Elise Blaze Dickney a écrit:

Elise Blaze Dickney — Sixième année — Serdaigle.

« Si je devais aller dans l’espace je pense que j’userais de moyens magiques — la création de sortilèges n’est plus un réel mystère depuis les derniers cours forts intéressants de monsieur Emerald. Je pense que j’irais sur Venus ; ou peut-être Uranus. Je ne sais pas — quoique il en soit je prendrais d’abord soin de me renseigner sur les natures de ces planètes ; allant chercher de vieux grimoires pour y dénicher quelconques sortilèges, plantes ou artéfacts utiles. Il me faudrait pouvoir voler (utiliser un balai spécialisé ou des sortilèges ?) ; créer une bulle opaque me permettant de respirer en permanence — ou user d’une plante me procurant du dioxygène ? Puis des sortilèges de protection pour protéger mon corps, mon apparence mes organes et tout le reste — il faudrait aussi que je m’assure que ma magie ne me fasse pas défaut pendant l’opération. Et si oui, prévoir de quoi survivre en cas de problème.
Pour synthétiser : 1/ Je préfèrerais faire des essais avec un quelconque balai avant de m’y risquer avec ou sans. 2/ J’utiliserais des sortilèges — après tout ne sommes nous pas sorciers ? Les mécaniques moldues me sont plus ou moins étrangères ; et je trouverais de toute façon dommage de préférer la technologie à notre propre science à nous — celle magique, j’entends. 3/ Je tacherais de me renseigner un maximum ; ferais des recherches sur bon nombre de plantes également.
Sinon ; la loi de conservation de l’espace de 1865 me semble relativement figée — une minorité seulement s’en révolte, je n’ai pas d’opinion fixe là dessus. Il pourrait être intéressant de s’aventurer dans l’espace cependant pour y découvrir et y expérimenter de nombreuses choses — choses qui, avec un télescope, qu’il soit magique ou non, ne sont pas réalisables ou trop floues.

Citation :

Rhea Winspear
6ème année
Gryffondor

Si je devais conquérir une planète, j'examinerai d'abord au télescope les planètes, et avec l'aide de quelques livres je choisirai les planètes les plus appropriées pour une conquête. C'est-à-dire: possédant une atmosphère déjà existante, de préférence avec un climat pas trop extrême pour avoir de la chance de survivre, et qui serait le moins loin possible de la terre.

Ensuite, le mieux serait d'avoir un vaisseau spatial complet avec des plantes - pour fournir une réserve d'oxygène ainsi que de la nourriture saine et équilibrée. J'emporterai quelques cactus aussi, réputée pour conserver l'eau sainement. Les plantes sont selon moi une base sûre pour vivre en autonomie.

Durant le long voyage, je m'exercerai à la création de certaines sortilèges qui pourraient m'être utile comme un sortilège de protection pour mon corps - pour le changement de gravité qui serait différent par exemple. Il me faudrait un sort qui me permette de respirer, comme par exemple une bulle d'air qui m'éviterait le port gênant d'un casque. Si les sorts ne peuvent être utilisés sur cette terre inconnue, peut-être serait-il plus judicieux d'élaborer des potions de métamorphose?

Je pense que cela serait plus simple à décider de tout ceci une fois atterrie, et une analyse complète effectuer mais cependant d'envisager toutes les possibilités pour ne pas être pris au dépourvu. D'ailleurs, je pense qu'il serait bien aussi d'avoir un équipage à bord de mon vaisseau, tous spécialisés dans un domaine de compétences. Seule, je ne pense pas avoir les connaissances suffisantes pour me dérouiller.

Une fois sur la dite planète, la première chose que je ferai après avoir pu établir les caractéristiques de la planète serrait d'établir une serre à côté du vaisseau, et ensuite d'élargir mon "territoire" au fur et à mesure.

Chevalier Camille
5ème année, Gryffondor
Astronomie : La conquête de l'espace



Aller dans l'espace est déjà une épreuve pour les moldus, puisqu'il faut prendre en compte un grand nombre de paramètres. Les sorciers restent des êtres vivants et il faut prendre plus de précautions qu'un sort d'oxygène et un moyen de transport. L'espace est un environnement hostile qui n'est pas dépourvu que d'oxygène, mais aussi de pression et on y est également exposés à des températures extrêmes. Il ne nous faudrait pas une minute pour bouillir de l'intérieur, puis geler.

Je pense que je lierais les sortilèges et l'habitacle, parce qu'il faudra bien se nourrir et faire des pauses, étant donné qu'un simple voyage ne durera sûrement pas une journée. Ce serait une sorte de navire spatial. Il y aurait plusieurs plantes qui parsèmeraient le vaisseau et celui-ci serait protégé par une bulle de sortilèges qui préserverait l'oxygène, une température normale et absorberait les rayons ultraviolets, comme une sorte de couche d'ozone. Les rayons du soleil filtreraient ainsi sans danger à travers et les plantes fourniraient l'oxygène nécessaire car elles feront quand même de la photosynthèse. Il nous faudra donc les arroser régulièrement, quelques Aguamenti ne poseraient pas de problème.
Ce qui m'intéresserait, c'est non pas de conquérir l'espace, mais faire une sorte de croisière et observer. Je voudrais m'approcher de la nébuleuse d'Orion que je trouve très jolie, mais j'ai lu qu'elle était trop éloignée de la Terre pour s'en approcher. C'est le problème de la distance dans l'espace et des années-lumière, je suppose. D'autant plus qu'un bateau n'est pas le moyen le plus rapide pour avancer, il faudrait donc inventer un sortilège qui puisse le propulser comme les balais magiques. Faudrait-il donc plusieurs pilotes pour le diriger si un bateau est plus grand qu'un balai ? En tout cas, ce n'est pas un voyage à faire seul.

Je suis d'accord que la loi de 1865 puisse sembler nécessaire pour éviter d'être repérés par les moldus, mais les sorciers disposent d'assez de pouvoirs pour créer des sortilèges ou des objets qui puissent les rendre invisibles aux yeux des appareils moldus. Si Poudlard dispose de la capacité d'empêcher les appareils électroniques de fonctionner ou de repousser les moldus, nous pourrions très bien créer des charmes ou des objets qui brouillent leurs pistes. Bien sûr, cela demanderait l'assistance de beaucoup de sorciers qualifiés et d'aide financière, car ce n'est pas chose aisée.

Carmilla se forçait pour écouter le professeur en ignorant le plus possible son envie d’aller dormir. Elle détestait avoir des cours si tard. La nuit, c’était fait pour dormir ou lire. Tout simplement. Pas pour rédiger un devoir. Encore moins un devoir qui ne nécessitait pas de pratique. En plus, elle n’était plus en état mental de comprendre tous les dires du professeur. C’était dommage, puisqu’elle aimait beaucoup l’espace et tout ce qui s’y rapprochait.  C’était beau, lorsque rendu au travail, elle n’avait qu’approximent compris ce que Lovecraft avait expliqué. Mais elle n’avait pas envie de demander des précisions à quelqu’un d’autre, elle allait donc faire son travail en considérant ce qu’elle avait compris.

Sans trop attendre, la brune attrapa sa plume, son petit dictionnaire de traduction et son parchemin avant de s’installer quelque part pour rédiger son travail. Le froid de la tour ne l’embêtait pas, même qu’il l’inspirait.

Citation :

Ž. Carmilla Anastasijević
5ème année
Serdaigle

La conquête de l'espace

En premier, je ne suis pas pour la loi  de 1865. Je ne comprends pas pourquoi les sorciers ont interdit la visite de l'espace et sa conquête, alors qu’elle serait vraiment possible. Je ne comprends pas pourquoi les sorciers, qui croient eux-mêmes supérieurs aux Moldus, ont peur d'être identifiés. Oui, nous le savons, les moldus ont la technologie, que nous n'avons pas,  qui détecte presque tout.  Radar, je pense. Mais si nous n'avons pas, c'est que nous sommes trop ternes pour apprendre à vivre comme eux. Alors, c'est notre faute.

Si ils ont des choses que nous n'avons pas, il y a beaucoup que nous avons et pas eux. Par exemple, la cape d'invisibilité et tout ça! Tous ces sorts qui peuvent cacher notre monde des moldus, même ! Pourquoi ne pas les utiliser sur un vaiseau, une fusée ou autrement, et même sur les explorateurs de l'espace. Oui, gps et autres gadgets détectent ce qu’on ne peut pas voir à l'œil nu, mais ils vont accuser les extraterrestres! Ils sont des experts dans ceci.

Alors, la solution est facile ! Un train, de style steampunk, invisible. Avec les habits qui vont avec et plein de vapeur sortant de plein de trous différents. Vapeur qui va être  en fait le moyen de permettre aux passagers de respirer. En plus il y aura la  bulle protectrice protégeant le train des déchets cosmiques. Ce sera le transport de la mission Locomotif-596.
Et oui, puisqu’il ne se verra pas, on va pouvoir se permettre la fantaisie.
Ce grand train va être  équipé d’un équipement pas  moderne, mais utile pour identifier des traces de magie dans l’espace. Des cartes du ciel et une bibliothèque pleine  vont être disponibles pour approfondir les recherches. Et quand ils vont sortir du véhicule pour peut-être voir une planète, leur costume va générer la même vapeur que l’embarcation. Leurs vêtements  vont avoir  des propriétés qui vont faire en sorte que leur poids, malgré la différence de gravité, va être pareil à celui sur la  Terre. Ainsi ils seront empêchés de s’envoler accidentellement dans le néant ou de marcher drôlement en rebondissant !

S’ils rencontrent des monstres de l’espace, le train va leur lancer des boules de canon qui contiennent des sorts dangereux qui vont les tuer. Un peu comme une beuglante, mais en moins épeurant.  Et, dans le mauvais cas, si les sorts arrêtent de fonctionner, ils lanceront aux moldus, qui peut-être vont les avoir vus, une poudre cosmique pour oublier.

Le but de la mission Locomotif-596 va être d’aller voir dedans le trou noir massif à côté de Sagittarius-A pour comprendre les mystères de l’invention de l’Univers. Puisque, depuis toujours, l’humain est curieux de savoir ça. Certaines histoires disent qu’à la moitié du trou noir, défile dans une étoile magique les secrets de l’Univers au complet et qu’il y aurait, tout à l’entour, une force magique qui ne s’égale pas.
Par contre, le train n’aide pas contre le danger du trou noir massif. Ils vont devoir être beaucoup prudents.

Carmilla se relue lentement. En plus de son dictionnaire, elle n’avait pas eu le choix d’utiliser le sort de traduction, puisqu’elle n’avait pas vraiment le temps de chercher tous les mots compliqués. Ce n’était pas parfait, mais au moins c’était quelque chose. La jeune fille se leva pour aller porter sa copie et, puis, elle s’en alla. Presque dans les derniers à terminer.