Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Elise B. Dickney
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Lun 10 Mar - 18:07
t'es adorable,
tu m'escortes ?

« Et elle se balance, ses pieds avançant de leur toute grande nonchalance. Ses yeux verts nuancés fixent la route défoncée alors qu’à ses côtés se dandine son rouquin préféré. « Qu’est-ce qu’on va bien pouvoir foutre, n’empêche. » Lâche-t-elle dans l’ai glacé tandis que s’enfoncent plus profondément ses menottes dans leur poche respective. Il caille bordel. « Enfin bon, on verra bien. Et jte surveille, mec. Va pas te carapater dans l’premier magasin de friandises que tu croises, compris ? » Pas de côté, la voilà qui renchérit ses dires d’une bourrade énergique quoique spontanée. « Tu me laisses seule, tu meurs. » Menace mouillée, sourire absent dévorant son visage, elle continue son chemin, sans un mot.

Pout l’instant, tout semblait parfait. Le week-end s’était par ailleurs magnifiquement amorcé, le soleil britannique daignant enfin à se montrer. Les minois s’étaient littéralement éclairés à la nouvelle, les lions bourrés de testostérones fonçant et paradant dès le matin dans les couloirs ; arrachant accolades et tapes diverses, avant de se précipiter dehors, sans plus attendre. Pour les blaireaux, ça n’avait pas été aussi joyeux. La capitaine Alix avait botté les fesses de son équipe, leur érigeant d’un enthousiasme de fer un beau gros entrainement. Amen. Quant aux deux dernières maisons, rien n’avait bien changé de l’ordinaire. Beau temps ou non, à croire que les stéréotypes persistaient. La bibliothèque était envahie par les bleus passionnés, les verts s’éparpillant pour leur part un peu partout. Ne restait qu’une poignée d’exceptions, les un peu tarés, les que trop poubelles. Ceux qui représentaient leur couleur sans parfaitement y convenir, étant trop complets pour se contenter de suivre le mouvement, de porter l’habit.

Diego et Elise étaient compris dans cette catégorie.

Incompréhensibles et particuliers, l’un en était venu à chercher l’autre, et vise versa. S’étant bien trouvés, ils avaient décidé de se trainer mutuellement dehors, histoire de se changer les idées. La belle histoire. Ils étaient, par la même occasion, arrivés. Les ruelles s’offrant à eux, la foule se mouvant dans un joyeux désordre, les échoppes miteuses signalées « ouvertes ». Que de bonheur.

La préfète devança le borgne, se retournant d’un pied, l’œil bourré d’une malsaine innocence. « Alors Diego, que vas-tu proposer à la charmante demoiselle que je suis ? » Ton pathétiquement féminin, commissures adorablement redressées. Tout chez Dickney, en cet instant, criait : Je te préviens, sois doux.

Pauvre gamin.

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Lun 10 Mar - 20:00
C'ETAIT PAS MOI
  JE TE JURE  


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Il sautille. Il est tellement heureux de voir le beau temps revenir après ces longs mois d'hiver interminable. Ok d'accord, l'hiver c'est cool aussi pour le chocolat chaud près du feu et tout. Mais le rouquin se sent renaître lorsque le soleil pointe son bout du nez, et même si il adore la bibliothèque il préfère sentir les rayons sur sa peau que de rester enfermé à lire. Certes, il fait toujours froid, mais les premiers signes du printemps lui font oublier à quel point il gèle sans son écharpe. Un sourire fixé sur son visage, il avance dans les rues de Pré-au-lard, suivant sa blonde préférée. La petite sortie du samedi après midi, quoi.

Le borgne s'arrête parfois afin de regarder les vitrines, bavant sur les sucreries et les nouveaux gadgets trop cool. Mais il ne rentre pas dans les magasins, il ne veut pas laisser Elise toute seule. Il sait bien que s'il le faisait, il se prendrait un high-kick dans sa jolie face de rouquin et une malédiction sur lui et sa descendance. Alors il évite, et se contente de lécher les vitrines (au sens figuré, hein. Quoique). Avec un air d'idiot, il zieute toutes les boutiques qui les entouraient, ne sachant pas par laquelle commencer. Il avait réunis toutes ses économies pour cette sortie. Bon il les dépensera surement pas en bonbons et autres bêtises, mais ça peut toujours servir.

Il s'arrête lorsque Elise fait volte-face et demande au rouquin ce qu'il va lui proposer. Il écarquille les yeux. «Bah j'en ai aucune idée, en fait» qu'il avait envie de répondre, mais la connaissant elle l'engueulerait encore, alors il se tait. Il cherche quelque chose à dire. Il regarde autour de lui nerveusement, cherche une idée, puis repose les yeux sur la blondinette. Et la première phrase qui lui échappe se révèle être:

-Bah si tu veux je te propose une nouvelle garde-robe, parce que bon celle là...

Oups.
Il se rendit vite compte que ce qui était un trait d'humour dans son esprit n'était pas du tout sorti comme il le souhaitait.
Prépare tes funérailles, Diego Carlos Svensen, ce fut un plaisir de te connaître.

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Mar 11 Mar - 17:12
ô mon chéri,
que je t'aime.

« Car la mienne convient pas à tes goûts, peut-être ? » Réplique-t-elle avec spontané. Quelle délicatesse, Diego. « Pis entre nous, on est quasi toujours en uniforme, comment peux-tu lâcher ça ? » Soupir blasé. Voilà la blonde qui dévisage la calamité humaine, brillance dans le regard : « Mais dois-je comprendre de ta très pertinente remarque que tu me lègues 85% de tes économies ? » Le rire ne franchit pas ses lèvres, préférant muer en sourire ô combien moqueur. « Quant aux 15% restants, au delà du don, tu me les offriras en m’invitant quelque part, n’est-ce pas ? »

Fourbe.

« Mais ne t’inquiète pas, mon brave. » Ses yeux sournois sont plongés dans comparses, que trop innocents. « … Je te laisserai les quelques monnaies de nos achats. » Elise n’en peut plus ; laissant jaillir sa bonne humeur, elle s’esclaffe un bref instant. Se rapprochant finalement du rouquin piégé, elle lui lâche un tape amicale sur l’épaule. « Bon. » Miaulement félin, la délicieuse demoiselle vient se coller à son préféré victimisé, enroulant ses bras fins contre similaire solitaire. « — Tu m’emmènes où ? » Ses pupilles nuageuses, vertes nuancées, ne tardent à se figer dans l’œil foret de Svensen.

Et bien ?
j’attends.

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Mar 11 Mar - 19:27
NON NON MAIS
  Y A UNE ERREUR JE CROIS 

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«Oups, t'es piégé là.»
Diego s'attendait à un coup de genoux dans le royaume magique du monsieur. A un high-kick dans sa face. Bref, à tout, sauf à ce qu'elle reste parfaitement calme. Ou presque. Le rouquin jette un petit regard dépité à son porte-gallions. Il allait devoir faire des sacrifices. De gros sacrifices. Il regarde la demoiselle, voit bien qu'elle s'amuse avec lui. Parce qu'il est allé trop loin encore une fois. Le prix de l'idiotie.

Il faut trouver autre chose. Quelque chose pour la distraire, pour lui faire oublier l'envie de dilapider les gallions de Diego. Nerveusement, il tourne la tête dans chaque direction, cherchant un quelconque miracle. Le bras d'Elise accroché au sien le rend encore plus nerveux. «Réfléchis, et vite ». Finalement, plus le temps de réfléchir.

-Allez viens, je vais te payer un café, haha !

Il prend un air de celui qui sait absolument ce qu'il fait et rentre dans le premier café qu'il croise, sans même prendre soin de regarder l'enseigne. Peut être qu'il aurait dû, finalement. A peine a-t-il mis un pas dans le café qu'il regrette déjà. Rose. Dentelle. Encore du rose. Des chérubins. Trop de roses. Mec, où est-ce que t'as encore atterri ? Il jette un œil à Elise, assez misérable. «On fait quoi ? On s'enfuit maintenant ou...?» disait son regard. Mais avant même qu'il ai pu dire quoi que ce soit, une serveuse habillée tout de rose les mène à une table avec un grand sourire niais. Remarquant que les deux Serdaigle se tenaient par le bras, elle lâche:

-Oh, vous êtes en couple ? C'est mignon ! Depuis quand ?

Le rouquin se sent rougir, et par réflexe il lâche le bras de la blonde. Il ne sait pas quoi dire. Si un mot sortait de sa bouche, il bafouillerait probablement comme un idiot et finirait par dire un ramassis de conneries. Quoique, comme d'habitude ? Il reste bloqué comme ça, en plein bug. Et merde mec. Y a que toi pour te retrouver dans des situations comme ça. Y a que toi pour emmener ta meilleure amie dans un café pour couples. Il finit par bafouiller pathétiquement:


-On...On est pas...Enfin...On...

Un vrai gamin. Mais la serveuse n'écoute pas, elle rit de bon cœur et fait demi-tour afin de leur apporter le menu. Diego à le visage cramoisi, il le sait. La honte de sa vie. Et il n'ose pas regarder Elise, de peur qu'elle le prenne pour le pire des idiots. Alors il se cache dans ses bras, attendant son châtiment. En ce moment même, il donnerait n'importe quoi pour avoir reçu un coup de genoux dans le royaume magique du monsieur plutôt que ça.

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Mer 12 Mar - 17:33
Prends-moi de suite,
face au public.

« Je préfèrerais un thé se retint de mordre la préfète, que trop contente de se voir offrir quelque chose. Alors elle se laisse trainer, embarquer par le rouquin mimant sûreté et maîtrise de soi. Arrête, ça te va pas bloque-t-elle au dernier moment, encore une fois. N’allons pas déranger si belle action, voyons. C’est donc amicale, pelotonnée et bien dressée qu’Elise se fait mener. Et quel art, quel goût. Les voici entrés chez Madame Pieddodu. Putain Diego tu fous quoi ? Les nerfs cèdent, notre blonde réprime tant bien que mal le rire qui lui monte aux lèvres. Mais ce serait impoli, n’est-ce pas ? Alors elle se retient, se contentant d’observer le rouquin désespéré. Pitoyable. Une serveuse des plus niaises vient les cueillir au vol, les entrainant vers une petite table à l’aura romantique. Mon dieu. « Oh, vous êtes en couple ? C'est mignon ! Depuis quand ? » Globes s’écarquillant face à la question fatidique. Ni une ni deux, voilà Dickney repoussée, abandonnée par le rouge Svensen. Non mais ça va pas ? Frustration qui s’installe, condensant sadisme et tordant amusement. Tu vas voir, mon tendre, tu vas voir. Posant son délicat fessier sur la chaise offerte, Elise écoute distraitement la défense piteuse et foireuse du prétendu copain. Hin hin. « Bah alors mon chou, t’es gêné ? » Clame-t-elle avec plaisir, ses coudes posés, ses doigts joints, menton sur dos des paumes. « Et moi qui croyais que tu assumais enfin notre relation… » Pied qui vient écraser sans délicatesse l’un de son coéquipier. Tu protestes, jte bute. Ton faussement ému qui semble heurter en pleine poitrine la barmaid fraichement revenue. « Il n’arrive pas à faire le pas ? Je comprends, mon mignon était pareil ! Enfin ce serait bien que vous puissiez concrétiser… Histoire de passer aux étapes supérieures, vous savez ? Tenez, les menus ! »  

Que dieu bénisse cette pipelette.
Sourire félin, incarnant tragédie blasée.

« Je sais pas si on peut parler de premier pas. A vrai dire on se connaît depuis si longtemps… Ca fait déjà un bout qu’on fait des petites choses ensemble, vous voyez ? Je pense que le blocage se fait au niveau de la transition entre désir momentané et amour passionné ? On s’embrouille un peu dans nos idéaux ; les sentiments c’est encore pire. Alors on vivote, passant de l’un à l’autre sans trouver une réelle stabilité. » Coup d’œil blessé vers sa victime. « Mais… Je sais pas. Il est farouche en public. Il assume pas. C’est peut-être ma faute ? Je ne sais pas. Mais rien ne sort, il nie tout d’un bloc. Notre relation et tout ce qu’elle entraine. Je sais plus trop quoi faire. Un vrai gamin. A croire que les rôles s’inversent, de nuit à jour. Dans l’obscurité je suis la pleurnicheuse, et au soleil, je porte le caleçon. Lui, je ne vous dis même pas. Un vrai fourbe. Pourtant regardez-le ! Un bichon, à cet instant. » Moue indéchiffrable alors que la serveuse, ébahie, reste muette. Pas tous les jours qu’on entend un potin intéressant, après tout. « Quant au thé… Vous n’avez pas quelque chose qui puisse me détendre ? Sinon j’opterais pour un thé à la rose. Quoique verveine m’irait bien. Je ne sais pas. Et ton chéri, tu en penses quoi ? Tu voudrais quoi ? Je te laisse choisir les sucreries ? » Voix douce et apaisée, presque fatiguée. Une main se détache, allant se poser sur l’avant bras du rouquin. « J’espère que tu ne m’en veux pas d’avoir autant parlé. Je t’aime, tu le sais bien, Diego. » Qu’on l’arrête, qu’on la brûle. Elle impie, elle menteuse. Quelle comédie. C'était infernal — interminable.

A peine entamé.

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Mer 12 Mar - 20:29
ET SI VOUS REGARDEZ SUR VOTRE DROITE
VOUS POURREZ Y VOIR UN DIEGO SAUVAGE...AH BAH NON, IL EST MORT.  

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Diego pensait qu'il ne pouvait pas tomber plus bas. Par Merlin, qu'il avait tord. A peine Elise commence à parler que le rouquin hallucine, la bouche grande ouverte. «Mais qu'est ce qu'elle racooooooonte ?! » se dit-il, n'en revenant toujours pas du petit jeu auquel son amie joue. Il ne sait pas comment il doit réagir. Si il doit se mettre en colère, jouer le jeu ou mourir ici et maintenant. Meh, la 3ème option paraît la meilleure. Il à le cerveau en dessus-dessous, et il se sent rougir de plus en plus. Soudainement, le pied d' Elise vient s'écraser sur le sien, et il réprime un gémissement de douleur, se contentant de se mordre la lèvre en tremblant. «Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça ? » s'apitoie-t-il tandis que la blondinette et la serveuse continuent à discuter et à raconter des mensonges de plus en plus honteux. Et la voilà qui se met à raconter des histoires de lit. En ce moment, Diego est sûr d'être mort. Oui oui. Et s'il ne l'est pas, il est à deux doigts de s'étrangler lui-même avec une des guirlandes de cœurs qui couvrent les murs. Parce qu'il sait bien que s'il ose répliquer quelque chose Elise se chargerait personnellement de l'assassiner, et que s'il joue le jeu il ne s'en remettrait jamais. Quoiqu'il est déjà certain qu'il aura du mal à s'en remettre de cette situation là.

Il pose une main tremblante sur son cœur, commençant à paniquer. «Est ce que mon cœur s'est arrêté ou il bat trop vite pour que je le sente ?». Il a l'impression d'avoir couru un marathon. Et Elise qui continue de parler. Et puis il à chaud. Très chaud. Il à beau enlever sa veste il à toujours l'impression d'être dans un four. Il ferait n'importe quoi pour que les serveuses ouvrent une fenêtre mais il n'arrive toujours pas à parler, trop honteux. Alors il se ventile avec un des menus, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu' Elise lui pose une question. Genre là, maintenant. «Verveine ou thé à la rose ? ». Avec nervosité il ouvre le menu qu'il à entre les doigts . La vérité le frappe en plein ventre. Avec un combo high-kick et tronçonneuse.

«C'est quoi ces prix de fous ?!»

Ses yeux s'ouvrent encore plus grand et il à de plus en plus peur pour son porte gallions. Il se demande si Elise se fâcherait si il lui payait une feuille de thé. Des yeux, il cherche les noms «Verveine » et « Thé à la rose ». Le résultat est frappant, la verveine coute 5 gallions de moins que le thé à la rose. Si tu veux pas finir à la rue Diego, verveine ce sera. Maintenant il faut parler. Tu peux le faire. Je crois en toi. Il aurait pu commencer par ouvrir la bouche mais depuis qu'Elise avait décidé de jouer avec lui elle était restée ouverte de béatitude. Tendant le menu d'un bras tremblant à la serveuse, il bégaye enfin:

-Je...Euh...Je pense que v-verveine c'est mieux et...M-moi je ne prendrais rien, ç-ça ira...

-C'est noté, je vous apporte ça, héhé ! ♥ répond la serveuse en reprenant le menu et en se dirigeant de nouveau vers le comptoir, apparemment amusée par les deux Serdaigles.

Le rouquin n'en revenait pas. De tout. De sa stupide décision de rentrer dans la première boutique qu'il croise. De ce fichu salon de thé. D' Elise qui joue aux tourtereaux, et qui attend de lui qu'il fasse de même. Il doit avoir l'air fin lui, avec son visage cramoisi. Il osa enfin regarder Elise et lui chuchota, d'un air perdu:

-Mais sérieux Elise, à quoi tu joues ?!

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Sam 15 Mar - 21:46
ne devenez pas
votre propre mascarade.

« Hm ? » Calme transcendant, la voilà d’humeur changée. « Tu disais quelque chose ? » Moue lointaine, visage détourné et yeux absents — où était-elle partie ? Envolée dès le départ de la serveuse, Elise n’écoutait plus vraiment. Sourire en coin, tête qui bascule en direction du rouquin, quasi taquin : « Je plaisante, ne m’en veux pas, voyons. » Et c’est étrange, un peu tantôt, moyennement enfantin. Ses dents blanches se dévoilent, laissent planer un sentiment moelleux, plutôt grisé. Elise est une gamine, Elise est une demoiselle. Elise deviendra une femme — et elle s’y prépare. Elise a son érotisme, cette chose qui attire le regard, cette grâce qui existe en chaque hirondelle. Elise est imprévisible, sans doute s’est-elle perdue en chemin, elle aussi. Peut-être devient-elle folle, sans doute l’est-elle déjà. Qui sait si elle ne va pas briser leur relation, à elle et lui, d’un coup d’un seul, d’une pulsion qui la plongera dans des abysses que trop sombres. Lui trop doux, lui trop lumineux, lui si gentil et pataud. Contre elle, elle qui découvre et s’invente, qui se vit et se dessine, elle ayant grandit avant l’heure, se retrouvant dans une phrase d’arrêt zéro, ceux propices à l’erreur impardonnable. « Cela te dérange ? » Et ses iris d’obsidiennes viennent finalement s’ancrer dans voisins. Le thé n’est toujours pas arrivé, c’est donc un jeu qui s’instaure, un contre la montre décisif. Ses attaques se font mordantes et féminines, blondie n’est que trop fourbe, que trop féline. Quand cessera-t-elle, où va-t-elle ? N’as-tu donc pas peur de te perdre ? Ne l’est-elle pas déjà ? Egarée, évidemment. « On pourrait continuer ainsi longtemps, qui sait. »  Arrêt, puis simplement : « Tu ne veux pas ? » Les secondes défilent, s’enchainent et se succèdent — des bruits de pas leur parviennent.

Le sablier est vidé, temps écoulé — il n’a plus le choix.

« Merci. » Sourire candide, distant et étrange. Sa cuillère touille la boisson d’un air distrait alors que la barmaid reste là, dans l’espoir d’un petit commentaire, d’une petite chose à croquer — sans honte ni retenue. Mais Dickney ne parle pas. Elle laisse planer le mystère, son regard nuageux parcourant les traits de Svensen. Lèvres qui s’entrouvrent, lentement — la voix reste bloquée. Main qui monte, tenant tasse, liquide se déversant, un peu, moyennement. Puis, enfin, après une éternité d’attente ; d’un ton dangereusement calme : « Que pensez-vous des démonstrations en public ? » Bombe lancée, air se disloquant sous la tension arrivant. « Celles d’un couple, évidemment. » Coudes sur la table, de demi cambrée, les doigts de la préfète crassaient distraitement le récipient surélevée.

Au diable la moue ravie de la serveuse,
c’était un défi.

Promis,
après j'arrête.

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Sam 15 Mar - 23:47
TU VEUX JOUER ?
  I'M IN BABY. 

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On inspire. On expire. Le roux essaye de se calmer en écoutant Elise lui assurer qu'elle plaisante. Tout va bien Diego, tout ceci n'est qu'une blague. Il se relaxe un peu, sentant son cœur revenir à un rythme normal et la chaleur disparaître. Il tourne la tête vers la blonde, lui demandant si il ne veux pas jouer le jeu avec elle. Il hésite. Il ne sait pas si il pourra tenir le coup. Pourquoi ? Lui même il en sait rien. Alors que d'habitude, c'est le premier à rire, à faire l'imbécile, à jouer la comédie. Mais là, cette situation l'a pris par surprise, et il est confus. Trop confus. Il ne sait pas s'il sera capable d'y prendre part si il manque de faire un arrêt cardiaque chaque fois qu'Elise en dit trop.

Et la serveuse revient servir la verveine d'Elise, qui détache son attention du rouquin. Celui-ci est perdu. Lui qui à toujours les pensées assez claires, en ce moment il n'y arrive plus. Les questions s'entremêlent, les pensées positives et négatives s'entassent, sans qu'aucune d'entre elle n'obtienne de réponse. Un bordel incroyable, et Diego s'y noie. Lorsqu'il revient à lui, son regard est perdu dans le vide, incapable de le relever. Il entend le bruit de la cuillère frapper contre les bords de la tasse dans un son vaguement agréable. Mais il n'ose pas relever la tête et affronter le regard joyeux de la serveuse qui en demande plus. Plus d'histoire. Plus d'amour. Plus de jeu.

-Que pensez-vous des démonstrations en public ? Celles d’un couple, évidemment.

Le rouquin relève enfin le regard, de nouveau surpris. Qu'est ce qu'elle essaye d'insinuer, là ? Il la regarde sans trop comprendre, cherchant un indice sur son visage, ou peut-être dans ses yeux envoûtants, qui sait. Il voudrait répliquer. Mais la serveuse est plus rapide et attaque déjà, le fixant avec un regard rempli d'espoir.

-Je trouve ça adorable, et même très utile pour un couple qui essaye de s'affirmer !

Puis elle chuchota, lançant un regard furtif entre les deux Serdaigles:

-...Si vous voyez ce que je veux dire...

Là c'en est trop. Il en à assez. D'être toujours dépassé par les évènements. D'être pris pour un idiot par Elise. Il regarde la blonde, déterminé. «Tu veux jouer à ça ? Bien, voyons lequel de nous deux est le plus fort à ce petit jeu ». Diego est revenu. Celui qui joue, celui qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il ne sait pas si c'est le défi ou la colère qui le pousse à s'affirmer. Mais il prend les choses en mains. Rapidement, il prend le visage de la blonde entre ses mains et vient l'embrasser juste à côté de ses lèvres, tout en prenant soin que la serveuse ne remarque pas ce détail et pense à un vrai baiser bien sûr. Il reste quelques secondes comme ça puis relâche le visage d'Elise, la regardant avec un air de défi, un peu fier de lui.

En tout cas la serveuse, elle, à l'air de prendre son pied.

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Dim 16 Mar - 11:12
ne devenez pas
votre propre mascarade.

« Elise ne bougea pas — que trop surprise face à l’action furtive du rouquin. Diego se rebellait-il ? Un sourire incongru naquit sur ses lèvres alors que lui-même se retirait faussement de ces dernières. Il ne les avait pas touchées, ou peut-être un peu, mais pas entièrement, évidemment. C’était comme un tétanisme, qui la prenait, là, tout de suite. Une réaffirmation de l’amitié en toutes circonstances, et c’était étrange, que ce soit cette réponse aux provocations qui l’eût ravivée. La serveuse de son côté semblait toute émoustillée, quoique encore sur sa faim. Sans doute avait-elle espéré quelque chose de plus torride et de plus bestial, durant sur la longueur, ou assez mordant pour illusionner la rapidité de l’échange. Mais c’était mieux que rien, n’est-ce pas ? Peut-être avait-elle imaginé sur le moment une simple tenue de main chaste et pastelle — se laissant par la suite encombrer de fantasmes délirant dont la préfète ne voulait entendre parler.

« Aaaah j’en ai ma claque. » Adossée contre son siège, partant en arrière, bras levés ; Dickney s’étirait d’un râle joyeux quoique décalé vis à vis de l’ambiance imposée. « Tu en veux ? » Proposa-t-elle à Svensen une fois revenue à la table, un coude posé. A croire qu’elle avait fini de jouer, passant d’un chat à un autre sans plus attendre ; désespérant par la même occasion la bairmaid qui hélée par le gérant du s’éclipser à grand regrets — promettant un retour rapide, bien entendu. « T’as eu des entrainements avec Morgan récemment ? Faudrait que tu muscles ton corps et surtout tes réflexes. J’vous ai concocté une petite surprise pour bientôt, alors ce serait bien que tu te prépares mentalement et physiquement. » Prononça-t-elle d’un air routinier ; touillant son thé avec distraction, le poussant au tantôt vers son acolyte pour qu’il puisse se servir, si il le voulait. Il était clair à cet instant précis que les évènements passés venaient de s’évaporer d’un coup d’un seul, entrainant avec eux cette ambiance sucrée qui mettait les nefs à fleur de peau et les poils au garde-à-vous. Que la petite commère revienne, elle ne trouverait qu’une capitaine questionnant son gardien ; voire, d’un œil plus amical, deux amis discutant de Quidditch.

Amen.

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Dim 16 Mar - 15:20
RETOUR AUX VIEILLES HABITUDES
  PLUS OU MOINS

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« Ben alors, on joue plus ? »

Il regarde la blonde s'étirer et revenir à la normale, probablement fatigué de toute cette comédie. A vrai dire, le rouquin l'est aussi, et il est heureux de pouvoir enfin se comporter comme à son habitude. D'un geste de la main, il repousse la verveine que lui tend Elise. C'est pas trop son truc, et il espère qu'elle va la boire entièrement vu le prix auquel il l'a payée. Il se remet à sourire, un coude posé sur la table soutenant sa tête, légèrement penchée. Il repousse d'un souffle une mèche rousse qui vient le chatouiller et regarde la serveuse repartir, l'air déçue. «Fallait pas trop en attendre non plus».
Il reporte son attention sur Elise lorsqu'elle se met à lui parler de Quidditch, frissonnant en entendant le nom du professeur Morgan. Décidément, il commence à avoir de plus en plus peur de cette femme. Pour les réflexes, il pense s'être un peu amélioré. Un peu. Ca ne l'empêche pas de se prendre une vingtaine de cognards dans la face par semaine, et tout ça par effet de surprise. Cependant grâce à ça, il commence à développer une insensibilité à la douleur. Du moins, celle d'un cognard. Niveau muscles, il est assez fier de voir quelques abdos et biceps se développer peu à peu, même si pour l'instant il à toujours le corps un peu frêle d'un adolescent de 16 ans. Il aura tout le temps de prendre des muscles plus tard. Cependant, Elise mentionne aussi une surprise. Ca y est, la curiosité de Diego est piquée. Il veut en savoir plus. Il DOIT en savoir plus. Son sourire s'élargit et il n'écoute pas la suite. Il adore les surprises et déteste attendre.

-Une surprise ? Quel genre de surprise ? Une bonne surprise ? Dis moi en plus !

Plein d'espoir, il regarde Elise en attendant une quelconque réponse de sa part, même si il ne se fait pas trop d'illusions.

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Elise B. Dickney
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Mer 19 Mar - 16:02
t'es mou
tête de clou.

« Non. » Le ton était léger quoique sans réplique. « Qu’est-ce que ça t’apporterait, de toute façon ? » La demoiselle le fixait à la dérobée, réfléchissant à ses propres mots. Oui, à quoi bon lui dire, lui révéler avant l’heure ? Une montée d’adrénaline — et puis quoi ? Svensen avait toujours été ce grand gamin à brailler la friandise et à pourchasser l’effet surprise, après tout. Pourquoi devrait-elle lui céder, tout révéler ? Il n’y avait aucun intérêt — vraiment. « Au lieu de quémander tu devrais t’entrainer, histoire de la mériter au mieux ; et de lui faire honneur. » Sourire en coin, Elise vide sa tasse sans plus un mot. Pouvait-on qualifier le sujet de clos ? Sans doute, il était temps de passer à autre chose, tout en restant dans les eaux, évidemment. « L’équipe va m’en faire baver, j’ai l’impression. » Soupir échappé. « Y’a vraiment de tous les âges, de toutes les compositions et surtout un manque d’expérience et de cohésion — je le sens à trois mille, ça va être la galère ultime. Alors si t’es même pas au point pour contrer quelques souafles, qu’allons-nous devenir ? » C’était un peu dur, mais qui serait assez sot pour penser de manière surréaliste ?

Dickney n’avait quant à elle, point très envie de s’illusionner.



hrp:
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Jae
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Mer 26 Mar - 17:45
C'EST DANS CES MOMENTS LA
  OU TU SAIS PLUS QUOI DIRE 

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L'excitation quand à cette fameuse surprise retombe d'un seul coup. Un gros plouf. Et il sait qu'il n'en tirera rien, de cette demoiselle qui restait secrète à tout prix. Il soupire, un peu déçu certes, mais pas au point d'en faire toute une histoire. Alors il devient silencieux un instant, chose qui lui est rare à lui, l'éternel brailleur. Et pourtant il reste muet. Peut-être qu'il n'a rien à dire. Peut-être qu'il a trop à dire. Il regarde autour de lui, regrettant toujours d'être rentré dans cet endroit trop rose, trop mignon, trop...Trop. Elise finit sa tasse et change de sujet, se mettant à parler de l'équipe, de son incapacité à être un bon gardien. Son regard passe de la blonde à la tasse vide, puis à ses doigts, comme si son pouce allait se mettre à lui chuchoter une répartie. Mais les doigts ne parlent pas, et heureusement. Sinon, il est certain que les siens se mettraient à se battre pour devenir le doigt Alpha.
A ce moment, Diego se met à douter. Il se demande si il ne ferait pas mieux de laisser la place à un joueur plus expérimenté que lui, car il est vrai qu'il fait un piteux gardien. Mais qu'est ce qu'il y peut ? Il fait de son mieux, il s'entraîne tout les soirs et se donne à fond. Ça à l'air de faire ses preuves pourtant, mais trop lentement, et il ne veut pas être le boulet de l'équipe. Il ne veut pas qu'on le regarde de haut, qu'on le considère comme le poids lourd. Il secoue la tête. Non, les joueurs ne le considéreraient pas comme ça, il se fait de mauvais films. Et puis maintenant qu'il y est, dans cette équipe, il compte bien y rester. Cependant, il plaint Elise, car il est vrai que pour elle superviser l'équipe ressemble plus à une grosse corvée de babysitting. Il sourit enfin, puis répond:

-C'est ça, que d'être capitaine.

Il regarde la serveuse revenir, l'air dépité et aussi un peu énervé de s'être fait roulée comme ça. Elle pose l'addition sur la table et grommelle quelques remerciements machinaux avant de tourner les talons. Diego à un pincement au cœur en voyant la note. Il souffle. «Gentleman Diego, gentleman ». Il sort son porte-gallion et paye. Il tourne la tête, jetant un regard interrogatif à la blonde.

-On part maintenant où on s'éternise encore un peu ?

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Mar 1 Avr - 20:08
il fait
bon vivre.

« Elise avait regardé Diego payer avec une moue tout aussi féline que compréhensive. C’était toujours un coup au cœur de voir son porte-gallion s’alléger, et ce tant bien même était-il rempli. « Comme tu veux. » Répondit-elle au finalement à son ami, quand il posa question. « Je te suis. » Conclu-t-elle dans un sourire amical, ne bougeant pas pour autant. « Enfin, si on reste, tu penses qu’on se fait chasser ? » La serveuse les dévisageait à l’autre bout de son comptoir, l’air déçu voire amer. Mais qu’en avaient-il bien à faire ? Cette barmaid ne resterait qu’un confetti dans leur vie, un particule des plus négligeables — il n’y avait rien à espérer ou à corriger.

Soupir sortant tout droit des lèvres de la blonde créature, son dos basculant contre la paroi du siège. « Enfin, c’est pas si mal d’être capitaine. Vous êtes pas si horribles que ça — c’est plutôt à se demander si on nous a pas lancé un sortilège. Ce serait le comble. Viridus nous maudissant et Flavia droguant son équipe ! Puis c’est pas avec des pots en céramique qu’on va pouvoir se défendre heh. On devrait s’allier avec les rouges pour rétablir l’équilibre, à la limite. » En plus y’a presque que des mâles dans leurs rangs.

Mais ça, il n’avait pas besoin de savoir ; n’est-ce pas ?

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Jae
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Ven 4 Avr - 19:39
ONCE UPON A TIME
  THE END  

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Diego pouffa de rire. Une alliance avec les rouges ? C'était elle qui proposait ça ? Alors qu'elle était composée d'un préfet nymphomane, d'un monsieur très très gay, d'un nabot psychopathe, d'un brun ténébreux digne d'un mauvais film de vampires, et d'une fille normale (1 sur 6, il y a du progrès). Mais surtout, il y avait ce Drew. Ouais, il savait bien qu'Elise le détestait, mais le rouquin ne pouvait s'empêcher de penser à la fois où elle lui à carrément sauté dessus après avoir mangé. Et urgh, il sait pas pourquoi mais ça l'énerve tellement. Il en frissonne rien que d'y penser. Alors il trouvait ça plutôt drôle qu'au final, elle propose une alliance avec les rouges alors qu'il s'agit probablement de l'équipe avec laquelle les Serdaigles ont le plus de différends.

-Je pense pas que ce soit une bonne idée.

Parlait-il de l'idée de rester ici ou de l'alliance bleu-rouge ? Lui même n'en avait aucune idee. Il lâcha ça en riant un peu, se levant de son siège. Il n'avait pas tellement l'intention de s'éterniser dans cet endroit qui respirait la niaiserie, à vrai dire. Il regarda au dehors et vit qu'en effet, il commençait déjà à faire sombre. Ils feraient mieux de rentrer, et Diego sait déjà qu'il se réfugiera à la bibliothèque pour lire un bon petit roman avant d'aller dormir.
Attendant que la blonde se lève pour le suivre, il sortit du café et se dirigea vers le château, accompagné par son amie. Il adorait ce genre de week-end, où ils sortaient s'amuser. Et il s'était bien amusé, aujourd'hui.

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