Beauxbâtons style •• Elise Bleuchon

Date d'inscription : 28/09/2013

S'il vous plaît, messieurs.
Pimprenelle Bellerive ∆ Elise Bleuchon

« Elise avait les larmes aux yeux. Pas parce qu’elle était émue d’une quelconque manière ; mais plus car son petit cœur fragile et ses émotions de jeune fille bien éduquée ne pouvaient plus supporter tant d’agressivité et de débauche accumulées. Aussi, retenue par la poigne éthérée mais bien présente de son amie ; elle tâcha de se ressaisir, s’agrippant aux critiques verbales de sa chère compagne comme une noyée à sa bouée. « Je — je ne sais pas je— » Finit-elle par énoncer, fragile. Elle n’arrivait plus à parler, ses yeux absorbés ; quasi enchainés à la scène violente et indécente qui s’offrait à eux. « Je ne pense pas pouvoir marcher jusqu’à là-bas — c’est, mais, voyez-vous ! » Un hoquet la prit quand un des deux tourtereaux envoya en promenade une mais des plus baladeuses. Mais de quoi voulait-elle faire la conquête ? Effondrée par de telles inepties morales ; la représentante de beauxbâtons tâchait de se reprendre en vain ; ses orbes de nuées allant de Pimprenelle au préfet un peu plus loin, puis à ce… Cette sorte de couple contre nature. « Mais personne n’est donc présent pour les arrêter ? Seraient-ils attardés ? Ont-ils seulement saisi que l’un était garçon et que l’autre tout pareil ? Ont-ils entendu parler de la conception d’un enfant, ou du fonctionnement même de cette savante quoique sacrée reproduction ? » S’emporta-t-elle dans un chuchotis étranglé ; ses iris perdus figés tout contre ceux de sa brave compagne.

Par l’immaculé concepteur !

Date d'inscription : 26/02/2014

Elise ∞ Pimprenelle

I feel pretty oh so pretty i feel pretty and witty and gay and I pity any girl who isn't me today I feel charming oh so charming it's alarming how charming I feel and so pretty that I hardly can believe I'm real. See that pretty girl in that mirror there, who can that attractive girl be ? Such a pretty face such a pretty dress such a pretty smile such a pretty me

L'était de son amie était plus que compréhensible. C'était tout bonnement scandaleux de voir deux personnes du même sexe en train de s'exhiber ainsi à la vue de tout sans aucun pudeur ! Quand bien même ils auraient été de sexes opposés, comme le veut la pure et sainte logique de ce monde, c'était tout de même fortement indécent ! Vraiment à la limite du manque de respect total des règles de société !

« Ah ! Tenez bon très chère ! Plus vite nous y serons, moins nous serons à nouveau victimes de ce genre de... de démonstration perverse !! »

Car il n'y avait pas d'autres mots ! Comment se permettait-on de faire de l'oeil à une demoiselle dont on ne connait ni le nom ni même le rang ?! Quel genre de fantôme irait apparaître sous les jupes d'une demoiselle de bonne famille ? Comment pouvait-on permettre deux garçons de s'embrasser fougueusement à la vue de tous sans les séparer ?!

« L'Angleterre est, semble-t-il, un pays de barbare ! J'en attendais beaucoup de la part des ladies & gentlemen si raffinés que nous voyons dans les livres, mais je suis extrêmement dessus ! Tenez bon mon amie, plus que quelques pas avant d'atteindre ces escaliers sans queue ni tête ! »

Pimprenelle aida vaillamment Mademoiselle Bleuchon à atteindre les dédales de Poudlard, priant pour qu'ils s'arrêtent à la sortie. Trop c'était trop ! Devrait-elle rédiger un courriel à l'attention de Monsieur Bumblebee afin de déplorer la tenue et le manque de savoir vivre des élèves de cette école ?! Tout du moins en toucherait-elle un ou deux mots à sa directrice ! Ah ça oui !

code by Silver Lungs

Date d'inscription : 28/09/2013

S'il vous plaît, messieurs.
Pimprenelle Bellerive ∆ Elise Bleuchon

« Et la délicate demoiselle Bleuchon se laissait guider par sa chère amie ; l’écoutant avec faiblesse. Que pouvait-elle bien dire, après avoir vécu tant d’abominations en si peu de temps ? « J’étais dans la hâte de rejoindre ce château, le grand et fameux ; l’illustre Poudlard. Je me réjouissais de me mêler à d’autres étudiants, d’autres cultures — et pourtant, regardez où cela m’a, nous a menées ! » Et c’était d’une tristesse effroyable. Après tout, elle s’était imaginé tant de choses ; en avait entendu tout autant — avait même pu lire quelques phrases fantastiques et merveilleuses. La réalité lui revenant aux visages, la rudesse des fantômes (car quand on est une Lady une personne devient la population entière) ; l’impudeur des jeunes et et — « Je peux vous dire que je n’ai jamais été aussi heureuse à l’idée de regagner nos quartiers, ma chère Pimprenelle ; Merlin soit loué que vous soyez ici avec moi. L’union fait la force, dirons-nous ; surtout qrand elle est pavée de bonnes manières et de rang distingué. »

Sa fougue s’emblait s’être envolée.

Date d'inscription : 26/02/2014

Elise ∞ Pimprenelle

I feel pretty oh so pretty i feel pretty and witty and gay and I pity any girl who isn't me today I feel charming oh so charming it's alarming how charming I feel and so pretty that I hardly can believe I'm real. See that pretty girl in that mirror there, who can that attractive girl be ? Such a pretty face such a pretty dress such a pretty smile such a pretty me

Lady Pimprenelle faisait de son mieux pour soutenir sa pauvre amie, à deux doigts de se pâmer d'indignation, tout en cherchant la direction de leur quartier. Rejoindre le beau carrosse si raffiné et distingué — le seul élément qui puisse être qualifié ainsi à des kilomètres à la ronde — ne pourrait que leur faire grand bien à toutes les deux.

« Je ne vous le fait pas dire ! Ceci dit, entre le glacial, le lugubre, le sinistre et primitif Drumstrang, et Poudlard, je trouve que les choix étaients forts limités ! Comme il aurait été plaisant de rester dans notre chère France natale, je regrette amèrement que nous ayons du partir désormais... »

Au moins là-bas, tout était ordre et propreté, respect et courtoisie, élégance et grâce... Ce n'était pas ici qu'on envoyait des avions en papier durant le repas, que des énergumènes du même sexe se lançaient des des démonstrations exagérément obscènes, que les fantômes se comportaient comme des goujats !

Et contre toute attente, les deux demoiselles parvinrent finalement à sortir du château et à retrouver le chemin jusqu'au carrosse, où leurs camarades semblaient s'être réfugiées également, toutes aussi choquées par tant d'indécence. Après voir aidé sa chère Elise à monter dans le carrosse, Pimprenelle s'éclaircit la gorge.

« Mesdemoiselles ! Je crois que nous sommes toutes d'accord pour dire que cet endroit est... est bien loin de ce que notre fertile imagination ait pu imaginer ! »

Il y eut des hochements de têtes gracieux, angle calculé au degré près pour ne pas montrer de double menton fort peu plaisant à voir sur les traits d'une jeune femme.

« En tant que la délégation de Beauxbâtons, il est de notre devoir de montrer à ces jeunes gens les bonnes manières ! Notre éducation est mise à l'épreuve ! Et tout écart serait absolument... intolérable ! Ce serait gâcher six années d'éducation, de protocole, d'étiquette ! Nous ne pouvons pas nous permettre de relâcher ne serait-ce que notre posture un seul instant ! »

Le petit peuple avait son influence. Un seul écart serait fatal, et l'on se moquerait d'elles si jamais elles s'amusaient à... eh bien ! A courir dans les couloirs par exemple ! Et être la risée de Beauxbâtons ? Ça jamais !

« L'union fait la force, mesdemoiselles ! Nous ne devons pas nous séparer d'un pouce désormais ! Chacune devra veiller sur les autres, car c'est ainsi que nous avons toujours fais ! Nous devons nous soutenir mutuellement durant toute la durée de cette compétition, et plus que jamais, l'heureuse élue qui sera choisie pour nous représenter. Êtes-vous avec moi ? »

Elle sortit le petit éventail qu'elle gardait dans sa poche et le tendit devant elle, s'attendant à ce que les autres suivent le mouvement en signe de solidarité.

code by Silver Lungs

Date d'inscription : 28/09/2013

S'il vous plaît, messieurs.
Pimprenelle Bellerive ∆ Elise Bleuchon

« Lady Bleuchon avait écouté le discours de sa chère Pimprenelle — aussi s’était-elle jointe aux exclamations des autres jeunes filles. « Nous ne pouvons nous permettre de déshonorer notre maison et notre rang. » Un sourire faible mais ferme avait étiré ses lèvres sans pour autant laisser apparaître ne serait-ce d’un pan de dent. Se tenant droite, elle avait posé sa main contre le poignet de son amie. « Ensemble. » Et peu de temps après ; toutes avaient décidé de s’unir contre les agissements sauvages et les comportements primitifs des habitants du château britannique. Aussi toutes sortirent leur éventail, l’ajoutant à celui de miss Bellerive. « Ce séjour sera une épreuve, mais nous ferons notre possible pour conserver nos manières — n’oublions pas que le but principal de ce voyage est la coupe des quatre maisons. Nous devons tenir et nous tiendrons ; car nous ne sommes autre que les demoiselles de beauxbâtons. » Soupir. La journée avait déjà bien avancé et demain serait un autre jour, un nouveau combat.

Il ne faudrait faillir, ni même céder.

Date d'inscription : 26/02/2014

Elise ∞ Pimprenelle

I feel pretty oh so pretty i feel pretty and witty and gay and I pity any girl who isn't me today I feel charming oh so charming it's alarming how charming I feel and so pretty that I hardly can believe I'm real. See that pretty girl in that mirror there, who can that attractive girl be ? Such a pretty face such a pretty dress such a pretty smile such a pretty me

Quelle joie, quelle fierté que de voir les jeunes gens de son école se rassembler pour lutter contre la débauche et l'indécence ! Le coeur de Pimprenelle en était comblé. Ce fut comme un véritable lien fraternelle qui se tissa entre les élèves de la délégation de Beauxbâtons ce soir-là.

D'ailleurs, toutes partagèrent les délices de France qu'elles avaient emmenés avec elle au cas où la nourriture ne leur convenait point. Petits biscuits et thé circulèrent autour de conversations intellectuelles qu'elles n'auraient pu échanger avec les barbares de Drumstrang ou les débauchés de Poudlard. Et après une bonne nuit de sommeil réparateur, les demoiselles se rendirent toutes, la tête haute, à nouveau dans le château.

Pimprenelle prit sa chère Lady Bleuchon à part, non pas qu'il s'agissait de confidences, mais elle tenait à parler de ce sujet à sa plus proche amie en premier.

« N'oubliez pas que c'est aujourd'hui que nous allons mettre nos noms dans la coupe, très chère. J'ai grand hâte ! Mais il faudra attendre encore tellement longtemps pour connaître le nom de l'heureuse élue qui représentera notre école... »

Et même si patience était mère de sûreté, elle ne garantissait aucunement la satisfaction. Les demoiselles allaient devoir trouver quelque chose pour se distraire, autrement elles s’ennuieraient à mourir.

« Peut-être que ce sera là l'occasion de parler à des jeunes gens un tant soit peu éduqué ici, qui puisse... remonter notre estime de ce lugubre endroit... »

En tout cas, il fallait l'espérer.

code by Silver Lungs

Date d'inscription : 28/09/2013

« Il y avait eu cette nuit salvatrice — ce petit moment de paix ou aucun bruit n’avait retenti. Tout avait été calme et les lits d’une douceur presque délicieuse — aussi avait-elle bien dormi, Elise — l’Elise. Son réveil avait été pavé d’une moue un peu embuée, d’un étirement félin se voulant fluide et — elle n’avait tardé à remettre d’un coup de baguette ses cheveux et son visage en place.

Car compreniez-vous, l’on ne se montrait pas en désordre ; à Beauxbâtons. Il fallait être propre et raffinée — tirée à quatre épingle et bien droite. Il fallait que chaque mouvement soit tel un courant d’air, que tout soit si léger que — qu’on puisse se demander si vous n’alliez pas vous envoler. Comble de la délicatesse.

Aussi avait-elle suivi sa chère et tendre Pimprenelle, partant en aparté avec elle ; écoutant ses propos excités. Le tout la faisait sourire, d’une de ces esquisses douces ne montrant pas le moindre pan de dents. Car ce n’était pas élégant, compreniez-vous. « Tant d’émotion, tant d’émotion ! Et nous allons le faire devant tous ces gens, imaginez seulement ! J’espère que les mâles de cette école ne feront aucun bruit — je les ai entendus siffler, hier ; c’était fort déplaisant. »

Sa moue s’était un peu assombrie car — avait-on seulement le droit d’héler quelqu’un ? Et une demoiselle en plus ? Ce n’était pas raisonnable, voyons. « Je garde espoir, effectivement… Comme nous avons eu Chevalier, je ne sais pas si vous vous souvenez ? Nous pouvons très bien trouver ici quelques exceptions raffinées — quoique. La politesse au sens strict du terme pourrait bien aller… » Une œillade envers son amie et des romans s’étaient dits. Il était naturel de savoir communiquer par le regard, lorsqu’on venait de France — lorsqu’on était si intimes, voyez-vous. « Vers quelle maisonnée pensez-vous que nous devrions nous orienter… ? Quelque chose de plus féminin, peut-être, ou bien… ? » Et elle avait questionné d’un ton simple ; très bas mais très gentil. Quoique un peu incertain car — le tout sonnait comme une quête.

Comme ces petits quelques choses impossibles que seuls les nobles héros arrivaient à atteindre et toucher du bout des doigts — avant de pitoyablement mourir.
Enfin, elle se leurrait sans doute ; tout ne devait pas être si noir et sale, dans cette école — elle en avait tant rêvé, auparavant…

**Contenu sponsorisé**