Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
| poufsouffle 1189 pts | serpentard 918 pts | serdaigle 661 pts | gryffondor 612 pts |
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l'unité 203 pts | ligue des sorciers 223 pts |
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| | We need to talk about Ben. | |
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Ben WhitsettMessages : 236 Date d'inscription : 12/02/2014
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Mer 12 Fév - 20:28 |
benvolio, 17 ans, gallois, sang-mêlé, 7ème année, divination, gryffondor,
i suppose that's a common conceit that you've already been so damaged that damage itself in it's totality makes you safe Baguette Magique ϟ noyer noir et plume de phénix, trente centimètres, dure Patronus ϟ un scolopendre Odeur de l'Amortentia ϟ fer et acétone Forme de l'épouvantard ϟ l'obscurité totale. il ne voit plus rien Reflet du miroir du Riséd ϟ il se voit comme avant Peut voir les Sombrals ϟ non Matière préférée ϟ les offensives Friandise favorite ϟ malice réglisse Sortilège favori ϟ ceux qui explosent Potion favorite ϟ la goutte du mort vivant Créature favorite ϟ les détraqueurs Plante favorite ϟ le saule cogneur Sorcier célèbre en modèle ϟ il se suffit he was a shell game in which all three cups were empty Il y a une vérité qui rampe derrière un rideau de poils blonds encrassés, sous un demi regard qui se perd, et le long d'un sourire puant. Il y a un problème spinal tout au centre de Ben, dans sa plus profonde nomenclature. Il y a aussi les décombres de ce qui est tombé, de ce qui a été ; les blessures d'un couteau sans manche à la lame invisible, les ombres d'un orgueil mordu jusqu'au sang. Sous d'angoissants auspices, des tempêtes à venir, des cris qui ne résonnent pas, une peau qui se décolle. Ben est un garçon qui a eu ce qu'il méritait. Ben démantibulé n'est plus que le ressac d'une folie flambant neuve, les cris de démons transfuges qui ont trouvé en lui un confortable logis, les tremblements d'une charogne parasitée de petites bêtes invisibles qui ensemble font en lui un essaim de douleur. Ben aujourd'hui claque des doigts, Ben aujourd'hui tape du pied, cogne sur ses dents tous ses ongles arrachés, et dans chaque geste tempétueux fait rugir une colère aux mille millions de nerfs. Ben n'a jamais rien eu de bon sous la peau ; elle est désormais refuge d'incurables sinistres. Des hystéries grouillantes poursuivent leur croissance sous ses doigts écorchés, et s'il les ronge jusqu'à la pulpe, elles n'en grandiront pas moins fort. Il y a un désastre qui repose à l'intérieur de Ben. De ses mains ravagées par des éclairs spasmodiques, il tente de se reprendre et de se mettre debout. Avec sa colère solide, il colmate ses fêlures, étale toute sa salive pour recoller les morceaux, gratte avec ses dents la rouille de ses jointures. Mais comme piégé par l'ineffable, Ben s'effondre toujours. On ne peut pas exister à nouveau quand on a cessé d'être un homme. A l'ombre repoussante de ses propres délires, Ben déconstruit le royaume qu'il n'a jamais su finir, et mâchonne la couronne qui ne s'est pas faite à sa tête. Plus bas que le chantier de sa tour de Babel, dans la poussière d'un silence qui ne s'érafle que de quelques cris, Ben ne demande à personne à quelle heure le roi est mort. Il l'inhume derrière des cheveux fous qui calfeutrent tous ses vides. Ben se traite désormais comme un cas difficile, une maladie vénérienne, et puis de tous les noms. Ben amaigri par la force des choses agite ses bras grêles, se perd dans la brûlure de son souffle, affranchit son cerveau d'un corps qu'il traite comme s'il ne lui appartenait pas. Dans les corridors de Poudlard, on ne reconnaît plus Ben. Il n'y a plus de désirs écrasants, de triomphes inventés et de fantasmagories de pouvoir ; Ben a éviscéré ses vœux de règne comme on écartèle un condamné. Il a tout fait lui-même, très proprement, sans tache ni trace de nœud gordien sectionné. Si quelques velléités habitent encore Ben, elles sont étouffées par sa haine. Il y a dans chaque fibre de Ben une violence nucléaire, un goût du pire, un insoutenable besoin de désordre. Ben n'a plus aucune envie, et faute d'aspirer à de grandes, belles choses, son plus cher souhait est aujourd'hui d'écraser ceux des autres. Les phalanges à vif de rage insoluble, Ben sera cet enfant toxique, ce venin volatile versé dans vos rivières. Ben irascible rendra pourpre ce qui n'a pas de couleur, trempera tout ce qu'il touche dans une rancœur qui n'a jamais décanté. Ben n’a jamais tant prouvé qu’il était par ici le plus détestable. there is no point that's the point Il devient possible, lorsque l'on a plus rien, de tout entreprendre. Au plus bas du bas, sur le dur de l’abîme, rien ne peut plus se perdre. Alors il y a deux choses à faire : se relever et grimper, ou creuser encore. Le sol ne sera jamais plus tendre pour Ben. « - Je ne veux pas le mettre.Sa voix se découpe très nettement et ne résonne pas. Elle s'élève juste un peu sans même retomber. - On ne te laisse pas le choix. - Je ne veux pas le mettre. - Tu n'es plus un enfant.Il n'y a pas d'enfant qui puisse naître sans mal. Personne n'échappe à la bêtise et aux idées imbéciles. C'est au milieu des ténèbres qu'une petite silhouette se relève, et si elle n'est pas broyée par l'ombre, on la voit doucement grandir. S'il y a suffisamment de lumière, elle peut s'améliorer. Elle ne se presse pas. Ben n'a jamais été quelqu'un de bien, il en était convaincu. - Il faut que tu l'acceptes.Ça commençait toujours par "il faut". Il faut beaucoup de choses. Il faut faire attention. Il faut être silencieux. Il faut se ressaisir. Parfois il y avait "Il ne faut pas", mais c'était bien plus rare. Il ne faut pas crier. Il ne faut pas toucher. Il ne faut surtout et absolument pas s'énerver. L'impératif pendait à la bouche du beau-père de Ben, qui pas une fois dans son errata de vie de chef de famille ne l'avait regardé en face. C'était pourtant bien plus facile maintenant. Il n'y avait plus grand chose à voir. Il y avait la moitié d'un visage à la forme impersonnelle et une longue masse de cheveux au devant d'un trou noir. - Tu t'y habitueras, tu sais. Tu en es tout à fait capable. Il faut être fort.Énoncer sans en penser un mot une flopée de lieux communs avait toujours été la spécialité de cet homme simplet et quelconque qu'avait fini par épouser sa mère au printemps dernier. - Il faut voir le bon côté des choses. »Le bon côté des choses, c'est que je vois moitié moins la sale face du sang de bourbe qui a engrossé ma mère d'un cracmol demeuré, aurait dit Ben si une répartie cinglante avait éclairé sa cervelle à ce moment précis. Mais la répartie cinglante de Ben lui avait été arrachée des synapses comme une mauvaise herbe. Pour la première fois, la pudeur ne lui était pas étrangère, et il sentit s’appesantir sur lui les retombées d’un cataclysme. Lorsqu'il mit son œil de verre, Ben sentit plus que jamais le vide. On l'avait juste recouvert comme une tombe qu'on ensevelit. - Archives:
J’ai détruit tout ce que j’ai touché.
Ma famille, je l’ai brisée en mille. Il y a dans ces morceaux qui traînent par terre, sur un sol londonien, une mère en solitude et un père parti trop tôt ; il y a un petit frère malade et le fantôme d’un chien, il y a les traces de ce qui a longtemps été. Il y a tout ce que j’ai cassé.
Ici il n’est question que de la honte et des horreurs que l’on inflige à ceux que l’on aime, de l’inhumanité qu’il y a à être homme, de la méchanceté qu’il y a à vouloir être gentil, de la bassesse qu’il y a à vouloir être au sommet des choses.
Ici il n’est question que d’enfants terribles.
Maintenant que je vois ces choses éparpillées, je n’ai rien à vous dire, Je n’ai rien à regretter.
•••
Tout allait si bien quand nous n’étions que deux. Mon père est mort très tôt - j’étais si petit, je ne me souviens pas. Il ne m’a jamais eu dans ses bras.
C’était un grand sorcier et un encore plus grand éleveur. Il était né-moldu. On me racontait ses histoires et on me montrait des photos animées ; au dîners de famille, on me donnait des articles découpés dans des magasines sur les créatures. Sur les images, il était souriant, et avait à ses côtés de grands dragons. Il les rendait, me disait-on, aussi dociles que des petits chats - il les aimait comme s’ils étaient ses enfants.
Pourtant, Ben, son enfant à lui, le fruit de ses entrailles, il n’est jamais venu le chercher.
Il a préféré mourir dans les gorges, au milieu des rochers, avec ses dragons, englouti par le feu. Parfait ! Qu’il y reste, lui, son âme, et ses vieux os.
Je n’ai pas dit à ma mère que je n’ai jamais aimé mon père et ses souvenirs. Il n’était pour moi qu’une image encombrante que je charriais dans mes pensées par devoir de mémoire. La seule chose qu’il m’évoquait, c’était du mépris - celui d’un fils jaloux, mécontent, dans son halo de haine sourde.
Un fils qu’il aimait moins, peut-être pas du tout, peut-être dont il ignorait seulement l’existence.
•••
Un homme était dans le salon, avec un petit chien dont l’odeur révulsa mes narines. Le roquet me fit fête alors que j’observais, de mes yeux torves, cette figure nouvelle au grand complet noir, au sourire rassurant et au prolongement à quatre ridicules petites pattes.
La main de l’homme était dans celle de ma mère et ils étaient radieux.
Mon chéri, je te présente Dan et Nino. Il vont venir vivre avec nous.
Où sont les dragons quand on a besoin d’eux ?
•••
Dan lui avait fait un enfant. J’espérais qu’elle aurait mes yeux et qu’elle m’admirerait.
- Je suppose qu'elle va s'appeler Dinah, ou Kate, je souffle en triturant le glacis d'une couverture avec mes doigts. Je n'avais jamais pensé à un prénom. Je n’avais que six ans et pas beaucoup d’imagination.
Je devinais en voyant frémir dans ce ventre une présence étrange, désarmante de nouveauté, tapie dans les muqueuses de ma mère assise sur le divan.
- C'est un garçon, chéri, souffle t-elle du bout des lèvres.
Un ange passe et s'écrase.
J'écarquille les yeux et fait tomber le livre d’images. La moquette se retrousse sous mes pieds comme pour me laisser tomber et mes orteils glissent sur le carrelage froid, brûlant, vivant. Je sens tout mes organes tomber dans un abysse.
Le chien de mon beau-père est arrivé, en aboyant avec une joie qui me sembla obscène.
- Un garçon ?
Je bafouille avec un sourire, parce qu'il n'y a rien de mieux que ce sourire, cristallisé sur ma bouche, ce rictus de bout de chandelle pour disséminer dans une jungle heureuse tous les désirs de violence. D’étranges envies entrent dans ma tête comme des panthères. Je les retiens avec peine. Un garçon, C'est au delà du pire que tout.
- Tu aurais pu me le dire plus tôt... - Mais chéri, tu ne m’as pas demandé.
Ma pomme d'Adam pourrit dans ma gorge. Ma voix trébuche. Je ne sais pas si ce sont mes yeux ou ma tête qui deviennent vitreux. J’étais tout petit, et pourtant, En cet éclair, en cet instant, et je m'en souviens encore, je n'ai voulu que la mort, sa mort ; à lui, qui n'était pas encore au monde.
•••
Il avait cinq ans et j’en avais onze.
Nous avons reçu deux courriers à très court intervalle : ma lettre d’admission à Poudlard, et la lettre de Sainte-Mangouste qui envoyait avec ses regrets sincères le diagnostic du petit Leo, cadet des Whitsett.
Il était dépourvu de magie.
J’ai rarement été aussi content de prendre mon petit demi-frère dans mes bras. J’ai rarement eu autant de mal à ne pas sourire en séchant ses petites joues. J’ai rarement vu ma mère et mon beau-père aussi désolés. J’ai rarement été aussi vivant.
•••
Je repense encore à ce moment.
C’était les vacances d’été de ma troisième année à Poudlard. Il venait de faire une bêtise, une toute petite bêtise, comme tous les enfants. Ma baguette était dans ma main et le sort avait atterri sur son nez.
- Leo.
Il se tenait debout comme se tiennent debout tous les petits garçons. Il tordait ses doigts dans des angles étranges et ressemblait à une petite poupée. Je préférais son visage ainsi, boursouflé et violacé, aux larmes qui traçaient des blessures sous ses yeux, et baigné dans un marais triste, plutôt qu'heureux, plutôt que vivant, rayonnant d'un bonheur qu’il n'aurait jamais mérité.
J'ai parfois ces pensées qui bousculent toutes les autres, et me disent encore aujourd'hui que ce que j'ai fait était bon, et sensé, et que c’était bien fait. J’aime croire ces pensées.
- Hé, Leo.
Son nez ensanglanté laissait couler des monstres et des bêtes et ce que mon cœur contenait de plus sombre.
Je n’y voyais alors qu'une punition exemplaire à sa bêtise. C'était bien fait, il n'avait qu'à être plus soigneux.
- Il ne faut pas que tu m’en veuilles, Leo.
Il n'avait qu'à faire attention. Il n'avait qu'à rester au fond de ce gouffre, au bout de ce tunnel, dans l'épicentre des reins où du sang naît le sang ; là où les gènes se sont fourvoyés et m'ont maudit ensemble,
- Si je t’ai puni, Leo, c’est parce que je t’aime.
il n'avait qu'à ne pas venir au monde,
avais-je pensé, avais-je pensé, et je frissonnais, non pas de peur, mais de colère ; et je me souviens avoir vu mon reflet dans la porte vitrée. Je le vois encore.
Un visage calme, serein, aimant et au sourire gentil. Un visage de grand frère qui lève sa baguette au-dessus de son cadet pour le punir parce qu’il l’aime. Un visage doux, sans trouble à la surface. Un visage parfait.
•••
J'ai toujours détesté ce chien.
Le jour où il est entré dans cette maison tous mes problèmes sont entrés avec lui. Derrière son gros arrière-train s’engouffrèrent son propriétaire, un homme, un affreux présage, et toutes les malédictions du monde. Mon monde.
Cet homme et ce présage, celui qui deviendrait mon beau-père, le remplaçant, le traître, et puis sa sale bête au regard vide, et puis sa sale progéniture, ils s’étaient tous invités dans ma vie pour la piétiner.
Piétinez-là, soit. Mettez-y du cœur. Moi, je réduirai la votre en une pulpe, en un charnier. J’en ferais un champ de ruines tel que vous ne pourrez jamais la réparer.
J’ai toujours détesté ce chien, oui. Je l’ai toujours haï, de toutes mes forces.
Je regardais ce qu'il en restait s'agiter derrière le comptoir de la cuisine ; sa queue, ses oreilles, ses pattes trop petites et ses omoplates trop droites, ses babines qui suintaient la bile. Il éructait, dans ses spasmes de mort qui arrive, vous savez, un peu comme les poissons qui meurent au soleil ; il avait de petits soubresauts qui lui agitaient toute la chair depuis les racines du pelage jusqu'aux bout des griffes. Je me demandais en le regardant ce qu'il pensait. Ce qu'il pensait, du fait que je ne l’aide pas. Je me demandais si c'était plus dur que la fin, si les dernières choses dans ses pensées étaient des regrets très grands pour moi, des inquiétudes très vives pour la suite. "Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?" Ce chien était très intelligent.
Du rouge lui sortait du museau, une espèce de pâte rouge lui sortait de la gueule, un trait rouge sous les yeux et dans les yeux et tout autour. Je veillais les tremblements de ses vertèbres en silence. De toute sa grosse masse anguleuse, toute sa tête tuméfiée et tous ses traits cabossés par la peur, il n'y avait rien qui me restait, sur quoi que ce soit. Il n'y avait pas de pitié. Il n'y avait pas de question. Il n'y avait rien à dire.
Tout ce qui lui sortait de la bouche n'était rien du tout, son corps encombrant n'était rien de rien, ni les convulsions, ni les saccades, il prenait de la place, il se vidait, il ne criait pas comme je me l'étais imaginé dans ma tête, il mourait et c'était tout.
- Je t'ai toujours détesté,
j'ai dit. Il est mort.
En partant je me suis arrêté aux portes de la cuisine, les yeux chauds, avec du sang sur les doigts. Alors, seul sur le pas de la porte, j’ai presque eu peur.
J'ai essayé de m'écouter dans le silence et le noir. Je n'ai rien entendu à part les battements calmes de mon cœur. Pourtant, lorsque j’y portai une main, je sentis que de battre il s'était arrêté.
•••
Personne n’a jamais su pourquoi Leo avait renversé cette armoire sur Nino. Ne mens pas, Leo. Tu sais, ton frère t’a vu. Pourquoi faire une chose si horrible, Leo ? Tu adorais le chien. Tu adorais le chien, non ? Tout le monde est si triste. Je ne te comprends plus, Leo. Est-ce que tu te rends compte ? Est-ce parce que tu n’as pas de magie ? J’ai l’impression que tu deviens méchant, Leo. Regarde ton frère. Regarde comme il est aimant. Pourquoi tu n’es pas comme lui, Leo ? Ne peux-tu pas comprendre ? Regarde comme il t’aime.
Regarde comme il t’aime.
•••
J’ai tout raconté - comment j’ai puni Leo, comment je l’ai maltraité, comment j’ai menti à maman, comment j’ai maudit Dan, comment j’ai tué Nino, comment j’ai été véritablement au fond de mon cœur et au bout de mon âme.
Ils ne m’ont rien dit. Je crois qu’ils me détestent. Je crois qu’ils ont peur en voyant le tréfonds de moi.
J’entre en septième année. Je ne reviendrais plus chez moi pour les vacances.
J’envoie des lettres à ma mère. À Dan et à Leo, je laisse des notes sur la marge s’il reste de la place. Ils me répondent rarement - ça ne me dérange pas.
J’ai tacheté une famille gentille et aimante de tous mes vices et de toutes mes frasques. J’ai tiré sur des innocents qui se rendaient et j’ai exécuté ceux qui n’avaient rien fait. J’ai massacré l’amour avec ma jalousie et mon égoïsme, j’ai suicidé les espoirs qu’ils avaient pour moi. Et le pire - je ne m’en veux même pas.
Avec le recul, je repense à tout ceci dans une très grande neutralité. J'ai appris à vivre avec moi-même, avec ce Ben. J'ai même appris à l'aimer.
Qui pourrait bien le faire, sinon ?
Leo le cracmol, lui, passe ses journées chez ce que les moldus appellent un psychologue. Je lui ai fait tant de mal - peut-être qu’il ne s’en remettra pas. Peut-être qu’il ne me pardonnera jamais, et je le souhaite de tout cœur.
Si vous croyez que ce qui a été cassé peut être réparé, je vous en prie, tenez-vous loin de moi.
Moi, je n’ai pas de remords. J’ai appris de ces choses. Moi, je ne laisse pas mon passé me hanter. Je l’expie par tous les orifices.
Je suis rassasié. Je ne serais plus jamais fourbe. Je ne mentirais plus jamais pour dominer. Je ne le souhaite à personne.
Maintenant, tout le monde saura que je suis quelqu’un de grand. Je ne cacherais plus mon mal - j’en ferais ma seule arme. Avec lui, je deviendrais fort, avec lui, j’écraserais. Je serais intègre à moi-même et vertueux dans mon vice.
Préparez-vous tous : je viens vous dominer.
a carpet of despair which lay underneath the levels of fury Pseudo ϟ Ben. Et l'âge ϟ Confidentiel. Male, Femelle, où Dumbledore ϟ Ted Lupin. Comment tu as connu WW ϟ J'ai transplané depuis Google. Est-ce que tu aimes WW ϟ Joker. Est-ce que tu aimes beaucoup WW ϟ Joker ? Des réclamations ? ϟ Joker ! Personnage sur l'avatar ϟ Belphegor, de KHR.
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Le Choixpeau MagiqueMessages : 1367 Date d'inscription : 05/05/2013
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Jeu 13 Fév - 0:32 | Bonjour bonsoir et bienvenue sur WW *^* Ça fait plaisir de voir une si belle plume parmi nous ♥ Et un si beau choix de musique, et d'avatar, d'ailleurs ! Hélas, je dois t'annoncer que Lelouche Lamperouge est déjà utilisé par l'un de nos membres, Upsilon R. Ash. Ce dernier étant validé, l'avatar lui est déjà réservé. Si tu n'es pas inspiré pour un autre avatar, ou que tu n'as aucune idée, n'hésite pas à demander dans la partie graphique ou dans la chatbox, je suis sûr que nos membres seront là pour t'épauler ! De même que si tu as des questions, tout le staff présent est à ton entière disposition.
Aussi, serait-il possible d'avoir quelques détails supplémentaires sur ton personnage ? (comment ça je demande du rab ? (a) ). Développer quelqu'unes de ses faiblesses (parce qu'on en a tous, malgré nous), est-ce qu'il est social, comment est-ce qu'il se comporte dans la vie de tous les jours (plutôt hypocrite, à sourire et planter des couteaux derrière le dos, tout ça pour réussir à gravir les échelons plus vite ou tellement médisant qu'il ne regarde même pas les autres ?). Est-ce qu'il aime étudier, a des bonnes notes, est-ce qu'il aime ce qu'il est, ou au fond ne l'accepte pas mais ne veut pas changer pour réussir dans la vie ? Ce genre de détails, histoire qu'on en sache un peu plus et qu'on ne te catégorise pas comme le hadès des temps modernes ;P Parce que la méchanceté est subjective, et que le pauvre Choixpeau que je suis a bien du mal à te répartir ;D
Si tu as la moindre question n'hésite pas à contacter Charlie C. Foxx (je m'occupe de ta présentation, ce sera plus simple). Bon couraaage ! ♥♥♥ |
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Ben WhitsettMessages : 236 Date d'inscription : 12/02/2014
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Dim 2 Mar - 23:21 | Cher Choixpeau, je pense que Upsilon sera ravi et ému de se découvrir un jumeau caché et me permet de décliner ton offre. J'ai aussi préféré rajouter quelques qualités à Ben malgré tes demandes, que je ne trouve pas très pertinentes. Je te prierais aussi de ne pas comparer mon personnage à un mec bleu qui a les tifs en feu. Sans déconner. (Blague à part, j'ai apporté les modifications. 8D Je pensais que c'étaient justement ses travers qui ressortiraient plus qu'autre chose, désolé si j'ai donné l'impression d'avoir pondu un gary-tsu. Ben, au final, a surtout des défauts, il est simplement persuadé du contraire. J'espère que c'est plus recevable ?) (Ah, et merci pour tes compliments, et désolé pour mon immense retard. J'avais trop de taff beuheuheu.) |
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Le Choixpeau MagiqueMessages : 1367 Date d'inscription : 05/05/2013
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Dim 2 Mar - 23:37 | Hummm ce n'est pas facile... C'est même très difficile ! C'est même très difficile. Je vois beaucoup de courage. Des qualités intellectuelles, également, Il y a du talent et... ho ! ho ! mon garçon, tu es avide de faire tes preuves, voilà qui est intéressant... Voyons, où vais-je te mettre ? Une ambition et un égoïsme de taille, mais une volonté d'être au dessus des autres... Hm... GRYFFONDOR !
Aucun souci c'est toujours un plaisir de lire ta plume *ç* Bon courage pour le reste de ta fiiiche ! |
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Ben WhitsettMessages : 236 Date d'inscription : 12/02/2014
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Lun 3 Mar - 2:27 | Oh Choixpeau, je t'aime. Laisse-moi embrasser tes vieilles coutures rapiécées.
Et j'ai torch- je veux dire, fini ma fiche dans la foulée ! Enfin en théorie. |
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Le Choixpeau MagiqueMessages : 1367 Date d'inscription : 05/05/2013
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Mar 4 Mar - 0:26 | Cher Ben Whitsett, tu es désormais validé ! Tu peux aller gambader tout nu (ou non) dans les couloirs de Poudlard. Pense à passer dans la Gestion du Sorcier et d'ouvrir ton Passeport Wiggenweld. Tu peux également rejoindre un Club de ton choix ou en créer un. Au moindre besoin, le staff est à ton service - n'hésite pas à faire appel à nous ♥. BIENVENUE A POUDLARD ! |
| | | | | | | | We need to talk about Ben. | |
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