Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Sticks and stones (Superbia)

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Gryffondor



Flavian T. Maroon
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Mar 17 Juin - 0:05
Pour un endroit rempli de monde, Poudlard regorgeait de lieux vides où l'on pouvait être tranquille. Il suffisait de savoir les trouver. La salle des trophées en faisait partie.

Elle était mal éclairée, remplie à craquer, pleine de vieilleries qui n'intéressaient personne et qui restaient enfermées dans de grosses cages de verre, et surtout déserte. Il y avait bien le concierge qui passait de temps en temps pour épousseter les trophées ou enlever la poussière ou faire ce que les concierges faisaient, mais il était gentil et laissait les visiteurs tranquilles, quand il y en avait. La salle des trophées, c'était l'endroit idéal pour une sieste au milieu de l'après-midi.

C'était pour ça que Flavian l'aimait bien. Il évitait de dormir dans son dortoir, alors il dormait peu durant la nuit, et mal, il était fréquemment réveillé, il se couchait tard et se levait tôt, et finissait souvent fatigué durant l'après-midi. Ce n'était pas interdit d'être en-dehors de la salle commune au milieu de la journée, alors il avait tout le château (et les jardins dehors) pour faire la sieste. Il dormait ici ou là, au gré de ses envies, et des lieux propices au repos qu'il pouvait trouver.

Il était seul. Personne ne s'aventurait par là de manière générale, personne n'avait de raison de le faire, il y avait parfois un ou deux élèves, mais ils ne restaient jamais longtemps. Flavian avait emporté son sac, et se mit en quête d'un coin relativement agréable pour dormir. Il finit par en trouver un, niché entre le mur et une espèce de grosse étagère, où il serait sûr de ne pas être dérangé, et il s'allongea, par terre, avec son sac de cours comme oreiller. Il avait l'habitude de dormir comme ça. On faisait avec ce qu'on pouvait avoir.

Il s'endormit. Longtemps. Plusieurs heures au moins. Flavian ratait rarement l'heure du diner, mais comme de toutes façons, il restait debout jusque tard, il n'hésitait pas à se faire des longues siestes après les cours. Mais cette fois-ci, quelque chose le dérangea dans son sommeil, et le réveilla.

Allongé sur le dos, le jeune homme ouvrit péniblement les yeux. Pourquoi ? Il était bien là ! Qui venait le gêner ? Une femme. Grande, une adulte. Transparente. L'une des fantômes du château - l'un des rares êtres à s'aventurer par ici, peut-être. C'était un lieu qui devait les attirer, la salle des trophées, remplie de vieux souvenirs de gloires passées, et complètement morte sinon. Enfin. Flavian supposait. Et là il était surtout agacé.

"Qu'est-ce que tu me veux ? Tu vois pas que tu me déranges ? Dégage !"

Le ton était sec. Il avait l'air malin, saucissonné entre le mur et l'étagère, la tête à l'envers, en train d'apostropher un fantôme. Mais il n'aimait pas qu'on le réveille. Et la défunte, qui qu'elle soit, allait en faire les frais.
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Sam 21 Juin - 11:51
Illusions, illusions

With Flavian


Su’ n'arrivait pas choisir d’occupation, poussant moult longs soupirs,  parcourant sa maison, soit là ou la lady avait grandit, plus important aussi, là ou la mort avait pourrit  son futur, brisant son brillant futur qu’on lui avait promit. La mort la brisant, lui laissant ni plaisirs, ni goûts. Su’ n’avait plus faim, n’avait plus d’odorat, voilà, Su’ substrat mi-mort, mi-humain, son corps humain, illusion sans fin d’un humain mort. La lady maudissait son sort, haïssait sa mort, abhorrait sa condition, voulait l’absolution. Suivant sa divagation, son corps mort, la lady laissa l’air choisir son prochain coin d’abandon.

La lady arriva dans un coin pas si inconnu, illustration sans fin d’un point, un instant si marquant. Ici prix sportifs, Quidditch côtoyant sorts. Voilà, la mort lui avait tout prit à la lady : à jamais, pour toujours la lady pourrait saisir l’instant, mais jamais Su’ pourrait avoir un futur. Un constat qui l’affaiblissait, qui l’abattait, un constat qui sans pouvoir mal agir, la cassait, brisait son corps, pourtant mort. Pourtant, il apparaissait commun, qu’un corps mort, avait l’atout, ou non, un corps mort souffrait. La conviction, l’opinion du commun humain vivant constituait un affront. Un humain n’imaginait pas l’affliction qui vous assaillait au fils d’un jour, ou plus dans un corps mort. La lady avait du chagrin dans son coin du donjon. Poudlard, son abri, sa maison. Là ou Su’ vivrait pour toujours.

Passant, hantant dans son coin, souris, cafards, charançons, hiboux, crapaud, tous compagnons pour la lady, compagnons, la lady voulut saisir un chat, oubliant un instant sa condition. Sa main passa parmi son poil doux, brillant, sans pour autant aplatir un poil. La lady vit alors un corps, vivant, non mort dans son coin, là, à l’abri. Un motif sang, voilà,  un lion sur un blason, un Gryffondor, assoupi, alangui.

Du moins, pas autant qu’on imaginait. Il la toisait, lui, pourtant si bas, au sol, il toisait la lady qui flottait là. Ayant saisit un discours fort rugissant, un discours qui allait à un lion, mais surtout un discours dont la lady n’ignorait pas la signification.  Su’, corps humain pas vivant, parfum mort, bousculait son but, soit dormir.  Fufufu, naïf lion, sot d’humain, oui, la lady modifiait ton ambition. Tu n’imaginais pas qu’un jour un individu irait là. Là ou tu comptais dormir, illusion, tu n’as pas choisi un coin parfait. Sans vif courroux, Su' s’approcha, l'air sournois du corps rallant, furibond.

-Salutations Gryffondor !
Railla la lady.

-Tout à fait à propos mon hardi ami, tu n’as pas un tracas ? L’inaction va ramollir ton corps, un Gryffondor, pas d’instinct, crois-tu pouvoir dormir là, dans un trou complaisant ?  Hmm ton sac, oh, aussi ton polochon, fort malin. Fi donc !

S’approchant du corps vivant, la lady l’informa d’un ton mi-cinglant, mi- abasourdi.


-Vilain lion, vil Gryffondor, toi là, tu imaginais qu’un discours furibond suffirait à m’abasourdir, oui, mais tu n’auras pas l’arrogant ou complaisant plaisir, non tu n’auras pas la paix. Du moins pas là, ton agitation parait fort à propos. Non,non, non, toi là, distrais-moi, humain.


Sa voix sonnait, on aurait dit un glas, un tocsin pour l’humain, carillon palpitant pour la lady, distraction, Su’ allait pouvoir un instant pourrir la paix qu’il comptait avoir.


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Gryffondor



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Sam 5 Juil - 18:08
Ben voyons.

La morte n'allait pas partir. La morte allait rester là, à lui pourrir la vie, probablement pour le plaisir et parce qu'il n'était pas très poli - Flavian n'avait jamais su se montrer diplomate. Il avait tendance à dire ce qu'il pensait, à s'emporter, à crier sur les gens, à en venir aux mains, et n'était pas très doué pour trouver une voie médiane à deux intérêts opposés. Et ça lui retombait souvent dessus. Comme cette fois.

Et la fantôme des Serdaigles le narguait. Il allait donc la distraire ? Eh bien, elle allait être servie. Flavian n'allait pas mâcher ses mots. Il ne pouvait pas vraiment envoyer son poing dans la face de la morte, puisqu'il passerait au travers, et il ne pouvait pas vraiment sortir sa baguette et la surprendre avec un sort, vu qu'il était allongé par terre, serré entre le mur et l'étagère, mais il pouvait l'insulter.

Il n'allait pas s'en priver.

"Mais qu'est-ce que t'as la vieille, tu t'ennuyais toute seule dans ta tour alors t'es partie te faire des amis ? Parce que tous les tiens sont morts depuis le temps j'imagine ? Et que personne ne veut l'être maintenant ? Enfin j'les comprends, vu ta dégaine, j'vois pas qui voudrait être vu avec toi, hein."

Il espérait un peu la faire partir, outrée, en la noyant sous un torrent d'insultes lancées au hasard, ne sachant pas vraiment ce qui la piquerait au vif. Il ne la connaissait pas assez pour ça. Il ne voulait d'ailleurs pas la connaître, il voulait juste qu'elle s'en aille et le laisse dormir.

Flavian se releva avec peine, récupéra son sac, et toisa la défunte.

"Alors ? T'as perdu ta cervelle dans les courants d'air de la tour de Serdaigle ? Elle a glissé à travers un mur et tu sais pas comment la retrouver ? Je veux pas jouer à être ton bouffon, crapaud. Maintenant dégage et laisse-moi dormir."

Mais Flavian ne s'attendait pas à ce que ça finisse aussi facilement - il ne se serait pas relevé sinon. Non, il s'attendait à ce que Superbia continue son jeu et le gêne dans sa sieste, et il ne voulait pas lui laisser ce plaisir, alors il prétendait s'être réveillé, et tentait de se montrer en pleine forme, pour lui voler sa victoire, et l'offusquer encore un peu plus.

Flavian n'était pas de bonne humeur. Il ponctua sa tirade d'un geste grossier et insultant de la main. On allait bien voir comment elle allait le prendre, la vieille !

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Jeu 10 Juil - 14:20
Illusions, illusions

With Flavian


Hinhinhin, alors comme ça il montait sur ses grands chevaux le lionceau. Fort bien, si il voulait jouer à ça, elle allait jouer, et pas à moitié. Fufu, de toute façon, elle était morte, et il ne pouvait rien lui faire la frapper n’aurait aucun effet, à part qu’elle rirait, très certainement. Un sort ? Dans ce cas là, il n’avait qu’à faire comme les autres, régler ça en duel. Pour l’instant il maniait les mots, essayait de la blesser avec les mots. Ça tombait bien, les mots s’était sa spécialité, la seule chose qui lui restait pour blesser, alors, oui évidement elle savait les manier de façon à torturer.

-P’tit gars, pour ta gouverne, les amis ça ne sert à rien, mais tu le saurais si tu ne restais pas vautré comme un asocial entre un mur et un placard. Han, mais j’y suis les gens de ton dortoir ne veulent pas de toi et tu es obligé de dormir ici ? Puis question dégaine, ça se voit que ta pas vu ta face dans un miroir depuis un bout de temps. A moins que ce soit les miroirs qui te fuient au final et non le contraire ?

Misérable petite chose, si il y avait bien une chose que Superbia ne supportait pas s’était qu’on l’insulte, quoique , mais plus elle restait plus il rentrait dans son jeu. Niark, enfin quelqu’un à torturer, voyons, réfléchissons à un point faible. Mais un instant, ne venait-il pas de l’insulter encore plus là ? Hoho, il ne savait pas à qui il avait affaire celui là. Andouille. Alors qu’il se levait pour la toiser, la lady s’éleva dans l’air, comme ça c’est le lion qui était toisé.

-Ma cervelle ? Alors comme ça, tu sais ce que c’est ? On dirait pas comme ça quand on te voit. Puis sauf erreur, tu loges toi aussi dans une tour alors concernant la fuite de ta cervelle, m’est avis qu’il est plus que probable que ce soit la tienne qui se soit fait la malle, ce qui expliquerais bien des choses.  


Arrêtant un instant de parler, un sourire mauvais se dessine sur les lèvres translucides de la madame. Elle prit sa voix la plus insupportable de petite fille pour répondre, le tout accompagné d’une moue navrée.

-Oh tu veux pas jouer ? Zut alors. Mais tu sais, je fais ça pour ton bien (tu parles), c’est mauvais de dormir dans la journée.

Battement de cils innocents. Moue offusquée et main qui monte à la bouche pour dissimulé le oh mué qui s’est formé sur les lèvres de Superbia. Quelle comédienne de talent elle faisait.

-Quelle éducation navrante, tsstss, il va falloir reprendre à zéro.


Pauvre de toi, tu ne te doutes pas que le jeu ne fait que commencer. Laisse paraitre tes faiblesses, je les exploiterais. Tu ploieras devant moi.

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Ven 18 Juil - 3:08
Flavian fulminait. L'autre pimbêche prenait plaisir à le provoquer, et il n'avait envie que d'une chose, c'était de lui rabattre son caquet. Sauf qu'elle savait s'en sortir, la vieille. Elle savait où frapper.

Parce que ouais, il dormait dans les trous à rats du château parce que les dortoirs lui étaient interdits - ceux des garçons comme ceux des filles. Et garçons comme filles, ça leur aurait fait bizarre de le voir débarquer, les autres élèves. Il faisait avec. Il dormait ailleurs. Mais ça faisait mal quand même.

Et que ouais, il avait pas d'amis. Et que tout le monde le laissait tomber tôt ou tard. Elle avait raison, les amis ça servait à rien, sauf qu'il se sentait seul, parfois, et qu'il aurait bien aimé être comme les autres. Insouciant, heureux dans sa scolarité, à rire avec les copains. Ca faisait mal, ça aussi.

Et de toutes façons la dinde lui renvoyait dans la face ses insultes minables, parce qu'il n'était pas grand orateur Flavian, il savait juste taper, et on ne pouvait pas taper un fantôme. Il était frustré. Et furieux.

Il perdait. Il n'aurait sûrement pas le dessus dans cette dispute de gamins. Mais il refusait de l'admettre. Il refusait de se laisser faire et de la laisser partir avec la satisfaction de la victoire. Il continuait. Il s'enfonçait un peu plus, mais il continuait quand même. Flavian refusait de perdre.

"C'est pas toi qui saurait t'y prendre, hein, la vieille." Il n'avait vraiment rien à attraper, aucune prise, aucun moyen de l'atteindre. "Tu débarques et tu m'emmerdes comme ça, et tu penses que tu peux me donner des leçons ? Alors tiens, en voila une : on laisse dormir les gens qui dorment. Pauvre idiote. Enfin c'est pas toi qui pourrait comprendre. Tu peux pas dormir. Tu dois bien t'ennuyer le soir. Ca doit être pour ça que t'es si aigrie dans la vie. Du coup t'es moche. Tu dois bien être contente d'être morte, ça t'empêches de rider."

C'était pathétique. Qu'est-ce qu'il pouvait faire ? La menacer avec sa baguette devenait de plus en plus séduisant. Mais Flavian ne savait pas trop comment les fantômes faisaient de la magie, ni même s'ils pouvaient en faire. Si ça se trouve, elle le verrait venir, frapperait la première, et la situation serait encore pire. Il allait finir complètement ridiculisé.

Mais vraiment, l'idée de lui envoyer un bloclang dans les dents était trop tentante. Jubilatoire. Flavian porta la main vers son sac. Cherchait machinalement sa baguette. Si seulement …

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Dim 10 Aoû - 18:01
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Des fois Superbia, lady ectoplasmique de son état se comportait comme une vraie gamine, et là, c’était encore une preuve flagrante qu’un bout d’esprit gamin était resté en elle. Qui a dit que la vie de fantôme était facile ? Coincée pour l’éternité, là. À fréquenter des imbéciles du même acabit que le lionceau qui lui faisait face. Pauvre Superbia, et puis le pire c’est que personne ne la plaignait. Peu importe, pour le moment elle avait trouvé une distraction, c’était le principal.

Huhu, et plus il parlait plus il s’enfonçait, chaque mot qu’il prononçait était une flèche de plus à rajouter au carquois de méchancetés de la fantômette. Bien, pour résumer, il était la mouche prise au piège dans la toile de l’araignée, et l’araignée se délectait de la situation. Rien ne pouvait gâcher la satisfaction qui remplissait la lady.

-M’y prendre ? Il me semble pourtant que pour t’empêcher de faire le clochard derrière une armoire, dans un nid à poussière, je ne m’y prends pas trop mal.  Et pour ta gouverne, sache que je ne crois pas te donner de leçons, je t’en donne. Donc, reprenons, première leçon : quand on est jeune et paumé comme toi on est poli avec les gens qui ont la bonté de s’approcher de toi. Et le soir non, je m’amuse comme une petite folle, tu n’imagine pas la vie nocturne qui habite ces murs. La nuit est le moment que je préfère, et tu sais pourquoi ? Parce que c’est à ce moment là qu’on récolte les ragots les plus croustillants sur les habitants du château et ce qui c’est passé pendant la journée.

Pauvre petit mortel, perdu dans une salle pleine de poussière. Et après, il vient la narguer, se moquer de sa mort, de sa condition, de son physique. Et ça, elle n’aimait pas Superbia, mais alors pas du tout. Il allait le payer cher, très cher. Le pauvre petit n’imaginait même pas la vitesse à laquelle une bonne rumeur se propageait. Avec un petit coup de pouce par-ci par là, elle pourrait s’arranger pour lui pourrir la vie.

Un sourire mauvais s’étira sur ses lèvres, elle s’éleva de quelques centimètres de plus dans les airs, comme ça elle avait une vue plongeante sur sa victime. Victime dont la fureur et le désarroi semblait s’accentuer de secondes en secondes. Fufufu, elle s’amusait comme une petite folle la lady. Mais il fallait bien  qu’elle arrive à savoir l’identité de sa proie, de manière subtile. Enfin, plus ou moins. Mais le plus drôle, c’est qu’il tentait d’atteindre discrètement sa baguette .

Spoiler:
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Jeu 14 Aoû - 15:22
C'était drôle quand même. Superbia lui parlait d'être gentil avec les gens qui s'approchaient de lui - mais les gens qui s'approchaient de lui, c'était Superbia. On ne pouvait pas dire qu'elle faisait beaucoup d'efforts pour être agréable. D'ailleurs, elle n'était pas la seule. La majeure partie de l'école le détestait, probablement parce qu'il passait son temps à martyriser tout le monde, et même ceux qui ne le détestaient pas le considéraient plus comme une curiosité que comme un être humain à part entière; comme Ruby, qui ne le fréquentait que parce qu'il avait été une fille, avant. Les seuls qui restaient gentils avec lui pour de vrai, c'était les gens trop cons pour se rendre compte de quoi que ce soit - Juliet, Hippolyte n'avaient pas encore saisi qu'il était transsexuel et qu'il était méchant avec tout le monde, même si c'était une évidence pour le reste de Poudlard. Alors les leçons de politesse et de gentillesse, elle pouvait se les mettre là où il pensait. Ca ne servait à rien d'être poli avec des gens qui n'en avaient rien à faire de le considérer comme une personne et le résumaient à son infirmité.

Et le pire dans tout ça, c'est que Flavian comme Superbia s'en foutaient complètement. Ils n'étaient pas vraiment là pour discuter morale et se donner des conseils, ils étaient là pour se faire mal, et, mensonges ou vérités, ils s'en fichaient tant que ça pouvait bien faire partir l'autre en pleurant.

Mais du coup, la fantôme des Serdaigles était en train de rater son attaque : Flavian n'en avait pas grand-chose à faire de sa réputation, il était tout à fait apte à la pourrir tout seul, il n'avait besoin de l'aide de personne, merci bien. Le jeune Gryffondor avait un peu de mal à voir ce qu'elle pouvait faire pour empirer les choses. On murmurait déjà dans son dos. On souriait déjà en l'invoquant, ou alors on l'évitait sagement. Rien n'allait vraiment changer.

"La nuit, les gens dorment, je me demande bien où tu peux trouver tes ragots. Ou peut-être que c'est avec tes autres amis fantômes que tu les trouves ? Autour d'une bonne tasse de thé fantômatique, à parler des petits jeunes comme la bande de vieilles mémés que vous êtes ? Ca doit être terrible de passer l'éternité à vivre une existence de maison de retraite quand même."

Superbia ne semblait pas vouloir s'arrêter, mais Flavian en avait marre, surtout qu'il n'était pas doué pour les insultes. Les joutes verbales, les mots d'esprits, et les exercices intellectuels, c'était pas son truc - et là, en plus, il sentait qu'il perdait. La fantôme s'éleva dans les airs, et Flavian en profita pour sortir sa baguette.

Parce que oui, il en était arrivé là. Il était grand temps de faire glisser leur dispute sur un terrain qu'il connaissait, et de récupérer l'avantage. Flavian n'aimait pas perdre. Et là, il était en train de perdre.

"Bon. Tu as fini de te plaindre tu crois ? J'ai une sieste à finir, et je me disais qu'un petit bloclang, ça te ferait le plus grand bien. Je veux dire, tu peux plus rien faire que parler, c'est triste, je comprends, mais je te promets, te fermer le clapet, ça fera des vacances à toute l'école. Je suis sûr qu'ils feront la fête, à Serdaigle. Tu verrais peut-être même du monde debout. Tu pourras pas leur parler, c'est sûr, mais c'est pas grave, parce que t'as rien d'intéressant à dire. Alors, qu'est-ce t'en dis ? Tu veux un bloclang, ou tu dégages ?"
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Mer 3 Sep - 19:47
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With Flavian


Toute personne normalement constituée serait partie sans demander son reste face à la mauvaise humeur massacrante du Gryffondor. Mais pas Superbia, non, loin de là. Pourquoi ? Déjà, parce que Superbia n’était pas une personne à proprement parler. Alors si les premiers temps sa condition de fantôme avait été problématique, elle s’en était très vite accommodée quand elle s’était rendue compte que personne ne pouvait lui faire de mal. Alors elle abusait, se servait de sa nature pour torturer. Et plus ses victimes s’enlisaient, plus la lady exultait. Elle ne laissait personne lui dire quoi faire, elle n’était pas n’importe qui.

Alors voilà, Superbia était là, elle restait et s’installait se complaisait à torturer, se servait des mots pour meurtrir, et le pire, c’est que le masque de souffrance que pouvait se peindre à l’occasion sur la figure de sa victime la faisait rire. Elle adorait embêter, critiquer, maltraiter.  Le mieux ? C’est qu’on pouvait le lui reprocher, mais la victoire n’était complète que quand sa pauvre proie se mettait à pleurer. Non, Superbia s’amusait, elle n’était pas gentille et ce petit, là devant elle, ne faisait que faire ressortir ses pulsions. Elle critiquait. S’en donnait à cœur joie de le blesser, trouver les moindre failles dans sa carapace, il n’y avait pas moyen, elle ne le laisserait certainement pas en paix. Elle s’amusait bien trop pour ça. Egoïste, Superbia ? Sans aucun doute, mais le moindre éclair de douleur qui transparaissait dans le regard était en soi une récompense, et elle ne s’arrêterait pas comme ça.

-Oui, les gens dorment la nuit. Alors dois-je en déduire que tu ne fais pas partie des gens ? Que tu es un intrus ? C’est bien ça ?  Pour ta gouverne et ou cas ou tes esgourdes seraient bouchées, les amis ne servent à rien, mais au moins il y a des gens, même morts qui me parle, ce n’est pas le cas de tout le monde.

Blesser, torturer, et continuer, s’acharner.

Elle ne relèverait pas le passage sur la maison de traite, déjà elle ne savait pas ce que c’était, et la lady ne lui ferait pas le plaisir de lui laisser entrevoir ce manquement à la culture populaire. De plus elle venait d’apercevoir la baguette que brandissait le rouge, à laquelle il se tenait comme à une bouée de sauvetage. Comme si les mots ne le sauveraient plus. Et comme il avait raison. Superbia savourait cet instant, ce moment ou sa victime comprenait qu’elle perdait, et c’était tellement bon. Elle remonta encore un peu plus haut, juste pour montrer qu’elle n’avait pas peur.

-Je me plains pas, et si je devait le faire, crois-tu que ce serait à quelqu’un comme toi ? Quand à ton sort, tu peux le lancer, ça sera drôle, très drôle. Tu imagines : punis par le Préfet Fayot, 20 points de moins à Gryffondor, c’est sur que là si tu n’es pas accepté dans ta propre maison, ça t’aideras encore moins à te faire des amis. Fufu, ça sera drôle, vas-y lance le ce sort, si tu l’oses.


Superbia restait, le défiait, puis surtout, elle le narguait. Le pousser à bout, jusqu’à ce qu’il craque. Son sourire narquois s’agrandissait au fur et à mesure de la discussion. D’ailleurs c’était une idée à développer ça…. Pousser les élèves des autres maisons à bout, pour qu’ils lui lancent un sort et perdent des points… Hmm, idée à explorer.

Blesser, torturer, et continuer, s’acharner, et recommencer.
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Dim 14 Sep - 22:20
Superbia continuait de noyer Flavian sous les insultes, en le prenant de haut – littéralement. Elle s'était mise à flotter dans les airs au-dessus de lui, faisant de son mieux pour être une cible parfaite, s'acharnant à pousser le Gryffondor à l'erreur, au geste qu'il n'aurait pas dû, au bloclang et aux points perdus pour la maison. Superbia s'imaginait tout un tas de conséquences qui auraient été bien terribles pour une personne normale, les élèves qui l'ostracisent et parlent de lui dans son dos, la honte de faire couler sa maison. Elle s'imaginait probablement que Flavian allait laisser tomber ses menaces magiques, et rabaisser sa baguette, vaincu.

Si seulement elle savait.

Flavian collectionnait les post-it et les heures de colle. Flavian collectionnait les bagarres avec les autres élèves, les coups bas lancés d'un couloir à l'autre, les farces qui tournaient mal, et Flavian riait de ses petits jeux, de son gros rire gras et bête, sans se soucier des points qu'il faisait perdre à sa maison ou des retenues qu'il accumulait. Le règlement maintenait dans le rangs les élèves déjà sages et soumis. Il ne pouvait rien contre les élèves qui n'en avaient rien à faire. Les histoires de maisons et les mines agacées des professeurs, ça n'embêtait pas beaucoup Flavian puisqu'il avait déjà toute l'école en grippe. Alors, les menaces du préfet fayot, franchement …

Et c'est avec un grand sourire qu'il leva sa baguette vers la fantôme qui s'offrait à lui. Il s'appliqua dans ses mouvements et prononça la formule magique d'une voix claire et posée.

« Bloclang. »

C'était tellement facile. Il reprenait la main, Superbia lui avait donné cette victoire sur un plateau d'argent, tout ça parce qu'elle ne le connaissait pas et qu'elle l'avait mal jugé.

Flavian lui fit un grand sourire, un clin d'oeil, et posa un doigt sur ses lèvres. Chut maintenant.

« Tu es beaucoup mieux, sans le son comme ça. Tu fais très film muet du début du siècle. Tu as même le côté bouffon et comique qui va avec. »

Il la regarda un instant.

« Mais maintenant, il faut partir, madame. Ce serait dommage que je doive te lancer un sort qui te rende invisible aussi. Il ne te resterait plus rien après. Déjà que personne va se plaindre de ne plus t'entendre, en plus. On ne se plaindra pas de ne plus te voir non plus, et on t'oubliera complètement. Je pense qu'on pourrait pas faire plus morte que ça dans ton état. Enfin tu ne serais toujours pas totalement morte, ma pauvre, mais en fait, tu sais quoi, tout le monde s'en fout. »

Flavian lui fit un au revoir de la main.

« Allez, à une prochaine fois ! Transmets mes amitiés à tes amis les fantômes et tout. Mais apprends le langage des signes avant, quand même. Tu risques d'en avoir besoin. »


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