Divination : Les pierres

Alix se força a se reveiller en clignants plusieurs fois des yeux en écoutant la mélodie du professeur. Un professeur unique d'ailleurs même si Alix ne captait absolument rien a sa matière. C'était ainsi. Car si Alix avait un troisième œil, alors ce dernier se trouvait dans un endroit qui ne voyait quasiment jamais la lumière.
Regardant avec la plus grande intention dont elle était capable pour faire plaisir a son professeur le bloc de pierre qui se trouvait en face d'elle, Alix lança son diffindo rapidement. La pierre se craquela proprement. Souriant, elle ne voyait toujours pas grand chose d'autre. Au lieu d'une pierre désormais elle en voyait deux. Mais puisqu'elle était a l'écrit il lui serait bien plus facile de faire croire que ce n'était pas le cas.

Alix Barthelemy - Poufsouffle
7e année.

J'ai choisi monsieur Emerald.
On peut voir que la pierre qui m'a été attribuée avait un défaut en son sein. Effectivement une aspérité a été révélée lorsque la pierre s'est fendue. Cette aspérité, ce vide dans la pierre dénote que depuis son enfance le professeur Emerald a laissé ses sentiments (ou son manque de sentiments plutôt) creuser un triste gouffre dans son cœur.
Les nervures sont très ombreuses, cela peut aussi indiquer de nombreuses fluctuations dans sa courbe de croissance.
La couleur grisâtre/brune au centre de la pierre me fait quand a elle penser que notre professeur de sortilège se faisait maltraiter par les autres enfants dans la cours de récréations et qu'il terminait souvent dans la boue.
Je pense que puisque les bords de la fracture de la pierre sont nets, cela prouve que la solitude était le pain quotidien d'un enfant mal aimé et probablement ravagé par la varicelle puis par l’acné si l'on fait attention aux petits cratères qui marquent la seconde partie du bloc.
Sa maman et son papa devait aussi avoir honte de lui puisque je peux apercevoir un petit fossile d'animal dans le coin gauche supérieur. Un enfant quelque peu perturbé donc.

Une aventure a Poudlard.

Viridus de son prénom allant pour la première fois dans la salle commune de Serpentard se fit sûrement bizuter comme tous premières années de cette maison. Très certainement jeté dans le lac et maintenue suffisamment longtemps pour qu'il s'imprègne de l'odeur de ce petit bain, jura solennellement que la fille née de parents moldus et son ami l'hybride qui s'était chargé de lui symboliseraient en son cœur l'élément de lutte contre cette engeance tellement plus péquenaude que les autres sans réelle magie. Humilié et crachotant quelques algues, le petit Viridus fit alors en sorte jusqu'à la fin de leur scolarité de noyer une mouche dans leur purée a chaque repas. Parce qu'ils ne méritaient rien d'autre que de manger des insectes vu qu'ils étaient tout en bas de la chaîne alimentaire. Fin.

Alix reposa sa plume et retourna a sa sieste, triste de ne pas avoir pu en faire autant avec monsieur Erudit.

Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr

Spoiler:

Kalev Hopwar le Splendide et l'Incompris a écrit:

Kalev Hopwar
6e année
La merveilleuse maison Poufsouffle

Il est à noter, avant toute chose, que ma pierre est affreusement irrégulière, mal taillée, pleine de bosses et de creux. D'une laideur à faire se suicider un tailleur de pierre. D'un gris pâle presque maladif, cette pierre m'évoque une créature à la fois effrayante pour sa difformité, son apparence, et en même temps un être chétif, maladif... quelque chose comme le professeur Lovecraft.
Lorsque j'ai coupé ma pierre, elle ne s'est pas fendue droite : soit je découpe la pierre aussi mal que les gâteaux d'anniversaire, soit cela montre clairement que le professeur Lovecraft est un homme éminemment complexe et tortueux (j'ai appris ce mot hier).

Après avoir étudié l'emballage, la carapace externe, donc ce que le professeur Lovecrat laisse paraître au premier abord, étudions le coeur de cette pierre, le coeur de monsieur Lovecratf, pénétrons son âme, que dis-je, l'intimité de ses souvenirs ! (ce cours est quand même de la triche pour les legilimens madame).
Une première nervure montre une sorte d'animal étrange et effrayant ; je pense que cela traduit les origines hybrides de notre cher professeur d'astronomie. Par ailleurs, cette forme est entourée de légers filaments qui rappellent des étoiles filantes. Je pense que monsieur Lovecraft est profondément possédé par la matière qu'il enseigne : c'est une très bonne chose.
Je remarque des striures éclatées, comme des coups et blessures : elles s'effacent, comme anciennes ; seraient-ce de vieilles blessures ? Oh, je vois comme une forme de plume. Je pense que cela vient du talent de mon maître adoré dans la poés.... la po... enfin, dans position des astres Et enfin... oh, mais serait-ce la forme d'un cadre ? Et, oui, dans ce cadre, un coeur !

Monsieur Lovecraft, dans sa jeunesse, est probablement tombé amoureux de cette femme, dans un tableau du 5e étage ; vous savez, cette belle sirène rousse qui se lamente de ne pas pouvoir être humaine et aimer un sorcier. Harielle je crois. Elle était certainement la seule à ne pas repousser monsieur Lovecraft malgré son physique, hérité de ses ascendances particulières. Ils ont trouvé un réconfort l'un dans l'autre, mais comment un homme et un tableau peuvent-ils s'aimer ? Je pense que monsieur Lovecraft a été profondément blessé de ce constat et en garde aujourd'hui encore les séquelles. Je pense qu'on s'est moqué de lui pour cet amour beau et impossible. Cette histoire me rend très triste, d'ailleurs. Aussi, à votre instar, laissez-moi composer une chanson, ou plutôt un poème, en hommage à cette pierre pleine de souvenirs horribles, et en hommage à cet amour impossible :

« Pierre du château de tous les possibles
Toi qui a vu grandir cet amour impossible
Tu as gardé en ton sein de cette histoire les rides.

Monsieur Lovecraft tu surveilles avec bienveillance
Toi seule peut briser sa méfiance
Pour un jour voir renaître dans son coeur amour et vaillance

Sirène ou harpie
Peut importe le délit
Car pour toujours l'amour les lie !

Pierre du château de tous les possibles
Je sais que tu rendras les sentiments invincibles ! »

Et puis, après tout, Lovecraft n'est-il pas le "faiseur d'amour" ?

Spoiler:

Mr. Emerald dans la pierre

Pour une fois, tu n’arrivas pas en retard au cours de Divination. Tu t’installas dans la foule. Pourquoi Mme. Solomon parlait-elle de Mme. Mantis, pas que tu ne l’aimais pas. Du tout même. Mais elle attirait l’intérêt de Mr. Emerald, et ce dernier était fait pour être un homme, c’était sure. Tu écoutais distraitement le professeur, entendant l’air de la musique qu’elle jouait sans vraiment comprendre ce qu’elle disait. Mme. Solomon était une personne sympathique mais voilà, elle ne t’intéressait que très peu.

Vous vous retrouviez avec une roche — d’un mur du château — à fendre pour découvrir le passé d’un professeur au choix.  Tu pris la pierre qui t’avait été donné et l’a fendit en deux comme la professeure l’avait montré. Et c’était parti pour l’analyse.  

Parchemin a écrit:

 Jazzie Jones
4e année — Serdaigle

Le passé de Mr. Emerald dans la pierre

Il y a une grande fissure dans la pierre —Ceci montre que ça c’était passé il y a dix ans, non, quinze ans. A ce moment-là, Mr. Emerald avait encore un corps d’homme — de mâle.

Il y a autre chose dans la pierre : une autre présence — un autre homme mûr, plus âgé mais avec une apparence jeune. Les craquelures forment un récipient — une potion ! L’homme mûr était surement une créature qui avait utilisé une potion de condition humaine donc.

Mr. Emerald a eu une rencontre avec cet homme — ce bel homme. Mais c’est plus. Ces deux craquelures se rencontrent — se rentrent dedans. Par merlin ! Mr. Emerald et cet homme ont fait plus, une rencontre charnelle. Savoureux. Mielleux. Les deux fissures s’entremêlent sur un long chemin. Ça a du duré longtemps — cinq ans, six peut-être et elles s’arrêtent sec.  Je suis choquée. Serait-ce pour ça que Mr. Emerald est un enfant aujourd’hui ? A-t-il dépassé la limite ? Je ne sais pas.

Plus loin dans la pierre, une fissure est apparue — plus féminine mais toujours masculine — non. C’est plus violent et plus discret. A la fin de la fissure, il y a un changement de couleur — un sort, une lumière. Ce dernier a l’air d’influencer énormément la vie actuelle de Mr. Emerald.

Soit. Mr. Emerald devait pratiquer des formes de yaoi lorsqu'il était plus jeune.

Tu déposas ton parchemin sur la pile de devoirs. Peut-être  que ce que tu venais de voir pouvais t’aider pour plus tard.

Spoiler:

Plume bleu sur parchemin a écrit:

Gertrude Jenkins 6 année
Poufsouffle

Monsieur le Tableau.

Monsieur l'Erudit a été enfant un jour. Lointain. Je pense que c'est pourquoi je n'ai qu'un cailloux dans la main. Parce que son passé commence a partir en miette comme le temps qui érode la pierre. Ou en cacahuète comme l'éléphant qui les aspire.
Sur le cailloux on voit plusieurs couleurs. Un fond de vert. Parce que monsieur Erudit vivait a la campagne. Et du gris foncé. Parce que monsieur Tableau aimait jouer avec des cailloux et des bout de bois. Et des fines nervures blanches. Signe que monsieur Erudit avait très peur de l'orage et qu'il allait se cacher sous ses draps.
On voit aussi que les bords sont ronds, on ne se blesse pas avec. Monsieur Erudit devait un peu trop manger quand il était petit. Je miserais sur des framboises enrobées de chocolat. La matière est un peu granuleuse par contre. Il a du contracter la petite vérole ou quelque chose comme ça. Ou avoir eu plein de cailloux dans ses chaussures. Ça devait être douloureux.

Anecdote.

Quand il était enfant, Monsieur Erudit.... (je pense que son prénom commençait par un H comme Hubert) voulait devenir danseur. Mais que sa maman était pas d'accord. Et son papa. Mais qu'il a jugé que c'était pas grave et qu'il allait écrire plein de livres sur le sujet. La pierre me dit aussi que sa passion l'a poussé fonder un club de danse a Pouddlard quand il était petit. Et qu'il adorait les sandwich a la salade.

Spoiler:

MÉMOIRE DES PIERRES

Pan aimait bien le cours de divination — lorsqu'il se souvenait qu'il l'avait en option. Il aimait bien ouvrir son troisième oeil et supposer le futur des autres grâce à des feuilles de thé — et puis si jamais il avait un petit creux en cours de route. Mais ce n'était pas le cas aujourd'hui. Point de thé. Point de futur. Des pierres et le passé. Le serdaigle grogna et sanglota mentalement tandis qu'il croisait les bras sur son torse de façon très virile et mature. Écoutant à moitié le bavardage de sa professeur, il soupira de dépit en entendant l'intitulé du devoir. Alors qu'il se débrouillait pas trop mal jusqu'à présent, voilà de quoi faire baisser drastiquement sa moyenne.
Agitant vaguement sa baguette, il lança le sort demandé, celui-ci ayant un effet limité, ou alors était-ce le but ? Il se mit à observer son caillou avec attention, se prenant légèrement au jeu.

Pan E. Seweryn a écrit:

Pan E. Seweryn
5ème année
Serdaigle

Au premier abord cette pierre peut sembler fort étrange à un regard peu aguerri. Elle est assez irrégulière, polie d’un côté, laissant apparaître une face presque lisse, tandis que l’arrière est cabossé, une petite partie étant même noire — trace d’un ancien incendie ? Tout ceci indique de nombreuses choses au sujet de Caesius du professeur Carthaigh.
Commençons par le plus apparent, cette section d’un noir profond peut être interprétée de différentes manières sur la personne du professeur Carthaigh, en effet, la connotation du feu saute aux yeux. Partons donc de la chevelure enflammée — rousse, du professeur qui lui octroie des origines écossaises, probablement du fin fond des Highlands et s’il n’a pas été élevé là-bas, il doit certainement avoir de la famille dans cette zone géographique. Outre cet indice physique, nous pouvons également interpréter le feu qui brûla la pierre comme le feu de la passion qui brûle dans l’âme du professeur Carthaigh. Certains pourraient me contre-dire en disant qu’il fut réparti à Serdaigle et non pas à Gryffondor. Mais je parle ici d’un feu bien plus complexe — et ceux pensant les serdaigle comme froids sont bien loin de la vérité. En chaque aigle brûle le feu de la connaissance, une soif intarissable que l’on ne peut jamais satisfaire. Cependant le feu est sauvage, indomptable et il se peut que l’on se brûle les ailes. Je pense que cette noirceur profonde sur le côté de la pierre montre l’incendie qui ravagea le professeur Carthaigh dans ses jeunes années, sa chute dans un gouffre infernal. Peut-être le retour de flammes de sa connaissances — je ne saurai dire, je ne saurai juger.

Mais le professeur Carthaigh ne pourrait être défini que par ce côté brûlé, par cet évènement — en tant je parle de l’incendie métaphorique. La partie polie, presque lisse de la pierre représente le sourire du professeur Carthaigh. Monsieur sourit souvent, mais il n’atteint pas souvent ses yeux. Son sourire est lisse — comme cette pierre. Comme si l’on avait poli avec précision son visage pour qu’il ne montre que ce rictus doux — ô si doux. Nous pourrions opérer un parallélisme rapide avec l’utilisation du style doux lors de la Renaissance italienne chez les sculpteurs sorciers, utilisant une technique faisant glisser la lumière pour qu’elle ne s’attarde pas sur les détails, et le regard du spectateur aussi, par la même occasion. Je pense — humblement, que monsieur Carthaigh souhaite que l’on s’arrête sur son sourire et que l’on ne regarde pas la partie accidentée — et encore moins celle brûlée.
La partie rugueuse de la pierre montre un passé tourmenté mais ne possédant pas de grand évènements. Par cela je veux dire que le professeur Carthaigh a eu une enfance normale, voire banale, dans le sens où il a eut ses joies et ses peines, son bonheur fluctuant comme le relief de cette partie de la pierre. Il n’y aucune cassure nette, outre la partie brûlée, et chaque crevasse se vaut en taille et en profondeur. Ce qui semble indiquer une enfance stable, heureuse mais bien remplie.
En tournant la pierre dans un certain sens, on peut voir une certaine chronologie dans sa composition. En naviguant parmi les bosses et autres vallées de l’enfance, on arrive à une zone de turbulences plus marquées, celle-ci s’achevant par le pan noir, celui-ci recouvrant la partie latérale gauche de la pierre, mais également marquant une cassure dans le continuum. Par la suite nous pouvons observer une partie très plane, possédant néanmoins de faibles incursions à la surface pour finir sur la zone polie et très lisse. Pour quiconque sachant lire le langage des pierres, celle-ci est des plus expressives.

Je souhaiterai m’attarder sur la partie tourmentée de la pierre, notant un creux en particulier, dans lequel on peut observer quelques minuscules lichens rouges. Je pense que cela pourrait être relaté au jour, où le professeur Carthaigh lorsqu’il avait 8 ans, avait décider d’aller explorer les environs du manoir d’un ami habitant non loin. La faune et la flore des Highlands étant ce qu’elle était — terrifiante, le petit Carthiagh se retrouva face à face à un filet du diable sauvage, agitant ses lianes, tentant désespérément d’attraper le petit humain qui avait l’air appétissant, si appétissant. Dans sa tentative de fuir, le futur professeur Carthaigh trébucha sur ses propres pieds et tomba directement dans les bras de la plante. Après une lutte acharnée, un cri très viril et l’arrivée de la cavalerie — aka ses parents, il fut libéré de la terrible fleur. Néanmoins cet épisode développa chez lui une répulsion couplée à une fascination étrange pour la plante.

Il avait trop gratté. Encore une fois. Et il n'était pas vraiment satisfait. Il ne pensait pas avoir rempli les consignes, m'enfin, il verrait bien. Carpe diem. Il alla rendre lentement sa copie à sa professeur avant de s'en aller vers de nouvelles aventures, son estomac grognant légèrement.

Note:

Carys s'installa en cours de divination. Elle se demandait quel serait le sujet cette fois, et en apprenant que c'était sur les pierres, elle trouvait cela plutôt intéressant. Les roches pouvaient parfois être très belles et resceller des histoires, savoir qu'elles pouvaient être liées était fascinant.

Pourtant, en apprenant qu'ils devaient couper la pierre en deux pour l'analyser, Carys se demanda comment faire. Avec un marteau ? Il n'y en n'avait pas. En entendant le "Diffindo", son sang se glaça et elle pâlit. Non... Non, elle ne pouvait pas faire ça.

Bientôt, le même sort commença à fuser un peu partout. Elle paniqua. Carys se leva de sa chaise et alla voir le professeur Solomon.

« Je suis désolée Madame, je ne me sens pas bien. Je ne peux pas rester. »

Puis elle tourna les talons en sortit précipitamment. Ce soir lui rappelait trop de mauvais souvenirs, elle ne pouvait pas l'utiliser. Elle ne pouvait plus l'utiliser.

Spoiler:

Citation :

Wes Jefferson
5ème année
Poufsouffle

La pierre qui m’a été assigné me permettrait de lire le passé du Professeur Leone.
L’apparence extérieur de la pierre est régulière, bien que terne. Presque polie par endroit, on sent clairement que cette pierre a beaucoup roulé, tout comme le Professeur Leone je pense. Il a été difficile d’ouvrir cette pierre, deux coups ont été nécessaire pour la fendre. Ainsi Monsieur Leone aurait toujours été un vrai « dur à cuire », la rigidité de cette pierre pourrait signifier à la fois une grande force et une résistance mais aussi un besoin de distance, le besoin de ne pas laisser entrer les autres depuis son enfance. Sans doute le produit d’une éducation à la dure, selon moi. Peut être doublé d'un rapport d'opposition envers ses parents.
Une fois coupée en deux, on pourrait s’étonner de la différence entre l’extérieur et son cœur.  Les couleurs de l’intérieur sont des couleurs chaudes, rouille et d’autres nuances de rouges. La nature profonde du professeur serait donc bien plus passionnée et chaleureuse, il aurait ainsi appris à la dissimuler sous des approches ternes et froides à la sortie de l’enfance.

Je ne sais pas si le toucher peut participer au troisième œil mais en tout cas, si on ferme les yeux et que l’on touche l’intérieur on peut sentir une pierre assez friable, avec des aspérités. La coupe en elle-même est assez intéressante, la pierre n’a pas été tranchée droite, mais formant une sorte de coupure en dent de scie à cause des deux coups.  Il y aurait donc une fois de plus deux cotés ou périodes bien distinctes dans le passé du professeur mais ces deux cotés semblent s’opposer ou s’affronter comme nous le montre la coupe agressive. Il a donc vécu un grand changement, peut être était-ce de quitter son pays d’origine ou son rapport avec la magie ? J’ai essayé de recoller la pierre mais la fissure a brisé des roches plus petites, même en essayant de rejoindre les deux bouts, il y aura quelques trous : Je sens le professeur a perdu quelque chose d’essentiel. La friction entre les deux bouts n’entraine que plus de perte : Le professeur serait donc tiraillé entre deux facettes de lui et de son passé aussi contraires que nécessaires.

Anecdote :
Le professeur Leone a failli entrer en religion à l’âge de 18 ans, afin de faire acte de rébellion envers sa famille. Il était sous le point de passer la porte de l’église tandis qu’une fumée noire s’échappa de la fenêtre. On aurait pu l’interpréter seule comme un mauvais signe, pourtant ce n’était pas cela qui fit changer d’avis le futur professeur. Il s’approcha de la fenêtre pour porter assistance et c’est là qu’il fit face à l’horrible vérité.  La pièce n’était pas vide, une goule était assoupie dans un coin et sur le feu brulait un ragout d’aubergine. La goule n’était pas le problème mais l’aubergine étant sacré chez lui, il ne pouvait accepter de vivre dans un endroit où le cuisinier ratait ce plat ! C’est pourquoi, à la place il est devenu professeur de métamorphose.

Note?:

Spoiler:

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