire quelle direction elle aurait pris, si jamais un choix lui était accordé, elle ne sait elle-même pas très bien ce qu’elle aurait voulu d’autre.
Peut-être qu’Amethyste aurait choisi l’amour. Peut-être qu’elle aurait préféré la chaleur à la distance, la tendresse à l’envie, et qu’elle aurait choisi une voie un peu moins tracée, beaucoup moins définitive. Certainement pas celle qu’elle avait ; certainement pas la froideur, la distance, le déni qui découle des jugements trop vite attribués. Elle n’aurait jamais choisi l’argent, le talent, le sang-pur, elle n’en avait que faire, elle n’en avait que trop ; c’était des choses qui lui collaient à la peau, et qui lui donnaient une couleur qui n’était pas à elle.
Mais elle est trop jeune, Amethyste, elle ne peut pas remplir le manque avec ses petits doigts faits pour la déchirure, pour les sortilèges mal lancés de la colère, elle ne peut pas non plus le justifier, l’expliquer avec des mots. Elle voudrait tellement qu’on le remplisse pour elle, ce creux, qu’on lui montre comment faire, qu’on lui dise quoi ressentir, mais ce genre de choses ne s’apprennent pas dans des manuels, et même dans le monde de la magie il n’y a pas de professeurs pour la tristesse. Et s'il y'en avait un, Amethyste serait trop fière de demander une quelconque aide. Un sourire aurait suffi, pourtant ; voire moins que ça. N’importe quoi, tant que c’était tendre, tant que c’était humain et qu’il y avait de la chaleur. Un geste-lumière qui se fraierait un chemin à travers toute la rage contenue de ses regards brisés, qui traverserait cette fine enveloppe en apparence si agressive mais d’une fragilité terrible et réelle, et qui effleurerait sa peau dans une attention simple, primitive, à elle. Rien qu’à elle.




Tell me your story ▬


«- Te rappelles-tu la première question que je t’ai posée ?
- « Qu’est-ce qu’un fou ? »
- Exactement. Cette fois, je vais te répondre sans tricher : la folie, c’est l’incapacité de communiquer ses idées. Comme si tu te trouvais dans un pays étranger : tu vois tout, tu perçois ce qui se passe autour de toi, mais tu es incapable de t’expliquer et d’obtenir de l’aide parce que tu ne comprends pas la langue du pays.
- Nous avons tous ressenti cela un jour.
- Nous sommes tous fous, d’une façon ou d’une autre. »
▬ Paulo Coelho dans Véronika décide de mourir.


•   •   •

Elle se souvient clairement du jour où sa mère lui a lâché la main sur le quai, du train qu’elle devait prendre, ça avait l’odeur de la pluie et des gens pressés, le bruit d’un grondement de foule, d’une révolution, les couleurs grises des au revoir remâchés ; ça avait le goût de sa vie qui chavirait. Elle se souvient des sandales blanches que sa mère lui avait achetées, pour l’occasion. Sans grand enthousiasme, sans sourire, elle les lui avait données « Tiens, c’est pour ton premier jour. » Amethyste les avait mises, et elle les avait aimées. Elle s’en souvient encore dans les moindres détails, de ces premiers pas vers le parfait inconnu, de ses sandales blanches si jolies qu’elle avait éperdument fixé en s’avançant vers sa cabine pour éviter de se retourner. Le train avait rugi, démarré, il avait emporté à son bord Amethyste et l’avait aussi laissée sur le quai ; et comme si elle portait en elle cette même gare elle n’avait pas su si elle devait dire au revoir aux gens qui partaient ou accueillir ceux qui venaient. Alors elle n’avait rien fait, avait simplement tout ravalé. Elle n’avait que onze ans et déjà elle mâchait ses larmes en silence à chaque mètre de distance qui la rapprochait de Poudlard. Amethyste n’avait jamais voulu partir.

Lorsqu’elle était enfant, Amy ne comprenait pas encore la tristesse. Elle connaissait ces choses que les enfants remarquent et vivent dans la moelle puis finissent par oublier ; le doux-amer des fruits trop jeunes cueillis hors saison, les délicieuses blessures qui écorchent nos genoux en escaladant les interminables branches de jardins trop grands, ces heures de solitude qu’un enfant meuble à coup de brèves folies et d’histoires à dormir debout. Amy ne connaissait pas encore la tristesse ; elle vivait dans l’illusion d’un parfait foyer heureux, et elle y croyait. Elle croyait au décor du bonheur qu’on lui dessinait, elle croyait aux mots mielleux de la flatterie et de l’envie, aux jouets froids que ses parents lui jetaient pour compenser des sourires depuis longtemps disparus. Jusqu’au jour où Amy grandit subitement, comme grandissent les filles. La désillusion avait été plus mordante encore que l’amertume, la désillusion avait été l’origine de tout, le mal derrière la colère. Elle était si jeune et elle comprit que tous les artifices qui meublaient sa vie n’avaient pour couleur que celle de l’abandon. Elle avait toutes ces choses que les autres voulaient mais ces choses n’étaient jamais les bonnes et les autres ne le voyaient pas, tout simplement.

À Poudlard aussi, les autres ne voyaient pas, passaient à travers ses éclats de colère avec le regard narquois du mépris et de l’incompréhension. À Poudlard aussi, elle se sentait seule, et elle détestait chaque jour un peu plus tous ces visages qui la voyaient sans la voir et qui l’enviaient ou l’abhorraient sans l’avoir connue mais dont elle avait terriblement besoin.
Elle se souvient clairement de sa première nuit aux dortoirs. Elle n’arrivait pas à dormir, elle fermait très fort les yeux et imaginait derrière l’opaque voile de ses paupières tout le décor de sa chambre, elle imaginait son lit et ses propres draps, mais l’image, d’une certaine façon, ne s’imbriquait pas, et son cœur était irradié par des vagues de douleur qu’elle réprimait à coup de phrases répétées ; tout ira bien. Tout ira bien est une phrase qu’un enfant ne devrait jamais se dire à lui-même ; c’est tellement plus rassurant quand c’est un grand qui nous le dit. Quand elle se faisait mal ou qu’elle avait très peur, il suffisait que sa mère lui dise cette phrase vague et remâchée dans le ton de la répétition pour qu’elle sente toute sa peine s’envoler d’un coup. Cette première nuit, pourtant, personne n’était là pour le lui dire.

Elle se souvient  du jour où on lui avait posé le Choixpeau sur la tête, de son cœur qui battait très fort contre sa poitrine malgré elle, du visage de Caesius –dont elle ne connaissait même pas encore le prénom– qui lui souriait sans vraiment lui sourire. Elle se souvient de ses premières retenues, des premiers regards de Caesius, de l’intérêt démesuré de Caesius, de ses grandes mains qu’elle ne peut s’empêcher de suivre des yeux, le regard sur les traces de ses jolies veines bleues. Et de ses sourires stupides et inutiles, de ses sourires vertigineux qui rembobinent à chaque fois la vie vers un passé moins douloureux et chargé d’insouciance. Elle ne sait pourtant plus quand exactement elle avait été capable de le reconnaitre, partout dans les couloirs ; de près ou de loin, de se retourner sur la silhouette de son dos lointain et d’éprouver le profond désir de se jeter à bras le corps contre lui, de l’enlacer, de lui hurler dessus et de le frapper avec tout le trop-plein qui envahissait ses côtes.
Caesius était toujours là, elle le trouvait, et elle avait toujours cette impression terrible que lui, il comprenait. Et le fait qu’il comprenne l’emplissait à la fois d’un sentiment étrange de profonde dépendance et d’une colère qu’elle-même ne définissait pas.

Amethyste se souvient du jour où elle avait quitté son foyer, quand elle avait onze ans. Du jour où elle avait grimpé pour la première fois sur son balai. De celui où elle avait réalisé qu’elle était tombée amoureuse et de tous ceux où elle l’avait nié. Elle s’en souvient dans les moindres détails et, quelque part, tous ces souvenirs qui représentent le peu de vie qu’elle mène sont à la fois son plus grand trésor et l’une des causes de ses plus grandes déceptions.




pumpkin • 19 ans • fille • je connais WW par une amie ♥ • ouiiii • beeeaucoup • hatsune miku/vocaloids • j'aime beaucoup les trucs fleuris, tiens, ça se voit pas du tout


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Le Choixpeau Magique
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Lun 17 Fév - 23:29
Chère Amethyste, tu es déjà au courant que ta fiche est parfaite, mais la voir sans réponse m'attristait. Donc maintenant, tu as une réponse ♥.
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Amethyste H. Rosenbach
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Mer 26 Fév - 0:14
Voilà c'est (ENFIN, GOSH) finiiii.
Bon tu le sais je suis pas fière mais ton enthousiasme et ta gentillesse me rendent heureuse et stupide alors je me pardonne moi-même ♥
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Le Choixpeau Magique
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Mer 26 Fév - 17:45


Chère Amethyste H. Rosenbach, tu es désormais validée ! Tu peux aller gambader tout nu (ou non) dans les couloirs de Poudlard. Pense à passer dans la Gestion du Sorcier et d'ouvrir ton Passeport Wiggenweld. Tu peux également rejoindre un Club de ton choix ou en créer un. Au moindre besoin, le staff est à ton service - n'hésite pas à faire appel à nous ♥.

BIENVENUE A POUDLARD !



Superbe & sublime fiche !
Amuse-toi bien parmi nous !
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