Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez

« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Vide

Message« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Empty
Sam 22 Mar - 17:29




Alors, c’est un bon coup ?

Gueule si tu veux, mais évite de me frapper please.
feat Falvie

« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Tumblr_n04ogrxzKP1sf6ldyo1_500




Elle était persuadé que le plus dur était derrière elle. Convaincue que partir était la chose la plus compliquée à faire, qu’il n’y avait rien de pire que de tourner le dos à tout le monde sans daigner offrir la moindre explication. Des noms que l’on barre, d’un trait qui semble aussi assuré que définitif. Sauf que ça ne l’était pas, son départ n’avait été qu’un cas d’urgence et s’il avait été délicat à vivre, ce n’était pas grand-chose comparé à son retour. Elyrian n’était jamais angoissée, d’aussi loin qu’elle s’en souvienne les rentrées des classes ne lui ont jamais posé de soucis, de même que la nouveauté de manière générale. Ça pouvait être dérangeant ou énervant, elle pouvait être curieuse ou excitée, mais rarement stressée. Aussi avait-elle été surprise par cette boule qui lui nouait le ventre depuis plusieurs jours. Oh que oui, cela avait le don de la mettre de mauvaise humeur, la poufsouffle si fière qui en était là : angoissée à l’idée de retrouver les gens qu’elle aimait. C’était idiot, illogique… mais c’était là. Ses entrailles qui lui hurlent de faire demi-tour, son cerveau qui –pour la première fois- lui intime de ne pas être brave, de disparaître pour de bon. Elle comprenait pourquoi elle n’avait pas été à Gryffondor, découvrant enfin son manque total de courage quand cela touchait à ses sentiments. Méritait-elle seulement son uniforme d’or ? Sa loyauté avait été plutôt méprisable ces derniers temps et ce simple constat suffit à lui tirer une grimace amère. Que tu es hypocrite Ely’. Et tu détestes les hypocrites, pas vrai ? Agacée par ses propres pensées, la rouquine claque de la langue afin de se ramener à la réalité, s’efforçant de ne plus penser à rien. Inutile de réfléchir, il était de notoriété publique qu’elle préférait agir. C’était le moment de le faire.

Ses inquiétudes lui intiment de commencer par le plus facile, de jauger les réactions de ses amies, de ses proches… Mais pas de Lionel. Pas lui. Pas encore. La peur de le voir dans les bras d’une autre lui arrache de continuels frissons, l’idée qu’il puisse la rejeter la contraint à serrer les poings, les insultes qu’il pourrait lui proférer l’incitent à se mordre la langue jusqu’au sang. Dire qu’il ne s’agissait que d’hypothèses, la réalité lui paraîtra bien effrayante, elle le sait d’avance. Mais pour l’heure elle préférait chercher les autres. Alix par exemple. Ou Falvie. Falvie, la serpentarde. Cette fille ayant hérité de la langue acerbe de l’animal, cette fille qu’Elyrian aurait dû haïr de par son simple uniforme de vert et d’argent. Un serpent qu’elle aurait dû vouloir bouffer mais qui finalement ondule à ses côtés. Un duo inattendu, tant pour les autres que pour la rousse en elle-même. Mais un duo qui avait toute son importance à ses yeux, d’autant plus qu’elle avait reçu des lettres de la part de la demoiselle. Des lettres soucieuses, des questions, des incertitudes. Tant de mots et de tirades qui avaient touché l’ancienne joueuse de Quidditch. Des lettres auxquelles elle n’avait jamais répondu. Pitoyable. Une lâcheté dont elle n’aurait pas cru être capable, peu importe les circonstances, peu importe ses inquiétudes vis-à-vis de sa famille –car le problème venait bien de là- elle n’aurait jamais dû ignorer ces bouts de parchemins. Jamais. Mais le mal étant fait, Elyrian était décidé à rattraper tout ça, ce qui justifiait à l’heure actuelle son errance dans le château.

Et parlons-en du château, il ne lui avait jamais paru si grand, si familier et étranger à la fois. Son sens de l’orientation n’avait jamais été légendaire, mais son absence avait rendu les choses plus difficiles encore. Alors elle s’est perdue Ely’, comme une idiote, à deux reprises. Elle se perd, alors qu’elle ne sait même pas où aller, où chercher. Alors elle grogne la poufsouffle, sifflant entre ses dents son agacement grandissant face à son incapacité à retrouver une personne dont elle était pourtant proche.

« Bordel Ely’ t’es plus intelligente que ça quand même. »

Oui elle l’était. Suffisamment pour prendre conscience du fait qu’elle avait les moyens de rendre ses recherches plus fructueuses. S’emparant de sa baguette, la demoiselle agita cette dernière jusqu’à ce que son patronus –un loup- n’apparaisse devant elle. L’animal en question s’éloigna alors en courant, parcourant le château afin de rechercher cette tête de malabar tant désirée. Ce ne fut qu’une dizaine de minutes plus tard que la rouquine retrouva, via son sortilège, sa camarade. Cette dernière se trouvait apparemment dans le couloir savonnette. Bon, fallait espérer qu’elle n’allait pas s’enfuir en courant, aussi Elyrian prit les devants, s’élançant déjà en direction du couloir en question. Elle y arrivait et, au bout, elle voyait déjà cette tête rose si facilement reconnaissable. Falvie. Une Falvie qui, d’après les rumeurs, sortait –ou c’était tout comme- avec un certain gryffondor. La rousse savait qu’il fallait jouer sur ça. S’élançant derrière elle, ce fut sans compter sur le sol glissant du couloir. Manquant de se casser la gueule, la rousse se prit de plein fouet sa camarade, chutant avec elle, se rattrapant in-extremis à l’aide de ses bras pour éviter de l’écraser de tout son long. Essoufflée, les prunelles d’émeraudes de la donzelle se plantèrent sur le dos de son interlocutrice. Elle s’autorisa un sourire, rapprocha ses lèvres de l’oreille de la concernée et –ne lui donnant pas le temps de répliquer- soufflait déjà :

« Il paraît que tu fricotes avec de vilains garçons. Raconte-moi tout, et je m’excuserais cent fois pour mes faux pas. »

Un échange de bons procédés comme on dit. Des informations contre des excuses. Quoi qu’il en soit, Elyrian ne bougeait pas et si elle se refusait d’écraser sa compagne, elle ne voulait pas s’en éloigner pour autant. Ce malabar ambulant lui avait manqué. Et ça, c’était précieux.



(c) MEI SUR APPLE SPRING

Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Vide

Message« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Empty
Mar 25 Mar - 23:14


C'était facile.
C'était vraiment trop facile.
Revenir après des mois de blackout, en espérant tout retrouver et ne rien perdre. Sa place, ses amis, sa popularité – son Lionel. C'était trop facile d'arriver et de s'excuser d'un « désolé, j'étais occupée » pour que tout rentre dans l'ordre. Trop aisé de faire une moue de quelques secondes pour effacer l'absence, pour dédaigner la politesse d'un signe de vie absent pendant trop de semaines. C'était une esquive couarde, une dérobade des plus lâches qu'elle n'acceptait pas. Les autres pouvaient marcher ; après tout, ils n'étaient pas Serpentard pour une bonne raison. Ils avaient le cœur mou et le cœur si bon que le moindre vrai coup dur les anéantirait. Mais pas toi. Tu comptais bien avoir des explications. Extirper des entrailles fumantes de véritables raisons qui l'avaient poussé à renier tout ce qu'Elyrian avait laissé derrière elle.

Falvie lui avait envoyé deux lettres. Peut-être trois. Pas plus. Elle se souvenait pourtant très clairement de son premier parchemin. Trois mots succincts, à l'image des répliques de la verte : courtes mais claires, englobant en quelques syllabes l'ensemble d'une pensée uniforme.  « T'es passée où? » Falvie n'avait jamais aimé les grands discours ; les écouter était ennuyeux, les écrire n'étaient qu'étaler deux informations en six paragraphes inutiles qui gâchaient de l'encre et du temps. Les répliques courtes étaient de loin ses favorites : acerbes, claquant comme un coup de fouet, tombant comme une guillotine, sans laisser de place à l'interprétation. Elle avait attendu deux semaines, puis, ne constatant pas de réponse, avait envoyé une seconde lettre un peu plus longue, mais toujours sans fioritures. Quelques questions – si elle allait bien, avait besoin d'aide ou comptait revenir – puis quelques nouvelles qui auraient pu l'intéresser. Comme son remplacement dans l'équipe de Quidditch. Pas de réponse. Alors elle avait abandonné.

A présent la jaune était de retour ; ancienne joueuse, elle avait une petite notoriété et les nouvelles s'étaient vite dissipées dans le château ; la verte n'avait fait aucun effort pour aller à sa rencontre, si ce n'était l'éviter davantage. Les adieux étaient exaspérants, et les retrouvailles encore plus. La vipère se l'avouait bien volontiers : elle gardait une certaine rancœur envers cette rousse envers qui elle avait accordé sa rare confiance, pour être bafouée comme n’emporte quelle connaissance banale. Comme si...
Comme si elle était une quantité négligeable.
Ce n'était pas acceptable.

Plantée dans le couloir savonette, Falvie était loin de se douter que la furie rousse allait lui tomber dessus ; a vrai dire, il aurait été plus sage qu'elle dédaigne son amie quelques jours de plus. Qu'elle renoue le contact avec les autres, qu'elle se tape son mec histoire de calmer ses hormones, et que la frustration de la Serpentarde retombe doucement. Elle aurait du y aller petits pas par petits pas, tâter le terrain, prudemment, car Falvie n'était rien de plus qu'un champ de mines ou une plaque de glace ; on pouvait s'y engager sans aucun risque, comme faire un pas et plonger dans la tourmente. Mais Ely n'était pas comme ça. Ely n'attendait pas. Ely ne misait pas sur la prudence ; elle y allait à la mode bourrin, en bonne Poufsouffle qu'elle était.
Ce fut donc avec une infinie délicatesse qu'elle se vianda sur Falvie, qui se vautra à son tour sur le sol glissant. Un vrai duo de stars.

« Il paraît que tu fricotes avec de vilains garçons. Raconte-moi tout, et je m’excuserais cent fois pour mes faux pas »

L'envie de répondre un « On se connaît ? » était mordante. Celle de lui enfoncer sa baguette entre deux côtes l'était tout autant. Oh, oui, bien sûr. Elle était sans doute censée se retourner avec un grand sourire, et éclater d'un rire aigrelet avant de lui confier ses petites confidences, comme une petite pouffe de bas étage. C'était certain. Elle avait toujours fonctionné comme ça, pas vrai ?
A croire qu'Elyrian l'avait oublié.
Il n'y avait pas de marges d'erreurs dans le monde de la vipère. Il y avait les privilégiés, et puis les autres. Aucun entre-deux. Bien sûr, la rousse était une amie. Etait. En théorie, elle ne lui avait rien fait de mal ; elle avat juste dédaigné toute prise de contact. Falvie pouvait être tolérante. Falvie pouvait comprendre. Falvie pouvait, en effet, acceuillir ses paroles par un éclat de rire.
Mais Falvie n'était pas loyale comme une Gryffondor, pragmatique comme une Serdaigle ou fidèle comme une Poufsouffle , elle était vile comme une Serpentard et aimait avec la même fougue qu'elle haïssait : avec hargne.

« Tu te fous de moi ? »

Il n'y avait pas de pardon sans explications.

« J'ai du loupé un passage important de l'histoire, du genre, celui où expliques la raison de cette absence ?  » La vipère la repoussa – sans brutalité toutefois – et se retrouva assise face à la rousse, toujours à quatre pattes par terre. Ses yeux flamboyants braqués sur elle, accusateurs. « A moins que la lettre ne se soit perdue en chemin ? » Il fallait bien qu'elle se prenne cette vérité en pleine face un jour. C'était maintenant.

Tout ne pouvait pas toujours être facile.
Si les autres l'avaient accueilli à bras ouverts, tant mieux pour elle. Si la Poufsouffle se trouvait en tort et dégageait du couloir, eh bien tant pis. Dans l'état actuel des choses, la verte lui laissait une chance de s'expliquer ; elle tenait assez à elle pour ne pas l'avoir totalement répudié. En contrepartie, elle voulait des éclaircissements.
La rousse n'était franchement pas en position de négocier.
Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Vide

Message« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Empty
Mer 26 Mar - 12:21




Alors, c’est un bon coup ?

Tu ne me lâcheras pas, pas vrai ?
feat Falvie

« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Tumblr_n30twxjlQ01tvkuk4o1_400




Elle le sent avant que la sentence ne tombe, avant même que sa compagne ne se redresse pour mieux l’engueuler ou pour lui jeter un sortilège –car Falvie en était capable-, elle perçoit ce corps sous le sien, qui se crispe, qui se tend. Elle devinait la rancœur, avant que celle-ci ne lui soit crachée au visage. Non, décidément il ne serait pas si aisé de se faire pardonner de la serpentarde, ce qui au final n’était pas franchement étonnant. La demoiselle était serpent, il était de notoriété publique que ces derniers pouvaient mordre et ne se laissaient pas blesser sans répliquer. Or Elyrian n’en doutait pas, elle avait blessé son amie, de par ses silences, de par l’irrespect qu’elle avait fait preuve en ignorant les lettres inquiètes –bien que courtes- de sa camarade. La Poufsouffle allait désormais passer à la casserole, et pas de la plus agréable des manières. Serrant les dents, elle s’apprêtait déjà à encaisser les coups, le venin ne tarda d’ailleurs pas à couler. Tu te fous de moi ? Evidemment que non, bien que l’on puisse aisément penser le contraire. L’espace de quelques minutes, l’ancienne joueuse de Quidditch s’était dit qu’elle pourrait, comme pour les autres, réclamer des nouvelles et balayer les explications. Qu’elle pourrait être brève, ne pas s’étaler, se justifier le minimum possible tout simplement parce qu’elle n’aimait pas étaler ses problèmes, pas même à ses proches. Elle avait espéré qu’il suffirait de s’intéresser à son amie, à sa vie et ces passages manqués, pour prouver son affection, et que par la suite des excuses à répétition suffiraient. Il n’en était rien. Pas avec Falvie. Encore une fois il lui faudrait casquer pour rattraper ses erreurs.

Retenant un soupir, la rouquine se recula alors docilement en sentant sa camarade la repousser. Déjà bien contente de ne pas subir un courroux physique, elle décida de ne pas en rajouter, laissant tout le loisir à la serpentarde de se redresser. Ne pas la coller, pas de trop, pas maintenant. Surtout pas, alors que les prunelles de son interlocutrice se braquent sur elle, flambloyantes de colère. Un regard accusateur, suffisamment aiguisé pour faire revenir au grand galop toute la culpabilité de la Poufsouffle, suffisamment précis pour pointer du doigt ses erreurs. Non. Décidément un simple pardon ne suffirait pas. Inspirant lentement, Elyrian se donna le temps de s’asseoir en tailleur face à Falvie, glissant une main le long de sa nuque, gênée. Elle ne savait pas trop par où commencer pour autant, et préféra ne plus se prendre la tête avec ça. Il fallait juste parler. S’ouvrir. En guise d’excuses.

« Je suis partie car j’ai appris que ma mère avait été mordue par un loup-garou lors de l’une de ses chasses. Outre la morsure, je ne savais pas juste si elle allait y survivre. »

Et au final, elle n’avait pas su pendant longtemps. Coincée durant tous ces mois, rongée par l’attente, par le doute, par la peur de voir sa génitrice mourir. Au fond le métier de sa mère avait toujours été source de frayeur pour la rousse, mais le fait qu’il n’y ait jamais eu d’accroches jusqu’à maintenant avait suffi à la calmer. Jusqu’à ce jour. Quoi qu’il en soit, la demoiselle venait ainsi d’offrir la raison de son départ, comme elle le disait à tout le monde. Elle savait cependant que si les autres s’étaient contentés de cette explication, cela ne serait pas le cas avec Falvie. Qu’une autre question lui brûlait probablement les lèvres : Pourquoi n’avoir jamais écrit ? Cela semblait pourtant évident, évident pour tout le monde. Elyrian savait cependant que savoir ne suffisait pas, qu’il faudrait avouer, qu’il lui faudrait encore parler si elle espérait pouvoir obtenir le pardon de la serpentarde. Car décidément, ce n’était jamais facile avec Falvie. Inspirant une nouvelle fois, les prunelles d’émeraudes de la rouquine soutiennent alors plus intensément celles de sa camarade, reprenant alors, d’une voix qu’elle voulait ferme et assurée… alors qu’en vérité il lui était plus pénible d’admettre ses plus gros défauts, dont découlaient ses plus grosses erreurs.

« Et c’est vrai je n’ai pas répondu à tes lettres… Je n’avais pas envie de m’étaler sur le fait que ça n’allait pas, j’ai jamais été douée pour exprimer mes sentiments, tu le sais bien. Et je ne souhaitais pas non plus mentir en affirmant que tout roulait, ce qui est un peu plus con, j’admets que… J’aurais dû donner signe de vie, au minimum. Oui, il s’agissait là du minimum qu’elle aurait dû faire, les rassurer, leur dire qu’elle était bien en vie, qu’elle finirait par revenir. Elle n’avait juste pas songé aux blessures qu’elle pourrait infligée, trop occupée avec les siennes. Egoïste. Je suis sincèrement désolé Falvie. Cela ne se reproduira plus. »

La serpentarde ne pardonnerait de toute façon jamais une seconde erreur de ce genre. Si Elyrian parvenait à se faire de nouveau accepter de sa camarade une fois, cela tiendrait déjà du miracle. Inutile de tenter le diable en enchaînant les gaffes.



(c) MEI SUR APPLE SPRING

Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Vide

Message« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Empty
Mar 1 Avr - 0:23


Tu n'avais pas l'intention de la sermonner. Peut-être même pas de te venger. Tu n'avais pas besoin d'excuses à répétitions, de souries contrits à chaque lever du jour, pas envie de remuer le couteau dans la plaie ni de lui rappeler qu'elle te devait quelque chose. Cette dette d'un rejet involontaire bien que temporaire. Tu étais vipère, mais tu ne mordais qu'une fois. Précisément mais pas à répétition. Une mise au point suffisait pour remettre les pendules à l'heure ; si cela ne suffisait pas, alors la relation n'était pas faire pour durer, et tu ne souhaitais pas t’embarrasser de marionnettes inutilisables dans ta cour de pantins. Ely allait s'expliquer, tu le devinais à son expression, à ses traits figés, à son regard désolé. Et tu allais comprendre, lui pardonner instantanément, puis chasser cette affaire dans le tiroir des archives pour ne plus y revenir. Ressortir des vieux dossiers, c'était bon pour les couples naufragés, pas pour les amies.

La poufsouffle savait de toute façon ce qu'il fallait faire ou ne pas faire avec toi. Elle t'assimilait peut-être à un animal sauvage et potentiellement dangereux. Elle devait éviter de te faire fuir tout en se gardant des éventuelles morsures. Et c'était exactement ce qui te convenait. Te laisser de l'espace. Ne pas chercher à envenimer la situation, parce que tu n'avais aucunes limites une fois la barrière de sécurité renversée. Et ne pas chercher plus loin. Ce n'était pas plus compliqué. Elle n'était pas perdue sur un échiquier géant où tes sarcasmes la tenaient prisonnière, incapable de déceler le faux du vrai, le réel de l'illusion. Si elle était honnête, tu l'étais. Voilà tout.

« Je suis partie car j’ai appris que ma mère avait été mordue par un loup-garou lors de l’une de ses chasses. Outre la morsure, je ne savais pas juste si elle allait y survivre. »

Par pur réflexe, guidée par la rancœur qui brûle encore au fond de toi, tu manquais de lui demander si le fait de veiller sa mère lui avait privé de ses mains. Ou alors habitait-elle dans une grotte souterraine où les hiboux se faisaient dévorer par des chauves-souris aux tailles pharaoniques ? Heureusement tu n'ajoutes rien – pour l'instant. Tes actes ont certainement parlé pour toi, et la rousse est assez intelligente pour deviner toute seule ce que tu lui reproches. Alors tu attends la suite, assise face à elle, bloquant le couloir savonnette sans en avoir rien à foutre. C'était comme ça. Vous avant les autres. Ou peut-être étais-ce toi avant les autres, et que tu l'incluais dans ta bulle d'égocentrisme chronique.

« Et c’est vrai je n’ai pas répondu à tes lettres… Je n’avais pas envie de m’étaler sur le fait que ça n’allait pas, j’ai jamais été douée pour exprimer mes sentiments, tu le sais bien. »

C'était juste assez pour qu'une petite goutte perle hors du vase qui les contenait toutes et s'échappe, agacée :

« J'te demandais pas un roman ! »

T'étais Serpentard. Pas besoin de trente paragraphes. Du concis et ça t'aurais suffi. Mais non. C'était trop dur d'écrire « J'ai des soucis mais rien de grave » ou une connerie du genre. De quoi de faire comprendre qu'envoyer plus de lettres serait inutile et t’inquiéter également. Qu'elle contrôlait et qu'elle n'oubliait pas. Les pouffy n'étaient-elles pas classées en fonction de ça, l'esprit d'équipe, l'instinct grégaire ?!

« Et je ne souhaitais pas non plus mentir en affirmant que tout roulait, ce qui est un peu plus con, j’admets que… J’aurais dû donner signe de vie, au minimum »

Brave fille. Oui, tu comprenais bien que les temps avaient été difficiles, et que dans un cas similaire, tu te serais aussi replié sur toi-même. Mais tu étais solitaire de nature. Pas elle. Au contraire ; elle avait autant d'amis que tu avais de jouets, autant de fans que tu comptais de détracteurs. Et ce n'était pas ce silence radio qu'on attendait d'elle. Et de n'était pas le pardon qu'on attendait de toi, fille de la maison d'émeraude.

« Je suis sincèrement désolé Falvie. Cela ne se reproduira plus. »

Mais tu envoyais un coup de pied aux clichés. Et tu la pardonnais, parce que si tu n'avais pas voulu le faire dès le départ, tu l'aurais envoyé bouler contre un mur d'un expulso et tu serais partie sans plus lui prêter attention. Alors tu lèves les yeux au ciel, relâchant toute cette tension inutile. Il y aurait bien assez de cons pour lui rabattre les oreilles avec cette histoire ; tu n'en ferais pas partie.

« Ça ne se reproduira plus... On dirait que tu t'excuses à une supérieure. » Et tu dardes un regard narquois sur elle, la baignant d'une mer bleue pas si agressive que ça en fin de compte. « Je suis flattée, vraiment. » Tout le monde sait que t'es la meilleure, de toute façon. Toi et ta miséricorde... Sélective.
Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Vide

Message« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Empty
Mer 2 Avr - 0:12




Alors, c’est un bon coup ?

Je suis d'humeur maso', je t'offre le plaisir de me rembarrer.
Pour le moment.
feat Falvie

« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Tumblr_n3c9gc7lSK1spy7ono1_250




C’était vrai, on ne peut plus vrai. Falvie n’était pas exigeante, oh certes elle n’irait pas accorder ses faveurs à n’importe qui et les personnes pouvant se vanter d’intégrer sa bulle étaient rares, la serpentarde n’en restait pas moins capable de beaucoup. Capable de bien plus que la rousse parfois, comme ce pardon, que cette dernière devinait à moitié offert. Pourtant un serpent ne pardonnait pas, il prévenait tout au mieux, agitant une clochette invisible ou sifflant entre ses crocs vénéneux pour signaler le danger que représentait sa simple présence, pour souffler ses menaces. Mais si l’on n’en tenait pas compte, la morsure était assurée. Pas avec Falvie, pas quand vous aviez le plaisir de vagabonder à l’intérieur de sa bulle. Au fond d’elle-même, Elyrian en était ravie, n’appréciant que peu les personnes concordant aux stéréotypes pur et dur de leurs maison. Elle s’estimait au-dessus de ça, au-dessus de vulgaires valeurs qu’un chapeau lui aurait attribué. Il y avait du vrai dans les choix du chapeau en question, il n’y avait cependant pas que ça, la demoiselle n’était pas que Poufsouffle. Elle était elle avant tout, avec ses défauts, ses erreurs, ses doutes et ses peurs. Son incapacité à s’ouvrir sincèrement aux autres faisait partie de ces défauts, si elle savait aimer, si elle savait défendre contre vents et marées, elle se plaisait à être le pilier plutôt que celle dans le besoin. Elle aimait être l’épée ou le bouclier, plutôt que celui qui le brandissait. Elle n’était pas une Poufsouffle parfaite, tout comme la demoiselle qui lui faisait face n’était pas la plus parfaite des serpentarde. C’est probablement ce qui les rendait si proches, parmi tant d’autres choses.

Mettant fin à son discours et ses explications, Elyrian vrille alors son regard dans celui de sa compagne, achevant ses explications par des excuses ô combien solennelles. Un peu trop peut-être comme pouvait en témoigner Falvie qui levait déjà les yeux au ciel, avant de pointer du doigt le pardon en question, narquoise mais pas agressive pour un sou. Moqueuse mais satisfaite. C’était là tout ce que la Poufsouffle attendait et espérait. L’ombre d’un sourire orna également les lèvres de la concernée, amusée. Quoi qu’elle en dise, il n’y avait décidément jamais eu une telle relation entre vous, jamais de réelle domination, juste la mise en avant de principes et de valeurs nécessaires à votre amitié. Comme vous veniez juste de le faire, mettant au clair l’absence de la rousse pour mieux avancer. C’était simple, clair et concis. C’était vrai et sincère bien que cela puisse paraître parfois un peu trop franc aux yeux des autres. Mais les autres en question, vous n’en aviez pas grand-chose à cirer vous deux. C’est ce qui justifiait d’ailleurs vos positions respectives, ainsi assises au beau milieu du couloir, ignorant avec brio les gens qui pouvaient pester tout en vous évitant. Ce besoin de place était nécessaire, il en fallait pour deux. Il y en avait pour deux. Quoi qu’il en soit, se contentant d’observer sa compagne, la joueuse de quidditch daigne répliquer à celle-ci, moqueuse à son tour.

« C’est parce que tu me fais penser à une méchante reine d’un conte moldu. Alice aux pays des merveilles ça s’appelle et dedans la reine est du genre à réclamer la tête des gens. Comme je tiens à la mienne, je passe la pommade. Et une bonne couche. »

Elle savait pourtant parfaitement qu’elle ne craignait plus rien. En tout cas rien d’aussi grave que la guillotine. Surtout que la demoiselle n’en avait pas fini avec le serpent qui lui faisait face. Ajustant sa position, restant en tailleur face à sa camarade, Elyrian voit son sourire s’étirer doucement alors qu’elle reprend, sur le ton de la conversation, poursuivant son récit le plus naturellement du monde.

« Et dedans, il y a un chat aussi, je sais plus son nom mais il a un énorme sourire et la capacité de disparaître à volonté, ce qui est pratique pour apprendre des choses. C’est comme à Poudlard, tout se sait vite et… Bref tout ça pour dire. Oui, Elyrian et la patience ça faisait deux, Elyrian et sa capacité à raconter des faits ça faisait trois. Mais Elyrian et sa capacité à aller droit au but quand elle le voulait bien, c’était plutôt appréciable. Tu tapes dans les joueurs de Quidditch maintenant ? C’est du plagiat ça Fal’. »

Le sourire s’étire, malicieux. Oh que oui. Et Upsilon rien que ça ? La rouquine s’était cependant gardée de prononcer son nom. Elle voulait d’abord savourer la répartie de son amie, sachant d’avance que cette dernière trouverait un moyen de la faire languir ou de changer de sujet. C’était comme ça avec Falvie, il valait mieux demander les choses franchement et en donnant un maximum de précision pour espérer obtenir une vraie réponse. Si tant est qu’elle daigne vous en offrir une. Mais pour l’heure, l’absence de réponse justement, ne la dérangeait pas. Elle voulait presque y goûter.



(c) MEI SUR APPLE SPRING

Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Vide

Message« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Empty
Mer 2 Avr - 1:08

Vos regards s'échangent, il ne faut pas grand-chose pour que les idées fassent de même par le biais de ce canal partagé. Tu ne voulais pas t'éterniser sur les erreurs de la rousse, puisque tu en ferais aussi, si ce n'était pas déjà le cas. Ton motto était simple : vivre dans le présent et oublier le passé. Certes, ta maladie y était pour beaucoup, et c'était peut-être pour ça que tu préférais ne pas regretter ce que tu avais pu dire ou faire, et pleurer les gens qui étaient partis de leur plein gré, ou que tu avais pu chasser. C'était trop tard, et tu avais mieux à faire que d’embarrasser ta matière grise avec des sottises d'adolescents en mal de suicide émotionnel. La poufsouffle répond à ta pique par un sourire carnassier ; tu attends la sienne comme une balle qu'elle te reverrait.

« C’est parce que tu me fais penser à une méchante reine d’un conte moldu. Alice aux pays des merveilles ça s’appelle et dedans la reine est du genre à réclamer la tête des gens. »

Euh ? Tu voyais très bien l'image des reines de contes, souvent méchantes, et également souvent... Perdantes. Mais si l'idée n'était que de te comparer au personnage, alors c'était plutôt amusant et adapté. Oui, tu te disais reine, tu te voyais l'être, par simple comparaison à ton ego démesuré et à tes ambitions qui l'étaient. Couper des têtes pour avancer comme on fauche des fleurs, si c'était possible... Tu n'hésiterais pas. Bravo Ely. Mais qui était-elle ? Cette Alice peut-être ?

« Comme je tiens à la mienne, je passe la pommade. Et une bonne couche. »
« ...C'est ça ta « bonne couche » ?! »

… Heureusement que tu étais déjà décidée à lui pardonner. Sinon, elle aurait été foutue. Le jour où elle ferait vraiment un sale coup, un pas de travers non négligeable, le jour où ses paroles seraient volontairement blessantes... Elle serait foutue. En fait, il était aisé de te sous-estimer : tu jaugeais, tu jugeais, et tu parlais peu. Mais une fois lancée, tu pouvais brailler des menaces de mort et des sorts qui s'y alliaient bien, tout en balançant des trucs, parce que t'aimais bien ça, jeter du bordel sur une cible. En réalité il n'y avait guère qu'Upsilon qui t'avait subi, sans doute parce qu'un couple partageait plus que des amies, même très proches. Tu lui gueulais dessus, il te gueulait dessus, et puis réconciliation grâce à une vanne à la con, et puis rebelote. Le couple de l'année. Pour être atypique, ah ça... Il l'était.  

« Et dedans, il y a un chat aussi, je sais plus son nom mais il a un énorme sourire et la capacité de disparaître à volonté, ce qui est pratique pour apprendre des choses »

Si tu étais la reine et Ely, Alice, il ne manquait plus que le rouge, justement. Et tu ne pouvais t'empêcher de penser à lui – qui d'ailleurs te devait une connerie avec ta phobie des chats, ô joie d'y repenser – et le portrait tiré le représentait bien. Il était charmeur, joueur de Quidditch et avait la masse de pote : de quoi tout savoir sur tout le monde. Pourtant... Ce n'était pas lui le chat.

« C’est comme à Poudlard, tout se sait vite et… Bref tout ça pour dire. Tu tapes dans les joueurs de Quidditch maintenant ? C’est du plagiat ça Fal’. »

C'était Ely. Enfin, Ely maintenant. Tu la voyais mal en commère en train de guetter tout sur tout le monde. Par contre, tout sur ses connaissances.. Ça oui, c'était fort probable. Ainsi donc, elle voulait vraiment évoquer le cas du brun. Charmant. Celui à qui tu coupais la tête un peu trop souvent, pour la recoudre au gré de langoureux baisers, suturant sa peau de tes lèvres. Vision un peu trop métaphorique de la relation qui t'unissait à lui. Tes lèvres frémirent, amorçant un sourire dédié à la rousse.

« Wow, tu tiens le scoop de l'année ! » Bon, ça puait l'ironie à des kilomètres, mais c'était de l'ironie positive... Aussi positive que puisse être de l'ironie. « Le mois dernier, il y a eu une inondation dans nos dortoirs – en même temps ils sont situés sous le lac. Du coup, on nous a muté chez les rouges. »  Et tu n'avais pas du être la seule à squatter le lit d'un mec pour fuir les lits de camps pourris dressés en toute hâte. Bon. Ce n'était pas prévu du tout mais ça avait un peu tout amorcé non ? « Mais j'ai gardé l'habitude d'y aller et je pense que les Gryffondor s'y sont faits. » Et le plus beau c'était que vous ne vous envoyez pas en l'air, attention. Mais son contact te manquait ; ses bras autour de toi lorsque tu t'endormais étaient plus additifs que n'importe quoi. Le dortoir des serpents était bien trop froid, alors tu avais élu domicile chez l'ennemi. Et après avoir pas mal râlé... Les hôtes n'en avaient plus rien à faire. C'était juste une raison de plus pour faire chier Upsi, qui subissait bien, dans le genre. « ... Et le fait d'avoir poursuivi un stalker en chemise-culotte puis s'être fait choper par le préfet Fayot m'a clairement fait comprendre que niveau discrétion, c'était foutu. »

Tu voyais presque s'allumer ses yeux comme des torches, à la teaser comme tu le faisais. « T'as fais QUOIIII ? » et le très clair « bordel non elle va pas m'en dire plus la connasse » se lisaient très clairement sur son visage, et tu adorais ça. C'est vrai, qui imaginait un Serpentard avoir un amour autre que platonique, discret ou fauve, mais très cloisonné ? Ben non. Toi tu courrais à moitié à poil dans les couloirs et Upsi passait sa vie à gueuler des « ta jupe est trop courte ! » et t'avais jamais autant adoré ça. Alors tu ne regrettais rien. Et tu espérais qu'elle aussi, elle vivait ça. Qu'elle aurait des anecdotes croustillantes à raconter sur son mec, parce qu'en dire c'était drôle, mais en entendre ça l'était tout autant. Tu finis par une conclusion amusée :« Et puis, du plagiat... Ce sont toujours ceux qui sont le plus prisés. » … Et upsi avait clairement été tien avant qu'il n’intègre l'équipe. Alors il y avait eu des couples avant et il y en aurait après. Mais aussi géniaux que le tien... Y'en aurait jamais qu'un.  
Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Vide

Message« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Empty
Jeu 3 Avr - 0:44




Alors, c’est un bon coup ?

T'avais ta culotte ? Oh bah ça va alors.
feat Falvie

« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Tumblr_n2e7etJMul1sgpp2do1_400




Elyrian en aurait presque ri, presque, se contentant toutefois de cet éternel sourire amusé devant le questionnement, à la fois légitime et bon enfant, de sa compagne. Oui, la comparer à une reine tyrannique n’était pas forcement le meilleur moyen de passer de la pommade, seulement l’on parlait d’Ely’ et de Falvie, la première étant incapable de faire un discours qui aurait le don de faire ronronner l’égo de qui que ce soit et la seconde s’imposait reine de son univers. De ce fait la comparaison était plutôt flatteuse, témoignant du respect que la Poufsouffle portait à sa camarade au passage. De toute manière, le but premier de l’histoire qu’elle contait n’était pas vraiment de s’attarder sur la psychologie des personnages et des liens que l’on pouvait faire entre ces derniers et les deux demoiselles, mais bien d’évoquer le brun. Upsilon. Si le nom ne vient pas directement sur le tapis, le message n’en restait pas moins clair pour autant. L’ironie de la serpentarde l’était également, limpide, accompagnée de ces regards appuyés et de ces sourires dont elle avait le secret. La rouquine ignore cependant les moqueries suintant de ces mots, sachant de toute manière qu’elle ne pouvait deviner ce qui s’était passé durant son absence si ce n’est en demandant et si elle avait prêtée foi aux rumeurs concernant ce couple insolite, elle préférait toutefois entendre sa camarade confirmer ou non les dires en question. Réclamant implicitement des détails au passage. Et croustillants serait mieux.

Attentive, la Poufsouffle écoute donc les explications offertes, fronçant légèrement les sourcils en entendant parler de l’inondation. On ne lui avait pas dit. Bizarrement une certaine histoire de clafoutis faisait bien plus de bruit, même maintenant, plutôt que l’inondation. Quoi qu’il en soit Elyrian regretta un peu plus son absence, voyant en ces dégâts des eaux une occasion rêvée pour elle aussi de squatter le dortoir des lions, plus particulièrement la chambre de son homme à elle. Quoi que, cela n’aurait servi à rien, apparemment seuls les serpentards avaient eu cette chance, les Poufsouffles ayant probablement dû squatter chez les aigles. Sauf que les aigles elle s’en foutait pas mal, ne possédant aucune connaissances particulièrement au sein de cette maison. Ely’ balaya toutefois ces idées de son esprit, se focalisant à nouveau sur son amie qui avouait avoir pris l’habitude de rejoindre Upsilon au sein de sa salle commune. Cela ne l’étonnait pas, ni de la voir prendre une telle initiative ni de la voir s’acharner malgré les grognements des lions. Il en fallait bien plus pour la stopper. S’autorisant un sourire amusé, la Poufsouffle hoche alors la tête, compréhensive, tout du moins jusqu’à ce que la suite de ses propos ne parviennent à ses oreilles. Et le fait d'avoir poursuivi un stalker en chemise-culotte…

Ok, elle avait dû louper quelque chose là. Haussant un sourcil, la rousse se répète plusieurs fois la phrase dans sa tête, s’assurant d’avoir tout compris. Le regard provocant de sa camarade la rassure toutefois sur la véridicité de ses propos. Mon dieu. Falvie à moitié nue dans le château pour tabasser un voyeur. Elyrian finit par éclater de rire, à force d’imaginer la scène, avant de vriller un regard brillant dans celui de son interlocutrice. Oh il était clair qu’elle ne lui en dirait pas plus. Pas sans quelques supplications ou pas sans du temps, il n’était pas rare de la voir répondre à des questions des jours plus tard, au détour d’une conversation n’ayant pourtant aucun rapport. Peu importe le temps que cela prendrait, elle en saurait un peu plus, un jour peut-être. Cependant la rouquine compatissait vis-à-vis du préfet fayot, ce crétin était décidément partout et s’avérait être un emmerdeur de première. Pour l’heure elle n’avait jamais eu affaire à lui mais sa réputation n’était plus à faire. C’était cependant pitoyable de constater qu’une tenue –pourtant respectable si l’on songeait au fait qu’il faisait nuit- pouvait entraîner tant de complications. On se serait cru dans un couvent.

« Tu sais pourtant qu’il faut pas faire comme moi et ne pas hurler les menaces de mort, surtout de nuit. Et tu sais que tu ne dois pas être toi-même en le frappant bruyamment non plus. Amusée, la demoiselle rajoute alors, le regard brillant. Mais je suis ravie de constater que tu gardes tes sous-vêtements quand t’es dans son lit. »

Quoi que, rien ne l’empêchais de se rhabiller ensuite. En espérant que le stalkeur en a pas trop vu du coup. Accessoirement elle pouvait donner l’impression de vouloir préserver son amie, comme si une relation sexuelle c’était décidément pas de son âge. Ah la bonne blague, c'était ce qu’il y avait de mieux. Cependant Falvie finit par conclure ses explications en signalant l’importance que pouvait revêtir les joueurs de Quidditch. Il fallait admettre que ces derniers étaient convoités, elle en savait quelque chose. De son côté, elle savait qu’elle s’y intéressait uniquement car cela pouvait les rapprocher. Cela avait été ainsi avec Lionel, des débuts à se tourner autour en chevauchant un balai, des coups d’oeils plus ou moins furtifs durant les matchs. Une passion commune. Et un physique qui pouvait faire tourner quelques têtes aussi, le sport plutôt intense forgeant obligatoirement le corps. Oui. Un joueur de Quidditch ça restait décidément jouissif, à partir du moment où ces derniers n’étaient pas…

« C’est vrai, mais certains sont incroyablement cons, de ce fait les vouloir malgré ça n’est qu’une preuve de la stupidité affligeante de certains. J’imagine qu’il vaut mieux que ça. Qu’il ne faisait pas partie de ces abrutis, pour avoir ainsi trouvé grâce aux yeux du serpent. Elyrian ne lui avait jamais vraiment adressé la parole, ne connaissant son existence que grâce au Quidditch et à Falvie également. D’ailleurs… Même si, de ce que je m’en souviens, tu l’as rembarré pendant longtemps. Qu’est ce qui a changé ? »

Chez lui, comme chez elle.



(c) MEI SUR APPLE SPRING

Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Vide

Message« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Empty
Jeu 3 Avr - 23:20

A peine avais-tu prononcer les mots « chemise-culotte » s'alliant à une éventuelle sortie en extérieur, tu avais vu les sourcils d'Ely s'arquer. Eh oui, ta vie amoureuse n'était pas un long fleuve tranquille où frémissait des tas de guimauves en gelée. Si les romances étaient représentées par un grand lac bordé d'arbres, Upsilon et toi étiez plus apparentés à un quelconque torrent, ou a des rapides, si ce n'était pas carrément une coulée de lave. L'eau chutait, brutale, impétueuse - et o combien bruyante – pour s'alanguir sur un kilomètre ou deux, paisible et peu profonde, raclant une berge bucolique formée de ronds rochers moussus. Puis elle prenait de la vitesse et de l'ampleur, grondait, féroce, pour bondir à nouveau, imprévisible. Votre couple, c'était ça. Des périodes d'activité et d'autres de calme plat, peut-être trompeur. Alors les mots d'amour et des câlins au réveil, c'était principalement... Pour les autres. Toi, tu courrais après les cons et lui te courrait après parce que ta tenue ne lui convenait pas. Qui d'autre que toi aurait pu le supporter dans ces moments-là ?!

Le rire de la Poufsouffle te fit sourire, l'amusement se transmettant de l'une à l'autre sans jamais s'arrêter. C'est vrai, tu avais de quoi lui raconter. Mais elle aurait, c'était évident ! Alors c'était la bande annonce que tu venais de passer, pour qu'elle t'en dise plus, qu'elle en réclame davantage en l'échangeant contre ses propres conneries, ses bourdes et celles de Lionel. Les ragots des autres ne t’intéressait pas, aussi drôle ou palpitant puisse-t-il être. C'était elle ton amie. C'était elle qui devait te captiver par ses expérimentations.

« Tu sais pourtant qu’il faut pas faire comme moi et ne pas hurler les menaces de mort, surtout de nuit. Et tu sais que tu ne dois pas être toi-même en le frappant bruyamment non plus. »
« Hm dans ces moments-là... » Quand la passion te submerge, quand tes hormones réaménagent ton corps et la place de tes organes, quand tu as l'envie, là, maintenant, quand tu peux le faire et que tu veux le faire, et qu'un con débarque... « Je ne fous de savoir qui je suis et ce que je fais. » Tu veux juste lui faire mal. Très mal. Lui provoquer autant de douleur qu'il t'avait volé de plaisir. Et tu n'avais pu assouvir aucune de deux closes.

« Mais je suis ravie de constater que tu gardes tes sous-vêtements quand t’es dans son lit. » Tu lui renvoyais l'expression typique de la genre féminine. Le « ha-ha, si tu savais » parfaitement narquois. Ce regard en coin, ces frémissement des lèvres qui veulent s'ouvrir et détailler mais qui ne disent rien. Ce minois que toutes comprenaient sans entraînement, qu'on pouvait sortir en croisant une amie au bras du nouveau copain. Ce « meuf, prépare le nutella et GoT je te raconte tout ce soir et y'a du dossier. » « Bien sûr. » Ah, si elle savait. Que si tu en portais une tu n'avais qu'une chance sur cinq de la porter à nouveau, parce qu'il aimait tellement les déchirer.
Avec les dents.
Histoire d'avoir encore plus d'effet sur tes putains d'hormones de faible femelle.

« Certains sont incroyablement cons, de ce fait les vouloir malgré ça n’est qu’une preuve de la stupidité affligeante de certains. »
« Ouais enfin la connerie humaine. On pourrait en écrire assez pour remplir tout le château. »

Autant ne pas revenir sur les évidences qui avaient alimenté la grande majorité de vos discutions. Ils étaient cons, vous étiez au dessus, enfin, c'était connu et prouvé, inutile d'étaler du ciment sur des fondations aussi solides que celles-ci. D'autant plus qu'il y avait des sujets frais à traiter, et bien plus intéressants. Comme la maladie de sa mère, ce quelle était devenue, ou ce charmant joueur de Quidditch, comment s'appelait-il déjà ? Lio- « J’imagine qu’il vaut mieux que ça ? » … Upsilon. D'accord.
C'était bien aussi.

« Même si, de ce que je m’en souviens, tu l’as rembarré pendant longtemps. Qu’est ce qui a changé ? »

….
C'était quoi cette question ?!
Bienvenue dans confessions intimes « aujourd'hui, je me tape mon meilleur ennemi et j'adore ça »

« Aucune idée. » Enfin si. Tu t'en doutais. Ou tu savais. Mais parler de tout ça te faisait sentir comme une héroïne de feuilleton pourri qui parle des sentiments de son mec. Son discours est passionné – ou pas – cela importe peu. Mais le fond est... Enfin, tu ne parles pas psychologie de l'affection habituellement. Et c'est ça qui est si perturbant. Analyser les autres, c'est facile. L'analyser lui, un peu moins. En parler en revanche, c'est beaucoup plus compliqué ; comme si tu mettais ses pensées sur écoute, mais pire encore, que tu les divulguais à tous, sur hauts-parleurs. Et c'est pareil à ton sujet. « Quand il a arrêté de me prendre pour une proie parmi tant d'autres, je l'ai ressenti. » ... Et j'ai aimé ça.

Jouer avec lui, c'était drôle. Tu avais adoré te battre contre lui, lui jeter insultes, objets et sorts au visage, tu avais adoré gagner puis perdre, faire face à ses victoires pour apprendre à renverser la situation. Tu avais tout adoré, à partir du moment où il n'avait plus chercher à te draguer comme la plus commune des crétines. Sa façon de se moquer, son envie de tout savoir, de tout contrôler, d'avoir toujours le dernier mot. Un peu comme toi. Il n'avait pas un adversaire comme les autres, ni stupide, ni dédaigneux. Et puis, tu avais dérapé pour te retrouver immergée dans sa phobie la plus profonde. Et tu avais eu peur de le perdre.
Les choses s'étaient accélérées. Et...

Tu renverses la tête en arrière dans un râle caverneux.

« Non sérieusement Ely tu me feras pas raconter nos débuts, ça fait trop feuilleton là. »

Please, aie pitié de mon ego.
Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Vide

Message« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Empty
Sam 5 Avr - 19:20




Alors, c’est un bon coup ?

Raconte. Parce que je le vaux bien ~
feat Falvie

« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Tumblr_n2rd5r01B31rznvc3o2_250




Vous étiez des filles. Si cela se voyait physiquement, vous vous refusiez cependant de concorder avec le stéréotype pur et dur de la femelle fragile qui nécessitait protection et bons sentiments. La serpentarde était capable d’une fourberie qui surpassait celle de n’importe quelle représentante de la gente féminine, sa capacité de menacer à l’aide de sa baguette et de sortilèges biens sentis rappelait qu’elle n’était pas du genre à se laisser faire, il en était de même pour la Poufsouffle qui se plaisait à user de violence, qui s’enflammait, blessant avec les mots comme avec les poings. Violence magique et violence moldu. De quoi rappeler que vous n’étiez pas comme tout le monde, délaissant niaiserie et guimauve, oubliant les films à l’eau de rose ou les relations trop banales. Mais vous n’en restiez pas moins des filles, dirigées par leurs hormones. Qui plus est, vous étiez amies. Parler des garçons et des actes physiques qui découlaient de vos passions était donc une étape presque obligatoire, le regard étincelant devant quelques détails croustillants, des rires incontrôlés dont vous pourriez presque avoir honte en temps normal, l’envie d’en savoir plus, de se perdre dans des fantasmes et des sous-entendus qui s’avéraient être bien plus explicites que prévus. Oui. C’était typiquement féminin, propre à une amitié digne de ce nom, que d’évoquer de tels sujets, de débattre à ce propos, de comparer. Il était donc normal pour Elyrian de s’attarder sur le terrain que représentaient les sous-vêtements de Falvie en cet instant. C’était typiquement féminin que d’en rire, que de couler un regard en direction du serpent, captant ces prunelles qui lui criaient : « Si tu savais ce qu’il m’a fait. » Oh que oui, elle voulait savoir. Et elle saurait.

Les détails de la vie sexuelle –probablement palpitante- de la serpentarde ne furent toutefois pas encore évoqués. Elles avaient le temps. La première question qui passa le barrage que formait les lèvres de la Poufsouffle avait pour but d’évoquer les débuts de cette relation pour le moins étonnante. Comme elle venait de le signaler, sa camarade n’avait jamais sincèrement prêté d’intérêt au Gryffondor, se plaisant au contraire à le rembarrer lui et sa manie de courir après à peu près tout le monde. Qu’est ce qui avait bien pu la faire changer d’avis sur le lion ? Aucune idée. Elyrian ne peut s’empêcher de sourire, levant les yeux au ciel, devant une telle réponse. Si cette dernière avait eu le mérite d’être clair et rapide, elle n’en était pas honnête pour autant. Il s’agissait juste de Falvie, trop habituée à avoir réponse à tout, trop habituée à savoir cracher son venin, vive comme l’éclair, pour qu’elle ne se donne la peine de réfléchir à la question avant de parler. La Poufsouffle savait toutefois que la réflexion viendrait, un questionnement qui n’aurait pas pour le but d’analyser sa relation avec le Gryffondor mais bien pour savoir si elle pouvait ou non en parler. Trouver les mots, pour en parler sans trop en dire. Si bien que l’explication finit par arriver, arrachant à la joueuse de Quidditch un sourire compréhensif.

« C’est plaisant. De le voir se battre pour toi, rien que pour toi. Se battre contre toi aussi. C’était ce qu’avait fait Lionel avec elle, durant tout ce temps. Il s’était battu pour s’octroyer une place, avait modifié son comportement d’être parfaitement social, délaissant les autres pour se focaliser sur elle. Il s’était heurté à un mur, de nombreuses fois, mais il s’était acharné. Il l’avait défendu et attaqué. Il l’avait marqué. Littéralement. Elle avait aimé ce sentiment d’importance qui l’étreignait quand il la regardait, ce reflet d’elle-même qu’elle captait dans le regard du lion. Cela n’était pourtant pas toujours tendre, la demoiselle savait d’ailleurs que quand elle le reverrait, la confrontation ne serait pas de tout repos. Loin de là. C’était à son tour de se battre pour lui. Quoi qu’il en soit elle conclut donc dans un sourire. C’est bon de se sentir importante. Et heureusement qu’il existe ce genre de masochistes pour nous supporter. »

Oui car les deux amies n’étaient pas vraiment du genre facile à vivre, c’était le moins que l’on puisse dire. Mais alors que la conversation continuait de tourner autour du couple que formaient Falvie et Upsilon, la Poufsouffle ne peut s’empêcher de rire en voyant sa camarade réclamer un peu de répit vis-à-vis de ses sentiments. Cela ne l’étonnait pas vraiment, mais la rouquine se refusait d’abandonner comme ça. Si elle comprenait la réaction de la serpentarde, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle valait mieux que ça, qu’elle méritait de la voir s’enfoncer un peu plus dans ces explications, aussi niaises puissent-elles être. Elle méritait de savoir. Et elle voulait savoir. Ce fut donc toujours dans un sourire que la demoiselle reprend la parole.

« Tu es ma chaîne télé favorite Fal’, tu le sais bien. Moqueuse, elle reprend toutefois avec plus de sérieux, bien que toujours aussi curieuse. Allez te fais pas prier ! Tu sais bien que peu importe ce que tu dirais, ce serait te faire outrage que de te comparer à un feuilleton, et je suis pas folle. Le sourire s’accentue, alors qu’elle conclut, plus doucement. Allez raconte, je veux savoir. »

Non pas parce qu’elle raffole des romances, ni même parce qu’elle porte à un réel intérêt au lion. Ce n’est pas non plus par perversité ou par besoin de combler une curiosité malsaine. Ce n’était que parce qu’elle était son amie et qu’elle voulait rattraper son absence en se montrant aujourd’hui bien présente. Présente pour rire avec elle, la soutenir dans ses emmerdes, se moquer du monde avec elle, passer cette dernière année avec elle. Cette simple envie d’être heureuse avec elle.



(c) MEI SUR APPLE SPRING

Revenir en haut Aller en bas




Contenu sponsorisé


« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Vide

Message« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie] Empty
Revenir en haut Aller en bas

« Alors, c'est un bon coup ? [Pv Falvie]

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WIGGENWELD ! :: 
 :: Cinquième étage :: Couloir savonnette
-
Vote pour WW parce que tu l'aimes ♥