Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Birds of a feather - LIBRE

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Lun 12 Mai - 20:34
Circe passait une bonne journée. Il faisait beau, c'était le mois de mai, les petits oiseaux pépiaient dans les arbres et tous ses cours s'étaient bien passés. Ils étaient charmants, ses petits élèves, tous si jeunes, si pleins de promesses, encore à l'aube de leur vie. En même temps, Circe se sentait toujours un peu à l'aube de sa vie elle aussi : tant de choses qu'elle ignorait encore, tant de choses à vivre. Elle avait hâte. Et, en même temps, elle appréciait le voyage.

Elle se promenait dans le parc ce jour-là, profitant des derniers rayons du soleil qui ne tarderait pas à se coucher, et elle finit par atterrir près des serres. Elle aimait les plantes, qu'elles soient magiques ou moldues. Elle était persuadée que toutes avaient une âme, une chanson à clamer seulement à ceux qui étaient prêts à l'écouter. Elle n'entra pas, cependant. Elle préférait rester dehors, sous le ciel bleu parsemé de quelques moutons blancs.

Elle se rendait compte qu'elle avait du mal à se faire accepter par ses collègues. Elle le vivait plutôt bien, en fait, mais elle regrettait quand même un peu le manque de compagnie d'adultes, même si les petits enfants du château étaient tous adorables. Elle avait l'habitude, hors du château, de collectionner les amis, les connaissance, de vivre au sein d'une joyeuse bande toujours prête à se mettre à chanter ou à rire à tout moment. Ici, elle déplorait un peu le manque d'ouverture d'esprit auquel elle était parfois confronté. Mais elle acceptait leur mode de vie, même si ce n'était pas le sien.

Et puis, il y avait des gens très agréables aussi au château. Holly, par exemple, était vraiment charmante, et Anabeth si bon coeur ! Oui, elle était très bien à Poudlard. Et elle sentait, au plus profond d'elle-même, qu'elle y était à sa place.

Il y avait autre chose qui lui trottait dans la tête. C'était étrange qu'elle s'en souvienne toujours, un mois au moins s'était passé depuis, mais une de ses élèves lui avait fait cette prédiction. Qu'elle aurait un enfant. Un enfant ? Serait-ce possible ? Bien sûr, les chances pour qu'une prédiction d'une petite fille qui venait à peine de commencer l'étude de la divination s'avère exacte étaient très peu élevées. Mais il fallait dire que, si, à trente-sept ans, elle n'y avait toujours pas pensé, elle découvrait que l'idée ne lui déplaisait pas. Bien au contraire. C'était très intrigant.

Mais pour le moment, elle n'était pas là pour réfléchir à toutes ces choses étranges, elle voulait juste profiter du beau temps, de préférence en dégustant cette appétissante crème caramel qu'elle avait rapportée de la Grande Salle à cet effet. Elle s'assit donc dans un désordre de jupe, jupons et foulards, s'installa dos à la serre la plus proche, et, regardant au loin vers le lac et le soleil qui descendait lentement vers l'horizon, plongea sa cuillère dans la crème.

Quelque chose d'étrange se produisit alors.

Elle avait à peine avalé sa première bouchée - excellente d'ailleurs, une petite pointe de cannelle et ç'aurait été parfait - lorsqu'elle se sentit toute bizarre. Et tout à coup, tout le fatras qui lui servait de vêtements disparu au profit de… plumes ? Jaunes ? Elle voulut palper ses nouveaux habits mais s'aperçut qu'en lieu et place de bras, elle avait des ailes. Mère Nature, elle était transformée en canari ! Voilà qui était intéressant.

Elle vit quelqu'un s'approcher de là où elle était - à contre jour, elle ne savait donc pas de qui il s'agissait, et l'appela à l'aide.

"Mon cher, me voici dans une situation un peu délicate," Dit-elle dans une sorte de pépiement qui ne ressemblait pas beaucoup à sa voix habituelle.
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Gertrude Jenkins
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Lun 12 Mai - 23:29
C'était une expérience exceptionnelle. Aussi bizarre que cela puisse paraître, elle ne l'avait jamais fais avant.
Avec une lenteur un peu exagérée, le souffle court, la fille attrapa dans son sac une paire de lunette en plastique noir aux verres toujours aussi épais que le cul d'une bouteille.
Avec ça c'était mieux, elle ne loupait rien.
Ça faisait un moment qu'elle était là, à vivre de nouvelles expériences en cachettes. Elle devait avoir loupé un cours ou deux peut être. Pas grave, elle irait voir ses professeurs en leur racontant ce qu'elle avait fait pendant ce temps et en les priant de bien vouloir l'excuser. Si ils se fâchaient, elle irait même jusqu'à leur proposer de nettoyer leur salle de classe ! Mais quand même, elle espérait qu'ils comprendraient. Elle n'aimait pas voir les gens virer au rouge, elle avait toujours peur pour eux que trop de sang a cet endroit ne fasse surgir un vampire beaucoup moins scrupuleux qu'elle.

Levant la tête tout a sa réflexion quand au nombre de vrais vampire pouvant vivre aux alentours de Poudlard, elle revient brusquement a sa première découverte. Elle était trop distraite. Elle avait loupé trente secondes de pur bonheur.
Une pointe de tristesse vint pourtant la perturber de nouveau. Elle aurait aimé ne pas être seule, elle aurait voulu que Sandy soit la pour lui tenir la main et sourire avec elle du spectacle. (1) Et il aurait très certainement eu la bonne idée de prendre une photo, alors que elle pas. Et il lui aurait dis quelque chose de drôle, quelque chose qui fait que tous les gens du château l'aiment et veulent devenir son ami. Sandy était si différent d'elle ! Il était aussi brillant que le soleil !
Oh elle n'était pas jalouse ! Elle admirait trop le garçon pour ressentir ce genre de sentiment. Non, si Sandy était un soleil, alors elle était une coccinelle heureuse de son petit monde plus restreint où le Gryffondor avait bien voulu entrer. Elle essayerait de lui raconter avec le plus de détails possible ce qu'elle voyait peut être qu'alors lui aussi assistera a sa façon a son expérience.

Un peu rassurée a cette pensée, elle tendit avec prudence un doigt vers une pétale. Ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait voir deux fleurs se faire un bisou. Elle tenait là, la preuve que les plantes avaient elles aussi des sentiments. Le rose lui monta aux joues. Les plaisirs simples de la vie, un Sandy et un gâteau aux champignons et aux framboises. Il ne lui fallait pas plus pour la voir sourire tous les jours de sa vie.

Elle était si occupée, accroupi parmi les grosses plantes et les pots de fleurs, qu'elle ne vit pas arrivée son professeur préféré. Elle était d'ailleurs trop bien cachée pour qu'on puisse la voir aussi. Elle ne faisait pas non plus plus attention aux pans de sa chemise qui dépassait allègrement de sa chemise et au fait qu'aujourd'hui elle avait aujourd'hui oublié de mettre une paire de collant. Sa cravate n'était pas non plus très bien nouée mais ça, c'était normal. Du bout des doigts elle tâtait le terreau en se demandant si il n'était pas un peu trop sec pour un amour naissant. De sa baguette elle murmura avec une grande douceur un aguamenti.

Elle aurait pu passer sa journée ainsi, a s'ankyloser lentement, très lentement, beaucoup plus longtemps qu'un humain qui aurait peut être tenu sa position une heure ou deux avant de ne plus pouvoir. (2) Mais le bruit d'une gloussement lui fit tourner la tête, faisant enfin dépasser sa paire de lunettes au dessus des grosses feuilles vertes. Un énorme canari se tenait dans la serre. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus normal en soi, mais a Poudlard, la normalité n’existait pas. Les canaris géants poussaient donc dans les serres et les calamars géants dans le lac !
Et puis d'abord ce n'était pas un canari ordinaire. C'était madame Solomon, c'était évident. (3)

Levant timidement une main au dessus de sa cachette, elle secoua son bras avec hésitation pour dire coucou.

« Bonjour madame. Vous faites une expérience ? Vous vous demandez si les canaris géants peuvent faire des prédictions avec du thé ? Je crois que le professeur Cartaigh fait pousser le thé divinatoire de l'autre coté !

Ce n'était peut être pas très polie de rester là, toute seule dans son coin. Se relevant un grand sourire heureux aux lèvres, elle accorda un dernier regard a sa trouvaille avant d'enjamber le mur de végétation qui la séparait de madame Solomon.

_______

(1) Certains disent pour se moquer que je suis amoureuse de Sandy. C'est pas vrai. Je l'aime de l'amour de l'amitié. Et puis je pense pas que Sandy soit quelqu'un qui soit très intéressé par l'amour vrai de l'amoureux avec une fille. Les filles ne sont pas assez « assez » pour lui.
(2) Les humains n'ont pas beaucoup d’endurances mais j'aime beaucoup leur dentitions.
(3) Madame Solomon a toujours ce quelque chose dans les yeux qui vous dit « J'adore collectionner les tasses de thé ». je sais pas si elle les collectionne vraiment. Mais ses yeux ont l'air de le croire.
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Mar 13 Mai - 12:54
Passé son instant de panique - oui, ça ressemblait à ça, le niveau de panique extrême de Circe - Circe commença à voir les choses avec plus de philosophie. Elle était un canari. Soit. Après tout pourquoi pas ? C'était une expérience comme une autre, qui méritait d'être vécue. Et puis, elle se souvenait maintenant qu'elle avait entendu d'autres professeurs parler de ce genre d'évènements, que c'était une farce et attrape que les élèves affectionnaient particulièrement. Comme c'était charmant ! Ces petits enfants qui s'amusaient comme ça, à transformer les gens en canari. Elle pouvait apprécier la blague. Elle se demandait bien lequel de ces mignons petits chenapans lui avait donné cette crème caramel.

En attendant, la silhouette lui répondit, et elle pu reconnaître sa voix. C'était la petite Gertrude Jenkins ! C'était une fillette tout à fait adorable, avec un respect pour la nature qu'elle admirait beaucoup. Et elle avait ce qu'il fallait pour devenir une voyante tout à fait respectable, elle en était certaine - ne l'avait-elle pas reconnue, après tout, malgré qu'elle soit un canari géant, sans hésiter un instant ? Elle avait un très bon instinct, et c'était l'essentiel.

"Oh, c'est toi mon petit. Je suis bien contente de te voir ici. Comment vas-tu, dis-moi ?" Et puis, se rappelant qu'elle était un canari, "Oh, ça… Apparemment, quelqu'un m'a fait une blague. Charmant, n'est-ce pas ?" Dit-elle en écartant les ailes, comme pour montrer les effets de la transformation à son élève.

Gertrude s'approcha de Circe, ce qui lui fit bien plaisir. Elle serait bien contente de partager cette expérience avec une petite fille si gentille. Après tout, c'était toujours si intéressant, ces transformations en animaux ! Surtout que là, elle gardait son esprit humain. Un monde entier de sensations nouvelles. C'était merveilleux.

"Viens donc t'asseoir à côte de moi, mon petit. Le soleil ne va pas tarder à se coucher, et je crois que le crépuscule sera très beau ce soir."


Circe s'assit elle aussi sur son postérieur d'oiseau, et, une nouvelle fois, déplia ses ailes, les soupesant, explorant l'expérience. C'était assez étonnant. Elle se doutait bien que sans un instinct d'oiseau elle ne pourrait pas voler, mais ces ailes dégageaient tant de puissance et de promesses d'envol, c'était fascinant. Et puis, il y avait son bec - c'était très étrange de ne plus avoir de lèvres, elle avait cette impression étrange de ne plus goûter les mots qu'elle prononçait, comme s'ils n'étaient plus assez assaisonnés. Tout cela était très intéressant. Elle reporta son attention sur son élève, qui s'était installée à côté d'elle.

"C'est étrange, n'est-ce pas ? C'est à se demander si je suis toujours un être humain ou si je suis devenue un oiseau, pour seulement quelques minutes. Mais alors, mon âme est-elle celle d'un oiseau ou d'une femme ? Suis-je mon corps, mes ailes, mon bec, mes plumes me définissent-ils, ou alors, suis-je toujours humaine parce que mon esprit est toujours celui d'une femme ? Un oiseau serait-il toujours un oiseau si on lui donnait un corps d'homme ?"

Elle n'attendait pas vraiment de réponses à toutes ses interrogations - le plus beau dans la vie, n'étaient-ce pas ces questions sans réponse ? Mais elle était curieuse de savoir ce que Gertrude pensait de tout cela.
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Mer 14 Mai - 19:42
Alors que Gertrude s'avançait vers son professeur, elle se demanda un instant si le gros canari gazouillait ou lui parlait a elle. C'était compliqué de démêler des mots aux piaillements mais a force de l'écouter, l'exercice lui semblait de moins en moins compliqué. Et est ce que Madame Solomon pouvait parler le canari maintenant ? Est ce que les deux langages se brouillaient mais restaient suffisamment clair pour les deux espèces pour se faire comprendre ?
Son professeur en avait de la chance... Repoussant du bout des doigts sa paire de lunettes qui glissaient sur son nez, la jeune fille retint un éternuement.
Elle avait entendu dire que parfois pour faire des blagues de la nourriture avait le pouvoir de vous transformer en canari. Mais elle n'avait jamais su quoi. Elle espérait juste que ce n'était pas du poulet. Pour le moment elle en était a la liste des aliment en B. (1)

Sans se presser, elle vint s'asseoir sur un établis au coté de son professeur de divination, levant le menton pour bien la regarder dans les yeux tout en appréciant du coup d’œil expert le superbe plumage jaune qui lui avait poussé sur son corps désormais douillet. L'oiseau gazouilla avant de lui demander comment elle allait !
Vaste question voyez vous ! Fronçant les sourcils, Gertrude chercha une réponse adéquate et surtout pas trop longue. Elle n'avait pas envie de la faire fuir alors qu'elles avaient a peine commencé a parler.

« Je vais très bien, le ciel et bleu et les oiseaux chantent. »

La demi vampire en prononçant ces mots fit une moue appréciative. Merlin qu'est ce qu'elle était spirituelle tout de même. Et puis apparemment cela fit réagir Madame Solomon qui lui expliqua que son état était du a une blague. Elle écarta largement ses ailes. Gertrude rajustait frénétiquement ses lunettes et souffla du bout des lèvres un « Chanceuuuse ».
Se laissant glisser de son établi, elle s'approcha pour toucher timidement les plumes de son aile absolument hypnotisée. C'était tout doux et chaud. Madame Solomon avait désormais les ailes nécessaires pour permettre a son corps de rejoindre son esprit dans les nuages. L'idée lui plaisait tellement qu'un nouveau sourire vint fleurir sur ses lèvres. Cette journée était incroyable. Tant de choses a dire a Sandy, a lui dessiner, a lui expliquer.
Invitée a s'asseoir a coté d'elle, Gertrude ne se fit pas prier. Posant son délicat postérieur aux cotés du professeur, elle retenait son souffle de peur qu'elle ne change d'avis. La jeune sorcière ne perdait rien du spectacle, regardant les muscles de l'oiseau jouer sous les plumes pour permettre aux ailes de se déployer jusqu'au bec qui permettait tout de même de communiquer dans un langage humain. (2)

"C'est étrange, n'est-ce pas ? C'est à se demander si je suis toujours un être humain ou si je suis devenue un oiseau, pour seulement quelques minutes. Mais alors, mon âme est-elle celle d'un oiseau ou d'une femme ? Suis-je mon corps, mes ailes, mon bec, mes plumes me définissent-ils, ou alors, suis-je toujours humaine parce que mon esprit est toujours celui d'une femme ? Un oiseau serait-il toujours un oiseau si on lui donnait un corps d'homme ?"

La Poufsouffle n'eut pas besoin de réfléchir longtemps a ce qu'elle disait. Sortant machinalement de sa poche un parchemin un peu taché par des traces de terre et une plume ensorcelée (3), qu'elle commença a faire courir sur la surface au rythme des paroles qui se déversaient de sa bouche. Elle ne voulait rien perdre de ce qu'elle pensait pour pouvoir se relire plus tard et mieux expliquer ses aventures aux gens intéressés.

« Pourquoi être l'un ou l'autre ! Moi je suis bien mi humaine mi vampire, le monde n'a pas cessé de tourner parce que je suis le fruit d'un mélange non prévu par la nature ! La nature est suffisamment flexible pour permettre a toutes sortes de choses d’exister. Vous êtes devenue une Canarumaine. Ou alors une Mainari. Ou une Humanari. Quelque chose comme ça. Ayant changé d'apparence, je pense que votre esprit va muter tout autant que votre corps avec le temps. Si cela se prolongeait hein ! Un peu comme pour les singes devenus des hommes ! Avec de nouvelles caractéristiques je pense que l'esprit est obligé de revoir sa vision du monde ! Maintenant vous avez des ailes ! Si on vous laissez le temps vous apprendriez a voler ! Mais en même temps vous vous souvenez de comment marcher longtemps ! Donc peut être seriez vous plus tenté qu'un oiseau de séparer votre journée de façon égale pour la marche et le vole !
Peut on dissocier esprit et corps ? Non non non, car l'âme est aussi un composant de ce que l'on est et lie ces deux éléments ! L'esprit et le corps sont changeants mais l'âme est un diamant pur ! C'est d'ailleurs l'âme qui est visée par les Détraqueurs ! Ils cherchent a nous prendre l'élément qui nous permet de rester nous ! Sans âme on pourrait être une fleur ou alors une pomme de terre. C'est beau les fleurs ! Et les pommes de terres sont très intéressantes ! Mais elles sont assez limitées pour nous montrer leur sentiments quand même. »


Se taisant subitement, un flottement se fit alors qu'elle enchaînait mentalement avec sa conclusion qu'elle ne tarda pas a faire partager.

« Vous ne devez pas vous caractériser par votre race mais par ce que vous jugez important. Si l'âme est la fondation d'une maison, la grosse plaque de béton, l'esprit est les murs et le corps le toit. Ce sont eux qui font de vous ce que vous êtes. Et si vous changez en cours de route c'est pas grave. On m'a dit un jour que tout le monde changeait avec le temps. Peut être qu'un Humanari plus que les autres. Mais dans le fonds pourquoi pas. Une femme dans le corps d'un oiseau finirait par ne plus distinguer les éléments de chaque races et un oiseau dans le corps d'un homme finirait par faire de même. Un oiseau avec des pouces et des jambes solides ne chercherait plus a voler mais a innover non ? Alors voilà. C'est innovant mais c'est unique. Il ne doit pas y avoir de limitations a l'inovation. Nous sommes des êtres doués de raison mais nous cherchons tellement la complication qu'on essaye toujours de poser des limites. Ma réponse est donc. Non il n'y en a pas. »

A bavarder toute seule, Gertrude regarda son parchemin recouvert de sa fine écriture un peu tordue puis son professeur. Un large sourire venant effacer sur son visage tous les signes d'une concentration si intense. Lorsqu'elle reprit la parole sa voix était enjouée et pleine d'attentes.

« Est ce que j'ai bon ? Vous en pensez quoi vous ? Vous avez envie d'apprendre a voler ? »

Une petite lumière éclaira son esprit embrumé. Oups. L'oiseau femme avait dit qu'il allait pas tarder a faire sombre. D'une petite voix elle ne put s’empêcher de rajouter.

« Dites. Je crois que j'ai oublié d'aller en cours.»

_________________

(1) J'étais un peu déçu que la Betterave ne me fasse pas changer de formes. J'aurais aimé devenir un Dragon. J'ai hâte d'être aux choux fleurs
(2) J'ai fais attention. Je vais pouvoir offrir un beau portrait a Madame Solomon !
(3) Cadeau de mon papa, garantie un an, 1 gallion et 20 mornilles, pas besoins d'encre ! Et puis elle  sent la pomme. J'aime les pommes.
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Jeu 15 Mai - 14:01
Circe connaissait peu ses élèves. Elle était pourtant toujours prête à discuter avec eux, s'ils venaient dans son bureau elle leur offrait des petits gâteaux et du thé et ils pouvaient rester là longtemps à parler, mais il fallait quand même dire que ça arrivait peu. La plupart du temps, lorsqu'elle était en tête à tête avec un de ces charmants petits, c'était pour leur donner des cours de rattrapage en divination, et ils avaient peu de temps pour parler d'autre chose. Alors, Circe appréciait d'autant plus l'occasion qu'elle avait à présent d'apprendre à connaître cette charmante petite fille, Gertrude. Circe voulut avoir un sourire chaleureux lorsque son élève répondit à sa question (mais elle ne pouvait pas, elle avait un bec). Le ciel est bleu, les oiseaux chantent… Oui, c'était vrai, comment ne pas être heureux dans de telles circonstances ? Comment ne pas sentir son âme se soulever au son des pépiements d'oiseaux dans les arbres, comment ne pas se sentir s'envoler en voyant le ciel d'un bleu à la fois si doux et si abyssal ?

Gertrude semblait fascinée par le plumage coloré de Circe. Elle était curieuse, alors, comme c'était charmant, vraiment adorable. Elle la laissa faire sans rechigner, elle y était tout à fait favorable, qu'elle se fasse des expériences ! C'était ça, la vie : des rencontres, des plumes de canari.

Circe écouta Gertrude avec une grande attention. Si elle avait posé toutes ces questions, c'était surtout parce qu'elle voulait voir ce qu'en pensait son élève. Elle était curieuse aussi, Circe, et elle voulait savoir comment réfléchissait Gertrude. Elle ne fut pas déçue. Loin de prendre les questions de Circe pour acquise, elle partait sur une troisième option, elle posait ses propres questions, elle manipulait le langage en se l'appropriant. C'était très intéressant, tout ce qu'elle disait, et elle arrivait à parler longtemps sur le même sujet sans dériver, elle manipulait les métaphores. Si elle partait un instant dans une autre direction, c'était juste pour revenir enrichie à son sujet. Et elle avait des idées originale ! Elle pensait par elle-même, et c'était ça, le plus important.

Gertrude lui demanda alors si elle "avait bon", et Circe eut de nouveau envie de sourire. Incapable de le faire, elle se contenta donc de tapoter l'épaule de son élève avec son aile.

"Tu sais, l'école, même Poudlard, te ment souvent. Dans la vie, il n'y a pas forcément de bonne ou de mauvaise réponse. Il y a ta réponse, il y a celle des autres, qui méritent aussi d'être écoutée pour enrichir la tienne, mais avant tout, l'important, c'est la découverte. Le chemin que tu empruntes, les gens que tu rencontres. Se rendre compte qu'on s'est trompé toute sa vie sur un sujet peut être une expérience fascinante et très enrichissante. L'essentiel, vois-tu, c'est de toujours avoir l'esprit ouvert, d'être toujours prêt à accepter d'être remis en cause."

Elle regarda Gertrude et remarqua son parchemin couvert d'écritures. Comme c'était charmant ! Elle avait ce petit air sérieux, elle voulait sûrement tirer le plus possible de cette expérience, et ça, Circe l'admirait.

"Mais pour ce que ça vaut, je pense que tu as raison sur bien des points. Nous ne sommes pas des êtres stables, qui demeurent inchangés de leur naissance à leur mort. Sans cesse, il y a en nous des courants contraires, des lignes de fuite, nous ne sommes jamais les mêmes et nous nous transformons toujours. Mais si le plus intéressant, ce n'était pas le résultat de cette transformation, l'état final, mais bien le processus ? Le devenir-oiseau, le devenir-vampire, le devenir-femme*… C'est ça qui est fascinant. Tous ces légers glissements qui se font en toi, qui te changent sans que tu en aies conscience, mais surtout qui sont là, sans avoir encore de conséquence, qui font partie de toi. Comme tu le dis si bien, je suis en train de devenir un oiseau. Je ne le suis pas encore, mais je ne suis plus tout à fait femme non plus, je suis entre les deux, je suis les deux. Et cette situation n'est-elle pas encore plus belle qu'elle est temporaire ? Que le devenir ne passera jamais au passé, que je ne serai jamais "devenue" ? C'est merveilleux, n'est-ce pas ?"


En parlant, elle n'avait cessé de regarder son élève. Elle était contente de pouvoir partager un moment avec elle, comme ça, sans la distance habituellement nécessaire entre un professeur et son élève. Elle était contente d'avoir rencontré Gertrude - vraiment rencontré, cette fois - et de pouvoir l'entendre parler en-dehors du contexte de la classe. C'était vraiment une petite fille adorable, avec un grand coeur et de la bonne volonté à revendre, un amour. Elle venait de se souvenir, quand Gertrude l'avait mentionné, qu'elle était demi-vampire. Elle se demandait, alors, à quoi sa famille devait ressembler, si elle y était heureuse. Il n'y avait pas de raison que ce ne soit pas le cas après tout, juste parce qu'elle avait des vampires dans sa famille, mais Circe espérait vraiment qu'elle avait tout ce dont elle avait besoin. Ce côté maternel n'était pas nouveau chez elle, mais il fallait bien dire qu'il était de plus en plus présent, sans qu'elle sache vraiment pourquoi. Peut-être que c'était la compagnie d'Anabeth.

"Apprendre à voler… Oh, ce serait sûrement très intéressant comme expérience." Dit-elle, un peu dans ses pensées. Elle s'imagina, dans les airs, portée par le vent à la seule force de ses ailes… Oui, c'était vraiment intéressant. "Quelle bonne idée !"

Joignant le geste à la parole, elle se releva sur ses pattes et s'avança un peu, devant Gertrude. Elle écarta les ailes, prit un peu le temps de sentir le vent, le meilleur ami des oiseaux, et commença à battre des ailes. Elle fut soulevée de terre quelques secondes à peine, et atterrit de nouveau sur ses pattes. Elle essaya encore une ou deux fois, sans beaucoup plus de succès. Mais elle avait senti ce qui marchait et ne marchait pas. Elle se sentait prête. Elle regarda à nouveau Gertrude.

"Veux-tu monter sur mon dos ? Je crois que je pourrai voler un peu, mais sûrement pas très haut. L'expérience te tente ?"






* Je m'excuse platement à Gilles Deleuze qui doit se retourner dans sa tombe, là, maintenant. Mais j'ai pas pu résister /meurt
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Lun 9 Juin - 21:08
Poudlard lui mentait. Horreur et tristesse. Si toutes les réponses ne pouvaient pas se trouver bonnes ou mauvaises pourquoi son bulletin de notes s'ornait il de temps à autre de Piètre. Haussant les épaules avec fatalité elle se fit la réflexion que dans ce cas la, son esprit trop ouvert, trop large pour la moyenne devait en effrayer plus d'un lors d'une rédaction. Voila pourquoi Madame Loordes et Monsieur Emerald ne l'aimait pas beaucoup. Elle leur faisait un peu peur mais au moins avec le discours de Madame Solomon pensait elle désormais leur apporter de nouvelles connaissances, de nouveaux horizons. En réalité Gertrude les rendait meilleurs. La plus belle de toutes les perspectives même si cela ressemblait a une tache ingrate. Mais pas pour elle.

Et une fois de plus Madame Solomon confirma ses pensées. Personne ne demeurent inchangés de la naissance à la mort. Les deux professeurs la comprendraient sûrement un jour, quand ils penseront a ouvrir leurs chakras.
Des yeux brillants elle regardait son professeur donner a son tour son opinion sur la question. Une brave femme pleine de poésie, Trude sentait son âme s'élever sous les mots si sages de son professeur. Elle percevait désormais mieux le caractère éphémère des choses et la fragilité de chaque situations. Elle avala sa salive avec difficulté.

Madame Solomon se redressa et avançant écarta les ailes. Gertrude ne savait plus quoi dire ni quoi penser. Son esprit vide seulement disposé a observer le spectacle de maman nature. Le vent frissonnait entre chaque plumes et venait par la suite caresser son visage. Divine situation. Le cœur gonflé par la beauté les plus simples qui soient. La fascination la fit juste un peu plus écarquiller les yeux quand elle vit les pates de son professeur quitter la terre ferme. Époustouflant mais plus capable de faire un mouvement de plus de peur de briser le charme qui s'opérait sous ses yeux.

"Veux-tu monter sur mon dos ? Je crois que je pourrai voler un peu, mais sûrement pas très haut. L'expérience te tente ?"

Par Merlin. Les yeux de la gamine rencontrèrent ceux noirs de l'oiseau parlant. Sérieusement ? Elle ? On lui demandait à elle ? Ce genre de situation plus magique que la magie en règle générale un héro flamboyant la vivait, pas une demi vampire accroc aux jardinage. Aujourd'hui on lui proposait de devenir l'héroïne d'une histoire qui deviendrait un conte.
Se redressant un peu hésitante, un sourire étiré jusqu'aux oreilles, les yeux courbés par le plaisir anticipé et le bonheur plus puissant que jamais, elle hocha vigoureusement du chef.

- Vous voulez bien ? Mon poids va pas vous gêner ?

Faisant des petits pas vers sa direction, elle jeta un coup d’œil au couché de soleil et coupa sa respiration. Elle voulait désormais tant voler avec son professeur, la dans les jardins de Poudlard, sous ce ciel qui commençait à devenir aussi rose que les joues de Monsieur Emerald.
Se laissant a prendre une nouvelle goulée d'air elle serra un peu les poings avant de se lancer dans des remerciements.

- Ma reconnaissance pour cette proposition... merci univerement.

Laissant avec timidité ses mains courir sur les plumes de son cou, elle fléchit ses genoux et sauta d'un seul bond pour se positionner sur son dos avec une étrange douceur pour un saut aussi énergique. Dommage que le sport ne fasse pas parti des matières enseignées a Poudlard. Les Optimales ça faisaient jolie sur un bulletin.

[PARDOOOON ;;]
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Mar 17 Juin - 17:35
Circe eut encore envie de sourire en voyant l'air incrédule de la petite Gertrude quand elle lui proposa de monter sur son dos. C'était tellement charmant, toute cette innocence, toute cette promesse de grandes choses à venir ! Oui, Circe avait bien fait d'être professeur. Elle les aimait comme s'ils étaient les siens, tous ces petits enfants pleins d'avenir, qui regardaient les choses avec les grands yeux émerveillés de la jeunesse. Se dire qu'elle allait participer à leur construction, à leurs errements et leurs trouvailles, c'était la chose la plus satisfaisante au monde.

Gertrude acceptait sa proposition - tout son visage le criait avant même qu'elle n'ait prononcé le moindre mot. Mais elle s'inquiétait de son poids.

"Nous verrons bien. Mais tu sais, il ne faut pas s'arrêter à la première difficulté dans la vie, il faut savoir prendre des risques de temps en temps, mon petit !"

La petite la remercia avec tant de douceur et de bonté dans la voix que les yeux de Circe auraient été humides, si les oiseaux pouvaient pleurer. C'était adorable. En réponse, Circe regarda Gertrude avec ses grands yeux de canari, qui avaient l'air de sourire un peu là où son bec ne le pouvait pas, et tapota l'épaule de la fillette avec son aile, la serrant un peu maladroitement contre elle, comme le canari auquel elle ressemblait aurait fait avec son poussin. Puis Gertrude grimpa sur son dos avec une souplesse insoupçonnée. Un esprit sain dans un corps sain, elle avait tout compris la petite. Circe elle-même faisait beaucoup de yoga et de tai-chi qui la gardaient en forme ; c'était important d'être toujours physiquement alerte.

"Tu es bien accrochée mon petit ? Très bien, allons-y !"

Circe commença à agiter ses ailes, de plus en plus vite, se pencha en avant, sauta un peu… Et ne toucha plus le sol. Elles n'étaient pas très haut, comme Circe l'avait prévu elles ne volaient qu'à un mètre de la terre, mais le vent leur ébouriffait le visage, et elles voguaient lentement vers le soleil couchant, qui commençait à teinter le ciel de vagues orangées et rosées. C'était incroyable, comme sensation, de voler sans avoir besoin du moindre support, à la seule force de ses membres. Les inventeurs des crèmes canaris avaient du être de vrais poètes.

Elles volèrent ainsi en silence pendant un moment qui parut durer une éternité. Quand elles se posèrent, le soleil avait presque fini sa course et commençait à disparaître derrière le lac. C'était un début de soirée bien paisible. Circe et Gertrude étaient à présent à l'orée de la forêt interdire, les serres se dessinaient encore derrière elles. Elles s'étaient bien promenées dans le parc. Circe s'assit sur son postérieur de canari, et s'installa à l'ombre d'un arbre pour regarder ce qui restait du soleil couchant.

"Tu sais mon petit, j'ai eu beau en voir des milliers dans ma vie, un beau coucher de soleil comme celui-ci m'aurait toujours tiré une petite larme si j'avais eu mon apparence humaine," dit-elle de sa voix douce un peu éthérée. "C'est fou de se dire qu'il est si loin, ce soleil, alors qu'il est si présent dans notre vie à tous. Il fait grandir les plantes et nous permet de voir, étant la première lumière. Il est la vie. Je crois qu'il va me manquer ce soir - si nous n'en avions pas une image miroir dans sa soeur la Lune."
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