Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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An unkindness of ravens [Elise]

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Serdaigle



Sloan T. Holmes
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Jeu 20 Fév - 2:57
« What the hell are you doing in the toilets HOLMES ? »
There is a beast and I let it run

Sloan inspira et laissa échapper un peu de sa honte. Tu es planquée. Chez Mimi Geignarde. Tu es. Planquée. Dans les toilettes des filles. Ça lui échappa, un ricanement animal et pas très féminin, elle envoya son pied dans la cuvette, quelques fois dans un spasme.

Elle pensait que peut être, l'endroit était plus idéal qu'un autre, que se laisser aller à la tristesse de la vie était plus simple. Mais voilà. Sloan et triste, ça n'avait jamais rimé. Inexacte équation, incalculable solution, elle était le trou de rouille dans la tuyauterie, la connerie du lot, le truc en trop. Alors comme ça ne vient pas. Parce que ça refuse de venir et dieu, c'est agaçant, elle plonge, tête en avant, fixe les toilettes de son trône, plante la tête entre ses mains. Et chante.

Darling, I'm with St. Bernards
And we are scouring the Alps and the Andes
And if they die, then it is on my head
They followed paw prints in the snow to my throne, to my bed


C'était le premier jour du reste de ta vie. Et peut être bien, que tu ne le savais pas non. J'imagine encore ces mains qui se tripotent l'une l'autre, parce que tu ne sais plus où les poser. Je ne sais pas si tu as déjà vécu ça, si les démons sont venus ou pas un jour. Sauf que, oui, ils font quelques visites, deux trois fois dans une vie. Généralement, on aime pas trop ça non.

Non c'est jamais très agréable non, c'est comme tout remettre à zéro, tout impliquer puissance dix. Mais, encore une chose. Importante, cela dit. On survit tous.

Putain ça fait mal hein ?

▬ Ouais. Ouais ça fait fichtrement mal

Allez Sherlock, pleure un coup que ça passe.

La première fois, elle n'a pas vu grand chose venir. Plus une tempête. Un petit ouragan rien qu'à elle, un soudain mal aux tripes, une soudaine sensation de vide et de manque. Un peu le B.ABA de son cerveau. Un défi comme un autre. Qui aurait pensé qu'Holmes serait testée sur ce niveau hum ?

Qui est-ce-que tu peux croire d'un coup ?
Quand tout s'envole, quand rien ne tient, quand tout est trop éphémère pour se faire une image. Est-ce-que tu souffres ? Est-ce-que tu pleures.
Pourquoi tu pleures.
Ce sont que des larmes, des fuyardes contre des joues, des rageuses qui brûlent la peau, mais tu vois. Tu survis.

Je t'avais prévenue, Holmes.
Ferme la porte, la prochaine fois.
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Elise B. Dickney
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Dim 23 Fév - 1:29
t'es si jeune,
grandis pas trop vite, t'entends ?

« C’est fluet, c’est quelconque. Quasi banal. Un peu Sloan. Pas besoin d’être devin. Pas besoin d’être écrivain ou musicien. Non, pas besoin. Et dans ce chantier y’a Elise. Accoudée à l’embrasure des chiottes. C’est vulgaire, c’est brisé — bien trop décadent. Elle est là, sans un mot, un peu brune, un peu sombre. Surtout absente. Ses yeux sont noirs, pourtant si verts. De véritables nuées. C’est brouillé — bien trop.  Puis y’a pas de son, plus de son. Juste des sanglots, une phrase larguée — sans amarres. Ca se noie, c’est concret, un peu seul. Un peu con. La jeunesse, l’amertume et les gros brouillons. Alors la blonde bouge pas. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien faire ? Qu’est-ce qu’elle pourrait bien dire ? Elle est là, elle est là et ne l’est pas. Après tout, Sloan ne sait pas. Qu’elle n’est pas seule. Qu’elle n’est plus seule. Comment deviner la présence, bien trop distante ? Pourquoi t’es dans cet état là. Soupire inaudible. La préfète se ramasse sur elle-même, décide à faire un pas. C’est silencieux, sans être complètement discret. Voilà. Dickney est définitivement entrée. Et ça pue. Mais elle ne réagit pas. Les futilités ne l’ont jamais vraiment intéressée. Enfin bon. Enfin bref.

Là, la porte ouverte. Evidemment. Holmes fait encore les choses à moitié, un concret défiguré. Vous saisissez ? Mais passons. Y’a rien d’autre à constater. Pourquoi t’es là, Elise ? Ouais. Pourquoi elle est là. Pourquoi elle se barre pas. Pour c’te bout d’elle-même, sans doute. Cette chose faussement solide. En plein essor. Et ça fait mal, hein ? Douleur bien particulière qui vous ronge. Une acidité qui vivifie vos nerfs et dénude votre âme. On en vient à se demander pourquoi on chiale, pourquoi on est. Ce qu’on représente. Où on est. Puis ce qu’on vaut. Et toi, Sloan, t’en es à quel stade ?

Mouvement.

Y’a la cabine. À deux pas. À deux mètres. À une enjambée. C’est au choix. Allez, décide-toi. Elise tourne à droite. Ah. Déviance, courbe infime, partie en dérive. Banalité incertaine, habituel sans lendemain. Comment prévoir ? Dis-moi. La grande est là, avec ses quelques dix-sept ans. Avec ses bouts d’histoire, ses morceaux fêlés. A quelques centimètres de la cadette. Quoique. Une cloison les sépare. Et d’ailleurs, la voilà épaule contre. Puis dos collé, comme affalée. La tête dorée se renverse, heurte sourdement l’mur qui n’en est pas un.

Pause.
Encore et encore.
A rallonge.

« Eh. »

Syllabe amochée, presque blasée. Ton délavé. La voici, la perchée. L’incongrue. En marche. Avec ses sous entendus. Il se passe quoi ? Et ce tranchage, cette découpe. Je suis là. Pas besoin d’emprunter mille détours. Tous les chemins mènent à Rome. N’est-ce pas ?

« Il t’arrive quoi ? »

Et le prénom de la gamine qui reste coincé dans la gorge.
J’suis navrée, j’ai un peu oublié.
Coincée, regard aveugle — fixer ce vide. Sans s’arrêter.
C’est tellement plus simple.
Hein.

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Serdaigle



Sloan T. Holmes
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Mar 25 Fév - 2:53
Pas loin du frisson qui vous prend dans le dos quand ça apparaît à l'autre bout du chemin. Tout est fermé, mais tout s'offre un œil et vous tremblez du même coup. A vous soumettre à une peur cardiaque, une peur de fou, qui vient prendre toute votre personne dans une valse aérienne. Et vous ? Vous tout ce que vous pouvez faire, si ce n'est rester cloué au sol. Parce que des vis vous tiennent, vous tiennent plus fort que cette peur. A partir de là. Vous savez que c'est faux, que le normal n'a pas dépassé l'anormal, que vous êtes en vie. Pour autant, choisissez-vous de vivre. Le battement se fait-il ? Q'est-ce-qu'il y a, si ce n'est un élan panique. Une soustraction, entre le sol et vous.

La fille se surprend, la peur n'est qu'une visiteuse passagère, elle avalera ce qu'elle peut. La toute fluette, toute ruisselante se lève, parvient. - T'as quelque chose au strievele, qu'elle dirait parfois - à se détacher, elle n'est pas prophète, elle n'est pas traître, elle est à terre et c'est tout. Quitte à se planquer, qu'on se planque bien. Parce que le loup rôde dans les bois, comme les corbeaux crachent leur mélodie plus haut. Sloan se hisse sur ces vieilles toilettes où plus personne ne plonge. Comme un fou furieux, son cœur s'emballe.

▬ Je... Je comprends pas.

Elle écrase quelque chose, entre ses doigts, elle perd un peu l'équilibre et se rattrape à la cloison. Non t'es pas une ballerine plantée dans une boîte à musique. Et t'es pas non plus condamnée à tourner, dès qu'on t'ouvre la bouche pour le plaisir, quand on creuse tes joues pour le plaisir. Et si ça brûle, c'est rien que la colère passagère qui a grimpé dans le train. Je suis désolée, c'est pas la journée Idéale Sloan. Tu vas devoir faire un peu plus.

Pour un peu, Holmes soupirerait presque, Holmes, son personnage du moment, s'abaisserait-il à pleurer. Non. Sans doute pas. Ou. Peut être que si. Faudrait demander à Wesley, pour être sûre.... Wesley putain... viens qu'elle pense. - c'est comme remonter, regrimper jusqu'aux douze ans quand t'avais eu ton premier troll - allez Slo, allez, danse un peu, ma belle en tutu. Quoi, quoi, comment ça il faut un cavalier ? Je suis pas sûre moi.

Doucement, lâcher un côté du mur, retenir le poids avec l'autre main. « Mes cheveux. » en venir à des banalités, pour ne pas regarder ce qu'il y a à côté de soi « ça a brûlé. » Personne peut dire, qui c'est le passager fantôme. Ni pourquoi il est si près d'elle... « J'fais quoi. » oh I can't help. - y'a quelqu'un qui court contre ta joue, Sloan ! « Quoi. » falling in love... with you. Non, non c'est pas la bonne musique.
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Ven 7 Mar - 10:41
Termes acides
réveiller et passer muselière.

« Arrête. » Elle continue de fixer cette cloison grisée dégueulasse. « Ca sert à rien, Sloan. » Le prénom est finalement sorti, quel exploit. Mais pourquoi t’es si désabusée, Dickney ? « Va pas chercher la troisième goutte tombée, quand à côté t’as le vase qui déborde. » Soupir distinct quoique bien trop silencieux. « Regarde-toi. » T’es pitoyable. Accent dénué d’émotion, flegme propre aux corbeaux. « Tu n’as pas juste dépassé le cadre commun — » Nuance qui se laisse désirée, le coup de couteau est à venir. « … T’as rampé outre tes limites. »  Et ça pue le reproche.

Après tout,
« Tu deviens tarée. »
Ce n’est pas comme si Elise tolérait Holmes.

Enfin presque. « Elle est partie où la gentille et mature gamine, un peu bancale, un peu étrange. Celle tout sourire ? » Voix qui se relâche, tel l’élastique distendu. « Aux Bahamas, peut-être ? » Car tu m’auras pas avec une blague fangeuse, petite. Humour délavé qui coupe court à l’échappatoire potentielle. « La crise d’adolescence c’est bien mignon, mais ça te sert à quoi d’y plonger tête baissée, de l’amplifier à en devenir pathétique ? »

Si seulement vous pouviez voir son visage, à ces dires précis.
Désuet ; de marbre et absent.  

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Mar 11 Mar - 1:36
réveillée par un souffle qui ne se montre pas elle avait tout de même réussi à tourner la tête vers la porte puisque rien ne voulait la laisser à son abandon il était plus facile de suivre cette chaîne assez brutale de mots et de sens personne ne la blâmerait de toute manière et elle exprimait un plaisir suffocant à écouter la soprano portée par un élan révélateur trouble car elle ne connaissait pas son nom avec de quoi rire au bout quand elle s'attarde quelque part et fait comprendre d'un arrêt imminent à mademoiselle on est pas invincible mais tant pis ça ne change pas grand chose à la donne sloan n'est plus aussi solide on lui a brisé quelques os au bout de ses ailes sûre d'en avoir quelque part trente six mille raisons de ne plus en vouloir aujourd'hui comme on a compris voler est un déplaisir pas une réussite surtout quand on est tombée si bas quand on avait un trône gigantesque on se dit sans doute que la chute aurait été brutale pour n'importe qui si seulement elle parvenait à identifier la chose devenue à un monsieur tout le monde ça n'existe plus dans sa tête et parti tellement loin on est un peu sourde à cette oreille attentive la bouche à peine primitive on sent le lien venir si tout se casse plus près  l'importance est juste minime de toute manière elle ne bouge pas les corbeaux devaient se ramener c'était marqué sur le carton d'invitation on avait pas pensé sur le moment à de tels carnassiers du coup ça plonge pas trop y a force qui ramène à la surface puis on a pas tellement le choix sans quelques pensées refoulées ensuite ramenées à la pelle bousculée dans la boueuse situation que tout colle à la peau que le vêtement est sale on fait plus la différence et personne n'en veut vu que tout est déjà atteint enfant ou pas enfant tous les mêmes à une syllabe près son accent casserait le château la blonde elle a déjà fait beaucoup ça se sent dans les susurres tels des reproches on se reconnait plus trop quitte à se demander qui est la véritable inconnue à la table il n'y a plus rien le troisième cadenas à résister sur la porte a pété ça bouscule tout c'est confusion dans le marathon stupide entrepris avec fougue stupide vu que l'enfant est pointé contre la porte et que ça tape dans l'impression inaudible de la sentence tombée finalement elle a plus de mal à ouvrir cette catin de porte si seulement elle faisait un pas maintenant sans se contenter de fixer le vide et de se demander quel démon a bien pu dépasser sa porte ça ferait presque mal au cœur de se retrouver dans un mauvais film à ce stade

Spoiler:
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Sam 15 Mar - 18:41

j’étais lasse du monde et de ses contours je ne savais pas quoi dire pas quoi faire j’étais perdue tout simplement et face à moi se dressait cette gamine ce petit bout de femme aléatoire qui pourtant me ressemblait tant que cela en devenait dérangeant mais il n’y avait rien a dire n’est ce pas que pouvais je bien y faire elle était là tout simplement dans son silence et dans son pathétique misérable qui me mettaient presque mal à l’aise mais j’avais l’habitude à force de ces choses là et de ces problèmes ci au diable donc sa crise d’adolescence ne pouvait elle pas tout simplement courber échine et avancer tête baissée pourquoi devait elle se dresser contre l’ordre faire anarchie des choses établies et s’effondrer d’un coup d’un seul sans plus un mot pourquoi oui pourquoi c’était si déplaisant et si provoquant comme un hurlement silencieux comme un appel au regard comme un signal de détresse comme une bancalité s’effondrant pour mieux trouver son style son équilibre et tout ce qui allait avec aah que cela était lourd que cela était amer que cela réanimait sans douceur des effluves de souvenirs occultés et broyés dont je me serais bien passée mais voilà la gamine était là et descendait de son trône imaginaire trainant sa carcasse aux dehors des toilettes et moi je ne la voyais pas et n’étais pas sûre de vouloir la voir elle et sa figure elle et son regard elle et son corps se basculant en avant puis en arrière dans une fausse nonchalance brisée et éclatée puant la demi souffrance et les puérilités inavouées bloquées au travers de la gorge étouffant l’âme et pourrissant la conscience qu’avais je donc fait pour me retrouver là avec elle à cet instant pourquoi étais je venue à ses côtés et avais je lâché ces mots brutaux dans l’idée de la secouer pourquoi me rappelait elle une partie de moi et pourquoi s’entendait elle si bien avec vance oui pourquoi pourquoi tout cela avais je fait quelque chose était ce à moi de la relever et de l’enlacer je ne savais pas et n’étais pas sûre de vouloir une quelconque réponse à ces pensées diffuses et enchevêtrées dans diverses saletés j’étais juste moi juste là juste cette chose blonde de dix sept années avachie contre la paroi à fixer le vide à fixer le tout et le rien j’étais juste cette fille oui et n’avais au grand jamais commis un quelconque exploit alors je restais là sans bouger sans même osciller à attendre un geste un signe un mot de sa part car j’avais déjà assez parlé et ma bouche me semblait bien trop desséchée

yolo:
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Dim 16 Mar - 0:27
Tu veux tellement que je change. Prendre les mauvais chemins, parce que ça fait tellement partie du plan, voilà. Du coup, elle, elle comprend pas. Y'a ses joues qui collent et ça la dérange. D'habitude tout va bien, ça ne la prend pas aux tripes. Les bavardages, c'est marrant, puis ça remplit la jauge de satisfaction. Là simplement, on ne voit plus. Le reflet dans le miroir n'veut pas se montrer. Que cette porte, fermée trop longtemps, va pas avec le reste. Elle s'entête à sourire, mais ne fixe qu'un mur. Jamais ça ne contentera personne. Oui tout est trop brouillon. Puis ça lui brûle les lèvres, ça lui prend les oreilles, elle y amène des mains tremblantes de doute.

Le doute, elle connaissait pas.

▬ AH. Mais je sais pas ! Je sais pas ! Puis t'es qui. T'es qui ! HEIN. Pourquoi t'es là. Depuis quand les gens viennent là je comprends pas. Je... crise mais.... non mais...

Quand finalement, on comprend, ça peut trembler. Totalement. Et ça humilie un peu. Toi qu'est tellement droite, toi qui cillerait pas, toi qui te tiendrait droite juste pour jouer encore. Du coup tu casses tout, tu vas plus avec la constante non, t'es une variable en fuite. Suppose que ça te surprend, tu veux même plus bouger, sirène. Tu sais que ça crie quelque part. Qui est Holmes sur les deux.

▬ ... un... deux... trois.

Fallait qu'elle compte ses doigts, pour pas s'oublier.
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Dim 16 Mar - 11:34
demoiselle certes,
mais pas mère.

« Tu sais des fois Sloan on a pas le choix. » Son regard venait de se vriller dans ceux de la gamine. « On est pas tous dans ta situation, à pouvoir se permettre une crise d’adolescence et de gros sanglots. » Son ton était dur, ses yeux abrupts. La blonde avait changé de position, d’un coup de rein et d’omoplate, elle était partie en avant, se décollant de sa paroi tant appréciée. Oui, elle était là, maintenant, à croiser les bras d’une manière nonchalante quoique presque agressive. Elle était là, encore une fois, oui, à dévisager la cinquième année ; et dans ses iris il y avait quelque chose de spécial, un brin de profondeur qui d’un coup d’un seul vous plongeait dans les abysses de son être — vous apprenant la vie. « On peut pas tous grandir à son rythme. » Et d’un pas c’était comme si elle avait violé l’espace vital de leurs deux carcasses dépossédées. « Regarde-toi bordel. T’es peut-être bien mignonne, t’es peut-être bien mature. Mais à cet instant là je ne vois qu’une épave éclatée qui s’amuse à sombrer dans une folie illusoire — et si tu veux tout savoir, c’est pathétique. » Aurait-elle crié ces vers que l’ambiance aurait été à son apogée. Mais il n’en était rien, c’était juste calmé avec une retenue qui brûlant la gorge et glaçait le cœur. « Je ne vois en toi ni Sloan ni Holme, et encore moins une parcelle de Dickney. » Elle ne prit pas même le temps de laisser s’échapper un soupir : « Il n’y a devant moi qu’une enfant tapant du pied et se râpant la tête sans délicatesse au mur l’y autorisant. Il n’y a à cet instant qu’une montagne de puérilité ne rimant à rien ; désirant un aide, un coup — histoire de retomber dans la connu, d’enfiler pour un nouveau jour l’uniforme. » Cette fois, blondie s’estompa. Sa langue eût permission de venir rafraichir ses lèvres rosées, presque veloutées. Et ce fut tout. « Et rien au monde ne m’insupporte plus que l’amour pour la sourderie et le pitoyable. Les petites demoiselles modèles prenant d’un coup d’un seul plaisir à franchir la ligne de la décadence pour s’inaugurer dans le pathos ? Non, très peu pour moi ; navrée. » Une menotte vint remettre crins en place, puis, d’un soupir : « Après, comme tu le soulèves, qui suis-je pour te dire ça ? Je ne suis effectivement qu’Elise Blaze Dickney, une bambine de dix-sept ans ayant retapé sa quatrième année d’un crache-limaces avant ses examens. Je ne suis d’une fille ayant eu le privilège de se retrouver assise sur le trône illusoire des préfets. » C’était délaissé, c’était presque amer tant dénué de ton.

Lassitude prenante — dévorant corps tout entier.
 
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Mar 18 Mar - 0:44
« Elise. Ah ah. » Le rire est bref, puisqu'il n'est pas rire. Rien que le sarcasme dont elle aime se voiler, des jours, ressemblant à ceux-ci. Où Sloan ne riait pas. Oui ça devait se surmonter à ce moment là, avec elle au bout des doigts, à épier telle la pie voleuse. La pie est bavarde, ce jour-là. Distraction, soudaine, une envolée bloquée par une porte rouillée, qu'on s'est jamais décidés à huiler. Puis, finalement, si les deux voulaient courir, le miroir, le face-à-face était venu tôt. Alors, oui. Sarcasme, extension des mâchoire par des fossettes, des faussées, dans le fossé. « Qu'est-ce-que tu viens dire là, chère préfète. » Elle bute, d'un pied invisible, dans un coin de pièce inexistant. « Je suis plus la gamine de onze ans que tu soulageais Dickney ! J'en suis plus loin ! Viens pas. »

Non, non, pas de temps pour ça, pas de temps pour s'auto-juger, on a besoin, tu vois. Il faut à ce stade crier. « T'es... tellement mal placée pour... » - sauf que l'assurance a une grosse marge d'écart. Pas la même non, pas le même effort à la tâche. C'est tout autre - mais il nous faut une excuse pour s'exploser comme ça, c'est plus simple. Tant on a hâte d'en sortir. « Mais sors merde ! Mais c'est qui qui se cache là. Aide-moi ! » Lèvres qui rencontrent les dents, voudraient s'arracher un peu de leur dénature « SORS. » - on sait, qu'on arrivera pas, à aller plus haut. A venir aux mains. Plus les bras, tu sais. Au dessus, ça répond plus.
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Mar 18 Mar - 19:00
on levait la tête,
pensait bien bas.

« Il y avait eu un silence lourd — énorme.
Que vouliez-vous rajouter ? L’insonorité était quasi palpable, et semblaient s’éterniser dans l’air les vers braillés par la môme de cinquième année.
Il n’y avait rien à dire, non effectivement.
C’était pathétique, presque pitoyable. Et notre blonde n’avait pas bougé, ne s’était pas avancée. Non, elle était restée là, de demi droite — surtout nonchalante. Ses iris d’obsidienne avaient continué de fixer l’étrange chose qui s’agaçait de puériles invisibilités — n’en ressortait qu’un sentiment diffus et inexprimable. Etait-ce de l’indifférence ? Peut-être oui.
Quoique, pas tout a fait.
Qu’avait-elle, après tout, à se révolter d’un monde tout entier ? Ne s’épuisait-elle donc jamais ? A taper ainsi du pied, a s’enorgueillir à en faire vomir le foie. N’y avait-il donc aucune limite à la colère stupide ? C’était si lamentable, si détestable. Oui, que faisait-elle là ? Quelle folie l’avait bien possédée pour qu’ainsi elle décide de venir perdre son temps — quasi sans raison ? « Je ne sais pas. »
Ses mots étaient si calmes — une placidité qui donnait le frisson. Ce n’était point rafraichissant, plus telle la douche froide contre l’épiderme brûlant — ce n’était pas particulièrement bon, ni totalement néfaste.
C’était gris, tout simplement. Comme Elise, après tout.
« Je regrette, sans doute, aussi. »
Et ses yeux qui précédemment avaient quitté comparses pour s’éprendre de l’univers sale — vide ; revenaient s’y planter.
« D’être venue, j’entends. » Et la voilà qui s’accoudait à l’embrassure de la porte, dans un espace entre deux. Ni vraiment dans les chiottes, ni exactement autre part. Oui. Dickney était à la limite — elle l’avait toujours un peu été.
Et ça lui plaisait, cet ordre en balancier, cette unicité poignante qui la rendait vacillante. Elle aimait bien ça, oui, la préfète. Les balanciers, les nuancés — la mesure non entièrement mâchée. La vie lui tendait les bras, elle s’y rendait d’un pas calme — mesuré.
« Tu ne te fais jamais honte ? Ne te sens-tu donc pas mal de te faire ainsi perdre minutes de ta vie ? A croire que tu t’innoves héroïne condamnée d’une pièce mélodramatique avec cris à l’arrachée. »
C’était calme, c’était neutre, c’était brutal et dégueulasse.
Un peu comme Elise, en fait.
Après tout.

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Jeu 20 Mar - 1:37
« Oh ça n'a plus d'importance. » Elle a cet œil tout propre et bien songeur pourtant, calé sur le visage d'Elise. En cible étroite puisque la porte continue de la camoufler à moitié. Elle n'est pas pas grand chose après tout. Peut être un médiateur. Pour la première fois, elle est venue écraser ces larmes, inutiles au bord de ses joues. Des années qu'elle n'avait pas rencontré ce sentiment. - jamais ça n'avait semblé aussi chaud - plus une brume acide, de novembre, en Angleterre. Les pleurs ça ressemblait à ça. « Toi tu en as fini. Et ça te terrorise plus qu'un amour perdu ne m'atteint. »

Sloan a toujours été trop directe. Et Elise n'est que son reflet égalé, par les mêmes piques et la franchise accablée. Et c'en est blessant, mais non. Elle s'est tue, Sloan. Elle a trop joué, l'observateur. Ce rôle ne lui va qu'avec un sourire. « Tu n'as plus la patience non. »

Puis, elle a levé les deux mains, a rabattu ses cheveux derrière ses oreilles. On pouvait voir qu'elle avait abandonné ses idéaux. - qu'à force elle était fatiguée, mais presque en bonne voie vers le retour - Une rémission presque inespérée, mais dont elle sait se faire la patiente. Se dresse un doux sourire contre sa bouche. Sourire pas faible non, juste là, là et condamné - « Je regrette oui. Je vais retourner à cette perfection, elle me va bien. Je l'aime. J'en ai besoin. Elle me tient debout comme tu arrives à quitter ta balance de temps en temps. »

Un silence. S'approche de la cabine inviolable.

« Je survis. Je suis debout. Qui n'a jamais peur. N'as-tu jamais eu peur ? Comme si tout te prenait trop fort. Et, et d'un coup » On déglutit « Il y en a des plus doués de sentiment que toi et- » rire. « Tu te dois de tomber même pour un instant. Tu sais combien c'est pathétique. Puis de toute manière, c'est presque terminé. »

Oh.

« Hein. Elise. Pas vrai ? »

Et. Sourire qui s'agrandit. Qui ne se perce plus de larmes. Une paume, qui recouvre soudain la moitié du visage de la blonde à découvert, par dessous le menton. Preuve que je peux t'atteindre.
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Mar 1 Avr - 19:58
le vent
passait.

« Elise laissa les mots couler contre sa peau — sans ajouter quoique ce soit, non. Que vouliez-vous qu’elle réplique, de toute façon ? Elle fixa placidement la paume inquisitrice de sa cadette, avant de la repousser d’un geste lent mais mesuré du poignet. « S’écrouler est permis. » Arrêt. « Du moment où tu peux te relever. »

Soupir — voilà Dickney qui entre en mouvement.

Son corps félin ondule au gré des pas, peu nombreux, qui la sortent de la cabine sanitaire. La voilà dans le couloir, qui s’éloigne jusqu’aux lavabos. Elle se dévisage, elle ; — reflet d’elle, plus exactement. Dans un recoin du miroir, elle peut saisir les traits écorchés de la jeune Holmes. « Et encore. On a pas tous le droit de flancher. »  Sa langue vient humecter ses lèvres. « Mais oui. Ca m’est déjà arrivé, et ça m’arrivera encore. » Pause. Les secondes s’écoulent sans délicatesse.

« En quoi ma réponse t’apporte-t-elle quelque chose ? Pourquoi avais-tu besoin de savoir ? Et, encore une chose. » La blonde ne se retourne pas. « La folie ne te convient pas — alors arrête de péter les plombs dans cette direction. » Expiration. Devait-elle atténuer ses dires ? « Il y a d’autres moyens de vider ses peines, ses douleurs et son mal-être. Crois-moi. »

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Serdaigle



Sloan T. Holmes
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Mar 1 Avr - 20:52
Le silence est une réponse logique aux retours d'Elise. - elle ne se sent pas concernée, du moins ne veut pas - Discuter avec la préfète, c'est s'amuser sur une corde trop raide, tu n'as jamais assez d'élan et de répartie pour que ça reste calme. Vous avez été la source trop avisée dès le début de votre commencement, vous savez. A vous assembler par des contraires trop proches les uns des autres et à finalement vous couper les tendons sous la même pointe de flèche.

Puis vu que c'était fatiguant, vous avez laissé passer les choses, espérant que tout se reconstituerait, en mieux la fois suivante. - Ensuite, rien n'avait évolué, rien qui permette de vous rattraper entre le sol et le vide. - Cette porte qui s'ouvre, n'est rien de plus que le pas qui va vous amener à une distance. Vous vous le devez cet espace. Peut être une constante régulière, qu'il faut casser de temps en temps. Sloan fixe Elise, du coin de l'œil, et elle ne se retourne pas. Dickney sait parfaitement jouer avec elle. Et Sloan est touchée par une innocence qui ne lui convient plus et qui l'embarque toujours, qui la convainc de rester là, de s'attacher les mains à la toile, de se débattre sans chercher à en réchapper.

Encore et encore, cet échange coupant et rasoir à la fois.

« Elise qu'est-ce-que tu sais de moi. La folie ça se porte pas tu sais, ça poursuit les gens. - ici c'est trop volatile et ça tient pas. »
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Elise B. Dickney
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Dim 6 Avr - 1:51
la sincérité
nous donnait tous la nausée.

« Et qu’en sais-tu, de la folie ? » Jointures rougies, phalanges raidies. C’était absurde. « Je me fiche bien de qui tu es. » Elise était injuste — sans doute un peu menteuse, aussi. Mais c’était ainsi, elle avait toujours vécu dans une sphère d’hypocrisie. « Pars, Sloan. » Ton sans appel ni équivauque ; tel des lames d’acier sortant des nerfs, violant l’air et dépérissant dans l’atmosphère. « Pars et ne reviens pas. » Ses paumes s’étaient abattues dans une délicatesse froide contre le rebord d’un lavabo. Et ça se serrait, à présent ; les doigrs. « Laisse-moi. » Et il y avait un sourire dans cette voix. Quelque chose d’un peu usé, un peu morbide — pas bien méchant, cependant. « Va dormir, ça ira mieux. » Soupir, profond. C’était la blonde qui aurait du aller s’assoupir, quelque part, dans un quelconque dortoir. « Ca va toujours mieux, le lendemain. »
Ses menottes pendaient à présent le long de son corps, presque tristement.

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Sloan T. Holmes
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Dim 6 Avr - 3:32


"On me racontait des histoires, avec des hommes qui parcouraient le monde sans chercher de lendemain, sans trouver de terre assez belle pour leurs derniers jours. Et finalement, il se perdaient dans un vaste océan, personne ne retrouvait leur navire. La seule richesse, au final, était d'abandonner leurs amours, toujours plus friables. Ces hommes, étaient des pirates. Ils étaient grands, mais pas assez. Et se brûlaient souvent, peinaient à renaître. Ce n'était qu'un parcours interminable, une douce folie, entre les seize mers qui berçaient leur cœur et la voix des sirènes qui prenaient leurs têtes, les arrachaient de sentiment, de la nuque au bassin" - Sloan secoua la tête, doucement. Elle ne comprendrait sans doute pas avant un moment la portée des mots de la préfète, mais elle tentait d'y poser une logique, elle croyait à ce qu'elle disait. Cherchait, par tous les moyens à se complaire dans ses paroles, quand bien même elles étaient trop vraies, quand bien même elle la dépassait. Elle qui n'avait que quinze ans, ne voyait pas grand chose d'ici, ça lui faisait mal aux yeux, elle avait besoin de réaliser, de cligner plusieurs fois. L'image floue de la scène lui revenait.

Malgré tout. Sloan avait cette facilité, à sourire. Et, si aujourd'hui rien ne se dessinait, rien ne se distinguait sur ses lèvres, peut être que cela s'expliquait par la perte. Peut être que ça lui manquait, qu'elle en avait besoin. Puis ça ne voulait pas, ça se coupait, entre deux muscles, entre deux efforts. Et Elise la poussait. Ne pas essayer. Partir, partir c'est tout ce qu'il nous faut. Et reviens demain, et enlaçons-nous, et ce sera différent.

Et peut être que tu souriras.

Sans le savoir, elle a tout délaissé du masque, a cessé ses petites piques acerbes et juste quitté le regard d'Elise Blaze Dickney. Simplement, lui faire dos, mais calmer ses mots et son jeu. Oublier, pour une journée, le temps d'un sommeil qu'on a tout construit derrière soi. Et qu'on doit tout reconstruire.
Depuis le début.
Ou presque.

▬ Tu es quelqu'un de bien Elise.

Pourquoi.

▬ Bonne nuit.

Et si je réponds, parce que.
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