Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Meurs, bronchite ! - PV Felicity

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Serpentard
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Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
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Dim 2 Fév - 23:32
Emmet avait des sentiments étranges pour Felicity. Ce n’était pas de l’amour, loin de là, ni de l’amitié, ni même de l’admiration ou du respect… Mais ce n’était ni de la haine, ni du mépris. C’était une sorte de curiosité face à sa personne. Chaque fois qu’il la regardait, il avait l’impression d’observer un miroir de ses propres imperfections, de ses propres failles. Mais il voyait aussi sa nature de sang pur, son ambition, et il savait qu’un jour, sûrement, ils travailleraient ensemble… Au Ministère. Alors, il avait décidé qu’elle lui serait utile pour gravir les échelons, et qu’il voulait qu’elle l’apprécie ou que, au moins, elle ne le déteste pas.

C’était une gamine pourrie-gâtée, une « empereur Kuzco » qui avait toujours tout eu en claquant des doigts. Elle n’hésitait pas à trahir ses amis, car elle était certaine de toujours trouver d’autres personnes pour la servir. Emmet ne risquait pas d’être trahi : il se protégeait trop bien de ce genre de relation amicale avilissante qui vous attirent vers le bas. Mais il voulait qu’elle le voit comme tel, il voulait lui être utile, qu’elle se repose sur lui pour, un jour, pouvoir faire pression contre elle. Aussi venait-il souvent la servir, tel un chien servile attendant son os.

Cette fois-ci, il lui avait proposé de s’évader de la salle commune des Gryffondors – bien trop encombrée et bruyante – pour aller au lac noir. Ils avaient rendez-vous, mais il n’était pas sûr qu’elle viendrait. On n’était jamais sûr, avec les princesses dans son genre. Allongé sur le dos, il offrait son visage pâle au soleil, sans craindre sa morsure. Bizarrement, il n’avait pas souvent de brûlures solaires, même s’il ne bronzait jamais pour autant. C’était peut-être sa nature de demi-vampire, qui expliquait ça. Ou alors, juste une chance de cocu.

Il était plutôt mignon, Emmet, comme ça. Il avait ouvert sa robe, dévoilant le reste de son uniforme. Allongé, on voyait qu’il était plus fin que maigre – évidemment, les femmes recherchant des montagnes de muscle n’iraient pas vers lui – qu’il était plutôt grand et bien proportionné. Les yeux fermés, il avait un visage plus doux, moins torturé, et un semblant de sourire semblait même poindre sur sa bouche d’ange. Un sourire qui, bien évidemment, ne dévoilait pas ses dents.

Il entendit un bruit, derrière lui, qui le fit frémir. C’était clairement proche. Depuis combien de temps y avait-il quelqu’un. C’était sûrement Felicity – qui d’autre ? – aussi déclara-t-il simplement, trop bien et naturel pour prendre la peine de se relever et de faire des courbettes :

« Bonjour Felicity. »

Un instant de silence, et il vint tapoter le sol près de lui – tout près de lui :

« Viens, c’est très agréable. »


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Mar 4 Fév - 21:45

Aujourd'hui, j'ai un rendez-vous alors je n'ai pas trop le temps de m'attarder sur les détails de ma journée, mais elle était passionnante, comme toujours ! Oui, vous avez bien entendu, vous, les petites voix dans ma tête, j'ai un rendez-vous. Oh non, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas devenue folle ! C'est loin d'être un rendez-vous amoureux puisque j'ai rendez-vous avec Emmet et c'est loin d'être l'amour fou ! Quoique je suis sûre qu'il peut faire preuve de romantisme s'il le veut. Emmet et moi, nous avons une relation un peu... un peu... je n'arrive toujours à me la qualifier. Je ne le déteste pas, je l'apprécie plutôt même, il est de bonne compagnie. Cependant, je ne peux pas m'empêcher de trouver ça bizarre... il est toujours si serviable, agréable... ça cache forcément quelque chose, nan ? M'enfin, j'aime bien être avec lui quand même ! ça me perdra un jour, j'en suis sûre, mais bon, tant que ça dure, autant en profiter. C'est donc lui qui m'a demandé de le rejoindre au lac et même si j'avoue que l'idée de le laisser planté tout seul là bas me disait bien, je me suis quand même décidée à y aller. Je ne suis pas si méchante et il est sympa, j'aime juste m'amuser et ça peut être marrant de voir sa réaction dans un cas comme celui ci... après tout, j'ai besoin d'en savoir plus sur lui. Cela fait plusieurs années que nous nous connaissons puisque nous sommes tous les deux à Serpentard et je ne connais toujours pas grand chose de lui, rien d'exploitable en tout cas. En un sens, et c'est pourquoi je me suis décidée, ce petit moment à passer ensemble pourrait être l'occasion d'essayer d'en apprendre plus sur lui. Il faut dire que je n'y pense pas toujours, je suis très occupée et quand on se voit il me fait rapidement oublier que je dois encore apprendre à le connaitre et à me méfier. Au final, c'est étrange comme sentiment... je nous sens proches et éloignés en même temps. Pas spécialement proches comme vous le pensez non plus. Bref, Trêve de Baragouinage ! Me voilà arrivée au lac. Emmet est déjà là, allongé sur le dos, faisant bronzette. Je suis assez surprise de le voir si détendu, presque en train de sourire... je ne sais pas pourquoi, ça me rend mal-alaise... je ne m'attendais pas à ça. Il semble si bien que je n'ose pas le prévenir de ma présence... et ne me demandez pas pourquoi ! Je n'en sais rien, c'est déjà assez énervant comme cela.

Après quelques secondes d'observation, je me surprends moi même à avoir un petit sursaut lorsqu'il me salue. Je lui retourne gentiment. J'avoue que mon petit coeur vient de faire un tour sur lui même là ! Franchement, parler si soudainement comme ça... Ah la la. Je le vois tapoter le sol à côté de lui, il m'invite à le rejoindre calmement. J'hésite un peu, je ne sais sur quel pied danser. Finalement, je me laisse aller et j'y vais, collant mes genoux nus contre le sol. Le soleil qui me réchauffe le visage, le calme, Emmet... la situation est beaucoup trop zen à mon goût et je suis prise de folie, je me jette littéralement sur lui, m'installant en largeur.

"Ah... c'est vrai que c'est agréable. ", lance-je avec amusement. "Tu voulais me voir pour quelque chose en particulier ?"", continue-je tout en me laissant glisser suffisamment pour que ma tête touche le sol. Je t'observe de cette position qui n'est pas si confortable petit Emmet, attention.

 
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Emmet F. Weibb
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Jeu 6 Fév - 22:42
Felicity avait ce don de surprendre. Elle était, somme toute, assez agaçante – quoiqu’influente – et Emmet ne l’appréciait pas plus que ça, bien qu’il montrait tout l’opposé au monde. Mais il devait bien lui reconnaître ça : elle n’était pas source d’ennui. Colérique et impulsive, elle avait le don de toujours réagir à l’inverse de ce qu’il attendait, créant parfois des situations gênantes, pour lui. Il n’aimait pas perdre le contrôle. Et se retrouver avec une blonde allongée sur lui lui plaisait plus qu’il ne voulait le reconnaître – ce qu’il n’appréciait guère.

Quand Felicity lui avait sauté dessus, il n’avait pas pu retenir un râle. De surprise, de choc. Malgré ses 50 kilos tout mouillés, elle n’était pas si légère, elle pesait son poids. Il avait dissimulé au mieux sa surprise – mais pas très bien malgré tout – avant de réfléchir à ce qu’il pourrait bien répondre. Elle était allongée sur lui. Autant en profiter, il savait que, de là où elle était, elle pourrait profiter de son corps d’Ephèbe un brin maigrichon. Il passa ses doigts dans ses cheveux, caressant doucement son cuir chevelu.

« Eh bien, en voilà des manières de saluer les personnes. »

Bon, c’est vrai, elle lui avait répondu un bref « Salut », après qu’il l’ai dit lui-même. Mais quand même ! Un peu dépassé par la situation, Emmet inspira doucement – il ne fallait pas qu’elle sente son stress, et encore moins son cœur qui battait un peu vite – et choisit ses mots suivants avec précaution. Après ce qui lui parut une éternité de réflexion, soit approximativement trois secondes et trente sept dixièmes, il répondit enfin un vague :

« Non… J’avais besoin de m’évader de la salle surpeuplée des Gryffondors, et je pensais que tu apprécierais cet intermède aussi. »

Bon, très bien. Il avait trop parlé, déjà, il n’aimait pas ça. Et en plus elle était toujours sur lui, pas bien lourde, mais beaucoup trop proche. D’habitude, c’était lui qui faisait les rapprochements, pas l’inverse. Il se redressa légèrement, tirant sur ses abdos rouillés, avant de demander, esquissant ce demi-sourire dissimulant ses dents qu’on lui connaissait bien, et qui, chez lui, était supposé exprimer une sorte d’affection ou, tout du moins, de bienveillance :

« Me suis-je trompé ? »

Il espérait qu’elle ne répondrait pas « oui »… Après tout, c’était Felicity, elle était capable de le surprendre une fois de plus…


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Mer 12 Fév - 16:31

T'entendre succomber sous mon poids de plume me fait quand même sourire, tu n'es pas très résistant petit Emmet, c'est toujours bon à savoir. L'effet de surprise est là, je suis plutôt fière de moi ! Ce à quoi je ne m'attendais pas, ce sont ces doigts qui passent entre mes cheveux et me caressent délicatement la tête, les tiens Emmet, à quoi est-ce que tu joues ? Depuis quand ais-je le droit à ce genre de rapprochement physique aussi facilement ? Ce n'est pas que je n'aime pas ça... je suis un chat, quel chat n'aimerait pas se faire caresser ainsi ? Oui, j'aime ça et c'est bien le problème. Ne me fais pas oublier à quel point il me faut me méfier de toi encore une fois.

Quand je m'interroge sur notre relation, je me dis que nous sommes plus ou moins amis. Néanmoins, ne sommes nous pas censé connaitre nos amis ? Je ne sais pas grand chose de toi, je ne sais que ce que tu me montres. Aujourd'hui, c'est à moi de t'analyser, je dois en apprendre plus sur toi, c'est l'objectif que je me suis fixée et je dois le respecter. Je t'observe alors, sans un mot, et j'essaie de faire garder à mon visage sa neutralité, ce qui n'est pas si évident. Lorsque tu me fais remarquer la manière dont je t'ai salué, je ne comprends pas vraiment, mais j'essaye de faire comme si tout était calculé, je te tire la langue, moqueuse. J'attends, je réfléchis... comment te faire dire ce que je voudrais que tu me dises sans que tu ne sois suspicieux ?

Finalement, c'est toi qui reprends. Tu me fais part de ton besoin de t'évader de la salle commune des Gryffondors et tu penses que j'apprécie ton invitation dans le sens où cela me permet à moi aussi de quitter cette salle bondée. Tu n'aimes pas le monde ? Le bruit ? A vrai dire, je n'avais jamais remarqué. On avance, on avance. Je sens ton corps se contracter, tu te redresses et me souris, renchérissant sur le sujet et je daigne enfin te répondre.

"Hmm... Bof. ", je commence, faisant mine de réfléchir à ta question alors qu'il est évident que je connais ma réponse depuis quelques secondes. J'éloigne ma tête du sol pour me redresser également puis je me positionne. Je suis maintenant littéralement assise sur toi et je passe mes bras autour de ton cou, tout en prenant bien soin de laisser une certaine distance entre nous deux. Qu'est-ce que tu dis de ça, hein ? C'est amusant, mais je ne suis pas sotte. Ne t'imagines rien de spéciale."A vrai dire, le monde ne me dérange pas. Quand je suis concentrée sur quelque chose, je ne me laisse jamais distraire. Il pourrait y avoir un Troll dans leur salle commune qu'ils n'arriveraient toujours pas à me déranger. Je ne pensais pas que ce changement te dérangeait autant... ce ne sont que des Griffondors.", je m'arrête et t'observe, je fais presque semblant d'avoir de la peine, puis je relève un peu la tête et je ferme les yeux pour profiter du soleil, c'est bien connu, les chats aiment faire bronzette. Et je reprends, profitant du soleil, assez détendu je dois dire. "Quoi qu'il en soit, c'était une bonne idée, j'ai besoin de me reposer et c'est l'endroit idéal alors... devrais-je te remercier ? Après tout, je suis touchée que tu te soucies un tant soit peu de moi."

 
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Emmet F. Weibb
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Mer 19 Fév - 15:00
Emmet avait un problème. Peu importe le self contrôle dont il était capable de faire preuve – à relativiser, car il n’avait que 15 ans – il restait un homme. Et un homme qui se retrouve avec une demoiselle plutôt mignonne assise sur son ventre, collée contre son corps, à proximité de bouche a forcément des réactions. Encore plus quand la dite demoiselle lui fait des reproches d’un air mi-moqueur, mi-séducteur. Cette situation puait. Le demi-vampire respira longuement, tenta de contrôler la manifestation la plus flagrante de cette petite scène et décida que la meilleure solution, c’était de se redresser, de courir et d’aller se jeter dans le lac en attendant que son sang remonte dans son cerveau.

Hélas 100 fois hélas, dame Nature n’était pas de cet avis, et avait décidé qu’aujourd’hui, elle allait sacrément emmerder le jeune Weibb. Celui-ci avait profité du changement de position de Felicity, et du plaisir qu’elle prenait manifestement à s’entendre parler – comment pouvait-on déverser une telle quantité de mots qui ne voulaient rien dire ? – pour se redresser. Debout en moins de deux, il avait crié un :

« Profitons-en, le dernier dans l’eau a perdu ! »

Avant de s’élancer d’un pas vif et alerte. Malheureusement, son pied avait glissé sur un ver-à-crasse – c’est le pied gauche ou le droit qui porte bonheur ? – qui, fort mécontent du manque de courtoisie du jeune éphèbe, avait décidé de lui cracher à la gueule ses pensées les plus sincères. La scène n’était pas belle à voir. Déséquilibré par le côté visqueux glissant de l’animal, Emmet avait commencé par glisser. Tant bien que mal, il avait réussi à se rattraper sur ses genoux – enfin, au moins un, l’autre jambe étant actuellement en train de se noyer dans la terre – avant de s’exclamer, la tête tournée vers Felicity :

« Je n’aurai pas du vouloir gagner à ce point ! »

C’était ce moment qu’avait choisi le ver-à-crasse pour accomplir sa vengeance même pas masquée. Sans délicatesse, il avait craché ses jurons au visage d’Emmet, dont le demi-sourire avait bien vite disparu, noyé sous des litres de bave. Sensualité. Aveugle et avec un goût fortement désagréable sur les lèvres, le demi-vampire avait décidé de relativiser, avait souri, légèrement, et avait finit par dire, dissimulant la honte profonde qui l’avait saisi derrière un ton plein de fraîcheur :

« Je vais décidément avoir besoin de plonger dans le lac, moi ! »


Salopes de tasses de thé. Au moins, ses soucis d'homme étaient retombés aussi vite qu'un soufflé.

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Jeu 20 Fév - 22:03

Tu te mets à crier que le dernier à être à l'eau perdrait. Je t'observe ahurie. Comment ça ? Qu'est-ce qu'il t'arrive, toi qui était pourtant si calme il y a une seconde... ?
Je relève un sourcil en te voyant t'élancer vers le lac. Serait-il possible que tu sois sérieux ? Ne te rends tu pas compte que ta proposition est... puérile ? A moins que ce ne soit fait exprès ? Qu'est-ce que tu fais ? Je vois ton pied glisser, j'hausse mes deux sourcils cette fois ci. Tu tombes et m'affirme que tu n'aurais pas dû vouloir gagner, le voulais-tu vraiment ? Je repère le truc qui vient de te faire tomber, un ver-à-crasse. J'essaye de te prévenir, mais le petit monstre est plus rapide que moi... te voilà bien puni. J'accours vers toi et d'un coup de baguette envoie l'horrible chose un peu plus loin. Hors de question de subir le même sort ! Tu essayes de jouer la carte de l'humour en annonçant que tu auras réellement besoin de sauter dans l'eau maintenant... personnellement, la seule chose qui me vient à l'esprit en m'accroupissant à côté de toi est: beurk. Immonde, c'est répugnant, c'est beurk. Il n'y a pas d'autres mots. Je reprends ma baguette et lance un récurvite d'une mine dégoûtée. L'espace d'un instant, je ressens un léger stress... c'est la première fois que je lance ce sort sur un être humain. Heureusement, tout semble bien se passer pour toi même si je me doute que se faire récurer le visage ne doit pas être si agréable que ça. Je pose une main sur ton épaule et vérifie chaque recoins de ton visage, concentrée. Il ne faudrait pas qu'il en reste quelque part, c'est vraiment sale. Tout va bien, ce n'est pas le cas et mon regard perd en inquiétude. J'explose de rire, c'est plus fort que moi, désolée. Je ris tellement que je m'en plie en deux, une main sur le ventre. Celui ci rattrape d'ailleurs toutes les années de ma vie que j'ai passé sans faire abdominaux. Aie.


"Hahaha ! Si tu avais vu cette scène ! C'était... tellement, tellement... Pfff. Par merlin, je donnerais bien 1 gaillon jusqu'a la fin de ma vie pour revoir ça ! ", je te lance en essayant de ne pas m'étouffer. Cela dure une bonne minute avant que je ne m'arrête. J’essuie mes yeux parce qu'ils ont perlés d'amusement, je reprends mon souffle et tout d'un coup, je reviens dans le monde réel. "Est-ce que ça va ?", je te demande, sourire aux lèvres. J'ai quand même eu un peu peur, je l'avoue. J'ai déjà entendu parlé de la vengeance des Vers-à-crasse, mais je ne l'avais jamais vu de mes propres yeux. Et puis, ne sait-on jamais, tu aurais pu te faire mal en tombant. Finalement, Emmet, tu as réussi à me faire rire et à me faire m’inquiéter pour toi, je me rends bien compte que je ne suis pas vraiment entrain de gagner la bataille, aussi imaginaire soit elle. Mes yeux posent sur toi des regards bien trop sincères, je ne peux pas continuer à baisse ma garde. Je toussote légèrement et jette un oeil au lac... bon, on dirait que c'est une bonne option. Ahem... ça te dit toujours la course jusqu'au lac ?
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Emmet F. Weibb
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Dim 23 Fév - 23:09
Emmet a les dents crispées. Un recurvite, sérieusement ? Cette meuf n’a jamais entendu parler de « douche » ou « mouchoir » ? Parce que ces deux principes sont quand même bien moins désagréable qu’un sort, pour enlever la vengeance des veracrasses. Le pauvre demi-vampire a envie de pleurer, envahi de l’impression que quelqu’un cherche à se débarrasser de sa peau en enlevant avec fort peu de douceur. Néanmoins, il faut bien reconnaître que c’est efficace : en moins de deux, malgré la douleur insoutenable, le voilà propre comme un sou neuf. Mais sans l’envie de rire de Felicity qui, face à lui, semble sur le point de s’étouffer.

Emmet hésite. Il a plus envie de lui hurler dessus que de joindre ses rires aux siens – aussi communicants soient-ils – mais il sait que lui expliquer le principe d’une douche n’est pas la meilleure façon de s’en faire une amie. Alors il ferme sa délicate et vampirique bouche, et il finit par sourire, en faisant légèrement tressauter ses épaules. C’est comme ça qu’Emmet rigole, afin que personne ne puisse voir ses dents pointues. Il sourit – avec ce rictus un peu constipé qui, paraît-il, fait son charme – et crée un soulèvement dans ses épaules, le tout dans le silence le plus complet. C’est un peu ridicule, mais du coup, les autres se mettent à rire aussi, et personne ne se pose jamais la question du pourquoi il n’ouvre jamais grand la bouche.

« Ça va. »

Répond-t-il, rassurant. Il a envie de dire qu’il songe à ne plus jamais courir dans la nature avant d’avoir vérifié où il posait ses pieds. Il a envie d’avouer que sa précipitation était due à un problème masculin. Il a envie de la faire rire encore plus – parce que, mine de rien, c’est reposant un rire, même si c’est pour se moquer de toi. Mais il sait que ce serait contre son caractère, de parler trop, qu’il risque de s’emmêler dans ses mots et de ne pas être aussi drôle que ce qu’il voulait. Alors, il se contente de se frotter les cheveux, à l’arrière de la tête, et il la regarde rire encore un peu, presque paternel. Il voit qu’elle s’est inquiétée, mine de rien, et ça lui plaît : il sait qu’il gagne.

Il s’apprête à tenter un mouvement séducteur, quand elle lui propre de relancer la course. Ah oui ? Tranquillement, il acquiesce avant de partir. Emmet est un homme, et est plutôt sportif, mine de rien : il sait qu’il gagnera. Il prend donc un peu d’avance et, au moment d’arriver au lac, il s’arrête, se retourne, attrape Felicity qui court à toute vitesse dans ses bras, la soulève comme si elle ne pesait rien et la balance dans le lac noir. Oui, comme ça. Et puis, pendant qu’il le fait, il crie :

« Ça, c’est pour t’être moquée de moi ! »

Et puis, pas mauvais joueur, il s’élance dans un plongeon aérien – parce que oui, mon personnage est un Gary Stu BG DE LA LIFE – et s’enfonce dans l’eau sans faire éclater une seule goutte – toujours pour la même raison. Il ressort près d’elle, sourit et, séducteur, lui annonce :

« Tu es très belle les cheveux mouillés. »

C’est presque innocent, c’est sûrement un peu vrai. Mais au fond, tout est calculé.

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Ven 28 Fév - 20:21

Il semblerait que je me sois inquiétée pour pas grand chose, tout va bien, c'est quand même rassurant en fin de compte. Je t'observe te relever avant de partir en direction du lac. Malgré que ce soit moi qui te l'ai proposé, je marque une pause d'une demi seconde avant de me lever à mon tour et de me mettre à courir. Je pensais que nous serions parti en même temps après une sorte de compte à rebours, mais nan. A vrai dire, je me sens un peu bête d'avoir imaginé cette scène ainsi et ne pas avoir décollé la première, c'est que je voulais vraiment arriver avant toi et te narguer, moi ! J'y mets quand même de la bonne volonté en te voyant toujours devant, je gagnerai quand même plus d'honneur à sauter dans l'eau avec toi qu'a m'arrêter en cours de route et faire ma mauvaise tête. C'est fou le nombre de choses auxquelles on peut penser en courant ! Je pense trop... ou pas assez... parce qu'à vrai dire, je n'ai pas pensé une seule seconde que tu me réservais un coup comme celui ci ! A peine arrivée vers le bord du lac, je sens une force me dévier de ma quête d'humilité et c'est à ce moment là que je réalise que tu viens non seulement de m'arrêter, mais qu'en plus tu me jettes littéralement dans le lac. Un espèce de "ah" plein de surprise et de stupeur sort de ma bouche lorsque tombe. Heureusement, il me reste assez de réflexes pour penser à fermer la bouche et les yeux avant d'entrer en contacte avec l'eau. "Plouf"... c'est le bruit que fait mon corps en plongeant de force dans le lac noir, moi qui voulait sauter avec grâce et dignité... c'est un peu raté.

Lorsque je remonte à la surface pour reprendre mon souffle, la première chose que j'ai envie de faire est de te tuer, mais tu ressors de l'eau à ton tour et l'expression sur ton visage, la situation, me font plus rire qu'autre chose. Je commence à ouvrir la bouche pour te demander ce qu'il t'arrive mais tu parles le premier et me fait même un compliment sur la soit disant beauté que j'ai grâce à mes cheveux mouillés. Je te regarde incrédule. C'est... gentil ? Je ne saurais le dire.

"Si tu crois pouvoir m'acheter d'un compliment, tu te trompes Emmet.", je te réponds en plongeant une partie de mes doigts dans le liquide pour t'en envoyer un peu, tout de même amusée. Il me faut bien une petite seconde pour réaliser que l'eau est bien trop froide pour oser rester dedans en faisant du sur place. A rester sans nager, je vais finir par me transformer en glaçon ! Quoique... je suis peut être juste un peu trop frileuse, tout simplement. Je te lance un regard qui me trahit, je suis agréablement surprise. Quand j'ai compris ce qui se passait plutôt, j'étais sûre que tu me laisserais seule à l'eau. En y pensant, ce n'est pas dans tes habitudes non plus. Si cela avait été le cas, j'aurais été vexée puis en colère et ce n'est pas arrivée si souvent que cela en ta compagnie. Je pose une main rapide sur ma jupe qui commence à se remettre de ses émotions. En te proposant d'aller dans le lac, je n'y avais pas pensée une seule seconde mais : une jupe dans de l'eau... ça gonfle et ça remonte. Mince, j'ai l'air fine maintenant avec ma bouée. Ce n'est pas vraiment que ça me gène, après tout je m'en fiche, qu'est-ce que ça fait ? C'est juste que ça m'empêche de voir si quelque chose de non identifié s'approche de trop de moi. Cela fait quand même un petit angle mort peu rassurant. Le lac c'est marrant, mais je n'oublie pas qu'un peu plus loin il y a des créatures peu recommandables qui y vivent quand même. M'enfin, mon attention se reporte bien assez vite sur toi. "D'ailleurs, J'ai gagné, non ?", je te demande un sourire sous-entendant que j'ai quelque chose de bien précis en tête. En réalité, je ne suis pas sûre que l'on puisse dire que j'ai gagné... tu m'as fait gagner. Bref, quoi qu'il en soit, j'ai été la première à l'eau ! C'est le plus important puisque je peux m'en servir ou au moins essayer de m'en servir. "J'ai le droit à une récompense ?"
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Emmet F. Weibb
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Dim 16 Mar - 22:41
Felicity dans l’eau du lac… Une créature dangereuse de plus à hanter ces profondeurs insondables. Souriant, Emmet se demande si, depuis la salle des Serpentards, on peut voir ce qu’il y a sous la culotte de la demoiselle… C’est peu probable, puisque ils sont en surface et que l’eau, profonde, est un peu trouble. Mais c’est amusant d’imaginer la tête des autres en train de mater leurs deux corps flottant dans l’eau… Le demi-vampire voit d’ici la tête d’Icarus, en train d’essayer d’empêcher les gens de regarder la demoiselle sous cet angle un peu trop flatteur… En imaginant que, peut-être, il s’agit de Carys, sa toute nouvelle bien aimée.

Perdu dans ses pensées, il pourrait presque oublier la blonde, qui s’agite près de lui. Elle a l’air d’avoir un peu froid, son corps frémit imperceptiblement… Weibb se recentre sur Felicity – c’est son principal problème pour le moment, pas l’idée qu’il pourrait essayer de mater les demoiselles, plutôt que de se perdre dans l’observation des étranges poissons. Elle lui sourit, et il respire : elle ne lui en veut pas, c’est l’essentiel. Il se laisse même aller à un petit rire, en recevant une gerbe d’eau, piteuse vengeance de ce qui vient de se passer. Allons, la blonde peut faire mieux, sans aucun doute.

Et c’est là que la situation change. Elle lui demande une faveur. Ça y est, il la reconnaît bien, la froid et calculatrice Serpentard. Il esquisse un semblant de sourire, cachant encore et toujours ses dents pointues, qui risqueraient de trahir le secret de sa vie. Il hésite. Il a envie d’accepter, mais offrir une faveur à quelqu’un comme Felicity, c’est se mettre bien en danger. Alors, il prend le temps d’y réfléchir, calmement. Voyons… Finalement, il déclare :

« Comme tu n’as qu’à moitié gagné, je te l’accorde… À condition qu’elle se déroule ici et maintenant. »


Voilà, comme ça, elle ne peut pas avoir de moyens de pression sur lui, à l’avenir… Quoiqu’elle pourrait l’obliger à aller nager jusqu’au fond du lac, et à mourir dans les eaux profondes. Il aurait du mettre une condition sur sa vie, peut-être. Mais il serait passé pour un couard. S’il devait mourir dans ce lac, il l’emmènerait avec lui, en tous cas. Peu rassuré quant à la suite, il adopte ce ton séducteur qui lui va si bien avant de dire, calmement :

« Mais tu sais que je ferais tout pour toi, même si j'avais gagné. »

Menteur menteur, tu veux juste pouvoir l’utiliser, le moment venu.

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Mer 26 Mar - 19:16

Ici et maintenant ? Arf, Adieu petites idées plus tordues les unes que les autres qui bouillonnaient dans ma petite tête. Nous aurions pu tellement nous amuser ! Même pas drôle d'abord. M'enfin, je te reconnais bien là Emmet... toujours un train d'avance. Le pire, c'est que je ne saurais dire si cela m'agace ou si tu m'amuses. Peut être un peu des deux ? C'est vrai quoi, j'aime avoir ce que je veux, mais l'obtenir trop facilement peut parfois se révéler ennuyeux. C'est donc une "qualité" - si on peut appeler ça comme ça - que j'apprécie chez toi. Cela met un peu de piment dans mes journées de devoir me torturer les méninges pour avoir ce que je veux de toi. Il vrai que si tu t'étais sagement laissé faire, je n'aurais pas dit non nan plus... mais bon. Nous sommes d'accord, je ne pourrais pas me servir de ma "victoire" comme d'une arme à laquelle tu aurais dû rendre des comptes un peu plus tard... mais tant pis. Je peux tout de même trouver quelque chose à obtenir de toi d'une manière ou d'une autre, je ne vais tout de même pas refuser une opportunité de gagner quelque chose ! Encore moins si cela vient de toi. Ce serait limite contre nature ! Toi qui est toujours si charmant bien que mystérieux, si prévenant bien qu'étrange... qui me supporte. J'aimerais me dire que j'ai autant d'emprise sur toi que sur les autres mais je sais que ce n'est pas vrai. Pourtant, crois moi, j'aimerais parfois de donner une confiance aveugle. Tout chez toi tente de me mettre en confiance et même s'il est vrai que tu ne fais jamais rien qui pourrait me nuire, j'ai bien plus de mal à oublier mes doutes sur toi que je ne peux le faire avec mes autres "amis". Tu n'es pas le seul qui me supporte, il y en a même qui m'aiment bien - du moins, je pense - comme Edward par exemple ou Juliet qui s'évertue à me suivre partout sans rechigner malgré la façon parfois un peu brusque avec laquelle je peux la traiter. Tous deux savent parfaitement comme je suis, du moins je l'espère pour eux; pour autant ils restent toujours là lorsque j'ai besoin d'eux, ne me rejettent jamais. Tout le monde sait qu'ils en auraient des raisons ! Tout comme toi. Malgré cela, personne ne me laisse de côté. Je comprendrais qu'on ne veuille pas partager ses journées avec moi même si je comprends aussi pourquoi on veut les passer en ma compagnie, je ne suis pas un monstre non plus ! Cependant, quand je repense aux personnes qui ne semblent pas m'apprécier, aux personnes que j'ai visiblement blessées, voire même à ceux qui essayent de se venger parce que Ô grand malheur, j'ai utilisé quelque chose contre eux pour la bonne cause; je me demande ce que peuvent bien penser les autres de cette "amitié" qui semble nous lier... l'ont ils seulement remarquée ? Ce sont ils seulement questionnés dessus ? Ont ils un problème avec ? A vrai dire, je ne me suis jamais réellement attardée sur le sujet. Je ne sais même pas si je te porte préjudice ou non. Je suppose que non, pourquoi continuer de traîner avec moi sinon ? Il est vrai que nous sommes tous les deux à Serpentard et que de nous éviter ne serait pas de tout repos, mais je le fais bien avec certains membres de notre maison. Alors, c'est tout à fait possible. De toute façon, je préfère que les choses restent comme elles sont, devoir t'éviter m’énerverait quand même un peu. Je ne t'ai jamais rien fait à ce que je sache et je ne risque pas de te froisser étant donné que je ne sais strictement rien de toi. Rien qui puisse servir j'entends. Malgré ça, je ne peux m'empêcher de me dire que cette alliance peut paraître étrange. On ne m'apprécie pas toujours, et tu sembles être bien plus apprécié des autres que je ne le suis. On pourrait donc se demander ce qui t'amène à jouer les doux garçons avec moi, à ne jamais me contrarier, à t'occuper de moi. Moi même je me le demande bien que j'apprécie. Je suppose que tout comme moi, tu as tes raisons. Peut être que je te suis utile après tout, tout comme les autres personnes de ce château le sont ou pourraient l'être pour moi. C'est même ça le problème, je ne sais pas ce que tu penses. Je pourrais enquêter, demander à mes autres connaissances ce qu'elles pensent de toi, ce qu'elles connaissent de toi mais je sais déjà que tout ce qu'on pourrait m'apprendre ne me serait d'aucune utilité. Si tu cachais quelque chose, te "connaissant", tu ne laisserais pas de preuves aussi facilement trouvables. C'est pourquoi j'y réfléchis un instant, laissant mon corps remonter à la surface de l'eau tandis que je m'allonge sur le dos et profite de ce matelas de fortune que me fait le lac, t'observant attentivement et très sérieusement même. Que demander ? Je ne dois pas me tromper. Je dois palier à l'éventualité que tu puisses refuser ou essayer de contourner mes demandes en jouant sur les mots, tu serais tout à fait capable de le faire et que pourrais-je bien te donner comme arguments dans un cas pareil ? Tu aurais fait ta part du marché. Ce n'est pas évident, vraiment. Et cette eau qui me glace le sang, brrr.

Je vois tes lèvres s’entrouvrir, je tourne donc la tête pour faire ressortir mes oreilles de l'eau afin d'être sûre de pouvoir t'entendre. C'est agréable de se plonger l'arrière de la tête dans l'eau et de ne plus rien entendre d'autre qu'un profond silence qui n'en est pourtant pas un. D'écouter la vie maritime, ressentir les vibrassions de l'eau, être apaisé. J'aime entendre la voix des gens aussi, les deux me semblent peu compatibles à moins d'arriver à parler sous l'eau de façon audible, ce qui est sûrement aussi facile que d'y respirer, à moins d'être à moitié poisson. Es-tu à moitié poisson Emmet ? Nan, tu es bien trop mignon pour avoir été conçu par un être humain et un poisson.  A moins que l'être humain soit d'une immense beauté, ce qui pourrait peut être donner quelqu'un de passablement beau comme toi. Non, attends... c'est complètement ridicule comme théorie. Ta voix reprend ce timbre que tu emplois parfois avec moi, avec d'autres aussi. Un timbre de voix que j'arrive rarement à apprécié tellement il me semble faux. Eh, je suis peut être une sang pure pourrie gâtée et qui plus est complètement blonde, je ne suis pas idiote. Ce ton, c'est le ton de voix que prennent les gens qui désirent quelque chose où quelqu'un et dans les deux cas j'ai bien du mal à croire que cela puisse m'être adressé de ta bouche. Parfois, j'aurais bien envie de t'attraper le visage et de te secouer la tête "ouh, ouh, c'est moi ! Tu sais MOI ? Arrête de forcer sur la bierreaubeurre.". Mais franchement, je suis sûre que tu ne comprendrais même pas pourquoi je trouve cela étrange. Et on ne me fera pas croire que tu puisses me vouloir, moi. Non, non, non, rien que d'y penser, ça me donne envie de m'étouffer avec une algue.

Tu me dis donc que tu ferais tout pour moi, gagnante ou pas. Je dois avouer qu'aussi désagréable que ton air puisse m'être, je ne peux m'empêcher d'être contente de l'entendre. Rah, il ne peut y avoir qu'une seule explication à cela ! La puberté, nan vraiment, je ne vois que ça. Quelle autre chose que des hormones en folies pourrait faire que j'apprécie toujours autant tes compliments et gentilles attentions que mon instinct me révèlent pourtant empoisonnées. Les filles, c'est vraiment faible. Dès que ça grandit, le moindre compliment leur fait tourner la tête. La moindre formulation de sentiment les met en transe et le pire dans tout ça, c'est qu'elle continue d'en redemander encore et encore, entrant même en compétition entre elles pour la personne qui les aime - enfin, qui les aime soit disant-, c'est même pas sûr que ce soit réciproque. Et que dire des sorciers qui ne pensent qu'a copuler ? J'en ai entendu des vertes et des pas mûres à leur sujet de la bouche de ma mère. Très beaux, très gentils, très attentionnés, qui te laissent croire que rien en ce monde ne vaux autant à leur yeux que toi et qui te laissent moisir comme un vieux dragée surprise à la crotte de nez dès qu'ils ont eu ce qu'ils veulent. Une potion contre les hormones qui travaillent, vous pensez que ça existe ? Parce que si ça empire, je risquerai de faire la chose la plus horrible du monde entier : m’intéresser aux garçons ! Ces êtres qui font devenir l'espèce féminines complètement folle et gloussante. Genre me faire m'intéresser à toi Emmet. Cela parait évident, non ? Il en est HORS DE QUESTION. Jamais, non jamais ! Ce genre de chose qui me font pitié à des kilomètres, je ne veux pas en faire partie. Tiens, d'ailleurs, je ne me marierai pas. Pour quoi faire de toute façon ? Avoir des enfants aussi capricieux que moi ? Je compte bien continuer à être la seule personne capricieux à qui ont accomplis les moindres désirs. Partager ça avec des enfants, ça doit être chiant non ? Et puis ça prend du temps, je préfère utiliser le mien à mon profit. S'il y a bien une chose que j'aimerais éviter de faire dans ma vie, c'est celle ci. Et puis, comment pourrais-je bien trouver du temps pour un garçon, hein ? Je n'en ai déjà pas assez pour moi. Et puis, soyons réaliste, je ne pourrais pas tomber amoureuse, j'ai déjà du mal à me trouver des amis de confiance. Et, il est hors de question que je me serve de mon corps pour avoir quelque chose ! J'ai quand même un minimum de fierté ! Je n'ai pas envie de me sentir comme un troll prostitué en jupette rose bonbon. Je suis une sorcière de sang pure moi ! Croyez moi, la personne qui fera battre mon petit coeur - si par malheureux cela arrive un jour - elle sera parfaite. Elle aura intérêt à l'être en tout cas ! Et attention, pas parfaite dans le sens que le monde lui donne mais dans le mien ! Ce qui est tout de même largement différent. Je me fiche qu'il soit beau, à moitié gnome ou moldu... du moment qu'il m'aide à avoir ce que je veux. De toute façon, là n'est pas la question ! Et tu es quand même dix milliards de fois mieux que toutes ces pensées horripilantes Emmet ! J'en reviens donc à toi ou plutôt à ce que tu pourrais me laisser obtenir de toi.

"D'accord... Hmm... il y a deux choses que j'aimerais savoir. Et comme je ne sais pas laquelle choisir, je te laisse le choix. Ce seront donc deux questions puisque je vois mal ce qu'on pourrait faire ici mise à part t'offrir en cadeau pour les sirènes du coin.", je commence, un sourire plutôt narquois aux lèvres. T'offrir aux sirènes ? C'est une option intéressante... j'y gagnerais quelque chose et elles seront sûrement heureuse d'avoir un joli garçon à noyer. Puis, ça peu être marrant. Hum... Nan, nan, je viens d'imaginer la scène et ça me fait déjà de la peine, nan... reste plutôt dans l'eau avec moi à me divertir."Dis moi, est-ce qu'il y aurait quelque chose sur toi que je ne suis pas censé connaitre ?", je continue donc, légèrement suspicieuse. Il n'y a rien qui t'oblige à dire la vérité alors je ne me fais pas d'illusions, mais ça ne me coûte rien d'essayer quand même. "Comment est-ce que tu me définirais, de manière générale, bien sûr ?", je termine peu enchanté par mes propres questions et aussi frissonnante que si j'avais attrapée une maladie enfantine . J'aurais pu demander tellement plus ! Le soucis c'est que je ne voudrais pas que tu deviennes suspicieux à ton tour. Je sais que tu ne répondras pas franchement à la première question, qui le ferais ? Ai-je envie de dire. Ni même à la deuxième. En réalité, la première n'est qu'un leurre, je préfère que tu t'attardes sur la plus facile et que tu me dises ce que tu penses de moi. Je n'en ai pas grand chose à faire au final, bien que je sois tout de même curieuse de le savoir. Vois ça plutôt comme un test, un test durant lequel je pourrais commencer à déterminer à quel jeux tu essayes de jouer avec moi. Parce que soyons honnêtes, j'aime jouer... mais je n'aime pas vraiment que l'on se moque de moi.

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Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
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Mar 8 Avr - 11:16
Emmet est joueur. Il sait qu’accepter ce gage, c’est se mettre en péril, c’est risquer de dévoiler son identité. Mais il aime bien ça, quelque part, ce frisson de plaisir à tenter le danger. Sa vie est parfois ennuyeuse, et il aime la pimenter, ici et là. Il aime ce soupçon de risque, il aime son cœur qui se met à battre plus vite et son cerveau qui se concentre, prêt à réagir à ce qui est dit, prêt à louvoyer. Alors, il écoute ce qu’a à dire Felicity. Et il sourit légèrement. C’est assez banal, comme questions, il est assez déçu. Il s’attendait à mieux. Néanmoins, c’est facile, il a déjà entendu ça.

Il prend le temps de réfléchir néanmoins. Doit-il risquer de se dévoiler un peu ? Il le fait souvent, en soi, donne des pistes aux gens pour essayer de leur faire comprendre qu’il est mauvais. Mais personne ne le croit jamais… Toutefois, la Serpentarde est plus futée que la plupart des demoiselles qu’il fréquente, et il s’en voudrait de la perdre pour une simple histoire d’adrénaline. Elle peut lui être utile, vraiment, il en est sûr… Alors, il décide de répondre à la seconde question, ce qu’il pense d’elle.

Emmet a promis de réaliser son gage. En conséquence, il n’a pas l’intention de mentir… Il va juste édulcorer un peu la réalité, pour ne pas lui laisser entendre qu’elle pourrait lui être utile, qu’il souhaite l’utiliser. Il veut qu’elle continue à l’apprécier, il veut la garder pour lui… Il est possessif, le demi-vampire et, quand il a une proie aussi importante que Felicity, il fait en sorte de ne pas la perdre. Il sourit doucement, se rapproche un peu, comme si les courants faibles du lac le poussent vers elle, et puis il murmure, délicat, comme si sa réflexion mentale était en cours, et non pas déjà faite :

« Tu sais déjà tout de moi – MENTEUR ! Donc je vais répondre à la seconde question… Je pense que tu es une personne intéressante : tu es ambitieuse et décidée, et j’apprécie ta volonté à toute épreuve. C’est, pour moi, le trait principal d’un Serpentard. »

Il n’aime pas parler beaucoup, Emmet, mais il sent que Felicity en attend plus. Alors, docile, il continue à la décrire, un peu, il donne d’autres détails, qui pourraient laisser apparaître l’intérêt qu’il a pour elle, sans souligner le fait que sa principale qualité, à ses yeux, c’est qu’elle pourrait lui servir à quelque chose, un jour. Que grâce au pouvoir qu’il a sur elle, peut-être qu’il gravira les échelons du ministère. Et c’est important, pour son père, donc c’est important pour Weibb.

« Ceci mis à part, tu me sembles habile pour obtenir ce que tu désires, si ça peut servir tes ambitions. Sans oublier que tu es plutôt mignonne, sans en abuser… Ça te fait beaucoup de qualités, même si parfois, tu réagis trop vite à chaud, et tu dois en assumer les conséquences après. »

Il sait, Emmet, que s’il ne donne que des qualités, Felicity sera déçue. Alors, il lui jette un os, pour lui faire croire qu’il est entièrement honnête… Rien de tout cela n’est faux, toutefois, il lui dit la vérité. C’est ça, d’être un manipulateur de génie. Finalement, il lui jette un regard de loveur et, ce rictus qui lui sert de sourire collé sur les lèvres, il demande :

« Ça te va comme réponse ? »

Elle a intérêt à répondre oui, parce qu’il regrette déjà cette question stupide. Lui aussi s’est montré trop impulsif, cette fois…



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