Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
Cours d'arts et littérature magiques #3 | Les tableaux | 7ème année
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Mar 24 Juin - 19:48
Les tableaux
Anabeth, un peu irritée, écrit sur le tableau le sujet du cours d’aujourd’hui. « LES TABLEAUX ». Sur un tableau, en effet, l’ironie ironique. Bref. Aujourd’hui, les marmots ne passeront pas un cours agréable. Ana a perdu sa baguette dans ses affaires et ça l’irrite horriblement. Elle déteste écrire à la craie. Elle dépose finalement celle-ci et elle se tourne vers le gang de gamins. Pas très souriante, mais pas l’air bête non plus.
«Bien. Aujourd’hui, je vous fais un petit cours au sujet des tableaux. Vous savez, ces choses qui décorent à peu près tous les murs du château ?»
Anabeth grimace en entendant la réaction au mot «chose» d’une des mesdames tableaux qui décoraient sa salle. Elle s’excusa d’un bref signe de tête. Malgré tout, plusieurs des portraits commencent à sembler intéressés par ce qu’Ana racontera.
« Donc, qu’est-ce qu’un tableau dans le monde magique ? Dans les faits, il s’agit d’un simple portrait d’humain, d’animal ou même d’objet, qui a été enchanté par divers sortilèges. Nous pouvons donc dire qu’il s’agit d’une partie de l’âme du peinturé qui y est enfermée, même si ce n’est pas du tout ça. Mais Ça y ressemble.»
Les mains derrière son dos, Anabeth s’avança à travers les rangées de bureaux, regardant les élèves à tour de rôle. À ceux qui font autre chose qu’écouter, elle donne une petite pichenette. À ceux qui dorment, elle tire une oreille. Sacrés enfants.
«En effet, ça y ressemble puisque le tableau agit de façon à rappeler le vivant de celui qui y est représenté. Ses actions récurrentes lorsqu’il était vivant sont souvent répétées et ses «phrases cultes» sont parties marquantes de ses conversations. Les tableaux sont donc des représentations brèves de ceux qui les ont inspirés. Leurs actions sont particulièrement limitées à ce qui se trouve dans leur toile et celles d’autres tableaux et, comme dit, à ce qu’ils faisaient souvent en tant qu’être vivant. »
Lentement, elle retourne vers l’avant de sa classe, claquant des talons. Contrairement à d’habitude, Anabeth n’est pas très «vivante». Elle s’assied sur sa chaise et croisse ses jambes. Elle regarde les messieurs et les mesdames à tour de rôle.
«Un personnage de tableau, heureusement pour lui sinon sa vie serait ennuyante, peut voyager de tableau en tableau. Certains osent même rendre visite à d’autres eux-mêmes dans d’autres tableaux. C’est comme un petit monde rien qu’à eux. Il est même possible de rajouter des attributs à leur monde en peignant d’autres choses sur leur tableau. Dans la même branche, ile ne faut pas oublier de leur donner un coup de neuf de temps en temps. Le moral pouvant en être affecté. »
Et puis, elle se relève. Même frustrée, elle n’arrive pas à rester assise. Elle a besoin de bouger et c’est ce qu’elle fait en faisant les cents pas en avant de la salle de classe.
«L’important, quand on veut devenir un tableau après sa mort –ou même avant, certains sorciers célèbres encore vivants ont déjà leur propre tableau actif, c’est de bien choisir son peintre. Il faut s’assurer que la vision qu’il a de nous nous idéalise ou qu’elle soit juste. En effet, certains peintres vicieux, qui travaillent que pour l’argent plutôt que pour l’amour du métier ou l’amour de la personne à peindre, peuvent faire des horreurs. Je pense qu’on peut voir certaines victimes de ces escrocs sur les murs de Poudlard.»
Anabeth s’arrête et prend une craie du bout des doigts pour commencer à écrire l’énoncé du futur travail au tableau.
«Les tableaux s’avèrent très utiles quand il faut garder des passages secrets. Ils peuvent crier si quelqu’un les franchit de force et peuvent voyager de tableau en tableau pour prévenir quelqu’un. D’ailleurs, certains sont assez intelligents pour formuler des énigmes compliquées à résoudre. Ah, là, là, en parlant de tableaux gardiens, jamais la grosse dame qui garde l’entrée de Gyffondor ne me manquera. Jamais.»
Elle rit un peu. Elle avait horreur de ce tableau-là quand elle était jeune étudiante. Rapidement, elle termine d’écrire au tableau et se retourne vers les jeunes, mains sur les hanches.
«Donc, aujourd’hui, mes agneaux, je ne vous demande pas quelque chose de bien compliqué et d’hyper artistique. Vous devez simplement m’expliquer comment serait votre tableau, autant en apparence physique et de lieu qu’en personnalité, s’il adviendrait qu’un jour vous décidiez de vous en faire faire un. Pour ceux qui voudraient être rassurés, je ne veux pas que des descriptions de tableaux réalistes. Vous pouvez très bien m’en faire une découlant du mouvement surréaliste. Ceci pourrait être sympathique! N’oubliez pas que vous pouvez être peint plus beau ou plus laid que vous l’êtes réellement. »
La blonde tape dans ses mains pour donner le signal aux marmots. Elle s’éloigne rapidement vers les étagères de sa classe, histoire de trouver un livre intéressant à lire pendant que les jeunes travaillent.
Marche à suivre
Thème - Les tableaux Limite - 25-30 lignes approximativement. Dates - Du 24 juin au 1er juillet Récompenses - 2 gallions & 5 points pour les élèves rendant leur devoir. 5 gallions & 15 points pour l'élève rendant le meilleur devoir. Le meilleur devoir se mérite également un exemplaire du bouquin « Comment bien préparer son avenir en tant que tableau.» Énoncé - Anabeth vous demande une description physique (le lieu et l'apparence) et psychologique du tableau que vous pourriez être. Elle a pris le soin de vous dire que vous n'étiez pas obligé de faire la description d'un tableau réaliste et que vous pouviez être plus beau ou plus laid.
Ligue des Sorciers
& sorcier & Jupiter forever
Kalev Hopwar
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Mar 24 Juin - 21:20
Et voilà. Il l'avait fait. Il le savait que ça arriverait, un jour. Il était tombé du lit, on l'avait réveillé bien trop tôt, il avait mal lu son emploi du temps, et au lieu d'aller continuer sa nuit sous le soleil du petit matin dans le parc, il se retrouvait dans un cours d'art et littéraire magique qui ne lui était pas destiné. Aussi, Kalev avait posé sa tête sur la table pour roupiller un peu quand les mots magiques étaient parvenus à ses oreilles. Tableau ? Imaginer tableau de soi ? Mais c'était son ambition d'avenir ça ! Ni une ni deux, Kalev demanda un parchemin, une plume et de l'encre à Alix (c'était donc un cours de septième année !) et mit tout son coeur dans ce devoir.
Citation :
Kalev Hopwar Sixième année Poufsouffle Pardon pour l'erreur d'horaire madame mais votre cours gère du blaireau superhéros.
Je dois vous avouer, madame, que cela fait quelques années maintenant que je suis passionné par les tableaux sorciers. Cet amour est né lorsque j'ai posé mon regard pour la première fois sur le tableau de monsieur l'Erudit, en première année ; depuis mes conversations avec lui et ses autres amis de gouache et d'acrylique m'ont convaincu d'une chose : je veux peindre des sorciers et des sorcières, et, surtout, je veux devenir un tableau après ma mort. Aussi, cet exercice est une promenade de santé. Une promenade passionnante, colorée et très artistique, cela dit.
Pour commencer, je tiens à vivre dans un grand tableau. Je trouve les dimensions de monsieur l'Erudit absolument parfaite ; quoique je verrai un peu plus de longueur et un peu moins de hauteur au mien. Le cadre serait d'un joli bois de cerisier, comme ma baguette, pour me rappeler mon existence de sorcier et l'amour entretenu avec ma partenaire ; d'alileurs, j'aimerai beaucoup que le bas de mon tableau dispose d'un repose-baguette pour pouvoir conserver avec moi mon amie de longue date.
Mon tableau devra représenter des choses que j'aime. Pour moi, l'amortentia sent la forêt en automne après un jour de pluie, et le parfum de l'herbe fauché à la fin de l'été. Je vois donc, pour décor, une pièce chaleureuse dont la fenêtre ouverte donne sur une forêt aux couleurs chatoyantes alors que l'été se termine. Comme dans ma famille, on adore les oiseaux, un faucon ou un hibou me tiendra compagnie, ainsi qu'un furet, puisque mon meilleur ami est mon furet Jupiter. Dans cette pièce, un tableau avec les visages des membres de ma famille adorée, car je veux fonder une famille joyeuse et heureuse que j'aimerai de tout mon coeur. Une photo de mes parents et de mon frère aussi sur une commode où s'empilent quelques livres. Au mur il y aura mon balai de poursuiveur d'accroché, et autour de lui, des lettres de mes anciens amis de Poudlard avec lesquels j'ai gardé contact. Pour m'occuper dans mon éternité, il y aura dans cette pièce du thé et surtout, surtout des gâteaux, des livres donc, et de quoi écrire, surtout. Je veux écrire de la poésie pour toujours !
Physiquement, je serai plus vieux bien sûr, la trentaine peut-être, toujours blond, mais j'en aurais marre de mettre des lentilles pour corriger ma myopie alors j'aurais mes lunettes du dimanche à la place ; simples, noires, discrètes et élégantes comme la robe de sorcier que je porterai. A mon doigt il y aura une alliance parce que j'aurai été un sorcier marié et père de famille heureux ! Oh et j'aurai une cicatrice sur la main parce qu'un jour je me serai blessé en Quidditch. Les tasses me l'ont dit.
Ma toile sera revêtue d'un vernis qui sent bon, aussi. J'au exigé qu'on lance sur ma toile les sortilèges de base pour me protéger, et je demanderai en bonus un sortilège anti-rongeurs que j'ai créé ; on sous-estime la passion de ces animaux pour les vieux tableaux abandonnés. Enfin, j'aimerai être exposé dans la salle commune de Poufsouffle, parce que je m'y sentirai pour toujours et à jamais chez moi !
Kalev reposa sa plume, satisfait. Il s'y voyait déjà.
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Mer 25 Juin - 16:25
Charlie, accoudé et désespéré, passait le bout de sa plume sur son front. Il ne savait absolument, absolument pas quoi faire. Non pas qu'il n'aimait pas les tableaux sorciers - ils étaient dix fois plus intéressants que les moldus - quoi qu'il aima l'art - mais il ne s'était jamais envisagé comme tel. Lui, une fois mort, il voulait être mort, et non pas rester éternellement cloitré dans une toile à regarder les autres. En fait, il voyait la vie d'un tableau particulièrement ennuyante, quand on y réfléchissait.
Le préfet soupira. Il ne voulait pas rendre copie vide. Surtout pas. Il avait lu un bouquin (oui, ça lui arriverait de temps en temps de lire) sur un homme qui avait un tableau. Dorian Gray ou quelque chose comme ça. Il fronça les sourcils. il ne se souvenait pas de tout mais, pourquoi pas.
Citation :
Charlie Foxx Septième année Gryffondor
Si un tableau de moi était fait, je l'aurais fait faire par Upsilon Ash. Il serait du coup complètement loupé. Une caricature pour tout dire ! J'aurais un gros nez, c'est ce qu'on verrait le plus. Mes cils monteraient jusqu'en haut de mon front, et j'aurais des grains de beauté un peu partout. Ca ne serait vraiment pas beau. Mon menton serait exagéré et je serai trop grand et trop maigre - je suis sûr qu'Upsilon ne sait pas dessiner les corps. Mes mains aussi, seraient disproportionnées et surement trop grandes. Mes cheveux seraient une simple coupe au bol noir.
Je n'aurais même pas de cadre. Je pense que je serais en fait fait sur une feuille de papier qu'on aurait mis sous verre, pour pas que je m'abîme trop avec le temps, mais je m'abîmerai quand même. Je n'aurais pas non plus de fond ! Peut-être un soleil mal fait et une maison derrière, mais c'est tout. Du coup, je m'ennuierai énormément, et j'aurai très chaud...
Allant avec mon côté caricatural, je pense que je deviendrai aigri, trop peu satisfait d'être un tableau. Professeur, faites que je ne sois pas un tableau ! Ainsi, je tenterai de faire des farces aux personnes qui me font face, et ne cesserait de les embêter, de leur faire des remarques déplacées. Je ne serais même pas poli. Personne ne voudrait d'une telle personne ! Je détesterai le monde entier pour ça, et le ferait savoir. Mes farces seraient de mauvais goût, et mon humour très noir. On finirait par me faire garder une porte de chambre d'un adolescent en crise avec qui je m'entends bien. Je pense que pour passer le temps, je quitterai ma feuille de papier pour aller regarder les jolies filles dans les salles de bain, et on me détestera encore plus. Personne ne comprendrait ma détresse qui est l'ennui le plus terrible, et le fait que tout le monde rit de moi quand on verrait ma caricature ! Je serai très malheureux. Ma phrase préférée serait : "T'as oublié tes vêtements la gueuse !" ou quelque chose comme ça.
Ma vie en tant que tableau serait simplement une abomination.
Ca n'avait finalement rien à voir avec ce qu'il avait prévu de faire. Il soupira et rendit sa copie, avant de quitter la salle. Au moins, c'était fait, et s'il ne visait pas même le
Je te louperai pas, c'est clair 8D (mais, t'as oublié les gros pieds poilus). Édité par un peintre d'exception. ♥
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Jeu 26 Juin - 14:02
Art et Littérature
Coude sur le bois de la table. Menton posé dans la paume renversée, j'écoute et je suis du regard les allers et retours du professeur. Elle me semble d'ailleurs plus agitée que d'habitude. L'énoncé est clair. Plutôt sympas. Que serions-nous en tableau ? Bonne question. Je médite dessus, attrapant un parchemin et ma plume dont le bout chatouilleux caresse ma mâchoire. Yeux rivé au ciel, je cherche. Cherche. Moi en tableau ? .... M'illustre en tant que professeur me paraît si logique que je décide de chercher carrément autre chose. Lèvres pincées, je me penche finalement sur le devoir.
Light C. Red. Poufsouffle. 7ème année
Mon peintre ne serait autre que ma mère. Elle a toujours eu un certain talent pour les matières artistiques et demander à quelqu'un d'autre de le faire, serait un affront de taille. Mon cadre serait en argent, finement sculpté par de petites tresses. L'aura de ma toile serait claire. Dominance bleu, blanc, vert. Une touche de nature en soit. Je serais peint dans un décors, un paysage parsemé de touche colorées. Rose, jaune, rouge... Un champs de fleurs. De l'herbe. Un ciel dégagé. Un soleil lumineux, pas écrasant. Un arbre dont les feuilles onduleraient sous une brise tiède et agréable.
Je serais sous cet arbre. A l'ombre. Un ballon rouge à côté de moi. Je serais peint sous mes traits d'enfant. Cinq ans à tout casser. J'aurais des yeux clairs, plus grands, des iris d'un bleu saphir plus prononcé. Un visage expressif. Des joues rebondit, généreuses, ombré par la taille de mes cils. Des cheveux en bataille, aussi blond que les blés. Un nez plus petit, des fossettes plus marquées. Des mains potelées, la mine tantôt boudeuse, tantôt rieuse. Un corps frêle, des égratignures sur les genoux découverts par un short blanc.
Je ne serai pas seul. Je vois clairement une enfant plus jeune avec moi. Avec laquelle je serai protecteur. Mon portrait craché version fille. Des cheveux plus longs, un minois qu'il est difficile d'ignorer. On jouerait au ballon. On ferait la sieste sous l'arbre. Des trucs simples, sans chichi ni excès. Avec les autres tableaux, et même les élèves qu'il me sera possible de croiser, je serais je pense, une compagnie agréable... mais peut-être exécrable aussi. Le caractère d'un enfant. Pleurant en cas de chute. Regardant les élèves les plus âges avec de grands yeux ébahis. Posant sans cesse des questions. Aussi ridicules qu'enfantines. Blaguant à tout va pour rien. Je me soucierais de ceux passant devant mon portait et qui aborderont une mine sombre. L’inquiétude peignera mes traits, agrandira mes yeux. Et ce sera avec un sourire timide que je demanderai un câlin... avant de me rendre compte que c'est impossible.
Je serais un enfant. Un peu capricieux, soucieux, timide mais, pas méchant.
Je termine en pliant mon parchemin. Tirant sur ma chaise, je créer un grincement avant d'aller déposer mon papier sur le bureau du professeur. Et je tourne les talons pour m'engouffrer dans le couloir.
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& sorcier
Alix Barthelemy
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Jeu 26 Juin - 21:11
Arts et littérature : Les tableaux
Alix regarde son professeur, sa main soutenant sa joue. Elle a l'air contrarié. Et puis elle écrit en utilisant une craie. C'est assez inaccoutumé de sa part. Peut être devrait elle lever la main pour lui dire que sa baguette posée en équilibre sur son oreille serait plus utile? Non trop tard, elle commence son cours. Tant pis.
Alix Barthelemy Poufsouffle - 7e année.
Si l'on devait faire mon portrait, j'insisterais pour qu'on me peigne a mes 40 ans. Trop jeune me dérange. Pourquoi me peindre dans mes jeunes années si je n'ai rien accompli a cet age? Je ne fais que démarrer ma vie, je ne veux pas qu'on me voit année après année sur mon mur sous des très juvéniles mais avec les petites rides de la vie, avec celles de l'expérience. Avec la maturité de celle qui sait de quoi elle parle même si c'est pour hurler sur les passants que leur braguette est ouverte.
Mon portrait serait sobre, en bois sculpté et ciré, fait dans l'arbre ayant servi a faire mon dernier balais. En son cœur j'aimerais que l'on y mette des fragments de ma baguette. Les deux plus grands bonheur de ma vie délicatement dissimulés presque avec pudeur dans le cadre qui serait l'une de mes dernières demeures en ce monde. Oui, je veux que l'on brise ma baguette en deux morceaux pour mon tableau mais aussi pour ma tombe. Une petite plaque en laiton donnant mon nom et mon prénom ainsi que mon ancienne maison serait suffisant a mon bonheur, je n'ai pas besoin de titres pompeux pour légende. De toute façon mon portrait serait très certainement ravie de parler de mon passé si on s’intéressait a lui.
Je serais une femme dans un décors simple. Une cheminée, un canapé de cuir tanné par les frottements, une bibliothèque recouvrant l'entièreté des murs tout en contournant une grande baie vitrée. Ce serait mon sanctuaire, l'endroit mérité pour se reposer après une vie entière a courir et a faire souffrir mes muscles. Ce sera l'occasion pour moi de prendre enfin le temps de m'asseoir et de lire, activité que j'aime tant mais pour laquelle je manque de temps. Au dessus de la cheminée, un balais et une batte croisés seront mes compagnons de lecture. Au cas ou je désire m'envoler pour un autre tableau et jouer une partie de quidditch avec d'autres collègues. Au fond dissimulée par les coins de la cheminée on pourra entrapercevoir une porte. Pour que je puisse passer dans le tableau de ceux ayant côtoyé ma vie et ayant le plus compté pour moi.
Si j'ai un souhait plus précieux que les autres j'aimerais que le peintre ne rate ni mes yeux ni mon sourire. Mon sourire pour atténuer une austérité non désirée. Et mes yeux pour continuer a regarder comme il le faut ce que j'aurais aimé le plus au monde.
Mettant le point final a son devoir, Alix bascule en arrière, se demandant si elle finirait réellement un jour en tableau.
Fiche par (c) Miss Amazing Crédit image : tumblr
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Dim 29 Juin - 20:17
ADELHEID
ARTS & LITTÉRATURE MAGIQUE — LES TABLEAUX
Adelheid aimait bien l'enseignante MacFhionnlaigh. Il aimait bien sa manière d'enseigner, de parler, et même sa gestuelle. Alors il essayait de faire un effort, un sourire doux plaqué au coin de ses lèvres, les yeux attentifs, écoutant ce cours sur la peinture magique. Cela ne l'intéressait pas particulièrement, ce n'est pas qu'il y était insensible. Il préférait se concentrer sur autre chose. Il n'était pas de ceux qui dénigraient ce cours en sortant le célèbre argument du «Ça me servira à quoi plus tard ?», mais il ne comptait pas continuer dans cette voie à la fin de ses études. Il avait néanmoins choisi cette matière pour ses ASPICS et il comptait s'y tenir. Soupira légèrement, il attrapa sa plume pour se mettre au travail.
Adelheid a écrit:
S. Adelheid Lutoslawski 7ème année Serdaigle
Dans l’absolu, je ne désire pas que l’on fasse un quelconque tableau de moi. Une représentation de ma personne serait toujours biaisée, complètement maîtrisée par une tierce personne et par le regarde qu’elle pose sur moi — je ne pense pas être capable d’en supporter la vision. De plus, les tableaux représentent ce l’on possède au plus profond de soi, et par la même occasion enjolive ou enlaidit la réalité sans distinction. Ainsi, si l’on devait me dédier un tableau je préfèrerai une peinture de type réaliste, je ferait donc appel à un grand nom de ce style, Maximilien Ingres le petit fils du peintre français Dominique Ingres.
Je serais représenté de dos, un toge d’un blanc éclatant enroulé autour de mes hanches, glissant légèrement au moindre de mes pas. Ma silhouette serait éthérée, aux contours rendus flous par une fumée ambiante — de la buée, provenant des thermes brûlants dans lesquels je tremperais quelques orteils de temps à autre. Assis sur une surface épurée, un bloc de marbre peut-être, les jambes croisées j’observerais la large pièce s’étalant sous mes yeux, détournant mes iris émeraude seulement pour regarder au dessus de mon épaule. De lourdes mèches rousses, tirant vers le carmin cascaderaient jusqu’à mes reins, attachées en un chignon lâche au creux de ma nuque, laissant quelques mèches descendre jusqu’à mes pieds. Je serais jeune dans ce tableau, d’une jeunesse presque éternelle, celle des héros de l’Olympe, des éphèbes de la Grèce antique. Ma peau serait claire — d’une pâleur presque maladive si elle ne rougissait pas du à l’action des vapeurs brûlantes du bain.
Comme dit plus haut, je tournerais le dos à chaque visiteur, mon visage à jamais invisible aux yeux curieux. Tout ce qu’ils pourraient capter ne serait qu’un éclat d’émeraude furtif, simple oeillade curieuse de ma part. Un demi-profil, dissimulé dans l’ombre et la buée. Je ne parlerais jamais, muet telle une gargouille. Je ne bougerais pas plus, bien souvent assis sur ce banc blanc, le bout des pieds trempant dans l’eau brûlante, un large espace tout aussi immaculé s’étendant devant moi, quelques colonnes d’ordres doriques permettant de dessiner des lignes de fuites vers un point hors-champ. La visibilité serait grandement réduite, ce brouillard changeant grignotant les formes, les plongeant dans des états incongrus, modifiant leur essence même aux yeux d’un spectateur. Je ressemblerais à une apparition, une nymphe sortie des eaux, profitant quelques instants de la surface avant de repartir avec mes semblables. Je serais placé à l’entrée d’une salle de bain — celle des préfets qui sait. Affable, j’offrirais un ersatz de sourire aux personnes prononçant le bon mot de passe, ignorant simplement les jeunes fous croyant pouvoir me duper. Je ne serais pas bavard, discutant peu, souriant plus, même avec les autres peintures. J’aurais été réalisé avec une précision étonnante, chaque reflet de ma chevelure étant rendu à merveille dans cette atmosphère lourde mais néanmoins lumineuse.
Il espéra que sa copie était correcte, n'ayant pas envie de plus s'y attarder pour corriger quelques détails maladroits. Ce n'était vraiment pas sa branche de prédilection. Avec un nouveau sourire, il rendit sa copie et sorti de la salle de classe.
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Lun 30 Juin - 9:24
Tu bâilles. Tiens. Elle écrit à la main ? Bizarre. Première fois qu'elle fait ça. Bah, c'est pas ton problème de toutes façons. Tu regardes l'intitulé du cours. Ca te dit franchement rien. Enfin, si, un peu. Si tu étais un tableau... Déjà, il y a assez peu de chances que tu finisses par te dire que tu veux une représentation magique qui traîne quelque part. Mais si tu devais te l'imaginer... Tu fermes les yeux quelques instants pour réfléchir, avant de commencer à écrire.
Bartholomew C. De Hayos, Poufsouffle, 7° année a écrit:
Dans l'éventualité où je devrais avoir un tableau me représentant... Je pense tout d'abord que ce serait assez tardivement, sur ma fin de vie, ou un peu avant. A mon sens, le décor serait celui d'un vignoble, probablement celui de mon grand-père. Enfin, dans le contexte du tableau, ce serait le mien, il me l'aurait légué. Je doute que mon grand-père soit encore en vie lorsque j'aurais dépassé la soixantaine. Je ne sais pas vraiment par qui il aurait été fait. J'aurais probablement demandé leur avis aux tableaux du château.
Je pense que l'ambiance serait estivale, avec des grappes de raisin mûres prêtes à être cueillies. Je serais probablement représenté accroupi dans un rang de vigne, occupé à vendanger, vieilli par rapport à aujourd'hui. Probablement avec plus de soixante à soixante-dix ans, les cheveux toujours blancs et la barbe grisonnante. La peau sûrement plus bronzée, après plusieurs années passées sous le soleil espagnol. J'aurais probablement toujours mes lentilles, mais plus de baguette. Plus de robe de sorcier non plus. Juste des vêtements moldus, un pantalon usé, tâché, des chaussures à semelles épaisses, et une vieille chemise qui ne craindrait plus les taches de jus de raisin. Peut-être même un chapeau de paille sur la tête, dans l'hypothèse où je me trouverais dans une période d'humeur fantasque. Je pense que j'aurais l'air serein. Peut-être heureux. Heureux de me trouver toujours ici, à continuer de prendre soin de ces sarments après tant d'années.
En arrière plan s'étendraient alors des rangs de vignes, avec quelques autres personnes occupées à vendanger, sur un fond de soleil couchant, rappelant l'ambiance chaleureuse de l'Espagne. Dans l'ensemble, le vert des feuilles de vigne prédominerait au niveau des couleurs du tableau. Mais je pense que ce vert serait d'une part nuancé par l'effet du soleil en fond, rendant des teintes de vert plus claires car exposées au soleil, ou plus sombres car à l'ombre. Mais ce vert serait également cassé par la présence du soleil, aux couleurs rougeoyantes, mais aussi par la présence du personnage, moi, probablement habillé dans des tons clairs, sûrement blanc, crème ou brun clair.
Tu ajoutes un point final à ta copie, une pointe de nostalgie venant te harceler. Oui, un léger mal du pays. Dans un sens, tu voudrais retourner en Espagne. Retrouver ton grand-père, retrouver le domaine familial. Et dans un sens... Tu as l'impression que tu commences à peine à te sentir de nouveau à l'aise ici. Etrange. Mais tu auras tout le temps d'y penser plus tard. Et tu roules ton parchemin avant de le rendre, quittant la salle.
Poufsouffle
tiamoooo tiiii amooo ♫
Timothy E. Mills
Messages : 424
Date d'inscription : 31/03/2014
Mar 1 Juil - 16:28
Timothy n’aimait pas la littérature et les arts magiques : ils n’étaient rien à côté de ceux moldus. Et, en plus, la dame avait la prétention de se prétendre professeure. Elle avait sincèrement l’air d’avoir quinze ans d’âge mental, tout au plus. Il la jugeait du regard. Genre «Dishonour on your whole family, dishonour on you, dishonour on your cow!». Tout ça parce qu’elle avait un jour critique négativement un de ses poèmes favori. Pfft.
Quand elle eut terminé d’expliquer le travail, il se dépêcha de commencer pour terminer le plus vite possible.
Citation :
«Timothy Eliott Mills 7ème année Pousouffle
Madame, je ne vois pas pourquoi je chercherais à être un tableau après ma mort. Je n’en vaux pas la peine et faire perdre son temps à un peintre qui, de toutes façons, n’arriverait pas à me représenter tel que je suis réellement, ça ne m’intéresse pas. Je pense que les tableaux sont des mensonges : en effet, comme il est peint par autrui, nous avons sa vision de l’être peint. Une vision erronée. Car rare sont ceux qui nous voient comme nous sommes réellement. Les gens voient ce qu’ils veulent voir, il en est ainsi depuis la nuit des temps.
Pour représenter un humain comme il le faut, en toute honnêteté, mieux vaut la photographie.
Moi, si j’étais un tableau, je passerais mes journées à crier que ce que vous voyez n’est pas moi.»
Il ne prit même pas la peine de se relire. Il alla rapidement porter sa copie sur le bureau avant de décamper pour un Univers meilleur.
Quelle idée de vouloir devenir un tableau.
Pathétique.
Serpentard
le cullen nain de poudlard
Evgeni Pavlov
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Date d'inscription : 25/03/2014
Mar 1 Juil - 23:01
Il avait un peu de mal à avaler, parce que le professeur avait l'air très irrité. Ça l'inquiétait un peu - comme de coutume - suffisamment en tous cas pour qu'il retourne un peu ses mains entre elles avec des bruits de phalanges, nerveusement.
Il pouvait les occuper en se saisissant de sa plume, heureusement.
Pavlov, 7ème année, Serpentard.
Je connais un peintre moldu qui s'appelle Leon Spilliaert. Quand je regarde ses tableaux, le silence flamand de sa peinture devient mon propre silence. Ses ombres étranges deviennent mes propres ombres, se tapissent derrière mes pensées, réveillent dans ma tête des angoisses que je pensais enfouies. Il y a dans l’œuvre mutique et noire de Spilliaert quelque chose de glauque, quelque chose de moi, il y a des scènes gluantes et des personnages tortueux qui me ramènent à ce que j'ai de plus morbide. Je ne peux rien cacher aux tableaux de Spilliaert, j'ai l'impression devant eux d'être nu.
Leon Spilliaert est mon peintre préféré. S'il avait été un mage, c'est à lui que j'aurais demandé un tableau. Je ne lui aurait donné aucune consigne, je lui aurais simplement montré mon visage, peut-être juste un pan, la ligne de mes cheveux ; je suis sûr qu'il aurait fait avec ma pauvre tête un tableau splendide.
Je m'imagine très peu visible, très peu humain, à la figure presque animale, épinglé derrière une pénombre froide. Je serais coulant, figé dans un décor indéterminable, avec des contours informes et des traits noirs. Ce serait probablement une salle à manger au milieu de la nuit. La seule présence de lumière sur ma toile viendrait d'un violent trait clair obscur, petit mais présent, au milieu du tableau. Je serais à la limite de l'abstrait, une silhouette plus qu'une figure, entre funestes images et ombrages désuets.
Je ne bougerais jamais, ou quasiment pas. Je respirerais fort, ce serait tout ce qui me ferait bouger. J'aime l'immobile et le permanent, je serais une présence inamovible qui n'aurait besoin que d'être là. Je ne m'ennuierais pas, j'aime bien la solitude. Je ne parlerais pas beaucoup non plus. J'aurais constamment les yeux ouverts et la bouche fermée.
Ce serait sans doute un peu effrayant, comme une hantise, mais aussi un peu apaisant, comme l'instant de calme après une peur intense.
Ce tableau aurait pour titre "Le vampire", et j'imagine que personne ne voudrait s'y promener. Je comprendrais.
Penser ce devoir lui avait beaucoup plu et il dut se retenir d'en écrire davantage ; il abandonna sa plume près de son encrier et, timidement, se leva de son coin pour déposer son parchemin sur le bureau du professeur.
Evgeni Pavlov – Serpentard Votre travail, je le trouve très beau. Les mots sont bien choisis et le tout est particulièrement touchant. J’aime imaginer votre toile, elle semble certes troublante, mais elle doit être particulièrement jolie. Étrangement, ce n’est pas toujours ce qui entre dans le parfait stéréotypes de beauté qui l’est réellement. Le message derrière ce qui est représenté aide beaucoup à cet effet. Pavlov, ce qui est inhumain est souvent plus humain que l’humain lui-même, pensez-y souvent.
Optimal. - 2 gallions et 5 points
Kalev Hopwar - Poufsouffle - Hors calcul. J’avoue avoir été particulièrement surprise de vous voir entrer dans ma classe, aujourd’hui! J’espère sincèrement que monsieur l’Érudit est au courant de la passion qu’il fait battre en vous. Je suis persuadée que son âme de tableau en serait très flattée. En effet, inspirer quelqu’un est le meilleur geste qu’un être humain peut faire de son vivant. Et, il faut croire que lorsqu’on arrive à le faire en étant un tableau, nous avons réussit notre après-vie. J’espère, monsieur Hopwar, que votre futur en tant que tableau apportera chez un jeune la même motivation qui vous a animé. Votre description me fait réfléchir un peu… Je me demande maintenant si le fait qu’un cadre soit fabriqué dans le même bois que celui de la baguette du sorcier représenté augmente les propriétés magiques de la peinture. Cela ne m’étonnerait pas. J’irai faire une recherche tout à l’heure. Dans le cas où j’ai raison, je suppose que je demanderais à ce que ma future toile soit faite dans le même bois que ma baguette, de même. Ce que j’aime également de votre description, c’est le passage au sujet des portraits accrochés. Il y aura donc un effet d’abîme ! Les tableaux à l’intérieur auront-ils également une parcelle de l’âme de vos proches ? Je pense que votre toile sera très vivante : heureusement, il en manque un peu sur les murs de Poudlard, de toiles « vivantes ». Dans les faits, ce que vous m’avez raconté me donne l’impression que vous envisagez à la fois un bel avenir en tant que vivant et un bel avenir en tant que tableau. Profitez-en. J’aimerais bien vous en parlez un peu plus, mais je crains n’avoir assez de temps et d’encre pour le faire immédiatement!
S. Adelheid Lutoslawski – Serdaigle C’est très beau, vraiment très beau. Une toile réaliste à son meilleur. Elle redonnerait à n’importe quel mur la vivacité nécessaire. Bien que mystérieuse, je pense qu’elle voudrait dire beaucoup de choses. Peut-être ? Parlerait-elle de votre état mental en tant que vivant ? Je pense qu’elle attirerait facilement les troupes de curieux. D’autant plus que le personnage de la peinture semble être décrit comme particulièrement joli!
Alix Barthelemy – Poufsouffle Je comprends votre choix, Barthelemy. Le jeune n’a pas de vécu (certaines exceptions confirment certes la règle), alors que le vieux en a beaucoup plus. La toile représentant le vieux aura plus de messages à transmettre! Ces deux types de toiles ne dégagent généralement pas la même impression. Votre toile, je pense qu’elle sera extrêmement agréable à regarder. Si votre sourire et vos yeux seront réussit, elle sera immensément belle, je pense. De plus, de par le cadre que vous désirer, elle dégagera probablement un sentiment de bien-être, d’amour pour votre ancienne vie!
Effort E. - 2 gallions et 5 points
Charlie Foxx – Gryffondor J’avoue avoir éclaté de rire en vous lisant! L’idée de la caricature est épique, mon enfant (évidemment, si vous comptez plutôt être bien dessiné, évitez d’aller voir Ash. Votre survie d’après-mort en dépend). Et votre présumé avenir dans cet état là est tellement pathétique, tellement triste, que mon rire n’a fait que prendre de l’ampleur. Il est probablement mieux pour vous de devenir un fantôme plutôt qu’un tableau! Autant pour votre paix d’esprit que pour la nôtre. (Comptez sur moi pour empêcher Ash de vous dessiner.)
Light Red - Poufsouffle Oh Merlin, je vous reconnais très bien dans votre description! Vous me semblez être un être très doux. Un tableau de vous sous forme d’enfant est une excellente idée, surtout si on considère que vous voulez que ce soit votre mère qui le dessine. Les mères ont ce regard sur les enfants que les autres n’ont pas, vous aurez donc un portrait fait avec amour et plein de vérité. Très rare seront les gens à ne pas être attendrit par votre toile, puisque dans celle-ci seront conservé vos années les plus tendres.
Bartholomew De Hayos – Poufsouffle Le paysage que vous me décrivez semble magnifique! Je n’ai jamais vu de vendange en vrai, mais j’ai vu des images et cela semble joli. J’aimerais bien en voir pour vrai. Vous comptez réellement travaillez là-bas, plus tard ? Si oui, je suppose que votre avenir sera beau et serein! Tout comme la toile décrite, qui de par sa vieillesse, semble dégager une sensation de calme et de sagesse.
Piètre - 2 gallions et 5 points
Timothy Mills - Poufsouffe
Au nombre de fois où vous me remettez des travaux faits incorrectement, je n’aurais pas dû vous corriger. Je ne pense pas, sincèrement, qu’une vision puisse être erronée. Une personne est ce qu’elle est de par le regard que les autres ont sur elle. Sans ces regards, nous n’existons pas.