Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
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918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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Entre amigos, il faut s'entraider ! ► Pan

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Jae
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Mar 11 Mar - 12:57
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 SOMBREROS ET CHICITAS  


Entre amigos, il faut s'entraider ! ► Pan 415204Amigo

Ça fait 30 minutes que le réveil de Diego à sonné. Une demi heure que les dortoirs des Serdaigles se sont vidés, probablement pour descendre à la Grande Salle prendre un petit déjeuner. Sauf que le borgne tente toujours de repousser l'heure de son lever. «Ok, il est 7h30. Cinq minutes de plus. Roooh allez, on est gentils, dix minutes. Voir vingt. On sait pas ».
Puis finalement, c'est les gargouillements de son ventre qui l'obligent à lever la tête de son oreiller. L'appel de la faim est plus fort que celui de la couette. Le rouquin tente d'émerger, de se réveiller. «Ah bah oui, c'est dur le matin ». Il baille, s'étire un bon coup et décide finalement de se lever.
Ça aurait été plus simple si ses rideaux de lit ne s'étaient pas mis à l'attaquer.
A peine à-t-il posé un pied au sol que ses rideaux s'enroulent autour de lui et l'empêchent de faire un pas de plus. Surpris, Diego échappe des insultes de tout genres.

-LA PUTA DE SU MADRE DE SA RACE WHAT THE FUCK AAAARGH !

Charmant. Et il se débat le borgne, mais plus il gesticule plus les rideaux resserrent leur étreinte. Finalement, il abandonne, les bras ballants. Il attend qu'on vienne le sauver. Comme une damoiselle en détresse, tu vois. «Sinon tu sais, les rideaux c'est pas vivants, donc c'est pas normal qu'ils t'attaquent comme ça» . On attend un sauveur, on cherche le coupable. Les noms, les visages défilent dans son esprit, cherchant celui ou celle qui auraient bien pu l'emprisonner dans ses propres rideaux. Finalement, il s'arrêta sur un nom. Sur un visage. Elise. C'était forcément elle qui avait ensorcelé ses rideaux. Probablement pour se venger de la belle limace qu'il avait glissé dans son lit. Il hésite entre s'énerver ou éclater de rire. Du coup il fait un mix des deux. Il rit de rage.

Il balaye du regard le dortoir, jusqu'à ce que son œil tombe sur quelqu'un qu'il connait bien. Pan et sa magnifique chevelure toute blanche semblaient un miracle pour le borgne. Son amigo lui viendrait en aide. Oui oui. A moins qu'il décide de le laisser pendu là juste pour l'embêter. Mais autant tenter le coup.

-Paaaaaaaaan...

Ok, c'était plus une plainte qu'autre chose. Mais le rouquin espérait sincèrement que l'attrapeur lui viendrait en aide.

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Pan E. Seweryn
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Mer 12 Mar - 12:31
pan grogna comme un animal sauvage sans foi ni loi qui n'avait plus mangé depuis bien trop longtemps il était affamé pire que ça il serait prêt à dévorer une cuisse d'hippogriffe en entier point d'exclamation il avait veillé toute la nuit sur un recueil fort intéressant parlant de runes anciennes qu'on avait retrouvé dans une grotte sombre et glauque dans le fin fond de la forêt amazonienne ou peut être au guatelamala il ne saurait le dire trop fasciné par le contenu du bouquin qui se dévoilait sous ses yeux à la lueur vacillante de la flamme de sa bougie et il ne s'était rendu compte que bien trop tard qu'il avait cours le lendemain tiret enfin plus tard dans la journée au vue de l'heure plus qu'avancée tiret tout cela pour arriver à cet espèce de raton laveur qui grognait enroulé dans ses draps tout en bataillant entre deux besoins fondamentaux manger ou dormir telle est la question c'est pour cela qu'il se trouvait encore dans son dortoir à sept heures quarante du matin végétant de façon très dynamique essayant vainement de faire abstraction des bruits ambiant des vagissements d'un inconnu notoire qui semblait en proie à un terrible tourment point bien fait pensa t'il cet autre n'avait pas à le réveiller ainsi avec ses couinements de souris tétraplégique sous endorphine ou sous héroïne l'état de son cerveau ne lui permettant pas de le dire il souleva difficilement une paupière tant d'effort pour une simple action il zieuta la pièce presque vide et fut tenter de se rendormir avant de voir un espèce de tas immonde et sans forme avec une touffe rousse qui semblait venir de nul part ayé le démon était parmi eux il allait leur dévorer leurs entrailles tout en faisant un collier pour sa femme avec leurs dents il frissonna non jamais s'exclama t'il mentalement bondissant sur ses pieds plaçant ses doigts en croix face à lui dernier rempart face à cet immonde cloporte qui essayait de l'appâter en prenant la voix de son tendre diego point vade retros satanas el diablo hurla t'il tout en agitant de fausses gousses d'ail pour pouvoir en finir avec ce démon aux cheveux de feu couleur du sang sang d'innocents qu'il avait bouffer sans se soucier de leur volonté il s'avança à petits pas virgule faisant attention à ne pas se faire attraper par une tentacule maléfique que ce el diablo aurait pu invoquer de façon fourbe et inattendue malheureusement il ne fit pas attention à des choses propres humaines qui jalonnaient son chemin et il se prit les pieds dans un vieux caleçon sale à coeurs rouges tiret ce devait être le sien son porte bonheur tiret et le voilà qu'il s'étale de façon très gracieuse sur ce démon sans nom enfonçant son coude intentionnellement on y croit dans le ventre de la masse de tissu après cet acte fortement héroïque il se rendit compte que ce qu'il sentait sous lui était un corps peut être masculin enfin il croyait il n'allait pas lui toucher le champignon non plus point d'exclamation il dégagea le pauvre innocent de sa gangue de tissu tout en s'exclamant mon amigo te voilà sauvé de ta possession il lui fit un sourire d'imbécile fier de son exorcisme

hrp:
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Jae
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Mer 12 Mar - 15:09
T'ES PAS DOUE
  MOI NON PLUS.  

Entre amigos, il faut s'entraider ! ► Pan 663801tumblrn0ldg4q6Fh1qbmzejo1500

what the fuck pense diego lorsqu'il voit son ami aux cheveux blancs se dresser contre lui avec ses gousses d'ails et ses doigts en forme de croix comme si le rouquin était le diable en personne le borgne se demande alors si c'était une bonne idée finalement d'avoir appelé pan et de ne pas avoir attendu que quelqu'un d'autre vienne le sauver et maintenant il craint pour sa propre vie à vrai dire il est pas loin d'avoir plus peur de pan que de ses rideaux maintenant surtout que celui ci se rapproche et dans sa douesse légendaire se prend les pieds dans son propre slip et se ramasse comme une quiche sur le rouquin en oubliant pas bien sur au passage le coup de coude dans le ventre à cause duquel diego sentit la vie s'échapper de son être ok c'est peut être un peu exagéré mais ça fait mal vous savez finalement après ce qui semble être une éternité son ami pan décide enfin de lui venir en aide et le délivre de ces rideaux de la mort en lui disant qu'il est délivré de sa possession mais j'ai jamais été possédé de quoi il parle pense diego puis il se dit que les cris qu'il avaient poussés lorsqu'il s'était emmêlé dans ses rideaux n'avaient rien de très humain il fallait bien l'avouer bref avec une petite larme à l'oeil il serre la main de son sauveur en lui disant d'une voix émue merci amigo de m'avoir sauvé et d' accessoirement m'avoir exorcisé tu m'as rendu un grand service pour la peine je t'offrirais un sombrero et sur ce il se relève et époussette ses vêtements puis il devient curieux et se demande pourquoi pan est là lui aussi alors que d'habitude il est le premier à descendre comme une fusée prendre son petit déjeuner et qu'en général quand le roux débarque dans la grande salle il reste plus grand chose parce que pan à déjà tout englouti bref c'est bizarre de le voir dans son lit alors qu'il est l'heure du petit déjeuner à moins que diego ait mal réglé son réveil et qu'en fait il soit en avance oh non quel horreur il en a des frissons rien que d'y penser mais il regarde le réveil d'un autre serdaigle et vit que non non il est bien en retard comme d'habitude alors il demande à pan pourquoi tu dormais encore tu as eu une nuit agitée point d'interrogation avec un sourire débile



Spoiler:
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Pan E. Seweryn
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Ven 14 Mar - 9:40
Un éclair de réalisation le frappa. Foudroyé.
Il regarda son amigo roux avec une peur panique au fond du regard, réalisant soudain qu'il se trouvait toujours dans le dortoir. A 7h35. En pyjama -à fleurs. Ses cheveux entourant son visage comme une couronne blanche, des épis immaculés sortant du lot, tels des baguettes de réglisses blanchies. So. Much. Qwag. Et il n'avait pas encore mangé. Rien de rien. Même pas un petit bout de cookies qui traînait par là. Il observa les gousses d'ails dans ses mains d'un air absent. Peut-être que- Non ! Il secoua sa tête avec force, fermant les yeux, essayant d'oublier cette piètre idée. Il gémit tout en s'arrêtant soudainement, portant la main à sa tête, massant son cuir chevelu avec force, essayant de faire passer ce mal de tête -à force de veiller à la chandelle, il attrapait des migraines carabinées ... zeus, il devenait une véritable serdaigle ! Urgh. Il grimaça tout en frissonnant durement. Ça, Jamais ! Il essaya une nouvelle fois de se sortir cette idée immonde de la tête tout en se concentrant sur Diego. Oui, oui, c'était une très bonne alternative. Il hocha la tête de façon posée tout en souriant dans le vide. Imbécile va.
Il pointa son visage aux traits fatigué. Teint cireux. Yeux cernés, comme si tous ses éléments constituaient une réponse élaborée et construite à la question de son ami. Oui, son éclat d'énergie précédent avait disparu. Il venait de brûler ses dernières forces pour aller sauver le roux de sa possession ! Et l'heure continuait à tourner. Inlassablement. Il n'aurait jamais le temps de s'habiller, manger, courir jusqu'au terrain de quidditch pour un cours avec le professeur Morgan. Urgh. Il allait décéder. Il en était certain maintenant. Adieu mon cruel. Il souhaita un instant qu'on vienne se recueillir sur sa future tombe. Et que Calamour chasse toute personne souhaitant venir danser et/ou pisser sur sa pierre tombale. Oui, c'était vraiment un bon plan. Il hocha la tête distraitement, approuvant ses idées brillantes.

Diegooooo, mon amigo ... aide moi ! Je- Je- Je risque la mort par éviscération. TU TE DOIS DE M'AIDER EN L'HONNEUR DE NOTRE AMITIÉ INDESTRUCTIBLE. » dit-il tout en agrippant les épaules de l'autre, le secouant comme un prunier en plein été. « Même avec le pouvoir sacré du sombrero à clochettes, je ne pourrai pas tenir sur un balais pour le cours pratique de ce matin ! I need your help my friend. »

Il se jeta aux pieds de l'autre serdaigle, les larmes au yeux, sa lèvre inférieure tremblant sous le coup de l'émotion. Un grognement s'éleva dans le silence relatif du dortoir. Crotte de bique. Voilà qu'il avait vraiment faim. Il releva son regard avant de demander une nouvelle fois.

« Tu n'aurais pas, par hasard, une cuisse d'hippogriffe cachée dans ton tiroir à chaussettes hein ? »


hrp:
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Jae
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Sam 15 Mar - 22:44
MOI JM'APPELLE ALI BABA
  SESAME OUVRE TOI. 


Entre amigos, il faut s'entraider ! ► Pan 935337Diegoetpan

Et le voilà secoué comme un cocotier par son amigo, et il se laisse faire en écoutant sa requête. Il fallait s'y attendre, après tout. Diego regarde Pan se mettre à genoux, les larmes aux yeux. Il n'aurait jamais pensé qu'un petit creux puisse le mettre dans cet état. Enfin, petit creux. Si on en croit le magnifique grognement qui s'échappe de son ventre, on pourrait plutôt dire qu'il s'agit là d'une grosse fringale. Un sourire apparaît sur le visage du rouquin, grandissant de seconde en seconde. Il tend la main à son amigo à cheveux blancs afin de l'aider à se relever avant de répondre d'une voix riante.

-Allons Pan, tu me connais si mal que ça ? Je pensais que tu étais au courant !

Il se redirige vers son lit, prenant soin de ne pas se prendre les pieds dans les rideaux du diable. Il s'agenouille et finalement s'allonge par terre, allongeant son bras sous le lit avant d'en sortir plusieurs paquets de friandises en tout genre. L'air vainqueur, il les brandit devant Pan.

-Je pensais que tu savais pour ma super réserve secrète de la mort qui tue !

Il lui lance un paquet de chocogrenouilles avant d'ouvrir lui aussi un paquet de baguettes magiques à la réglisse. Il n'aura plus le temps d'aller petit-déjeuner de toute façon, il était bien trop en retard et toujours dans son magnifique pyjama jaune fluo orné d'ananas. Non non, il à pas honte, absolument pas. Si il ne veux pas être en retard en cours et se faire frapper par une certaine préfète, il ferait mieux de se dépêcher. Mais bon, il a toujours le temps pour une petite conversation entre amigos. Assis en tailleur près de son lit, il avale un bonbon avant de reprendre, curieux.

-Tu as cours de vol ? Avec le professeur Morgan ? ...Promis je viendrais te voir à l'infirmerie, vieux.

Lui aussi avait eu le droit aux méthodes assez tyranniques du professeur. Combien de fois s'était-il pris un cognard en pleine face alors qu'il marchait tranquillement dans un couloir ou  bien mangeait en paix, lancé par le professeur pour soit disant «tester ses réflexes de gardien » ? Il en tremble rien que d'y penser. Il allait devenir complètement paranoïaque à ce rythme. Alors oui, il plaint son amigo.

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Mer 19 Mar - 1:46





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Pan E. Seweryn & Diego C. Svensen
Quand tu auras à manger à ta faim,
tu pourras penser à autre chose.



Le St-Graal.
Ses yeux s'illuminent, alors qu'un immense sourire mange son visage aux traits enfantins. Ses joues légèrement rondent se tendent pour montrer le bonheur intense qu'il ressent au creux de sa poitrine. C'est si doux. Si chaud. Si agréable. Il pourrait se noyer dans ces sensations si délicieuses. Il s'empressa d'ouvrir le paquet de chocogrenouilles, pressé de pouvoir enfin se sustenter. La friandise sauta d'un bond vif et gracieux, directement sur une vieille chaussure qui traînait par là. Il observa l'amphibien une seconde, avant de se jeter sur lui, tel un chasseur face à sa proie. La pauvre grenouille en chocolat ne tint pas longtemps face à la rage affamée du serdaigle. Il offrit un sourire vainqueur à sa prisonnière avant de l'engloutir, espérant ainsi apaiser quelques instants son appétit sans fin. Une fois le goût du doux cacao distillé sur sa langue, son cerveau retrouva enfin ses connexions habituelles et il pu se concentrer sur son amigo.
Magnifiquement habillé.
Il était jaloux.
Terriblement jaloux.
Il voulait le même.
Il se mordilla la lèvre inférieur, se retenant de demander tout de go, où son ami avait-il pu acheter une telle perfection en terme de pyjama. Ces ananas avaient l'air. Si ronds. Et si juteux. Il en bavait d'avance. Il déballa une nouvelle friandise tout en envoyant un regard noir vers le roux.

« ché cha espèche de chacal. 'u veux mech voi' u'r mon 'it d'ort ? » dit-il, la bouche pleine. Il avala le chocolat à moitié mâché avant de reprendre.  « Elle va tellement me réduire en bouillie, que mes os vont ressembler à des cookies. »

Il jeta une oeillade presque angoissée à son amigo, cette perspective lui envoyant des frissons dans le pantalon -d'une manière négative, entendons-nous bien-. Rien que d'imaginer, seulement, la possible possiblité que cet acte soit perpétré et-
Brrr.
Il se releva un instant pour aller piquer quelques paquets de nourriture en plus dans la cachette pas si secrète de son ami, après tout, il lui avait donné son accord implicite n'est-ce pas ? Mâchouillant un suçacide bien trop acidulé à son goût -ça pique la langue-, il s'installa sur son lit -supposa-t'il- pour faire face à Diego.

« Tu crois qu'elle sera capable de venir me chercher par la peau du cul jusqu'ici ?  » demanda-t'il pensivement, réfléchissant à un moyen d'échapper à la terrible prof de vol. « Il faut vraiment que je- .... mais. J'y pense. T'es pas sensé avoir cours aussi ? » souffla-t'il, perplexe, un grand sourire se formant sur ses lèvres purpines. «T'inquiète, ton secret sera sauf avec moi. Croix de bois, croix de fer. » dit-il tout en prenant un accent du sud de la France. Ce qui donna un ensemble assez indigeste pour ne pas dire totalement immonde.

Il se leva d'un bond et alla fouiller dans un tiroir quelconque appartenant à une personne X du dortoir. Pris d'une frénésie inexpliquée, il sorti une bonne dizaine de caleçons et autres sous-vêtements masculins avant de brandir devant lui, avec une grande satisfaction intérieur, un paquet de carte presque neuf -juste quelques coins qui avaient brûlés. Il faillis se prendre le coin d'une commode sur le petit orteil en revenant à sa place, tout sourire.

« Ça te dit une bataille explosive ? Perdu pour perdu, autant profiter des dernières heures qui me restent à vivre comme un homme libre, en bonne santé ! »

Son sourire s'agrandit.
Devenant légèrement démoniaque.
Ne jamais accepter un défi lancé par Pan.
Jamais.
Même s'il perdait les trois-quart du temps.






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Ven 21 Mar - 20:09
PAR LE POUVOIR DU SOMBRERO MAGIQUE
  ET DU PARESSEUX POLE-DANCEUR  


Entre amigos, il faut s'entraider ! ► Pan 586800RPPAN

Le visage du rouquin pâlit en voyant Pan dévorer en quelques minutes sa super réserve secrète de la mort qui tue. Il lui avait fallu des années pour rassembler assez d'économies pour acheter ce joli tas de sucreries, et elles s'étaient envolées sous ses yeux. Ô monde cruel. Mais bon, il lui doit bien ça après tout, maintenant qu'il l'avait sauvé héroïquement (et d'une manière assez inquiétante) des griffes des méchants rideaux. Au fur et à mesure que son preux chevalier blablate, il se demande finalement si les deux ne feraient pas mieux de sécher quelques cours et de se cacher dans un placard où personne ne viendra les chercher. Genre un placard secret. Bon certes, la réaction des professeurs après ce coup là ne sera pas belle à voir (surtout celle du professeur Morgan). Mais après tout, les deux Serdaigles ne risquent-ils pas leur vies en suivant ces cours ? Genre, Pan allait finir étalé comme une crêpe sur le sol et Diego lui allait mourir d'ennui, mais littéralement (sisi, ça se peux, je vous jure).

Finalement, il abandonna vite cette idée. Le préfet fayot n'allait pas être content et il ne voulait pas rester de faire perdre des points à sa maison. Déjà que Diego est insupportable, autant ne pas passer pour un boulet en plus de tout ça. Non, arriver en retard était suffisant, comme d'habitude. Le borgne regarde son amigo fouiller dans un tiroir et le regarde balancer les caleçons qu'il contient à l'aveuglette. L'un d'entre eux atterrit sur la tête du rouquin et , pris d'une soudaine grimace de dégoût, il jette le caleçon du bout des doigts. Beurk, beurk, en plus son caleçon il est trop moche, même pas de motifs, pas qwag du tout. Il relève la tête et voit Pan brandir un paquet de cartes dans sa direction, un air de défi sur son visage. Il lui propose une bataille. Diego répond, ne pouvant s'empêcher de sourire:

-Amène toi gringo, je suis prêt !

Bon, il était pas bon aux cartes, certes. Mais autant profiter de ces derniers instants avec son amigo avant que celui-ci ne dise définitivement adieu à la vie en enfourchant son balais.

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Pan E. Seweryn
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Mer 26 Mar - 17:39





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Pan E. Seweryn & Diego C. Svensen
Quand tu auras à manger à ta faim,
tu pourras penser à autre chose.



Pan pouvait être décrit de nombreuses manières. Chacun pouvait avoir un avis différent sur sa personne. Car Pan était un petit bout d'homme portant haut et fort les couleurs de serdaigle, et ce petit bout d'homme pouvait révéler presque autant de facettes qu'il y avait de personnes foisonnant entre les murs humides de ce château coincé au fin fond de l'Ecosse. Il pouvait se révéler comme un angelot descendu du ciel, souriant brillamment, les yeux illuminés de tout feu lorsqu'il essayait d'extorquer de la nourriture à quiconque. La seconde d'après, le diable prenait possession de son corps alors qu'un mot de travers était prononcé, incapable de restreindre son ire, le voilà en train de hurler comme une banshee, s'agitant, faisant de grands mouvements tout en s'exclamant contre l'injustice du monde. Si l'on connaissait quelques ficelles de cet animal, il suffisait de lui offrir quelques douceurs, une cuisse d'hippogriffe et le voilà ronronnant tout en dévorant son met.

Mais aujourd'hui, Pan était tout autre. Il n'était possédé par une colère dévastatrice. Il n'était pas aveuglée par une naïveté affligeante. Rien de tout cela. Non, on avait réveillé quelque chose de bien plus ancien, de bien plus profond. Une boite de Pandore que nul ne devait jamais ouvrir. Dormens Dracio Nunquam Titillandus. Même si dans le cas présent, Pan tenait plus de la chouette ébouriffée que d'un terrible dragon cracheur de feu, gardant un magnifique trésor. Pourtant, malgré son aspect mal dégrossi, malgré ses mèches blanches qui semblaient posséder leur propre identité en s'agitant ainsi sur le haut de son crâne, malgré la trace d'oreiller qui semblait s'être imprimée sur sa joue droite, on sentait quelque chose de sous-jacent à la scène. Quelque chose d'impressionnant, sur le point de se libérer, de déchaîner toute sa fureur.
Pan était joueur, grand enfant. Il ne pouvait s'empêcher de s'amuser, de tester de nouvelles façon de se distraire. Curieux, tellement curieux. C'est dans ces moments là que l'on pouvait clairement percevoir sa nature profonde de bleu et bronze. Même s'il avait hurlé lors de sa répartition, même s'il n'aimait pas vraiment sa maison, il ne pouvait nier le fait qu'il en faisait partie intégrante. Il n'était pas spécialement intelligent, il n'était pas vraiment fana des longues soirées coincés entre deux piles de bouquins poussiéreux, toujours en quête de connaissance, mais, il y avait cette étincelle furtive, toujours présente qui le désignait comme serdaigle à part entière.  

Le voilà donc, dans son dortoir, en train de battre les cartes de façon singulière, montrant sa maîtrise du sujet. Un sourire triomphateur prenait déjà place sur ses lèvres. Aujourd'hui, il savait qu'il allait gagner, c'était une certitude inébranlable. Il n'était pourtant jamais certain de lui normalement, et il faisait bien. Autant il pouvait se montrer joueur, autant il possédait une certaine malchance qui aurait pu devenir légendaire s'il avait proférer ses actions en public.
En effet, il faisait bien attention à lancer des défis de façon privée, il prenait ses paris de façon presque anonyme, seul acte de prudence qu'il arrivait à se permettre. Il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Nous parlions donc de Pan et de son manque flagrant de chance lorsqu'il se décidait à s'en référer aux lois arbitraires du hasard. A croire qu'il avait commis des homicides sur des chatons dans une vie antérieure.
Ce qui était bien sur totalement impossible. Il le savait de source certaine, il avait été un Viking dans une autre vie. Un fier guerrier nordique ayant la carrure d'une réfrigérateur XXL qui maniait la hache à la perfection, décapitant ses ennemis en un rugissement bestial. Son père lui avait raconté la légende d'Ulrich le Sanglant lorsqu'il avait sept ans et à cet instant là, il avait su que cet homme, ce héros, c'était lui. Il ne pouvait en être autrement. Si on partait dans le débat de ses vies antérieurs, Pan pourrait montrer par A + B qu'il fut effectivement, il y a longtemps ce brave Ulrich. Et même si ses arguments ne vaudraient pas grande chose -soyons magnanimes-, le serdaigle n'en démordrait jamais.
Suivant la même logique, il se savait doué d'un sens artistique inné, car il aurait été -d'après lui et ses théories- un grand musicien, un pianiste, faisant carrière à Vienne. Et c'est pour cela qu'il possédait un don inné pour le piano. Même si certains qualifiaient sa musique de « Capharnaüm sonore », il savait. Il savait qu'à chaque fois que ses doigts caressaient délicatement les touches de l'instrument, il faisait de l'art. Avec un grand A. Et s'il se trouvait aussi passionné lorsqu'il jouait c'est parce que l'art est explosif. Enfin, grâce à l'action d'une certaine personne qui désire rester anonyme, Pan a décidé de se consacrer au perfectionnement de son répertoire pour violon plutôt qu'à ses expérimentations musicales. De nombreuses oreilles maltraitées auraient pu en pleurer de joie .. si seulement les oreilles pouvaient pleurer, ce qui, il faut l'avouer, serait bien trop étrange pour la santé mentale de certains
.
Il se mit en chantonner doucement alors qu'il distribuait les cartes avec une maîtrise impressionnante. Un savant mélange d'un air d'opéra, doucement popisé alors qu'il sentait venir l'envie d'imiter un riff de guitare passionné. Il trouvait ça absolument fascinant de voir ces artistes se lâcher complètement sur scène, tout en maîtrisant totalement leur art. C'est ainsi qu'il admirait énormément son papa adoré, qui avait été dans un groupe il y a longtemps. Il aurait tellement voulu voir unes de leurs performances. Il voulait voir la barbe rousse de son père s'agiter sous la passion de l'instant, voir ses yeux briller d'une folie propre à tous les rockeurs propres de ce nom. Même si techniquement, il faisait partie d'une groupe de Hard Metal, à ne pas confondre avec le Death Metal ou encore le Pirate Metal, qui étaient des choses diamétralement opposées. Dès sa plus jeune enfance, Keith l'avait initié aux différences fon-da-men-tales qui existaient entre les nombreux styles qui existaient dans le grande famille du quatrième art, sous section Metal. Il pouvait se pâmer d'être un pro' dans la matière grâce à l'acharnement assez effrayant de son papounet.

Son bisounours personnel. Même sil faisait peur au premier abord, il avait un coeur gros comme ça -insérez une image de Pan écartant les bras de façon enfantine ici-. Même s'il était barbu. Même s'il était roux. Il ne ferrait pas de mal à une crevette -surtout si cette dudit crevette possède un nom de dieu grec, qu'il a des cheveux blanc et un tempérament de cochon épileptique. Il lui avait pardonné depuis longtemps sa maladresse qui lui avait valu sa cicatrice et par la suite ce magnifique tatouage qui le cataloguait dans la catégorie très prisée « chui tro un rebel lolz ». Parce que au final, ce n'était pas vraiment la faute de son paternel, s'il avait besoin de bousiller des fourchettes à répétition pour exulter le surplus de force qui submergeait son corps, s'il avait un tempérament plutôt paresseux et qu'il n'avait pas nettoyé son dernier cadavre de fourchette, s'il aimait tellement son fils qu'il l'avait prit dans ses bras pour faire la navette spatiale. Bref, cet accident n'était qu'un horrible concours de circonstances -qui l'avait défiguré à vie certes, mais il le vivait bien.

Il aurait voulu lui ressembler. Grand, fort et barbu. Malheureusement il était aussi imberbe qu'un sphinx -une autre de ses réincarnations. A sa grande honte, il n'était même pas roux, ayant eu droit à un mélange douteux légèrement cuivré en guise de couleur de cheveux. Il avait pensé à se les teindre, mais au final, ce n'était pas assez original. Et ne parlons pas de sa taille, même s'il avait durement gagné un petit centimètre il y a peu -sa grande fierté-, il se demandait pourquoi, au nom de Caplaou-Pimba, il n'arrivait pas à atteindre le mètre 75. Même sa mère était de grande taille ! C'était de l'acharnement, pur et simple. Enfin, tant que sa soeur ne le dépassait pas encore, il arrivait à se débrouiller avec ses complexes d'infériorité. Wanda était sa petite princesse aux lourdes boucles blondes. Son ange descendu du ciel. Que ferrait-il si jamais elle le dépassait d'une dizaine de centimètres ? Il ne pourrait jamais sen remettre ! Il poussa un soupire angoissé à cette idée, interrompant son petit chantonnement. Il observa son amigo, lui envoya un sourire, avant de recommencer son show.

Il faut dire qu'il y avait de nombreuses cartes à distribuer. Les figures présentent sur les cartes lui firent un petit clin d'oeil ou un simplement mouvement de main lorsqu'il apercevait du coin de l'oeil leur personne. Il aimait beaucoup les jeux sorciers, parce que la plupart des pièces étaient animées, rendant ainsi le tout bien plus vivant.
Il adorait voir les pièces d'échec se massacrer sans sourciller, se moquant même de leurs adversaires. Même s'il n'était pas vraiment doué à ce jeu en particulier, il adorait voir sa mère jouer avec sa tante. Ces deux dames de bonnes familles avaient appris il y a fort longtemps à manier pions, tours, cavaliers, fous et reines. Ainsi, elles avaient élevées ce divertissement au rang d'art, chaque action était pesée, mesurée, rien n'était inutile, tout était calculé. Ce qui donnait des joutes à proprement magnifique. Elles possédaient leurs propre échiquier qu'elles avaient enchantées elle-même pour rendre le tout encore plus épic.
A chaque début de partie, Pan accourait tout en chantant bien fort le thème de sa série pseudo-médiévale préférée sous le sourire attendrit des deux adultes. Mais une fois la partie commencée, il n'y avait plus de pitié pour l'adversaire, même s'il était la chair de sa chair, le sang de son sang, sa mère pouvait même se montrer cruelle envers sa propre soeur lorsque ça concernait les échecs. Une fois la vaincue et la vainqueur désignées, elle en rigolait et rassuraient le plus jeune en disant que c'était tout à fait normal dans la famille.

Famille de dingue. Sang-purs. Il avait l'impression qu'ils vivaient dans un autre temps, près de 1000 ans en arrière, alors que la plus grande des distractions à la fin de l'automne revenait à la chasse au perdrix -magique bien entendu, ils ne ressemblaient en rien à leurs homologues sans pouvoirs. On faisait résonner les cors et les trompettes de chasses, les baguettes tirées pour envoyer quelques étincelles afin d'effaroucher la volaille. Ensuite, le chef de famille prenait la tête de la horde, avec son héritier, suivait par après les oncles, les cousins, toute personne qui soit reliée de près ou de loin à la famille. C'était un évènement courant dans la noblesse polonaise. Chacun possédait un domaine avec de nombreux animaux qu'on se plaisir à chasser, une fois les feuilles des arbres tombées.
En hiver, on se retrouvait pour disputer des tournois d'échecs sorciers, de bridges enchantés, le tout autour d'une tasse de thé ou de jus de potiron aromatisé aux épices. C'est ainsi que toute sa famille, du côté maternel, maîtrisait à la perfection les codes et les ficelles des grandes sociétés aristocraties qui avaient encore un fort pouvoir dans ces pays reculés. Si tu n'avis pas du sang magique provenant d'une ancienne lignée, tu n'étais rien.

Imaginez la tête du patriarche lorsque sa fille aînée lui annonça qu'au lieu de se marier au riche étalon d'une prestigieuse famille, il avait préféré s'acoquiner avec un fils de moldu ! Et qu'elle avait réussi à tomber enceinte de lui alors qu'elle finissait seulement ses études. Quelle honte ! Il faillit la déshériter, mais malgré ses dehors strictes et pompeux, il aimait plus que tout ses deux filles -à son grand damne, son épouse n'avait pas pu produire d'héritier mâle, suite à un sort de magie noire qui l'avait frappé durant sa jeune enfance, une sombre malédiction dont on ne trouvait pas la solution.

Tout cela pour dire que le grand-père de Pan coupa longuement ses contacts avec la chair de sa chair et sa descendance. Cependant, à force de persuasion de la part de sa cadette et de sa tendre femme, il envoya un hibou postal pour les cinq ans de son héritier, il n'avait pu resté de marbre face aux photos animées que sa fille lui envoyait chaque année pour lui montrer son petit fils. Nous en venons donc au talent particulier du jeune serdaigle pour les cartes.
En effet, Vladimir -de son doux nom- après l'avoir rencontré en chair et en os pour ses six années révolues, se décida à lui apprendre tous les codes nécessaires pour son entrée dans le grand monde. Il fut légèrement déçu en voyant que Pan était assez peu réceptif aux leçons de maintient et de bonnes manières qu'il lui offrait, préférant lire une bd moldue, ou encore s'abrutir devant cette drôle de boite à image. Il se résigna donc à lui apprendre à jouer aux divers jeux qui étaient le ciment des soirées des sangs-purs -il pouvait oublier l'initiation à l'équitation ou même à la chasse au vue de la faiblesse physique de l'enfant, quel dommage.
Il fut assez surpris en remarquant le talent inné dont faisait preuve son petit fils adoré -son unique petit fils pour être précis- et il se prit comme objectif de le driller jusqu'à ce qu'il devienne un joueur de poker professionnel et qu'il brille sur une scène internationale. Il dû revoir ses espérances à la baisse lorsqu'il croisa le regard ombragé de sa fille qui ne préférait pas voir son fils emprunter un tel chemin. Ainsi Vlad lui apprit à manier les cartes comme jamais, bridge, pelote, belote, poker, bataille. Du plus simple au plus compliqué. Il lui apprit toutes les ficelles du métier, et bien entendu comment tricher sans se faire repérer.
Il était du devoir du maître de maison d'impressionner ses invités sans jamais les laisser gagner, pour ne pas salir son honneur bien évidemment. C'était tellement important que la triche était devenue une sorte d'art, les plus doués se voyaient récompensés par une gloire plus ou moins éclatante, et les défis ne tarissaient pas, jusqu'à ce qu'on les prennent à réaliser un tour, ou bien qu'ils soient battu par plus fort qu'eux. Voilà donc d'où provenait l'incroyable talent de Pan lorsqu'on en venait aux cartes. Tout cela grâce à un papi un peu trop zélé.

Il l'aimait bien Pépé Vlad, mais pas autant que Mémé Cath', il ne l'avait pas rencontré souvent, seulement aux fêtes de fin d'années, lorsqu'ils étaient invités en Pologne. Mais elle lui souriait toujours gentiment et ordonnait à chaque fois aux elfes de la maison de lui ramener un plateau garnis de nombreuses pâtisseries locales. Elle le connaissait bien au final. Il eut une petite moue triste en se souvenant qu'elle avait passé l'arme à gauche -disait son papa, il y a deux ans. Il aurait voulu mieux la connaître, mais apparemment elle possédait une variante inconnue de sa propre maladie pulmonaire, qui c'était aggravée ses dernières années, elle avait même engagée un médicomage à plein temps pour que celui-ci reste avec elle, au manoir, pour prendre soin d'elle. Depuis lors, sa petite soeur avait exprimer le souhait de faire des études en magico-médecine pour ne pas que Pan finisse comme sa grand-mère. A cette déclaration, tous avaient sourit avant de lui dire d'attendre d'être à Poudlard avant de faire des plans d'avenir d'aussi grande envergure. Et pourtant, alors qu'elle était entrée en première année, elle n'en démordait pas, elle voulait suivre cette voie, malgré Flavia et ses coups bas en potion.

Il sourit dans le vide comme un imbécile heureux, avant de se reprendre.
Tout ceci était sérieux. Plus sérieux même que tout ce dont il aurait pu avoir l'idée de penser. On était à ce stade, à ce niveau tellement conceptuel qu'on ne pouvait même plus concevoir la chance -ce qui est bien triste. Il se concentra intensément sur son ami. D'un coup, celui-ci faisait partie intégrante de la scène, il n'était plus un simple fantôme que l'on aurait occulté, perdu dans des souvenirs et des divagations digne d'un lama alpaga à poils violets sous l'emprise de certaines pilules dont nous ne citerons pas le nom, afin de ne pas avoir de soucis judiciaires par la suite. Mais, il ne va s'en dire, que tout le monde voit parfaitement ce dont on parle, il n'y a nullement besoin de l'aide d'un dessin, ni d'un schéma pour comprendre le sens de la phrase pré-précédente -ce terme est-il seulement accepté par l'Académie Française ? Et saviez-vous que le terme O.K. est le plus utilisé dans le monde, avant maman ?- Tout cela pour expliciter l'action de notre petit serdaigle qui finit de distribuer les cartes avant de s'asseoir tranquillement sur une chaussette sale -certainement celle de Noah, au vue de l'odeur, parfum reconnaissable entre mille qui ressemblait vraiment à celui de la transpiration de sa professeur de vol préférée, veuillez noter le sarcasme-.
Il eut envie de dire quelque chose. N'importe quoi, fanfaronner. Comme il le faisait d'habitude, mais quelque chose l'en empêchait. Peut-être était-ce ce noeud cornélien -non, ce n'était pas le bon terme, mais il ne savait plus l'adjectif exact, alors il continuerait à appeler cette sensation noeud cornélien tant pis, que le sort en soit jeté. Reprenons. Il n'avait qu'une envie, pouvoir mettre une pâté mémorable à son cher et tendre amigo, avec amour bien entendu.

Assis face à face, les deux jeunes hommes s'observaient avec attention, la bataille était sur le point de débuter. Tels deux Lucky Luke en herbe, leurs doigts bougeaient légèrement au dessus de leur armes Le moindre mouvement allait déclarer la guerre. Yeux dans les yeux, ils n'osaient même plus cligner leurs paupières. La tension était à son comble. Une culotte en boule roula devant eux, vaporeuse, alors qu'un air à l'harmonica s'élevait dans l'air. Enfin, ça ressemblait plus au bourdonnement des ailes d'une mouchette radioactives, mais passons ce détail. Cette scène, digne du cinéma Hollywoodien n'allait pas pouvoir durer pour toujours. Déjà le plus jeune, n'y tenant plus, agrippa une carte pour la retourner violemment sur le sol.
La guerre était déclarée.
C'est l'heure du d-d-d-duel.
.








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Jae
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Dim 6 Avr - 14:56
INSERER MUSIQUE DE WESTERN
  ET OUBLIEZ PAS LE BALLOT DE FOIN  

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La tension était à son comble. Digne d'un western trop cliché.  Les deux Serdaigles se défiaient du regard, se demandant probablement lequel des deux allait gagner ce duel sanglant. Ou bien peut être se demandaient-ils quel temps il fait en Alaska. Pas que ce soit très utile, hein,mais c'est très intéressant après tout. Si ça se trouve en Alaska, il y a des pingouins. Et les pingouins c'est trop cool.

D'ailleurs, Diego savait à peine jouer à la bataille. Il avait appris en lisant deux trois livres sur le sujet, en regardant quelques élèves jouer, mais personne ne lui avait réellement enseigné. Il faut dire que ses parents étaient toujours très pris par le cirque, et la seule fréquentation du rouquin en dehors de ses parents (et Elise) était la bande de pingouins du cirque. Et disons que des pingouins, ça à autre chose à faire que de jouer aux cartes. Genre, manger du poisson et se dandiner. Alors cette bataille, il y allait un petit peu à la chance. En yolo, comme il avait entendu certains moldus dire. Il n'était pas vraiment sûr de la signification de ce mot, mais ça sonnait bien, yolo. En fait, le seul jeu que Diego connaissait était un jeu qu'avait inventé sa grand-mère et qu'elle lui avait appris lorsqu'elle passait de temps en temps, qui consistait à dire bonjour aux valets, bonjour aux dames, s'incliner devant le roi et taper le plus vite possible (comme si ta vie en dépendait) sur l'as dès qu'il sortait du tas. C'était un jeu de barbares. Combien de fois les ongles de sa grand mère avaient-ils écorchés sa main dans la précipitation ? Trop.

Ce fut Pan qui dégaina le premier. Un valet. Pas mal, pas mal, pour une première carte. Attend, c'était quoi les règles de la bataille déjà ? Ah oui, sortir une carte toujours plus puissante. La chance serait-il avec lui ? Qui sait. Pas moi. Pas vous. Le rouquin prit une carte d'un doigt tremblant et l'abatis sur le sol avec un mouvement beaucoup trop dramatique, certes.

Un 5 de coeur.
Pas de chance, aujourd'hui.

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Pan E. Seweryn
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Mer 30 Avr - 12:37
Mon amour,
ma bataille
.
La guerre s'était engagée sur une simple action. Les doigts caressent le papier glacé de ses cartes. Il n'y a pas d'amitié qui tienne ici. Il allait devenir sauvage — telle une bête affamée libérée dans le Colisée. Il avait gagné la première manche, mais il ne fallait pas se reposer sur ses lauriers. Ne rien abandonner. Pousser ses capacités jusqu'au point limite. Bien vite les cartes se retournent sans grande distinction. Place. Contre. Explosion. Ça sent le roussit. Il a toujours adoré les jeux sorciers. Cette petite touche de magie qui rendait tout et n'importe quoi bien plus dangereux et violent. A croire que les sorciers étaient des êtres assoiffés de sang et de souffrance, il n'y avait qu'à voir le quidditch, sport ô immensément barbare mais pour lequel tout à chacun s"enthousiasmait.
La bataille faisait rage alors que les cartes se retournaient sans pitié. Leurs tas respectifs ne faisaient que moduler — augmentant, fondant, avant de se rempiler sans vraiment savoir pourquoi. Ce n'était qu'une histoire de chance, et de psyché — dans une moindre mesure. Celui avec l'esprit le plus fort saurait faire plier son adversaire, du moins Pan en était persuadé. La tendance pouvait basculer en un claquement de doigts. Une bonne combinaison et voilà que l'autre perdait tous ses moyens. Mais, malgré cet esprit combatif, il ne pouvait se donner à 1000%. Pas face à son cher et tendre amigo, qui semblait balancer ses cartes sans trop savoir quoi faire. Pfu. Amateur. Bien vite, la plupart des dames et des rois furent en sa possession. Cependant rien n'était joué. Rien. C'est ce qui était exaltant dans la bataille, ce côté totalement indéfini de la victoire. Et aussi que ce jeu pouvait durer des heures sans jamais se terminer.
Après une demi-heure de jeu, il commença à fatiguer. Une fatigue plus mentale que physique — même si son bras le lançait à force de faire le même mouvement répétitif. Ennuyé, il lança ses bras derrière lui tout en poussant un cri de — d'animal blessé, ou fortement drogué.

— « HAAWN. J'en ai marre, faisons autre chose ! » dit-il en geignant, enfant gâté. Capricieux.

C'est comme cela que ça se passait bien souvent. Il venait avec une idée qui, bien vite, l'ennuyait, son côté hyperactif reprenant le dessus. C'était à se demander comment il faisait pour rester calme durant des heures lorsqu'il s'agissait de lire un recueil parfaitement fascinant sur la différence de traduction entre la rune vie et renaissance.
Enfin, avec Diego il préférait nettement danser la samba en sombrero tout en agitant des maracas piquées au rouquin.


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Mer 7 Mai - 16:34
GO GO GO
  CARLITO !  

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Je regardais Pan partir en arrière, alors qu'il était littéralement en train de me mettre la pâté aux cartes. Quoi que moi, ça m'arrangeais bien; hein, j'allais pas le nier. Si je pouvais éviter une défaite, c'était bien. Je pouffais de rire en voyant Pan faire un caprice, et je me relevais rapidement. Comme deux gamins hyperactifs, il fallait vite que l'on s'occupe. Sans trop réfléchir, plus impulsivement qu'autre chose, j'attrapai le coussin qui trônait sur mon lit et lui balança au visage.

-Amène toi gringo, montre moi ce que tu as dans le sombrero !

C'était toujours comme ça, entre Pan et moi. On passait notre temps à inventer des jeux tous aussi débiles les uns des autres, comme deux chiots qui s'ennuient. C'était plus fort que nous, il fallait toujours qu'on s'amuse. Et vas-y qu'on danse la samba dans les couloirs, et vas-y qu'on fait une bataille de bouffe dans la Grande Salle (en général c'est moi qui gagne ces batailles là, étant donné que Pan finit vite par manger toutes ses munitions), et vas-y qu'on se dessine des moustache et qu'on parle espagnol pendant tout un cours. Parfois, on en vient même à se demander ce qu'on fout à Serdaigle, lui et moi. Enfin, je veux dire, regardez nous puis regardez un groupe de Serdaigles normal. Vous verrez très vite qui fait tâche.

Au final, on était devenus amis parce qu'on était différents. On s'était dit que le Choipeaux devait s'être imprégné de Bierraubeurre avant de nous avoir répartis, lui et moi. On se demandait ce qu'on fichait ici, au milieu de tout ces bleus sages, beaux et fiers. Petits pigeons parmi les aigles. J'étais sûrement très fier d'en faire parti, de cette maison. Sûrement y étais-je à cause de toutes mes après-midi passées à la bibliothèque, le nez fourré dans un livre. Et Pan n'en avait peut-être pas l'air, mais il était très intelligent, un prodige de la divination en tout cas. Mais au final, on restait deux gamins toujours en quête d'un nouveau jeu. C'est sûrement pour ça que l'on à rejoint l'équipe de Quidditch, d'ailleurs.

Avant qu'il ne puisse protester, je me précipitais sur les autres lits vides pour attraper le plus de coussins que je pouvais. Munitions oblige. Je jetais un coup d'oeil au Serdaigles aux cheveux blancs, attendant avec impatience sa contre-attaque.

La guerre est à nouveau déclarée, mon amigo.

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Pan E. Seweryn
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Sam 12 Juil - 22:56





AMIGOS CARLITOS


Pan E. Seweryn & Diego C. Svensen
Quand tu auras à manger à ta faim,
tu pourras penser à autre chose.



Pan et Diego c'était des amigos à la vie, à la mort.
Ils auraient pu passer à côté de l'autre sans même sourciller — perspective difficile à imaginer au vu des tignasses respectives des deux concernés. Ils étaient fait pour se rencontrer, accrocher et surtout s'amuser, mains dans la mains, parcourant les couloirs de Poudlard à la recherche d'une quelconque curiosité. Ils aimaient passer du temps aux côtés de l'autre, les minutes défilant comme des nuées de papillons. Perdu dans ses pensées agrémentées de guimauve imaginée et bien réalisées, il ne vit pas le projectile s'avancer à vitesse grand v dans sa direction.
1-0

Un coussin prit en pleine poire, un. Clignant des yeux tel un hibou un peu imbibé il observa son cher et tendre gringo se jeter sur le lit comme un ours affamé, récoltant de précieuses munitions. Le temps que l'information passe les différentes douanes du cerveau de Pan, le sixième année avait déjà plus de quatre coussins entre ses bras alors que le pauvre blandinet n'en comptabilisait aucun. Ô rage. Ô damnation.
Grognant, animal sauvage lâché en plein dortoir, il se précipita à son tour vers les tendre coussins bien rembourrés qui n'attendaient plus que sa venue — sagement alignés. Il eut un sourire sadique en les empoignant à pleine mains, les mettant en sécurité dans sa base improvisée. Pas question que le rouquin lui pique ses fameuses munitions. Il avait besoin d'une artillerie lourde pour gagner cette bataille ! Il lança un petit coussin, faisant à peine la taille de sa main pour tâter le terrain. Il devait repérer les pièges dissimulé par cet sournois EL DIABLO. Il en allait de sa survie. Cependant ses capacités de projection ne s'étant pas améliorées depuis le temps, il rata, largement son ami, lui offrant une nouvelle munition à lui renvoyer.

CARAMBA.
ENFER ET SUCRERIES.

Il roula sur son lit, tel R-R-Rambo, allant s'abriter pour quelques instants et surtout — surtout se ravitailler. Ouvrant en grand un tiroir à chaussettes, il en tirant deux bâtons de réglisse qu'il enfourna dans sa bouche sans même y penser, déterminer à les assimiler au plus vite. Il sorti un instant de sa cachette, le bras en l'air tout en vocéfiant.


«CRAAAAINT. LA COLÈRE DU GRAND EL BLANCO ! sponsorisé par dash. » rajouta-t'il en ricanant.

Sans plus attendre, il lança l'offensive.
Coussin numéro un en approche, esquive.
Contre-attaque avec Coussin numéro quarante-trois.
Ne laissons pas le général adverse se remettre, lançons l'opération Vol de Bisons. Je répète, l'opération Vol de Bisons.
Coussin numéro vingt-deux et vingt-trois êtes-vous prêts ?
Et- CHARGER !






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Mer 20 Aoû - 18:39

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Pan & Diego



♦ ♦ Et ainsi débuta la guerre.
Un coussin,puis deux. Mais aucun ne toucha le rouquin. Avec un petit sourire, il se dit qu'il avait des chances de la gagner, cette bataille là. Heureusement que Pan n'avait pas été poursuiveur, avec sa magnifique capacité à viser l'équipe serait mal barrée.

Tranquillement, Diego empila ses munitions et se mit à leur chuchoter.
«Ecoutez moi bien, soldats. Ceci est le moment que vous avez attendus toute votre vie, alors  ne laissez pas passer votre chance. L'ennemi est faible. » Il pointa du doigt son amigo avant de continuer, ne se rendant toujours pas compte qu'il avait l'air débile, parlant à ses oreillers. «Alors vous allez rendre vos mamans fières en lui maravant sa face, compris soldats ?! Charle-Edouard, arrête de chialer, tu es ridicule. Tu savais à quoi t'attendre en rejoignant nos rangs. » ajouta-t-il à l'intention d'un coussin assez miteux.

Mais, alors qu'il était en pleine discussion avec ses valeureux soldats, un coussin vint le frapper en pleine face. Surpris, le rouquin releva la tête pour constater que finalement, son amigo n'était peut être pas si nul que ça, et que la bataille allait être plus compliquée que prévue.

Alors il se mit lui aussi à envoyer ses plus fidèles soldats, visant du mieux qu'il pouvait, hurlant un «CHARLE-EDOUARD TU PUES » lorsque le coussin miteux manqua Pan.
Puis, finalement, au bout d'une dizaine de coussins dans la figure, Diego tomba à terre. Etait-ce donc la fin pour le rouquin ? Allait-il finir ainsi, tué par les coups du cruel El Blanco ? Sa vie défila devant ses yeux et, levant une main au plafond, il murmura.
«Je vois la lumièèèère... »
Puis il ferma les yeux. Ainsi finit la vie de Diego Carlos Svensen. Du moins, jusqu'à ce que celui-ci ne puisse plus se retenir et soit pris d'un fou rire qui le ramena de parmi les morts, apparement.

«Aaah, t'es trop fort Pan, je peux pas te battre. »

Puis, se relevant subitement, il jeta un coup d'oeil à l'horloge.

«Il est déjà tard. On devrait peut être penser à aller en cours, nan ? »




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