Bulles- Feliks Shadows

Date d'inscription : 03/04/2014

Bulles d'errance…

Avec Feliks Shadows, dans le couloirs Savonette

Superbia errait dans un couloir, elle s’ennuyait, comme toujours, elle savait qu’être professeur était un métier comme un autre, mais ce n’est pas pour autant qu’elle se serrait permise de débarquée dans une salle de cours, ce genre de chose c’était bon pour les malotrus dans le genre de cet esprit frappeur nommé Blasphem.

Oui, c’est vrai que ne pas vieillir peut être une perspective alléchante, ne jamais mourir aussi. Mais il y a une chose qu’il faut savoir, c’est que quand on est un fantôme, le temps semble différent, plus lent, et au bout d’un an de vie ectoplasmique en général on connait déjà par cœur sa résidence éternelle. Alors, oui, la vie devient d’un ennui, encore qu’ici le château fût vivant. Il était peuplé d’autres créatures de tout poil du fantôme au centaure. Mais les plus amusants restaient les humains, certains n’étaient même pas dignes de susciter le moindre intérêt de sa part, mais il y en avait d’autre tellement amusant.

Enfin, point de vue garde-robe, ce n’est pas tout à fait ça encore, quoique de loin elle avait aperçu des cas pas si désespérés que ça. C’est ce à quoi la lady fantôme pensait en parcourant les couloirs peu peuplés à cette heure ci, il est vrai que la plupart des élèves devaient être en cours, et même s’ils n’y étaient pas, ce n’était pas ses oignons, aux dernières nouvelles, elle était fantômes de Serdaigle, pas source du Préfet Fayot, allons, il lui restait quand même un brin de dignité.

C’est totalement absorbée dans ses pensées qu’elle se retrouva entourée de bulles, en s’abandonnant à ses pensées elle était arrivée dans le couloir savonnette. Alors que Superbia flottait légèrement au dessus du sol elle tendit la main et vit celles-ci passer à travers elle. Au lieu d’éclater à son contact, les bulles restaient intactes. Quand elle était humaine son simple souffle les faisait dévier de leur trajectoire, et aujourd’hui, plus rien, elle était transparente. Comme les bulles, mais elle ne pouvait plus rien toucher.

Alors qu’elle flottait, elle vit un mouvement, dans le fond du couloir, elle s’approche et vit un gars ( ?) qui était en train d’hurler en la montrant du doigt, qu’est-ce qu’il avait celui là ?

Invité **Invité**

« Etre mort depuis plus d'un siècle »

N'est pas une excuse valable.

Je sortais de deux heures de cours particulièrement ennuyantes, où j'en avais profité pour me repeindre les ongles de la main gauche d'une couleur rose pailletée, un petit bijou que j'avais déniché dans une boutique moldue quelques mois plus tôt. Sachant que je me dirigeais désormais vers une autre salle où j'allais, je le sais, encore m'ennuyer, j'en profiterais pour me peindre la main droite.

Et puisque j'en ai l'occasion, je passais bien sûr par mon couloir préféré. Celui qui sent bon le propre, le savon. Et non l'odeur de terrier renfermé que laissaient la plupart des Poufsouffles sur leur passage. Beurk, et ils pensent qu'on ne le sent pas. Je me demande même parfois s'ils ont des douches dans leur salle commune.

Alors que je zigzaguais entre les bulles, prenant soin de n'en toucher aucune (du savon dans les yeux ? No thank you), Henri II sous le bras, je remarquai alors ce qui me sembla être la vision d'horreur de la journée. Une demoiselle fantomatique errait dans le couloir. Non pas qu'elle soit moche, non non loin de là, elle était même assez belle pour une morte. Non. Ce qui n'allait pas, c'était ses vêtements. Ils dataient d'au moins...Un siècle. C'était trop, beaucoup trop pour mon petit cœur. Je ne pu m'empêcher de lâcher un cri d'effroi en la voyant.

Reprenant mon souffle, je m'approchais d'un pas décidé vers elle en pointant du doigts son accoutrement désastreux.

-Ca...Ca là ! Tout ça ! Non non, ça va, genre, totalement pas du tout ! Allons, cette robe n'est plus à la mode depuis le XVIIIème siècle au moins ! Je veux bien que vous soyez morte et tout ça, qu'il y ai cet esprit de «oh là là je suis dead je vais rester coincée dans mon époque comme un souvenir ! » mais là je peux pas laisser passer ça voyons !

Plus je la regardais, plus je voyais de choses qui n'allaient pas. Je désignais sa main transparente et continua, dans une pose méprisante.

-Et puis vos ongles ma chérie ! Nooon je suis désolé mais vous avez, vraiment, genre besoin d'une manucure. Vous avez pas une lime à ongle fantôme ou un truc du genre ?

Et sur ce je reposais mes yeux sur son visage qui, avec une ou deux retouches de maquillage, pourrait être vingt fois plus beau qu'il ne l'était déjà. Dommage que mon blush lui passerait sûrement à travers.

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Date d'inscription : 03/04/2014

Bulles d'errance…

Avec Feliks Shadows, dans le couloirs Savonette

Bon à part le vernis rose à paillettes et la peluche licorne, et la voix, et la coupe de cheveux, il ressemblait singulièrement à une fille ce garçon devant moi.

Qu’est-ce que c’était encore que cet énergumène qui venait troubler ma tranquillité à moi, ô grande et magnifique Superbia. Pour qui se prend-t-il celui là ? Avec ma classe naturelle je m’élève un peu au dessus du sol, de façon à surplomber cet être mi-féminin, mi-masculin qui me fait face.

-Pour ta gouverne jeune godelureau cette robe date de moins d’un siècle, et crois-tu que si j’en avais les moyens je n’aurais pas depuis longtemps changé de tenue ? Pour qui te prends-tu pour me parler comme ça ? A moins que tu connaisses un tailleur pour fantôme je ne vois pas bien comment tu escomptes faire pour m’en trouver de nouveaux Mr Licorne.

« Oh, d’ailleurs elle est chouette sa peluche. Enfin, fallait voir à pas m’insulter quand même, je suis une lady, morte, peut être mais c’est un détail. Mes vêtements ne sont pas trop moches, mais c’est vrai que si je pouvais en avoir d’autres, ça me plairais bien, enfin il y a déjà cette étrange professeure mal fagotée d’alchimie qui essaye de m’en faire, et pour l’instant c’est pas vraiment concluant. » Voilà les pensées magnifiques qui trottaient dans ma tête à ce moment.

-Ma chérie ? D’où tu sors toi, pour qui tu te prends pour m'appeller ma chérie ? Une manu…cure ? C’est quoi ?

En tout cas, ça n’existait pas à mon époque, les dames comme moi avaient une bonne attitrée qui s’occupait de tout pour que je sois divine. Bien que quand je sois devenue sorcière je m’en sortais très bien avec la magie, nul besoin de larbins pour ma délicate personne. Et une lime, une lime ? Ne serait-ce pas cet outil que les jardiniers utilisaient pour réparer les grilles du portail du manoir de ma jeunesse ? Que veut-il que je fasse avec une lime sur moi ? Et puis elle me passerait à travers de toute façon. Je penche la tête légèrement pour mieux observer l’hurluberlu qui se tient devant moi. Hmm, autopsie du look, passons, relativement correct.

-D’ailleurs tu es qui ?

Tout en disant cela je m’élève un peu plus de façon à être encore plus grande, à pouvoir contempler avec joie ma potentielle future victime.

Spoiler:

Invité **Invité**

« Oulala ma chérie »

Ça va pas du tout.

-Oh maï gahd. Tu sais pas ce que c'est qu'une manucure ?!

Décidément, ce cas était bien pire que ce que je pouvais m'imaginer. Il était temps que j'intervienne. Passant Henri II sous mon autre bras, je brandis ma main droite, magnifiquement manucurée, avec le vernis rose à paillette qui va avec évidemment.

-Tu vois ma chérie, c'est ça une manucure. Et c'est de ça dont tu as besoin. Pour tes vêtements, je connais un super tailleur pour les morts à Diagon Alley. Il te fera un tenue magnifique pour peu, crois moi. Et je t'appelle ma chérie parce que tu es une demoiselle pas si laide que ça.

Parce que oui, elle n'était pas si laide que ça, la fantomette. Elle avait une beauté ancienne, naturelle. Mais aujourd'hui, ça ne suffisait plus d'avoir un beau minois si on ne savait pas le mettre en valeur. Distraitement, je sortis ma lime de ma poche, alias mon arme secrète, et commença à remettre en place un de mes ongles qui commençait à ne plus être droit. Je continuais à répondre à la défunte:

-Moi ? Feliks. La magnificence incarnée des Serpentards.

Je pris soin de ne pas divulguer mon nom de famille. Si elle était là depuis plus d'un siècle, elle devait sûrement avoir déjà vu mon père, et je n'avais pas envie que l'on apprenne dans tout les couloirs que j'étais le fils de cet homme lugubre. Plutôt me faire la boule à zéro. Je relevais la tête, contemplant ma main parfaitement limée.

-Et toi ? T'es qui, justement ?

Certes, mon ton n'était pas vraiment poli. Mais pourquoi prendre des pincettes avec quelqu'un qui est mort ? Ce n'est pas comme si elle pouvait me faire quoi que ce soit, maintenant.
Codage by TAC

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Bulles d'errance…

Avec Feliks Shadows, dans le couloirs Savonette

Quoi ? Comment ? Cela lui semblait inconvenant et incongru qu’elle ne connaisse pas le terme qu’il venait d’utiliser ?

-Tu sembles choqué ? Sais-tu qu’à mon époque il suffisait à une dame comme moi de posséder une camériste qui s’occupait d’elle, pas besoin d’autre chose. Les artifices tels le fard, la poudre de riz, seules les grandes dames les utilisaient et toujours avec parcimonie. Allons, il ne fallait ni ressembler à un pot de peinture, ni à une vulgaire cocotte de bas étage.

Comme si elle pouvait en faire une en plus de manucure. Tss. Considérant la main pailletée de rose criard et dont l’odeur lui agressait le nez, (oui les fantômes sentent les parfums forts genre vernis, corps en décomposition, et autres joyeusetés) qu’agitait le petit bonhomme elle se dit que la mode allait de mal en pis.

-Donc cette peinture nauséabonde et criarde qui recouvre tes ongles, on appelle ça manucure ? Et bien, je peux très bien m’en passer. De plus tu sembles aussi ignorer que je ne peux aller ou bon me semble, vu que ce château, au demeurant charmant, voyons, comment t’expliquer simplement…Bref, je me trouve dans l’incapacité de quitter ce château, mon domicile éternel si tu préfères. Donc pour ton tailleur, à moins qu’il puisse se déplacer, il ne pourra pas m’aider énormément. Et pour ta gouverne, j’apprécie ton compliment, toi-même tu exaltes un sens du style plus brillant que les autres énergumènes de ce château.

Dans le fond ça lui plairait bien de pouvoir changer de vêtements, de pouvoir porter autre chose que ceux qu’elle portait le jour de sa mort, tragique perte pour l’humanité, mais un gain inestimable pour le monde ectoplasmique de cette école de branquignoles. Feliks, Serpentard de son état et personnage intriguant. Bien, noté. Elle irait voir Destiny pour en apprendre plus sur lui. Lui qui ignorait avec qui il parlait, soit elle l’auguste et magnifique Superbia.

-Moi ? Tu ignores donc à qui tu adresse la parole Mr Licorne ? Bien, je me présente, Superbia Ravenwood, fantôme de Serdaigle.

Tss, tss, ne le laissons pas dans l’ignorance ce brave petit.

Spoiler:

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