Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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anabeth ✖ hello goodbye

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Absynthe Bridgestone
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Mar 3 Juin - 23:00

Euphrasie trouvait que c'était une belle journée. Absynthe avait approuvé en regardant par la fenêtre. Il s'était senti trahi quand elle avait ajouté qu'elle lui donnait congé pour qu'il puisse en profiter. Mais non. Il voulait rester à l'infirmerie pour travailler ! (Étrange spécimen que le Bridgestone.) L'infirmière avait eu cette petite moue de maman inquiète pour son assistant qui ne faisait que travailler, tout ça pour l'aider elle, sans comprendre que c'était justement ce qu'il voulait, lui. Mais quand mademoiselle Euphrasie vous faisait sa moue de maman inquiète, on lui refusait difficilement quelque chose. C'est pour ça que c'était une si bonne infirmière.

En mettant le nez dehors, Absynthe avait senti qu'il n'aurait pas besoin de cette écharpe, ni de cette veste, mais Euphrasie avait insisté pour qu'il n'attrape pas froid - ça aurait été gênant. Il avait senti qu'il serait particulièrement agréable de parcourir les rues de Pré-au-lard en ce samedi après-midi, marcher au milieu d'une foule d'adultes car les élèves n'avaient pas la permission de sortir ce week-end, et c'est donc tout naturellement qu'il avait senti qu'il mettrait tout cela à profit pour remplir les étagères un peu vides de l'infirmerie. Cas désespéré. Il avait griffonné la liste des fournitures dont ils avaient besoin. Il ne se rappelait pas de tout, il devrait probablement revenir une autre fois, mais rien d'exceptionnel à cela. Parfois il n'arrivait pas à se relire, ou il oubliait carrément la liste, et c'était reparti pour un tour à l'apothicaire. Le brave homme finissait par les connaître, sa maladresse et lui.

Bonjour..., salua timidement Absynthe en entrant dans la boutique.

Comme d'habitude, ça sentait la poussière, le chou rance et l’œuf pourri, et bien sûr le calme. L'échoppe n'était pas aussi grande que celle du Chemin de Traverse, mais Absynthe ne voulait pas transplaner aussi loin (on ne savait jamais, des fois qu'il y ait une urgence à l'infirmerie). Il s'enfonça entre les étagères, la liste entre les doigts. Il lui fallait en priorité des racines d'asphodèle et de l'essence de belladone. Il aurait pu en trouver dans les serres, mais comme c'était le dernier endroit dans tout Poudlard où il voulait mettre les pieds, tadaaa ! À la recherche de l'étagère des plantes vénéneuses. Un petit flacon attira son attention, l'étiquette indiquait "belladone". Absynthe plissa les yeux. *C'est quoi ce truc.* Ça ne ressemblait pas à de l'essence de belladone. On aurait un mélange de racines qui marinaient dans un pot verdâtre. Hum. Il parcourut les fioles avoisinantes mais aucune autre ne mentionnait de la belladone. Prendrait-il le risque de...? Il donna un coup de coude à quelqu'un en retirant son bras et sursauta.

Pardon !

Déjà maladroit dans son métier, il ne fallait pas le sortir de l'infirmerie.
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Mer 4 Juin - 0:32

Anabeth regardait les divers flacons avec attention. Elle ne comprenait pas grand-chose à ce qu’elle lisait. Considérant qu’elle n’avait  plus mis le pied ici depuis sa dernière année à Poudlard, c’était un peu normal. Jadis, elle avait l’habitude de tenter plusieurs mélanges pour s’améliorer en potions, matière qu’elle coulait à pratiquement chaque année  avec trop de facilité (elle avait miraculeusement réussis les examens finaux). Elle mettait d’ailleurs la faute du fait qu’elle n’ait pas eu un des postes de préfet de Gryffondor sur le dos de cette matière ignoble.

Un soupire s’évada d’entre ses lèvres. C’était qu’elle décrocherait la lune pour suivre absolument tous  les conseils de beauté que donnait Mathilda Boutond’Crapaud dans Sorcières d’Aujourd’hui.

Lorsque ses yeux balayaient les étagères,  elle grimaça. Il y avait dans certaines fioles des substances dont l’origine était douteuse. La blonde compris soudainement pourquoi à chaque fois qu’elle était malade, elle préférait faire un détour à Ste-Mangouste plutôt qu’à l’apothicaire du coin. Vraiment. Une princesse, véritable ou non, n’avait pas sa place dans ce trou puant. Elle grimaça encore plus lorsqu’elle dû attraper la fiole de sang de vélane. Elle la regarda de plus près.

Sa moue tourna au  vert-Sorcière-de-l’Ouest. Un peu plus et elle chantait Defying Gravity.

Les fleurs bizarres, les restes de lézards ou les yeux d’elle-ne-savait-quoi pouvaient passer. Mais le sang. Elle n’avait jamais supporté la vue du sang en fiole. Peu importe son origine. Probablement parce qu’elle se faisait plein de scénarios dans sa tête : qu’était-il arrivé à l’ancien propriétaire ? C’était horrible quand elle pensait que le sien ou même celui de Roron pourrait un jour se trouver-là. Quoiqu’aucun des deux n’était une vélane.

Bref. La professeure se força de serrer son précieux entre ses doigts tout frais manucurés (sa baguette était une experte en la matière) et se motiva pour aller  payer, histoire de partir le plus vite possible de ce département de l’Enfer. Enfin, c’est ce qu’elle comptait faire. Parce que juste au moment où elle s’apprêtait à bouger, elle mangea un coup de coude assez fort pour lui faire lâcher la fiole, mais un peu comme si elle la lançait (sûrement à cause du sursaut). Celle-ci fit quelques tours sur elle-même en revolant et tombant. Anabeth prit quelques secondes avant de réagir.

NON! Elle ouvrit grand les yeux, un peu comme si la fin du monde se produisait en direct devant elle.

NON! Bon Merlin seigneur, sa robe risquait d’être tachée si la fiole éclatait. Sa baguette était peut-être douée pour les manucures, mais elle était horrible pour le lavage de robe.

NON! Anabeth avança de quelques pas et se pencha rapidement pour attraper le flacon à la dernière minute. Assez rapidement pour manquer se bloquer le dos.

La mademoiselle soupira de soulagement. À son avis, elle venait de sauver l’avenir de l’humanité (bien qu’elle venait uniquement de sauver sa robe. Et accessoirement un flacon de sang de vélane). Son soulagement ne dura pas longtemps, malheureusement. Aussi vite retournée sur terre, elle se tourna vivement avec la ferme intention d’engueuler le coupable.

Non, mais, attaquer (par inadvertance) une gente dame comme elle! Qui osait. C’était son sang d’ex-lionne qui bouillait soudainement. Elle était bien motivée à lui faire le sermon de ses vies antérieures, de sa vie présente et de ses vies futures. Même qu’elle était sur le bord de brandir le poing.  Elle n'entendit même pas l'autre s'excuser.

Mais ça, c’était avant que son sang ne fasse qu’un tour.

« Oh! »

Tout d’un coup, la dame troqua son air de frustrée de la vie pour son air de « gamine devant Bustin Jieber » (malgré ses trente-huit ans tout crachés) à la vue du type (c’est-à-dire des grands yeux de Bambi et des joues rouges-baguette-à-la-réglisse). C’était « Ilébo »!  Oh mon Merlin! Un peu plus et elle sautillait sur place. Jamais elle ne l’avait vu de si près (considérant qu’elle évite l’infirmerie). Mais elle devait se ressaisir.

C’est ce qu’elle tenta de faire en prenant un air sérieux, mais avec tout de même un sourire (bien que béta ) :

« Que faites-vous ici en ce week-end ? C’est malheureux de traîner dans cette boutique…»

Ce qu’il faisait ici était très évident, Anabeth. Il promenait sa licorne, bien-sûr!
Subtilement, elle replaça ses cheveux. Elle avait peur de mal paraître.


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Mer 4 Juin - 22:37
Absynthe s'attendait à se faire incendier. Être maladroit chez l'Apothicaire, c'était comme être maladroit dans la réserve de potions de Flavia : stupide. Et peut-être synonyme d'une mort lente et douloureuse, aussi - ou d'une transformation bizarre. Heureusement que sa victime avait des réflexes de ninja. Ce qui ne faisait que renforcer l'idée selon laquelle il allait s'en prendre une, genre coude de genou ninja dans les tibias ou grosse baffe ninja ou encore réplique ninja de la mort qui tue qui l'aurait laissé se noyer dans de pathétiques excuses. Quand il faisait preuve de maladresse à l'école, au moins, on savait à quoi s'en tenir. En-dehors... il avait l'impression qu'il aurait dû se balader avec un panneau "attention au boulet" accroché autour du cou pour prévenir la brave populace du danger ambulant qu'il était. Mais, contre toute attente, il ne mourut pas de honte sous la colère de sa victime, en fait c'était même tout le contraire.

Oh ! fit-elle en le reconnaissant, et la réponse d'Absynthe était au moins aussi aboutie :
Ah.

Non c'est faux, il n'avait pas oublié son nom, voyons, c'était le professeur des Arts et Littérature magiques et elle s'appelait Anabel... Anabeth MacFlionifghtruc.
...
Décidément, il ne sortait jamais de son infirmerie.
Il répondit à son sourire par une grimace timide. Il ne la connaissait pas des masses - comme vous avez pu le constater - mais elle avait apparemment une assez bonne réputation auprès de ses élèves, et elle se baladait habillée comme une princesse, ce qui devait être signe d'un esprit peut-être enfantin ou romantique, en tout cas sympathique. À moins que ce ne soit un simple grain de folie, mais personne n'était net dans cette école, foi d'infirmier.

Que faites-vous ici en ce week-end ? C’est malheureux de traîner dans cette boutique...

Euh. Ben... c'est que ça lui plaisait, en fait. Absynthe ou l'homme le plus enclin à s'enfermer quelque part dès qu'il le peut. C'est vrai que c'était dommage, il faisait tellement beau. N'importe qui en aurait profité pour déambuler dans les rues, faire les boutiques, s'asseoir à la terrasse d'un café, Absynthe non non, il errait entre des étagères poussiéreuses remplies de substances gluantes et nauséabondes. Chacun sa passion. Il tenta un sourire pas trop embarrassé pour répondre :

J'achète quelques ingrédients pour remplir la réserve de l'infirmerie. Et vous ? Euh... je ne vous ai jamais vu par ici.

Ça sonnait presque comme une tentative de drague pourrie, mais Absynthe était si doué pour maintenir une conversation, le pauvre... Et puis, il était vrai que le professeur McFhiongal... McFionala... il était vrai qu'Anabeth n'avait pas l'air à sa place, ici. Avec ses jolies robes et son air rêveur, il l'aurait davantage imaginée déambulant dans une librairie ou - Absynthe eut honte d'y penser pour une dame de son âge - attablée Chez Madame Pieddodu.

Je suis vraiment désolé de vous avoir bousculé... et frappé au passage, j'espère que ça va, ajouta-t-il.

Ce serait bête qu'elle finisse à l'infirmerie à cause de lui, du coup ! Surtout qu'elle l'évitait... Absynthe ne l'avait jamais vu beaucoup là-bas, juste quelques apparitions de temps à autre, mais elle ne restait jamais bien longtemps. Il s'était toujours demandé si c'était par timidité ou peur de se faire violemment contaminer par sa maladresse légendaire. Aujourd'hui, il optait pour la seconde solution. Son regard inquiet passa sur le flacon qu'elle avait miraculeusement rattrapé. Il ne voyait pas ce que c'était depuis là, mais c'était sûrement cher eeeet donc il l'avait échappé belle. Sans compter que l'enseignante avait l'air gentille, mais il ne la connaissait pas et ignorait comment elle aurait réagi s'il avait bousillé la raison de sa venue ici. Après tout, on ne passe pas tous les jours chez l'Apothicaire. À part si tu t'appelle Absynthe Bridgestone et que t'as rien de mieux à faire de ton week-end, bien sûr.
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Mer 4 Juin - 23:55

Évidement qu’il était là pour acheter de quoi remplumer les armoires de l’infirmerie, hein,  Anabeth.  Au nombre de gamins qui se rendaient là… Heureusement, il n’avait pas soulevé la question stupide qu’elle avait posée : c’aurait été la honte la plus honteuse de la semaine. Elle qui essayait tant bien de paraître pratiquement parfaite. Elle sourit, faisant mine de ricaner.  Avoir l’air de rire de soi-même était le meilleur remède contre la honte!

« Ne vous excusez pas, cher jeune homme ! Je suis faites d’acier et de fer, moi. Ce n’est pas un coup de coude qui me tuera. Mais ma robe aurait pu en souffrir et, là, je n’aurais su vous pardonner. »

Anabeth se mit sur la pointe des pieds pour tapoter gentiment la tête d’Absynthe, comme elle le faisait à pratiquement tous ses élèves pour les rassurer ou simplement pour le plaisir. Physiquement, elle semblait se tenir et être toute calme, mais mentalement, elle était comme « OHMERLINJELAYTOUCHAY! » et elle se disait qu’elle ne se laverait probablement plus la main de toute sa vie (heureusement ( ? ) , il ne lui restait probablement pas cent ans à vivre). Elle était une madame comblée.

La dame regarda autour. Elle avait du mal à concentrer son regard sur un point fixe. Elle était visuellement hyperactive. Après quelques secondes, elle se décida soudainement à regarder l’étiquette qui pendait du flacon. Du bout de son petit doigt, elle la souleva et tira une énorme grimace très peu subtile en voyant le prix. Que c’était cher! Que le salaire de professeur la dégoûta soudainement! Elle allait se ruiner. Ce qu’elle ne ferait pas pour être jolie, hein. Elle soupira un peu et retourna son regard sur l’infirmier : un peu plus et elle oubliait sa présence.

La blonde se décida de répondre maintenant à la question que le jeune homme lui avait posée, histoire de ne pas tuer la conversation maintenant :

«Je venais chercher du sang de vélane! C’est ce qu’il me manque pour terminer ce que je dois faire! »

La dame sourit, montrant toutes ses dents blanches. Elle fouina vivement dans la poche de sa robe. C’était une poche sans fond. Toutes ses robes étaient ainsi. Elles lui coûtaient un bras, elles lui faisaient regretter son salaire d’enseignante, mais elles en valaient tellement la peine. C’était beaucoup plus pratique qu’un sac à main. Anabeth en sorti une trousse à maquillage… C’était pas ça… Elle la replaça dans sa poche et sorti LA page de revue qu’elle cherchait. Le seul inconvénient de ces poches était qu’elle ne tombait pas toujours du premier coup sur ce qu’elle cherchait. C’était embêtant, mais on s’habituait.

Délicatement, elle déplia la feuille et la plaça devant Absynthe. À environ un centimètre du visage. Pour être sûre qu’il voit bien ce qu’elle voulait lui montrer.  Parce que c’était vraiment très important.

« C’est une recette de potion pour donner aux cheveux blonds un éclat de paillettes! Madame Boutond’Crapaud donne toujours des conseils géniaux, mais c’est la première fois qu’elle parle d’une potion! Alors, j’ai voulu essayer. Parce que mes cheveux perdent un peu de leur éclat.  J’ai une amie qui m’a donné tous les ingrédients, mais elle n’avait pas de sang de vélane. »

Elle hocha la tête lentement, l’air trop sérieuse,  autre main sur les hanches. Elle allait être magnifique, c’était sûr. MacFhionnlaigh rangea rapidement la feuille dans sa poche et s’approcha un peu pour voir ce qu’il y avait sur la liste d’Absynthe, le tout  en essayant d’être subtile (mission échouée!). Elle ne connaissait rien  en ingrédients de potions et ça la rendait très, très, curieuse bien que très, très, dégoûtée.



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Ven 4 Juil - 18:53
Absynthe était soulagé que l'enseignante ne lui en veuille pas, et sa réplique eut même le don de le faire sourire, légèrement mais très sincèrement. Vu comme ça, dans sa jolie robe qui devait valoir au moins dix fois son salaire d'assistant infirmier, Anabeth MacFhionnlaigh n'avait vraiment pas l'air de fer et d'acier, mais qui sait ? Les apparences pouvaient être trompeuses. Il n'allait pas lui demander d'enlever la robe pour vérifier, bien sûr, il se contenterait de son affirmation et de sa, euh... tape amicale ? Absynthe se sentit tout petit quand elle lui tapota la tête, comme s'il avait cinq ans et que sa maman le félicitait parce qu'il avait fait un château de sable (moche). Brave petit. Il resta immobile un instant, surpris par le geste et par ses paroles. D'un côté il se demandait si elle était vraiment sérieuse dans sa menace, et vu la robe il se disait que oui (salaire, tout ça), de l'autre il n'avait pas l'habitude qu'on le patpate comme ça, ou qu'on le touche tout court. Quand vous passez vos journées avec un fantôme, forcément... Mais il était vrai que les gens vivants pouvaient vous toucher et, si vous étiez très maladroit, vous frapper parce que vous aviez renversé un flacon hors-de-prix sur une robe tout aussi hors-de-prix. À l'infirmerie, au moins, il ne bousculait pas mademoiselle Euphrasie. Enfin si, au début. Mais à force de se manger des murs ou le sol parce qu'il passait au travers, il avait appris à faire attention.

Absynthe ou son interlocutrice laissèrent un instant retomber la conversation, ce qui serait devenu gênant si le jeune homme n'avait pas élevé les longs moments de silence au rang de sport national. Il jeta un nouveau coup d’œil à l'étagère où il était censé trouver ce qu'il cherchait, se demanda s'il pouvait prendre le risque d'acheter cette prétendue essence de belladone, il ferait peut-être mieux de poser la question à l'apothicaire, ainsi il saurait s'il n'avait rien d'autre en stock, peut-être l'enverrait-il chez son collègue sur le Chemin de Traverse, mais il ne savait pas encore quand il aurait le temps d'y mettre les pieds, c'était assez urgent, au pire il y avait la serre, maiiiis -

Je venais chercher du sang de vélane ! C’est ce qu’il me manque pour terminer ce que je dois faire !
Ah ? fit Absynthe, qui n'avait absolument pas oublié qu'il attendait la réponse à une question, non non.

Il se demanda du coup ce qu'elle comptait faire avec du sang de vélane. C'était un ingrédient très précieux, donc effectivement très cher, à ne pas mettre entre toutes les mains. Enfin, tout ce qui touchait au sang de créatures magiques était précieux, à ses yeux. Pas le sang de crapaud, par exemple. Anabeth semblait sur le point de lui expliquer, ou plutôt de lui montrer quelque chose, puisqu'elle fouillait dans les poches de sa robe. Elles semblaient plus grandes de l'intérieur, un sortilège d'Extension peut-être ? Ça devait être bien pratique, enfin sauf si vous aviez du bazar ou des choses compromettantes dans vos poches. Les poches d'Absynthe, par exemple, on éviterait de les vider en public - pour le bazar. La princesse-sorcière lui mit un truc sous le nez et Absynthe dut loucher pour comprendre que c'était une page de magazine. Il recula pour lire : recette pour des cheveux éclat paillettes, par madame Boutond'Crapaud. Heureusement qu'Anabeth y adjoignait une explication verbale, parce qu'il n'avait pas tout compris. Il connaissait les teintures magiques, mais les paillettes ? Jamais vu. Ce devait être pour le fun. Quelque chose de festif. Oh, il avait compris !

C'est pour le Bumblebee Day ? Il ne voyait pas en quelle autre occasion on pouvait se faire des cheveux paillettes. Ceux de sa collègue lui paraissaient très bien au naturel. Il capta son regard et tourna la liste dans sa direction : Je cherche des racines d'Asphodèle et de l'essence de Belladone.

Il jeta un autre regard suspect à l'étagère et prit le flacon précédemment repéré. Ça ne ressemblait pas trop au souvenir qu'il avait de la belladone, peut-être était-ce préparé différemment ? En tout cas, c'était verdâtre, gluant, il y flottait des racines étranges et ça ne devait pas sentir bon ; c'est donc tout naturellement qu'il le mit sous le nez de sa collègue :

Ça ressemble plutôt à du pus de Bubobulb mariné dans de l'Empestine, vous ne trouvez pas ?

Parce qu'il faut toujours avoir se montrer délicat devant une dame bien élevée.
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Lun 7 Juil - 21:43

Anabeth secoua  la tête. Des paillettes pour le Bumblebee Day ? Non, pas vraiment. En effet, si elle devait aller à un bal ou un évènement du genre, elle opterait pour quelque chose de plus classique, de plus « vieux ». Les paillettes, les rubans, les fantaisies, c’était pour les jours normaux. Parce que MacFhionnlaigh n’était pas de ceux qui réservaient les habillements hors de l’ordinaire aux jours spéciaux. La vie serait bien trop triste.
La blonde sourit doucement en serrant la bouteille de sang de vélane dans ses mains. Elle avait jeté un coup d’œil un peu plus sérieux au parchemin quand le jeune homme avait tourné la liste vers elle. La dame qui voulait plaire comptait bien faire semblant de comprendre tout ce qui était écrit sur le papier… Bien triste ambition, n’est-ce pas… Considérant que ses pauvres cours de potions lui semblaient de plus en plus loin dans sa tête. Pire que tout à l’heure.
Anabeth MacFhionnlaigh : la sorcière qui craignait en matière de trucs de sorcière. Sauf en matière de maniement de baguette. Sa vie reposait là-dessus. En y pensant, peut-être qu’un jour sa vie reposerait sur une potion…
Bref. Elle fronça les sourcils, brisant ainsi le masque de la fausse compréhension. Mais c’était que c’était du chinois pour elle… Même qu’apprendre le chinois aurait probablement été plus facile que de comprendre ça. Pour elle, c’était un monde inconnu qu’elle n’avait pas vraiment envie d’explorer plus en profondeur. En fait, si ce n’était pas du jeune infirmier, il y aurait un instant qu’Anabeth serait déjà en train de boire un thé chez Piedodu.
Son sourire se crispa un peu.

« C’est un joli nom…. « Belladone »… Le contenu de la fiole doit l’être aussi, non ? »

La logique De MacMachin. Un joli nom = un joli contenant ou un joli contenu. Au nombre de fois qu’elle avait vu des élèves laids avec un beau nom, elle aurait dû apprendre…
De sa main libre, elle tapota le vide. Elle aurait bien voulu aider le jeune homme. Bon, elle avait peut-être encore une occasion de le faire : si elle ne pouvait reconnaître les ingrédients, elle pouvait bien lire le nom sur les étiquettes. Enfin, sur les fioles qui en avaient une. Encore fallait-il que l’étiquette eu été placée sur le bon contenant… La vie d’artiste était compliquée lorsqu’on ne l’était pas.

Anabeth qui s’en alla pour jeter un œil à l’étagère pour aider un peu son collègue fut malencontreusement prise au dépourvu par un de ses pires cauchemars. Son cerveau lui cria « ALERTE! » sur le coup, ce qui lui fit tirer une étrange grimace qui voulait pratiquement dire « enlève-ça de sous mon nez, ou je mords! ». Elle était bien loin de ses jeunes années où elle jouait dans la boue.
MacFhionnlaigh était aussi subtile qu’un bulldozer rouillé. Triste vie.
Mais Anabeth n’était pas une lâche : elle garda les yeux rivés sur le flacon sans broncher plus que ça et observa l’étrange substance.

Elle n’avait jamais eu affaire à un mélange du genre, mais elle avait l’impression de savoir ce qu’était la plante qu’il avait citée. Et l’empestine seule elle se souvenait, bien que lointain souvenir, l’avoir étudiée lorsqu’elle était étudiante.

« Hmn… Je suppose que vous avez raison. Je n’ai jamais eu à utiliser ceci, mais je pense que considérant l’odeur et la couleur, il s’agit bien d’empestine. Mais pour le bubobulb… Je ne sais pas à quoi ressemble son pus… »

Elle soupira doucement. La blonde était déçue de ne pas pouvoir l’aider plus que ça… Mais bon, valait mieux qu’elle s’en tienne à ce qu’elle savait au lieu d’improviser. Après tout, la vie des élèves en dépendait et les rumeurs savaient qu’Absynthe étaient pas toujours très, très, doux avec la vie des marmots de Poudlard.
Anabeth rangea son attitude dédaigneuse au placard l’instant de cinquante secondes et plongea sa main sur l’étagère, histoire d’attraper un flacon. Si Abstynthe n’avait pas trouvé ce qu’il cherchait, peut-être que son « trésor » se trouvait caché quelque part ? Bref.
Elle retira vivement sa main en l’agitant. Elle avait touché elle ne savait quoi et elle ne savait quoi la dégoûtait énormément. Finalement, son dédain avait préféré sortir du placard.

« Je pense qu’il vaut mieux éviter de le prendre si vous ne savez pas de quoi il s’agit. Tout d’un coup qu’il vous saute au visage! »

Anabeth rit doucement. La simple image d’un flacon sauvage suffisait à la faire rire.

« À quoi ressemble ce que vous chercher ? Je pourrais peut-être vous aider… J’ai le regard délicat. »

Ou pas, Anabeth. Ou pas. Merlin savait à quel point tu mentais sur ce dernier point.

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Sam 10 Jan - 23:15
Absynthe s'en voulait un peu d'avoir entraîné l'enseignante d'art et littérature magiques dans sa quête pour renflouer les placards de l'infirmerie. Mais bon, maintenant qu'ils en étaient là... Miss MacFhionnlaigh sembla s'intéresser à la Belladone, ou au moins eu la politesse de faire semblant de s'y intéresser, et Absynthe trouva sa déduction amusante, même si elle était légèrement... erronée.

C’est un joli nom... « Belladone »... Le contenu de la fiole doit l’être aussi, non ?
Oh, euh... c'est une plante toxique en fait, répondit-il, mal à l'aise. Enfin, sauf si vous l'utilisez correctement bien sûr ! Mais c'est vrai que le nom est joli. On la surnomme "belle dame", "baie de la sorcière"... "cerise du diable", aussi.

Et morelle mortelle, herbe empoisonnée... que des choses sympathiques, en somme ! Mais il était vrai que, au naturel, la Belladone était belle. Absynthe préféra ne pas entrer dans les détails pour ne pas effrayer l'enseignante, des fois qu'elle s'imagine toutes les atrocités qu'il pourrait accidentellement provoquer en en administrant aux élèves. Évidemment, l'essence de Belladone n'était pas utilisée à l'état pur. Elle nécessitait d'être adoucie au contact d'autres ingrédients, comme l'aconite. Au final elle se révélait très utile pour confectionner nombre d'antidote.

Il retourna le pot qu'il avait montré à sa collègue dans sa main et l'examina encore un instant. Mouais. Il n'allait pas entrer dans les détails charmants d'une description de pus de Bubobulb - c'était aussi dégoûtant que son nom le laissait imaginer - et secoua la tête.

Vous avez raison, dit-il en remettant la chose sur l'étagère, entre deux autres flacons au contenu peu ragoûtant.

Il pourrait toujours demander de l'aide à l’apothicaire lorsqu'il serait moins occupé. Après tout, il le connaissait bien, à force. Le professeur MacFhionnlaigh lui proposa de l'aider à chercher, ce qui était très gentil de sa part. Alors même si Absynthe n'avait pas idée de ce que signifiait "avoir le regard délicat", il sourit :

Je sais que les racines sont violet-mauve. C'est très joli, et euh... ça doit se voir dans le mélange, un peu. Cherchez quelque chose qui ressemble à de petites grappes de raisins rouge ratatinées dans un bocal.

Il examinait les étagères tout en parlant et se rendit compte qu'il ne la remerciait même pas de l'aider. Elle n'était pas obligée, après tout. En plus ils se connaissaient à peine, elle n'avait pas à se sentir obligée de lui rendre service.

Merci, au fait. Vous avez besoin d'autre chose en dehors du sang de vélane, en passant ?

Tant qu'à faire, il pouvait peut-être se rendre utile lui aussi. Il aurait peut-être moins de mal à reconnaître ses ingrédients que les siens.
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