Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Garfield S. Andersem
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Sam 3 Mai - 23:18
[Merci pour ton intérêt dans le titre louche de ce RP, Invité, mais il va principalement parler de chats obèses. Tu es prévenu.]

Nos étoiles contraires • Summer 787169chefdoeuvre
(c) Summer

Une heure avant le couvre-feu, et déjà nuit noire. Garfield s'était étonné de ne pas voir le Chat débarquer comme d'habitude pour le tyranniser dans la salle commune. Plus surprenant encore, le bestiau n'avait pas ramené son énorme derrière en entendant le bruit des croquettes dans sa gamelle lorsque Fifi l'avait secouée. C'était généralement un bon moyen de le faire respawn mais là, nada.

Le problème, c'était que le Chat avait un peu de mal à descendre des escaliers sans se planter, à cause de son ventre bloblotant qui raclait contre l'arrête des marches. Monter, ça allait, mais le retour à la salle commune, dans les sous-sols évidemment, ce n'était pas vraiment simple. Alors Garfield avait rattrapé les baskets balancées en hâte dans le dortoir pour ressortir dans le froid du reste du château, avec sa stupide gamelle pour y faire tinter la bouffe. Il ne manquait plus que le « petit, petit » qui allait avec, mais il avait encore un tout petit peu peur du ridicule.


Il n'avait pas été plus haut que le troisième étage. Le Chat serait déjà mort d'épuisement s'il avait tenté de monter encore des escaliers, selon lui, et la plupart des salles avaient leurs portes fermées, donc il valait mieux chercher ailleurs. Et ailleurs, c'était le parc. Garfield soupira de nombreuses fois avant de sortir. Déjà, il faisait froid. Et en plus, il y avait une infinité d'endroits où un chat, même monstrueusement obèse, pouvait se cacher. Il fallait trouver le machin et le remorquer à la salle commune en moins d'une demi-heure s'il ne voulait pas d'ennuis. Ça promettait. Par où commencer... ? Il balayait la pelouse du regard avec son air le plus désespéré, lorsqu'un hurlement atroce se fit entendre.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH ! »

...Suivi de miaulements déchirants qui le firent sursauter. Il renversa des croquettes pour chat un peu partout dans sa surprise. Merlin. Le Chat se faisait peut-être dévorer par un crapaud hurleur. Ou un loup-garou. Juste pour être sûr, Garfield vérifia l'état de la lune avant de s'approcher, et elle n'était pas pleine ; c'était très certainement un crapaud. De toutes façons, ça venait de près du lac. Il déposa la gamelle vide sur le sol, et s'approcha d'un buisson.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH ! »


Bon sang de bonsoir. Tel un para-commando, Fifi s'accroupit derrière le buisson, dardant un regard suspicieux par dessus la masse de feuillage. Son Chat était en danger, ça ne faisait pas l'ombre d'un d...

Il écarquilla les yeux brusquement devant le spectacle. Ça alors. Le chat s'était trouvé un. Coussin en fourrure mouvant ? Un bébé hybride hippopotame-alpaga ? Dans tous les cas, ils avaient l'air de se battre furieusement ; mais il pouvait être fier, son patapouf avait le dessus. Garfield fit un mouvement pour attraper la baguette magique dans la poche arrière de son pantalon, dans la ferme intention d'aider son malheureux animal de compagnie à sortir de cette situation étrange, et puis en fait non. Un mouvement de popotin félin en trop, et il avait compris. Ce n'était pas un coussin, ni un hippopaga, c'était une amoureuse. Au secours.
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Summer M. Sutherland
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Dim 4 Mai - 0:50
Dans la léthargie vaporeuse du petit matin Summer avait ouvert les yeux sur la dentelle de son oreiller à moitié tombé hors du lit. Ses oreilles lui faisaient mal parce qu’il avait passé la nuit entière – comme chaque nuit – à s’enterrer sous son énorme coussin, l’appuyant inconsciemment contre son oreille pour fuir les abominables ronflements d’un John Doe qui n’avait pas du tout intérêt à révéler son identité, au risque de dormir la nuit suivante sur un oreiller bourré de bouse de dragon. Il porta par réflexe sa main à ses joues, puis ses oreilles qu’il tripota un peu ; elles étaient chaudes. Summer se réveillait toujours de la même façon, chaque matin. Il ouvrait les yeux sur la lumière verte qui frôlait les dalles des dortoirs et s’étirait un peu les oreilles. Ensuite il baillait, s’étirait longuement et fixait le plafond pendant cinq bonnes minutes, encore un peu engourdi. C’était son rituel habituel du matin ; traîner au lit jusqu’à ce qu’il soit obligé de se lever.
Sauf que ce matin-là, quelque chose manquait à l’appel. Quelque chose de tellement gros, de tellement lourd et qui prenait tellement d’espace dans le champ de vision d’une personne qu’il était impossible de ne pas s’en apercevoir. Precious.

Summer avait l’habitude qu’elle vienne bondir à ses côtés lorsqu’il se réveillait, après plusieurs lamentables tentatives où elle se vautrait à chaque fois au pied du lit parce que son élan ne l’aurait pas assez soulevée – ce chat sautait de moins en moins haut à chaque jour que dieu faisait, mais ce n’était pas très grave. (Pourquoi aurait-elle besoin de sauter, la petite choute ? Il la soulèverait lui-même le jour où sa masse graisseuse deviendra un véritable dilemme à la pesanteur.) Alors, dès qu’elle réussissait à s’agripper au lit et à trainer ses pattes épaisses sur les draps, elle se mettait à ronronner tel le Poudlard Express en frottant sa tête massive contre le bras de Summer d’un air impérieux qui traduisait plus son envie de remplir son infatigable estomac que son amour pour son propriétaire.

Summer était légèrement inquiet mais il avait déjà décidé qu’il ne pouvait pas rater les cours de la journée, et voulait éviter de se faire sermonner par Evgeni qui ne se lassait jamais de râler sur ses absences répétitives. Il se dit que paresseuse comme elle était, Precious ne pouvait jamais aller bien loin, et que dès qu’elle aurait faim (ce qui arrivait toutes les quinze minutes), elle reviendrait.

Elle ne s’était pas montrée, et l’inquiétude de Summer était telle qu’il remua ciel et terre à sa recherche, alertant Rose et Evgeni de l’urgence de la situation et les obligeant à la chercher avec lui aux dépends de leurs derniers cours. La nuit tombait déjà et Precious n’était nulle part dans le château.

Summer sortit sans trop réfléchir, oubliant sa cape derrière lui. Il faisait relativement froid. La pauvre petite Precious, comme elle devait avoir faim ! Comme elle devait trembler de froid maintenant que le soleil s’était couché ! Elle s’était sans doute trop éloignée, curieuse comme elle était, et avait perdu son chemin ! (quel chat perdrait son chemin à Poudlard franchement ?)  La brave bête, courageuse et aventurière, devait se sentir bien seule et pleurer des larmes d’animaux dans l’attente d’être secourue. Summer avait parcouru tout le parc et s’éloigna jusqu’au lac noir, l’appelant inlassablement tel le gollum « Preciouuuus ! Preciouuus ! » Mais seules les chouettes lui répondaient.
Brusquement, dans le silence pesant de la nuit, le miaulement suave de sa précieuse se fit entendre.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARHHHHGGGG ! »


Un rayon de joie éclaira son regard et il suivit sa douce voix qui le guidait vers elle. Elle l’avait entendu, et elle l’avait appelé ! Ses pas se suivaient, de plus en plus rapides, les contours du lac et des buissons se profilaient sous la lune incomplète et Summer s’arrêta net. Quelqu’un d’autre était dans les buissons. Et cette personne semblait observer quelque chose.

Son regard suivit la direction de celle de l’inconnu, et c’est là qu’il vit la silhouette de sa douce en pleins ébats amoureux sous la lumière romantique de la lune. (Bah oui Summer est différent de Fifi c’est la première chose qui lui vient à l’esprit) La coquine ! C’était donc pour ça qu’elle s’était absentée toute la journée. Elle s’était trouvé un amoureux.
Et quel amoureux ! Ce devait certainement être le seul chat dans l’univers à pouvoir l’égaler en pourcentage de masse graisseuse. Toute l’inquiétude de Summer se reporta sur l’étrange individu qui scrutait son chat en plein épanouissement sexuel, quel pervers celui-là ! Summer avait l’habitude des voyeurs, et il ne les aimait pas du tout. Il se pencha, tâta un peu à la recherche d’un caillou qu’il ramassa, et administra à ce petit dépravé un coup tellement magnifique qu’il pensa un instant qu’il aurait dû se proposer comme batteur à l’équipe de quidditch. Le caillou toucha la tête de l’infâme voyeur dans un petit bruit sec.

« Pervers ! Débauché ! Délinquant ! Tu n’as pas honte ? »

Il fit mine de crier ça dans une fausse voix, comme s’il sermonnait quelqu’un dans une pièce où des gens dormaient. Il ne voulait pas déranger l’intimité de Precious. L’ironie de ses insultes ne le frappa pas le moins du monde, après tout, sa chère Precious était victime d’un infâme vicieux qui, si ça se trouvait, avait même pris des photos ! Par Merlin il allait le tuer !

Summer s’approcha dans les pas de la colère pour lui administrer un autre coup plus violent, déterminé à lui démolir ses bijoux de famille d’un bon coup de pied tellement bien mis que ce goujat n’aura plus la capacité d’avoir des enfants après ça. Mais c’est alors que le reflet de la lune sur le lac éclaira une partie du visage de son vis-à-vis, et que Summer découvrit avec effroi qu’il connaissait le présumé pervers.

« Garfield ?! »

Summer se pencha à sa hauteur, se cachant derrière le buisson. Il pouvait clairement voir son visage maintenant.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? Pourquoi tu te caches ? C’est ton chat avec Precious ? »


edit ; ce montage me tue à chaque fois mon dieu, c'est énorme. LE RUBAN SUR LA FACE DE PRECIOUS QUAND MÊME XDD
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Garfield S. Andersem
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Mar 6 Mai - 18:47
Merlin, c'était monstrueux. Tant de graisse. Brr. Garfield hésitait toujours quant à déranger ou non le petit couple, parce qu'il ne faisait pas super chaud, tout de même, et qu'il fallait qu'il rentre à la salle commune avec le Chat. Et puis un choc à l'arrière de la tête le tira de ce dilemme. Il se retourna si brusquement que sa nuque craqua ; panique.

« Qu'est-ce que... ? Je... ? »
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGHHHHH ! »

Il avait parlé à voix haute mais sa voix avait été à moitié mangée par le... miaulement ? de la bête. Qui l'avait en plus fait sursauter. Il essaya de reculer, tomba assis par terre, et puis essaya encore, à quatre pattes le dos vers le sol. Qu'est-ce qu'il avait fait, exactement, à part retrouver son chat ? Et qui est-ce que c'était que ça ?

Un rayon de lune, et il se figea, parce que la connexion de ses neurones lui offrit une conclusion relativement terrifiante. Oh par Merlin. La vélane. Celle de Serpentard, en plus. Celles de Gryffondor et Serdaigle étaient adorables, mais celle de Serpentard était dangereuse. Il déglutit. C'était le moment de rassembler sa volonté pour ne pas bégayer. Parce que bon, ce n'était pas comme s'il l'évitait depuis un bon moment, celle-là, pas du touuut. Déjà, comment est-ce qu'elle connaissait son prénom ? Parce que lui, il avait absolument pas retenu, évidemment ; il avait même essayé d'oublier cet épisode très vite. Un nom de fleur, sûrement, c'était une vélane, et les vélanes sont des hippies. Appelons-la Pâquerette.

Pâquerette, donc, s'accroupit à sa hauteur, se planquant aussi derrière le buisson, du coup, et Garfield se laissa retomber sur son fessier, un peu sonné. Il se frotta l'arrière de la tête en grimaçant, avant de la dévisager. Precious ? Le truc avait un nom ?

« Je. Oui. C'est le Chat. Enfin. Mon chat. Oui. C'est lui. »

Dire que c'était un tout petit peu décousu était un euphémisme. En même temps, dans sa tête, c'était un peu confus aussi. Il avait du moins réussi à comprendre qu'il ne fallait pas parler trop fort. Pourquoi d'ailleurs... ? Mystère. Il prit une grande inspiration comme s'il sortait d'apnée. Trop de stress tue le Fifi.

« Jeee... savais pas s'il valait mieux les déranger ou pas. Je réfléchissais. »

Oui parce que bon, se faire traiter de voyeur alors qu'il était question de chats, c'était tout de même un peu gros. Comme les chats. Et comme le déni de Garfield car, si vous n'avez toujours pas compris, il avait réussi à s'auto-persuader que Summer (aka Pâquerette) était une fille.

« Donc. Euh. C'est ton chat, euh, Precious ? »

Si on pouvait appeler ça un chat. Sérieusement, le Chat – celui avec une majuscule – avait de sales goûts en matière de filles. On aurait dit que la bestiole était aussi moche que sa maîtresse était belle, et dans le cas d'une demi-vélane, c'était tout de même violent. Garfield se racla la gorge et tenta de trouver un truc moins stupide à dire. Autre qu'une réplique vaseuse s'il vous plaît.

« Voilà. Je me cachais pour ne pas les déranger. Je cherchais mon chat. Et toi aussi, non ? » Rappelle-moi ton nom? Non. Il ne pouvait pas dire ça. Euh. « Tuuu. » rlututu. Essaye encore. « Enfin, ça te gêne pas qu'ils soient euh. Comme ça ? »

Cohérent, efficace. Bravo Fifi.
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Summer M. Sutherland
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Dim 18 Mai - 2:24
La voix de Garfield était à moitié couverte par le doux chant d’amour de sa précieuse et Summer dut s’approcher encore plus de lui pour bien l’entendre, surtout qu’il s’était lui aussi mis à chuchoter. La position accroupie commençait un peu à le gêner (même s’il faut savoir que les acrobaties et lui ça a toujours été une longue histoire d’amour) et il s’assit tout simplement sur l’herbe, ramenant ses genoux contre son torse. Il se rendit compte qu’il avait oublié sa robe de sorcier dans la hâte du moment et qu’il commençait réellement à faire froid. Maintenant que la peur était partie et qu’il s’était arrêté d’arpenter les alentours de Poudlard comme un cinglé, la chaleur qui colorait ses joues avait quitté ses veines et il se sentit brusquement glacé de la tête aux pieds. Il se blottit un peu plus sur lui-même en fixant Garfield de ses grands yeux inquisiteurs.

« Ton chat s’appelle Le chat ? Il est vraiment trop mignon et en bonne santé. »


L’énorme sourire candide de Summer traduisait assez bien sa sincérité. Tant qu’un chat adulte digne de ce nom ne pesait pas plus de dix kilos et ne représentait pas un véritable défi d’endurance aux muscles de la personne qui voudrait le soulever, Summer le considérait comme chétif, sous-alimenté et en mauvaise santé. Un chat, ça devait bien se nourrir, et Summer trouvait Garfield beaucoup plus mignon et gentil maintenant qu’il avait rencontré le majestueux Le chat.

« Bien sûr qu’on ne devrait pas les déranger, tu n’y penses quand même pas ! Ils sont en train de faire de jolis bébés à l’heure qu’il est, tu ne trouves pas ça adorable ? »

Parce que Summer trouvait l’idée à la fois concertante et adorable. D’un côté, Precious était trop obèse pour avoir des enfants ; il ne devait pas y avoir assez de place pour un seul chaton dans les océans de graisse sous son duvet – ou plutôt toison – de grosse persane. Et même s’ils arrivaient à concevoir, Summer n’était pas sûr que les bébés chatons puissent se développer à l’intérieur d’elle, elle ne les laisserait aspirer aucun aliment comme elle l’avait fait avec ses frères quand elle était elle-même bébé. Summer se souvenait parfaitement d’elle lorsqu’il l’avait vue avec ses frères et sa maman pour la première fois ; Precious faisait trois ou quatre fois la taille de ses deux frères réunis.

Summer avait de plus en plus froid et ses doigts commençaient à devenir douloureux. Alors de sa petite voix qui se faisait encore plus basse il avait demandé à Garfield « Je peux te prendre les mains ? Les miennes sont vraiment froides ! » et il l’avait fait sans attendre de réponse, comme ça naturellement. Il s’était approché de Garfield et avait pris ses mains. Elles étaient plus froides que les siennes et il sourit. « Les tiennes encore plus. Tu sais ce qu’on dit ; mains froides, cœur chaud, ce genre de trucs. » Il rit un peu ; ça ne devait le faire rire que lui.

« Oui je suis venu chercher Precious mais maintenant je ne sais pas ce qu’on pourrait faire. On pourrait les attendre ou alors rentrer et les laisser revenir par eux-mêmes. Tu préfères quoi ? »

Un vent léger s’élevait dans l’air, dégageant la Lune de son voile de nuages noirs. Il y’avait dans la banalité du visage de Garfield quelque chose de très beau, comme une douce désinvolture. Summer le regardait toujours, même si son sourire s’était un peu estompé, il avait toujours la même tendresse enfant dans les yeux. Il n’avait pas lâché ses mains.
Summer se souvenait parfaitement de Garfield et il assumait donc que ce dernier se souvenait de lui aussi. Ils ne s’étaient embrassés qu’une seule fois, depuis il n’avait étrangement jamais croisé Garfield dans les couloirs – ce devait être le genre à assister à tous ses cours et à tout le temps trainer dans sa salle commune – et il trouvait ça dommage, même si hormis avec son visage de demi-vélane Summer ne savait pas vraiment comment il aurait pu le charmer, il avait même pensé, avant qu’ils ne s’embrassent, à lui sortir un truc du genre Plaque-moi contre une unité centrale et murmure à mon oreille des mots d’amour en binaire parce qu’il donnait quand même sacrément l’air d’être à fond dans ce genre de délires.

« Moi ça ne me gêne pas du tout au contraire, je suis content pour eux. Il fait trop froid pour rester tout seul tu ne crois pas ? Et puis comme ça s’ils ont des petits bébés on sera papas ! Même si ça ne me dérange pas de faire la maman. Tu penses qu’ils seraient comment leurs bébés ? Moi je crois qu’ils seront très chous comme leurs parents. »

Et voici Summer parti dans son délire de chats, oubliant complètement le froid, la fatigue, le couvre-feu et le ridicule d’une situation qui voulait qu’il tienne les mains de Garfield dans les siennes sous la lumière romantique de la Lune avec en fond sonore les hurlements gras et terrifiants de son abominable précieuse.
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Garfield S. Andersem
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Lun 16 Juin - 18:39
Garfield nageait en plein délire. Ok, croiser quelqu’un en cherchant après son chat, pourquoi pas, il y avait des gens dehors à toute heure, malgré la rumeur d’un préfet cinglé - qu’il n’avait heureusement jamais croisé. Mais pour que ce soit la seule. Non, d’accord, l’une des personnes qu’il n’avait absolument pas envie de rencontrer, c’était pas de bol. Et pour que son saligaud de chat ait décidé de s’accoupler avec le monstre de l’autre, il ne fallait tout de même pas pousser bobonne dans les orties. Quand on rajoutait à ça l’envie apparente de Pâquerette de lui faire la conversation, c’était complètement surréaliste. Surtout avec les miaulements. Cris. Hurlements. Trucs. En fond.

Il hocha la tête vaguement, pour confirmer le nom de sa bestiole. Mignon et en bonne santé ? La dernière fois, le vétérinaire avait dit que le machin était trop gros de facilement cinq kilos… Pâquerette ne devait pas avoir les yeux en face des trous, mais Garfield était un peu trop sonné pour lui faire remarquer. Il avait l’impression que son quota de mots s’était épuisé dans sa tentative désespérée et désespérante de ne pas passer pour un pervers dont le voyeurisme se focalisait sur les chats en période de reproduction. Parce que beurk, tout de même.

Au moins, la fille avait l’air d’accord sur le fait de ne pas les déranger. Ce n’était pas tellement que Fifi voulait élever des chats, mais il tenait à ses mains et les trucs avaient des griffes. Avec sa chance, des griffes proportionnelles à la largeur de leur popotin respectif.

« … des bébés ? »

Oh, il avait retrouvé sa langue ; pour relever le point le plus étrange du discours de la vélane, évidemment. Sans capter qu’elle avait pris ses mains entre les siennes, même si elle lui avait demandé un avis qui n’était jamais venu. Garfield était un garçon décidément complètement monotâche.

« Parce que tu veux qu’on ait des bébés ? » Wait. Nope. On inspire et on recommence. « Euh. Enfin. Euh. Qu’ils. Qu’ils aient des bébés. Bien sûr. C’est euh. Adorable. Je. Oui. »

Vraiment adorable, oui. Rien que d’imaginer les monstres que la terreur hurlante pondrait, il en avait des frissons. Il eut le réflexe de se passer une main dans les cheveux, pour se rendre compte qu’elles étaient déjà occupées — façon de parler. Il baissa un regard sincèrement étonné vers l’entrelaçement de doigts.

« … que. »

Et puis releva la tête vers Pâquerette - puisque tel était son nom provisoire, jusqu’à ce que la mémoire de Fifi veuille bien redémarrer normalement, ce qui était plutôt mal barré avec la confusion ambiante. Il décida de passer sur ce détail, malgré son expression qui indiquait de manière plutôt claire qu’il se sentait comme un lapin dans les phares d’une voiture. Il ne voulait même pas savoir.

« Je crois que le mieux c’est d’attendre. »

Une phrase complète. Il y avait de l’espoir pour son cas.

« Le Chat ne sait pas descendre les escaliers tout seul. Alors euh… Voilà. »

Il déglutit, faisant exploser des bulles dans ses oreilles ; il était tombé dans une autre dimension, et ça le paniquait un peu, c’était le moins que l’on puisse dire. Ceci dit, c’était toujours mieux que de tomber nez à nez avec un alpaga. Quelque part dans le coton qui lui remplissait la tête, il avait néanmoins perçu qu’elle avait froid ; presque inconsciemment, il fit passer ses mains au dessus des siennes pour les frotter et y amener de la chaleur, tout en l’écoutant exposer joyeusement son point de vue sur la future famille heureuse de chats qui allaient promener leur graisse partout dans Poudlard. Cool. Et sinon, en faire des friandises pour le Calamour de Pan, c’était une solution aus — … Non. On n’est pas cruel avec des chats, aussi moches soient-ils. La preuve, il l’aimait bien, son gros tyran affreux. Il hocha la tête.

« Très chous. »

C’était techniquement une approbation, mais ça pouvait tout aussi bien ressembler à une question du genre ‘Comment deux mastodontes pareils pourraient-ils faire quelque chose de chou ?’. Ceci dit, peut-être qu’il y aurait beaucoup de chatons, et que la masse serait divisée par autant de pompons vivants. C’était sans doute le seul esp… Euh. Ça ne dérangeait pas Pâquerette de faire la maman...? On pouvait presque entendre les neurones de Garfield refuser toute connexion, le cri désespéré des synapses qui se bouchent. Et sa mâchoire tomba.

« ... »

Bon, techniquement, il était au courant ; il s’était renseigné, après tout. Mais c’était une chose de pouvoir s’accrocher à son déni comme à un doudou, et une autre de se le voir arracher sans espoir de retour.

« T’es un garçon ? »

Question intelligente s’il en est ; il était bien temps de la poser. Même au milieu du gazouilli ravi de Machin - puisque pour le nom de fleur, ça ne collait plus trop - qui s’extasiait sur avenir et boules de poils. Bizarrement, ça lui semblait plus important que tous les chats du monde. Un problème à la fois. Il se sentit rougir.

Quelque part, il avait envie de s’enfuir en courant. Comme toujours. Malgré toute l’envie que son lui de onze ans avait eu de se retrouver à Gryffondor, il fallait bien avouer que le Choixpeau avait bien fait de ne pas l’écouter. Pas une once de courage, surtout dans ce genre de situations. Mais il y avait bien un truc qui contrebalançait, heureusement. Garfield était profondément - désespérément - gentil, et Summer faisait montre d’un enthousiasme qu’il se répugnait à briser en le laissant délirer tout seul. Surtout dehors. Dans le froid. Avec un calamar géant - détail - et deux fauves dangereux pas loin. Ceci dit, pour être utile, il aurait été bien qu’il se remette à respirer. Le bleu ne lui allait pas super bien au teint, surtout quand c’était le teint en question qui arborait la couleur.
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