Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
Je me suis coiffé pour l'occasion. Lulz. C'est effectivement une première depuis... ben depuis longtemps, on va pas se mentir. Le look totalement négligé a été laissé de côté. Abandonné même. Les cernes ont disparut malgré la nuit relativement courte que je viens de passer. Y a encore quelques jours, j'étais en concurrence direct avec les inferis niveau beauté (ceci n'est pas une blague) Aujourd'hui j'ai bonne mine et je respire. Tout ça grâce à deux glaces. Et aussi grâce à Alix. C'est drôle. Quelques semaines plus tôt, j'aurais envoyé balader n'importe quel élève ayant le mot Bumbleblee-Day à la bouche. Parce que la fête tout ça, c'était clairement pas ce qui me fallait. (Et aussi parce que je pensais pas avoir de cavalière gngngn. Du moins, pas celle qui m'accompagnera aujourd'hui.) A présent, je trépigne d'impatience d'aller à ce bal. Je trépigne et je stresse. J'ai l'impression de revivre ma rentrée à Poudlard. En plus intense. Je crois.
J'adresse un sourire timide à mon propre reflet. Rarement je me suis vu dans une telle tenue. Une espèce de costume noir et blanc. Mais, bon. C'est la fête, on va éviter de se pointer en touriste avec les tongs et la bouée autour de la taille. (Oui. Ça, c''est pour la soirée mousse, tout à fait.) Je réajuste ma veste en la tirant un peu vers le bas puis dénoue légèrement ce nœud papillon blanc qui commence légèrement à m'étouffer. Dernier coup d’œil dans le miroir et dernier passage de main dans ma tignasse rabattue pour l'occase et je me rassure. Il me suffit de repenser à Alix. A son oui. A ses lèvres et à... aaaah ! BEN VOILA. Mes joues sont colorées de rouge. Alors que je voulais avoir un teint parfait. Je tousse pour camoufler mon tracas aux yeux des autres Poufsouffles mâles du dortoir et me détourne vers la porte, l'air de rien. Je me rassure également en me disant que j'ai un costume plus beau que Timo. (pardon dude mais... voilà heen.)
Dégringolant les marches avec souplesse (oh yea) je déboule dans la salle commune, pensif. Et si jamais Alix... n'aimait pas mon nœud papillon blanc ? HEEN ?! Qu'est-ce que je vais faire ? (dat question trop zarbe). Non, en fait, je sais pas trop comment toute cette soirée va se passer. J'angoisse un peu, c'est vrai. Je me demande si je serais à sa hauteur. Si elle en verra pas un autre avec un nœud papillon plus classe que le mien. (ok j'arrête de complexer sur ça.) Si... ben si on va danser ou je sais pas. Bon. Pour la première, je sais de source sûre qu'elle connaît la valse Viennoise, c'est elle même qui me l'a dit. Exactement, c'était la fois où j'étais dans le corps de Zelda. (non, Alix ne sait toujours pas que c'était moi. Je suis pas digne de confiance, honte sur moi. Erm.) DONC. La valse. J'ai pris les devants. Quand Lix m'a dit oui pour le bal, j'ai tout de suite pensé danse. Et je suis allé m’entraîner. Et je ne raconterais pas combien de temps j'ai mis à comprendre les deux premiers pas. J'espère que ça sera suffisant, fin' bon, nous connaissant, on traînera sûrement du côté du buffet.
La salle commune est... dans un bordel peu commun. Mes camarades sont agités. Sûrement un peu stressé aussi. Ou en retard à leur rendez-vous, je sais pas trop. J'y prête pas vraiment attention. Je suis dans ma bulle en train d'avancer vers le dortoir des filles. Un coup d’œil rapide en arrivant m'avait informé qu'Alix n'était pas encore descendu. Aaah les filles... le maquillage, la coiffure, la pochette, les talons, tout ça, tout ça. Oui bon, j'arrête. Et je stop aussi mon avancée en redressant la tête, conscient que si je m'approche encore un peu plus, j'aurais un toboggan sous le nez. Je me met à faire les cent pas, doigts entrelacés dans le dos. J'hésite à aller m’asseoir et puis non, trop peur de froisser mon beau costume. Alors j'attends. La porte d'en haut s'ouvre en grinçant et je m'immobilise. Pour rien ; ce n'est pas Alix. Je reconnais ses pas, depuis sept ans que je les écoute quasi quotidiennement. Je soupir, tourne en rond, salut au passage quelques élèves partant pour la fête. La salle se vide peu à peu et je commence sérieusement à m'inquiéter. Si ça se trouve, elle est déjà partie ? Ou elle est coincée dans sa robe ? A défaut de penser au pire, je m'invente des scénarios moins affolant.
Je circule à nouveau dans la pièce, m'apprêtant soudainement à lui envoyer un patronus. Au cas où heen. Puis, ça reste le moyen le plus simple de communiquer avec elle lorsque je ne sais pas où elle est. Même si c'est pas glam-glam. La porte grince à nouveau. Je suis déjà sur point de sortir ma baguette quand, mécaniquement, je relève le nez. Mon cerveau ne traite pas tout de suite l'information, et il me faut un second coup d’œil pour découvrir que c'est Alix. Mon Alix. Renversante dans sa tenue. Je l'observe sans parvenir à faire fonctionner le battement de mes cils. Ma poitrine se serre et j'ai l'impression d'être revenu sept ans en arrière. Le jour de notre répartition. Le moment où j'ai chuté en avant ; quand elle avait fait ça.
Alix imagine que dans les chambres voisines tout se passe bien. Dans la sienne c'est Armageddon. Balançant tel un boulet de canon sa brosse a cheveux sur Agrippa, elle se senti fière d'elle en voyant l'objet atterrir dans les mains grandes ouvertes de la jeune demoiselle apeurée.. Puis elle se remet a paniquer aussi sec. Plus elle regarde l'heure au plus elle a l'impression qu'elle n'y arrivera jamais. Peut être aurait elle du persuader Agrippa de laisser tomber les masques a je sais plus quelle saloperie gluante pour rendre la peau éclatante et elle ne sait plus quoi d'autre ! Et aussi cette séance maquillage qui avait duré plusieurs heures tout ça pour quelque chose « effet naturel. » L'épilation avait été plus rapide. Mais la batteuse frissonnait encore au souvenir de l'épilation expresse a coup de baguette que la sorcière lui avait assuré maîtriser. Oui effectivement elle avait maîtrisé mais l'expérience avait été... impressionnante.
Et plus le temps passait et moins Alix avait l'impression de progresser. Elle avait envie d'hurler, de courir dans la chambre, de poser des questions a Agrippa. Mais la seule chose dont elle était capable c'était de rester là, les bras le long du corps a se demander ce qu'elle devait faire désormais. Puis finalement ça lui revient, les yeux d'Agrippa le lui rappelle ostensiblement. La robe bon sang de Merlin ! Se secouant, elle fonce vers sa valise et sort la robe qu'elle a déjà sorti une fois dans l'année pour le thé dansant du concierge. Une super robe corset crème avec des broderies dorées sur tout le tissu et ses vaporeux jupons en dentelle. Une superbe robe ouaip. Mais en la tenant dans ses mains Alix se demande brusquement si ce genre de vêtement lui va. Oui c'est tout a fait le moment de se demander si il ne lui faut pas autre chose. Pour le thé dansant elle n'avait pas cherché bien loin elle s'en moquait ! Mais elle veut... Oh merlinmerlinmerlin. Se cachant brusquement le visage dans la robe qu'elle tient dans les mains, elle se sent devenir d'un rouge cuisant.
Soufflant dans le tissu comme le Poudlard Express, elle laisse finalement tomber. Le regard perdu elle finit par retirer ses vêtements pour enfiler la seule et unique robe de soirée de ses bagages. Agrippa est une pro, elle doit lui faire confiance. Si la robe ne lui va pas, la madone de la mode lui sauvera au moins le reste. Avalant difficilement sa salive, elle glapit les mains plaquées sur son corset, demandant a ce qui ressemble a un appel a l'aide a la fille pour venir l'aider a ficeler ce bordel. Une fois la chose faite, elle s'affale sur une chaise en écoutant ses camardes de chambre hurler a leur tour pendant que Grigri se met a la coiffer a grand coup de brosse et de magie.
Depuis combien de temps est elle la ? A camper dans la chambre pour se préparer avec la Poufsouffle ? Elle n'ose pas compter. Trop de temps et en même temps pas assez lui souffle son esprit tordu d'amoureuse. Elle doit a tout pris être a la hauteur. Être l'une de ces filles féminine que Light adore. Montant les mains en même temps qu'elle aspire et le redescendant en expirant, Alix commence a sentir le stress monter horriblement, comprimant ce qui lui reste d'estomac. A moins que ce ne soit le corset. Jetant un coup d’œil dans la pièce, Alix remarque enfin qu'elles ne sont plus que deux a se démener. Puis la fille fait un pas en arrière très fière d'elle. Avec maladresse Alix se redresse donc et met ses chaussures, n'osant pas trop se regarder dans le miroir. Mais comme si on lui donnait le choix. Un coup de coude ravageur l'oblige a se confronter a son reflet. Et ce qu'elle voit et suffisant pour la calmer. Un tout petit peu. Elle se trouve jolie avec ce chignon étrangement structuré et lisse, mais bon ce n'est que son avis. Et ce soir elle ne mettra pas de cape pour se dissimuler. Tapotant avec toute la maladresse du monde l'épaule d'Agrippa Alix quitte enfin sa chambre sur un dernier sourire a sa coach.
Toutes ses heures de torture elle les encaissera sans sourciller (alors que même son sourcil épilé lui fait mal) si Light lui sourit. Dans les escaliers, les jambes tremblotantes par la panique, elle s'accroche a la rambarde, les yeux sur le bas de sa robe pour ne pas en plus de ca se prendre les pieds dedans et descend enfin avec lenteur. Et elle rougit de nouveau bien sur. Et le miracle opère. Elle est enfin sur la terre ferme et en un seul morceau. Un peu vacillante mais vivante. Redressant le menton elle regarde alors enfin son préfet qui l'attendait, lui accordant le sourire le plus maladroit de sa carrière d'humaine. Il est magnifique dans son costume. Il est superbe avec cette coiffure. Oh par les dragons de l'enfer. Son cœur s’emballe alors que son regard glisse sur sa carrure de jeune adulte. Se raclant un peu la gorge elle essaye de détacher son regard de lui, gênée par le regard qu'il porte sur elle. La salle commune est presque déserte. Elle se sent soulagée de ne pas être le point de mire de trop de regards. Elle n'est pas prête pour ça, pas encore. C'comme pour la piscine. Faut commencer petit a petit pour pas frôler la syncope. Avec toute la force qui lui reste (le plus gros du morceau ayant disparu avec les sortilèges d'épilation lancée sur ses jambes), Alix se voit lever la main dans sa direction pour réclamer son bras. Douce licorne. Tellement cavalière !
- Je hum, j'ai été très longue désolée.
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Mer 9 Juil - 16:01
Alix & Light
Let me take your hand
Les iris relevées, je les braque sans trop m'en rendre compte dans ses prunelles ambrées. Je sais pas, je prends pas trop le temps de détailler sa robe à sa juste valeur ; son visage reste quelque chose qui m'attire et me fascine. Plus que tout autre chose. Même les musards. Si ça, c'est pas une déclaration heen... Elle descend, se rapproche de moi et je ne la quitte pas des yeux, fondant à son sourire timide auquel mes lèvres font finalement écho. J'ai l'impression que le monde à cessé de tourner ; quelqu'un pourrait bien crier « au troll dans les cachots ! » que je ne l'entendrais pas. Et si je pouvais, je prendrais racine là, tout de suite, pour perpétuer ce moment. Ce moment où je savoure l'apparition d'Alix, son regard brillant, un peu fuyant, le colorie de ses joues et sa démarche lente.
Ma tête s'incline au fur et à mesure qu'elle avale doucement les marches et c'est quand elle se racle la gorge que j'ai conscience d'avoir un peu trop poser mon regard dans le sien. Mes pupilles dégringolent ; passant de ses iris à sa mâchoire, à son cou dégagé par un chignon stylisé. A son port de tête, aérien, mit en valeur par son buste laissé découvert. A la forme que prennes ses courbes dans cette robe vaporeuse. Cette tenue la change complètement mais, elle reste Alix. Je me surprend à avaler brusquement une longue goulée d'air avant de la voir se glisser à ma hauteur. Je relève les yeux, un sourire un peu chamboulé aux lèvres alors qu'elle tend sa main. J'hésite, un instant de peur que ça fasse... trop. Et puis j'envoie balader toutes mes retenues. Je glisse ma main sous la sienne, caresse du pouce sa peau et me penche aussi élégamment que possible pour y déposer les lèvres. Merlin, j'ai jamais fais ça de ma vie. J'espère que je le fais bien... erm. Je la regarde à travers mes cils, un sourire en coin en une moue amusée. Je me redresse sans la quitter des yeux et passe doucement sa main à mon bras.
- « Je hum, j'ai été très longue désolée. »
Je baisse les yeux et laisse un petit rire cristallin m'échapper. J'étais presque jusqu'à penser qu'on s'était loupé mais, non.
- « Oui, mais ça valait la peine d'attendre. » Je redresse la tête, hésitant quant à mes propres paroles. Je me sens gêné. C'est assez... déstabilisant. « Enfin... je... Ce que je voulais dire, c'est que... ça te change et... » RHO TA GUEULE LIGHT. VA A L ESSENTIEL. « Tu es magnifique, Alix. » Et moi, je suis très chanceux. C'est aussi une première pour moi. Bon, distribuer des compliments n'est pas quelque chose d'inconnu mais, je sais pas. Maintenant que notre relation a changé c'est... c'est différent. Agréablement différent.
Je reprends mes esprits en esquissant un nouveau sourire. « Prête ? » Pour la première sortie, ou rendez-vous officiel. La première d'une longue série, j'en suis sûr. Son feu vert donné, j'avance en lui donnant toujours mon bras et il me faut un effort pour décrocher mon regard du sien. A pas lents et tranquilles, nous quittons la salle commune pour se rendre dans la grande salle où nous attend le portoloin.
Elle a envie de se dandiner comme ces filles hystériques dans un concert de Kiho en hurlant le nom de leur chanteur préféré. C'est affreux, elle se retient mais l'envie de se jeter a corps perdu dans le ridicule la pousse irrésistiblement vers le coté obscure. Mais si elle arrive au moins a lutter contre ça, elle ne peut pas résister a le dévisager de nouveau. Et a chaque fois que son regard se pose sur lui elle se rend compte a quel point il a changé. Bien sûr, elle avait pu le voir dans la grande salle de bain des préfet mais elle ne s'y étais pas attardée, préférant se rentrer du savon dans les yeux pour éviter tout faux pas stupide. Bref. Light a grandi et avec le soin apporté a sa tenue, Alix se dit avec un soupçon de jalousie tout nouveau pour elle que les bas fonds des greluches de Poudlard vont finir par lui apporter beaucoup trop d'attention.
Tout a ses délires profonds, Alix finit par reprendre contact avec la réalité en sentant le pouce du jeune homme lui caresser la peau. Le contact est électrique, comme cette fois … dans l'herbe des jar'... Déconcertée ses yeux s'ouvrent en grand alors qu'elle le voit se pencher pour déposer ses lèvres sur le dos de sa main. Son cœur rate un battement. Quand a sa bouche, cette dernière s'étire dans un grand sourire alors qu'elle se met a rire. Un rire qui se termine vite dans sa gorge, déjà essoufflée a cause de deux grands facteurs. Son bustier et par le stress de se retrouver de nouveau si proche du Poufsouffle, chose qui n'était pas arrivée depuis un moment après la scène de la glace. Gardant son sourire au lèvres, toute gêne a au moins le mérite de s'envoler. Elle lui aurait bien tapotté l'épaule en signe de taquinerie mais le voilà qui lui adresse quelques mots.
« Oui, mais ça valait la peine d'attendre. » De ? Se remémorant difficilement la phrase qu'elle lui a adressé en évitant de bégayer lui revient lentement en mémoire, se faisant une petite place a coté du baise main qui défile en boucle dans sa tête. « Enfin... je... Ce que je voulais dire, c'est que... ça te change et... Tu es magnifique, Alix. »
Se débarrasser de sa gêne hein. Elle a parlé trop vite. Elle se sent de nouveau s'empourprer, lançant un remerciement silencieux et éperdu a Agrippa. Mission accomplie. Elle peut rester a son bras sans faire tache. Levant ses mains vers son nœud papillon pour éviter de toussoter ou de se cacher le visage (elle connaît quelqu'un qui la tuerait si elle dérangeait déjà son maquillage ou sa coiffure), elle le redresse un peu en continuant de sourire en une grimace qui trahit son bonheur.
- Tu es très élégant aussi.
Et vu le regard qu'elle lui jette c'est un euphémisme. Se reprenant, elle attrape son bras et acquiesce a sa demande. Oui elle est prête. Se laissant conduire a la sortie de la salle commune, l'air frai des couloirs l'aide momentanément a reprendre une contenance. Il est temps de se rendre a la Grande salle. Reprenant confiance, un sourire toujours aux lèvres qui a l'air de prendre racine sur son visage, Alix est rassurée de voir qu'elle maîtrise encore l'art de se déplacer en talons bien qu'elle ait dansé avec il y a pas si longtemps. Serrant un peu plus fermement ses doigts sur l'avant bras du jeune homme, elle grimpe les escaliers qui mène a la Grande salle et y retrouve Garfield, appuyé contre un mur qui a l'air d'attendre sa cavalière. Une grimace vient instantanément déformer de nouveau son sourire au souvenir du magistral éclat de rire qu'il lu avait adressé la dernière fois qu'il l'avait vu ainsi. Aussi rapide que le vif d'or, Alix ne le laisse pas réagir cette fois. Plaçant son pouce contre sa gorge, elle dessine rapidement un grand arc de cercle contre sa peau, les dents apparentes et ce regard si particulier qu'elle aime adresser a Absynthe. Le message est clair et suffisamment bref pour que Light ne la voit pas amorcer son geste. Retrouvant son sourire, elle passe enfin les portes en soupirant de soulagement.
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Mer 9 Juil - 18:48
Alix & Light
Let me take your hand
Je le savais. Je savais qu'elle allait apprécier mon nœud papillon. Haha ! … Ok, non c'est pas vrai. J'ai beaucoup flippé avec ce détail. Pour rien au final. Oui, c'est très bête. Mais, je pars du principe que chaque petite choses à son importance. Si j'avais décelé dans le regard d'Alix un semblant de déception quant à mon non port de la cravate, j'aurais fais demi tour pour aller m'en chercher une. Même en Alaska. Je relève le menton par automatisme quand ses doigts viennent redresser mon nœud pap. Son compliment me tire un sourire alors que je prend un air complètement guindé avant de rire. Peut-être un peu nerveusement, je l'avoue.
Je me calme pour lui adresser un regard emplis de reconnaissance et d'émerveillement, laissant place de nouveau au sérieux. Un sérieux pour le moment toujours un peu gênant. Parce que tout ça, c'est tout nouveau. Et qu'on va profiter de chaque jour, chaque étape, chaque geste fait maladroitement mais sincèrement. Alors on va y aller en douceur c'est aussi bien pour elle que pour moi. Elle glisse son bras contre le mien. Bon. Elle est prête. Je suis prêt. Inspiration. Et en avant. Je la guide à travers la salle commune, marchant aussi normalement que possible. Sans bomber le torse ni lever la tête ; je crois que c'est idiot de faire ça. Je prends simplement mon temps, m'assurant qu'elle ne risque pas de se prendre les pieds dans sa robe et que le rythme lui convient, surtout quand on entame la montée des marches menant à la grande salle.
En haut, on croise Fifi à qui j'adresse un hochement de tête mais, son regard à lui paraît moins serein. Sans doute est-il tout aussi stressé que je l'étais tout à l'heure en pensant au bal ? Compatissant grandement à son inquiétude, je lui tape sur l'épaule avant de franchir la grande porte. Quelques mètres plus loin, j'interroge Alix, pensif. « Fifi avait l'air anxieux je trouve. Pas toi ? » Enfin, qui ne le serait un jour comme celui-là heen ! Bref. La salle n'a pas changée. Elle est simplement habitée par des élèves élégants mais, toujours aussi bruyant. Ce constat me tire un sourire alors que je guide ma cavalière jusqu'au portoloin. Je m'y arrête, jette un coup d’œil entendu à Alix et dans le même mouvement on franchit la barrière.
Une téléportation et un atterrissage sans heurts et nous voilà plongés dans un environnement aux couleurs tamisées. Et un peu humide aussi. L'endroit n'est pas bondé mais suffisamment remplit pour que l'ambiance tienne déjà ses promesses. En avançant à pas lents, j'observe les alentours. Les murs défraîchis, le sol clapotant de quelques flaques d'eau, des têtes de serpents longeant une allée menant à... une grosse tête avec une énorme boule à facette dans la bouche. Le plus important (je le garde pour la fin évidemment) c'est le buffet. LE gros buffet. Parce qu'il est certains qu'on va devoir y faire un tour. Sans le quitter des yeux, je penche la tête vers Alix sans tourner le visage non plus.
- « Tu vois ce que je vois ? Ils ont pensé à nous. »
Je souris en coulant un regard complice dans sa direction. Évidemment qu'à un bal, y a toujours un buffet. Ouai. Sauf que celui-là, il est pour nous.
Au loin elle entend Garfield rire. Et son sourire s'étire. Sale gosse. Même pas capable d'avoir peur quand on lui demande. Posant ses yeux sur la Grande salle, Alix reteint sa respiration. Cette fois c’est le grand bain, beaucoup de monde s'y trouve, soit pour attendre un ou une partenaire ou pour discuter avec d'autre personnes. D'ailleurs on se demande pourquoi ici. Désireuse brusquement d'avoir des lunettes de soleil et un grand chapeau sous la main, Alix fit un effort important pour oublier les regards que l'ont posait sur elle et sur son partenaire. D'ailleurs y avait pas de quoi rougir. Pas encore du moins. Elle ne faisait que le tenir par le bras. Il en fallait si peu pour qu'elle se refasse des films... incluant le grand blond et ses lèvres dans les rôles principales. Et ses mains. Et ses yeux. Elle s'imaginait rêveusement aussi des paroles qu'ils pourraient lui dire et puis... Et puis elle chassa tout cela de ses pensées.
« Fifi avait l'air anxieux je trouve. Pas toi ? » Son sourire se fit plus large, laissant ses dents d'un blanc éclatant filtrer un petit rire. « Il attendait sa cavalière, j'imagine. » L'inoncence incarnée.
Levant les yeux vers Light, sa main s'approche en parfaite synchronisation avec la sienne et touche l'objet. L'effet est immédiat. Elle a l'impression de faire un looping en balais en robe de bal bien sûr, le tout accroché au bras de son cavalier. Non pas parce qu'elle a peur de tomber, bien qu'elle en donne cette impression. Mais pour retenir Light contre elle en connaissance de cause. Light ayant énormément de qualités mais la désorientation spatiale étant chez lui un fâcheux problème. Reprenant contact avec le sol dans un tintement de talon, Alix tourne la tête de tous les cotés.
Ce n'est pas tous les jours que l'on se retrouve dans cette partie du château. L'air est humide, certaine partie du sol aussi. Elle ne remerciera jamais assez son livre des petits sorts du quotidien pour lui avoir donné l'idée de rendre sa robe imperméable. Elle se voyait déjà traîner sa robe dans tous les flaques et nettoyer la chambre des secrets avec cette dernière. En tout cas il ne faisait pas froid, l'air déjà réchauffé par la chaleur humaine du peuple. Avec un mélange de fascination et d'incrédulité, elle regarda l'énorme boule a facette plongée dans la bouche de Salazar Serpentard. Comme une énorme glotte mais tournant sur elle même pour donner a la salle un aspect plus festif. Elle se demanda brièvement de qui pouvait bien venir cette idée de décoration quand la batteuse sentit Light pencher la tête vers elle pour lui glisser quelques mots. Pas ceux imaginés plus tôt, nop.
« Tu vois ce que je vois ? Ils ont pensé à nous. »
Suivant son regard elle avise le buffet et se met a sourire. Light la regardant enfin, une nouvelle pointe de courage lui prend alors qu'elle se ravise de détourner la tête. Hésitante dans ses mots elle finit toute fois par se lancer a l'eau .
- Je pensais... qu'on ferait autre chose que hum. De camper devant le buffet ? On pourrait le laisser a quelqu'un d'autre cette année ?
Plus sa requête avançait au moins sa voix transpirait l'assurance. Elle transpirait tout court en fait. Oui une voix peut transpirer. Un léger rose lui monta aux joues alors qu'elle regardait les couples déambuler dans la salle pour papoter, faire un tour de l'endroit pour plus d'intimité voir commençaient déjà a danser. Faisant un petit geste de la main a Wesley accompagné de sa partenaire bleue, elle reporta son attention sur Light pour voir sa réaction, son cœur sur le point de lâcher. Elle aurait du accepter du se taire et aller engloutir avec lui les parts de gâteaux...
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Ven 11 Juil - 22:53
Alix & Light
Let me take your hand
Depuis le début, avec Alix, on a toujours eu un rapport bien particulier avec la nourriture. Oui. Dès le début. Et puis ça a continué pendant toutes nos années Poudlard. Pour finir par une glace. Alors quoi de plus naturel que d'aller visiter le buffet du bal ? Histoire de fêter tout ce qu'il y a fêter et bien plus encore. Je lorgne sur le fond de la sable avant reposer mes yeux sur elle ; son sourire accentue le mien et je me vois déjà la guider jusqu'à cette merveilleuse table garnit de tout un tas de cochonneries. Pour dire vrai, je n'ai pas vraiment faim. J'ai toujours cette petite boule d’anxiété dans l'estomac qui inhibe la sensation d'appétit. Cela dit, l'appétit vient en mangeant, donc je ne me fais pas trop de soucis. Ouai, mais faut dire que de plonger direct dans la bouffe, c'est pas très classe pour un bal. J'avoue, je sais pas trop comment agir dans cette situation. Je crois que j'ai besoin de prendre confiance, d'ignorer les regards de surprises qu'on nous lance et tout ira pour le mieux. Oui, voilà.
Elle me fixe, hésitante, son regard fuyant presque le mien. Mon euphorie s'estompe alors que j'incline la tête, inquiet à l'idée de ses paroles. Je vois qu'elle hésite et ne fais rien pour la pousser ou la presser.
- « Je pensais... qu'on ferait autre chose que hum. De camper devant le buffet ? On pourrait le laisser a quelqu'un d'autre cette année ? »
Ow... Sa voix est un peu mal assurée. A la limite de la gêne. Et je trouve ça adorable. Je cligne des yeux, le temps que le message pénètre et me fend soudain d'un sourire conquis. Oh Alix... J'avais dis que je ne savais pas trop comment réagir. Et que je préférais me rabattre sur une valeur sûre ; la nourriture. Tout ça, parce que je craignais simplement de lui demander une danse. Ce qui en soi est ridicule puisqu'elle est ma cavalière. Mais, voilà. On a encore un truc à franchir ; cette étape de gêne et de timidité ; celle qui caractérise si bien le début d'une histoire. Mais, au final, Alix est sur la même longueur d'onde que moi et c'est un peu ça, qui me remplit de joie en cet instant. Sans rien dire, je tourne la tête vers le centre de la piste de danse et m'avance en grande enjambée, guidant ma cavalière que je prend certainement par surprise. Tchak. Je m'arrête subitement et pivote dans le même mouvement vers elle, libérant son bras pour poser ma main sur sa hanche sans une once d'hésitation. Mes autres doigts viennent longer son autre bras avant de se mêlés aux siens quand, doucement et rapidement à la fois, je me penche pour déposer mes lèvres sur les siennes.
Il n'y a plus rien. Plus personne autour de nous pendant que la douceur de sa peau caresse la mienne en un baiser délicat. Satiné. Amoureux. En proie à un feu délicieux, réchauffant l'entité de mon âme, je me suis laissé guidé par cette envie, ce besoin de l'embrasser, essayant par la même occasion de virer les dernières traces de tabou. Alix n'est plus seulement ma meilleure amie ; elle est mon futur. Et c'est ce que je tente de lui transmettre à travers ce contact léger et éphémère. Rompant le baiser, je laisse mon front se poser contre le sien, rouvrant les paupières en douceur. Mes lèvres s'étirent alors que tout doucement, je commence à bouger les pieds, puis le bassin. Un rythme lent, qui l'invite à suivre le tempo en toute tranquillité. J'ai appris à valser et la musique ayant décidée de rejoindre ma cause me permet de partager ce moment aérien avec Alix.
Avait elle déjà précisé qu'on groupe de rock jouait ? Non ? Ba voilà. Le nom lui était inconnu, elle l'avait su un jour mais l'avait presque immédiatement oublié. Elle n'en connaissait pas beaucoup en fait, ne retenant que les noms des groupes dont elle était fan. Comme Kiho. Et comme ce n'était pas eux qui jouaient ce soir il lui était impossible de poser le moindre mot sur les titres des chansons qui étaient jouées. Et alors que la battrie résonnait dans la chambre des secrets plus forte grâce a l'acoustique, elle regardait Light se muer dans un silence plus retentissant encore alors qu'il fixait la scène des yeux. Dans un petit soupir discret, ses épaules montèrent et retombèrent aussitôt alors qu'elle continuait a se maudire sans fin de sa stupidité. Il devait avoir faim. Et quand il avait faim pas moyen de fixer sa concentration. Prête, a lui attraper la main pour le mener vers le buffet, Light fut beaucoup, beaucoup plus rapide.
S'avançant a grande enjambée avec elle pendue a son bras, Alix se vit emmenée a sa grande stupéfaction sur la piste de danse. Genre. Vraiment ? Pivotant brusquement le jeune homme lui fit face posant sa main sur sa hanche. Je vais me répéter encore et encore. Mais si Alix avait du parler en cet instant rien de cohérent ne serait sorti de sa bouche. Même pas des mots. La chaleur de sa main traversait le tissu et puis surtout il l'avait choisi la piste de son propre chef. Même pas les galeries. Nop. La piste, genre pour danser. Et tout. Light. Danser. Son cerveau était sur le point de défaillir alors que sa main parcourait son bras a la recherche de ses doigts pour s'entremêler a eux.
Ses yeux se levant pour parcourir son visage a la recherche des miettes de contenance qu'elle avait emporté avec elle, ses efforts pour garder une image cool fut totalement ruinée alors que des lèvres venaient baiser les siennes avec amour. Elle ne pensait plus au fait que cela soit publique, tout cela s'était évaporé de son esprit. Se mordant les lèvres pour empêcher (sans réelle efficacité) un sourire qui lui montait jusqu'aux oreilles, son front vint toucher le sien. Avec lenteur ils se mirent a bouger en faisant des mouvements lents et peu difficiles de valse, en tournant régulièrement. N'en ayant totalement rien a foutre de la musique qui jouait derrière eux une musique effrénée. Comme des blaireaux.
- Tu danses de façon très fluide monsieur Red.
Oui d'ailleurs c'était étonnant. Il était pourtant du genre a avoir deux pieds gauche. Sur son petit nuage, elle ne se posa pas plus de questions. L'instant était juste parfait. Son cavalier était beau a tomber, il était préfet et Oh ! Pour couronner il avait était celui qui l'accompagnait depuis des années et des années a Poudlard. Un instant elle pensa a ses parents. Surtout sa mère. Sa mère qui allait être ravie qu'elle ait enfin eut une « amourette » comme elle le disait si bien. Elle savourait d'avance la tête qu'allait tirer sa génitrice a la question qu'elle lui posait tous les ans sur sa vie sentimentale. Et le savourait d'autant plus qu'a la question qui suivrait sur son identité ne manquerait pas de suivre. Mince, Light allait faire un sacré remue ménage chez elle. Rigolant toute seule, elle n’était pourtant pas pressée. Elle n'avait pas hâte de vivre tout ça non. Elle voulait le vivre pas a pas et surtout profiter de chacun d'eux. Et le moment présent était suffisant pour elle.
Se mordant de nouveau les joues elle ne put contrôler plus de deux secondes ses joues qui lui imposaient de sourire. Elle allait finir par avoir mal.
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Mar 22 Juil - 22:47
Alix & Light
Let me take your hand
Un, deux, trois. Un, deux, trois. C'est un rythme lent, en total anarchie avec la musique ambiante. Mais, je l'entends à peine. Chaque partie de mon corps, chaque cellules grises ou épithéliales n'est concentrées que sur Alix. Une cavalière de rêve ; comme il n'est pas permis d'en avoir. Je crois alors que je suis très, très chanceux. Peut-être est-ce troublant pour les autres de nous voir ensemble ; collés l'un à l'autre. Deux meilleurs amis qui n'ont plus aucune barrières devant eux. Difficile de se dire, d'imaginer même, qu'on puisse sortir avec quelqu'un que l'on côtoie depuis des années dans une ambiance jamais plus qu'amicale. Moi-même je trouverais ça bizarre. Mais, là, ça me paraît plus naturel qu'autre chose ; alors les regards des autres, je m'en fous.
Mon bassin décrit de longs cercles, mes pieds s'activent de manière douce et néanmoins précise. Mes doigts emmêlés aux siens pour savourer leur contact. Une main posée sur sa hanche pour suivre ses mouvements tout aussi décalés du tempo ambiant. Qu'importe. Là, nous sommes deux. Juste Alix. Et moi. Au milieu d'une piste ; au centre d'une bulle faite juste pour nous. Et deux visages rapprochés, tiraillés par la tendresse et l'envie de sourire bêtement mais, sincèrement.
- « Tu danses de façon très fluide monsieur Red. »
Mes lèvres s'étirent de plus belle. Je m'écarte un peu pour rire, décollant mon front du sien avant de reposer mes yeux sur elle.
- « Qui l'eut cru ? »
Pas moi en tout cas. Enfin... Si on m'avait dit y a quelques semaines que je saurais valser, j'aurais éclaté de rire. Mais voilà. Quand Alix m'a dit qu'elle savait danser ce jour là dans les vestiaires, ça à fait tilt. Quand les rumeurs circulant sur Alix et Foxx dansant ensemble m'avaient atteintes, ça à re-fait tilt. Et quand je lui ai proposé de m'accompagner à cette soirée... j'ai décidé de m'y mettre. Comme quoi, il me faut trois décharges pour me bouger. Cas exceptionnel cela dit ; on parle de danse, de grâce et d'élégance. Rares sont les ados de 17 ans à remplir ces trois champs. Enfin, je crois. Et je pense pas que j'aurais de mon propre chef décidé d'apprendre la valse ; je l'ai fais pour Alix.
- « Je suis qu'un débutant. Tu dois être plus balèze que moi. »
On pèse bien le mot ''balèze'' qui transpire la sensualité. Ouai ; j'aurais pu trouver mieux comme terme. Mais, j'ai toujours parlé comme ça avec Alix... et même si notre relation évolue pour le meilleure... je pense qu'on aura du mal à changer nos habitudes. Puis ça ferait trop bizarre. Elle m'a choisit pour ce que je suis et vis versa ; je ne vois pas l’intérêt de modifier nos façons d'être. Je pense que le terme ''débutant'' est effectivement bien choisis et que cette danse est la première d'une longue série (je vise la soirée du mariage là oui oui). Alix m'apprendra certainement à mieux me trémousser au fil des valses. Je me débrouille pas trop mal et pour preuve, je ne lui ai pas écrasé les pieds. Et ça, ça vaut tout les applaudissements de la salle, quand on sait que je suis plutôt du genre maladroit.
J'esquisse un pas sur le côté. Un pas un peu plus rapide tout en gardant un mouvement de valse. Je presse la main sur sa hanche pendant que je lève son bras du mien au-dessus de nos têtes pour la faire doucement pivoter. Elle est belle Alix. Je sais pas pourquoi je ne l'avais pas remarqué plus tôt. Enfin... si, j'en avais pas conscience, c'est tout. Elle tournoie et je glisse une main jusqu'à la chute de reins, réduisant au final un peu plus l'écart qui nous sépare. Front contre front, on reste un bon moment à faire de petits pas, histoire de ralentir le temps et de profiter de cet instant. Instant à part qui pourtant vient d'être perturbé par un bruit sourd et puissant. Certains élèves se sont arrêté. D'autres ont sursauté. Et la musique s'est évanouit.
Je m'écarte un peu, fronçant les sourcils pour jeter un œil à ce qui se passe. Les visages sont inquiets, un peu surpris par le fracas en écho. Mon étreinte se raffermit sans que je m'en rendre compte. Instinct mécanique de l'homme cherchant à protéger la femme qu'il a choisit. Et qu'elle a choisit. Mais, je ne vois rien. Pas d’intrusion de serpent mutant, ni de ras de marée, encore moins un effondrement. Juste... juste de la pluie. De la pluie ? Je lève le menton vers le plafond et plisse les yeux avant de me rappeler qu'un sort d'imperméabilité me protège.
- « Bah, que serait une fête sans petits inconvénients. »
Et là, je pense très fort ''nooon ça va gâcher le buffeeet''. Ok. J'arrête. C'est pas sérieux. Et le moment est hyper sérieux justement. Parce que j'ai une longue chevelure dorée qui cascade dans mon dos. Deux ballons fort appréciables disposés juste sous mon nez. Une robe et des talons et je... ATTENDS QUOI ? Je titube en lâchant un cri de surprise. Un pas en arrière, je m'éloigne d'Alix en regardant d'abord ma main puis remonte tout le reste de mes yeux. J'attrape finalement mon visage entre mes paumes avant de remarquer la longueur de mes cheveux. Hooo Merlin... Aucun doute possible ; je suis une fille. J AI DES BOOBS QUOI ! Je me rappel très bien la sensation quand j'étais dans le corps de Zelda. Attends... Naaon ! La soirée se passait si bien ; pourquoi jme retrouve dans une robe blanche (couleur de la chasteté sisi) longue en style meringue ? Heen ? Pourquoi ? Coup d’œil rapide ; les autres ont l'air aussi surpris que moi. Et Alix ! Ali-... Oh.
Mais, qui est ce bonhomme ?
- « Lix... » Je souffle, effaré par le ton de ma voix. « Par tous les musards... » Je cligne des yeux et sens très nettement que mes cils se sont allongés sous une bonne couche de maquillage. Choqué, je contemple l'homme qui me fait face. « Tu es terriblement attirant. » Ouaip. Parce que même dans ce cas de figure, je sais parfaitement ce que je dis.
Alix ricane au mot balèze. Parce que c'est drôle. Enfin en l’occurrence. Parce qu'il lui parle danse et qu'a part la valse elle est aussi douée qu'un cachalot qui convulse dans un désert. Son père bien heureusement n'étant fan que de la danse de salon, on ne lui en avait jamais appris d'autre a son grand soulagement. Parce que oui, bon, c'est drôle la valse a petite dose, mais elle ne se voyait pas passer plus de temps dans cette discipline alors que dehors son balais l'attendait. Et puis là, tout de suite, si on lui demandait brusquement de danser sur l'air de rock en court, Alix vous regarderait d'un air très sérieux avant de se casser en courant, les chaussures a la main. M'enfin c'est mignon, elle lui sourit donc avec cet air de « mais bien sur ».
Alors qu'il la fait tournoyer lentement, Alix ne peut s'empêcher de pouffer un peu avant que son rire se coince au travers de sa gorge lorsqu'il la ramène vers lui. Très très proche de lui. Cette soirée elle la passe du naturel au rire, du rire a l'intimidation complète. C'est aussi epic que Light valsant pour elle, faut pas croire. Collée a son front elle se contente donc une énième fois de le regarder dans les yeux n'osant pas prononcer un seul mot de peur de briser le charme. Et pour briser le charme, Alix a du potentiel elle n'en doute pas. Et pourtant, ce n'est même pas de sa faute si la bulle se brise. Elle vérifie même que le bruit provoqué ne vient pas de ses chaussures ayant raclée le sol ou une connerie de ce genre. Dans sa discrétion, elle continue d'observer un peu sa robe puis finit par se redonner une contenance en observant a son tour la foule qui elle aussi a totalement arrêtée de danser. Et là, le déluge. Un déluge qui ne mouille pas mais qui amène avec lui un peu plus de fraîcheur. La seule pensée traversant son cerveau dérangé étant sa satisfaction d'avoir protégé sa robe d'un sort même si finalement le reste va être ruiné. Pardon Agrippa.
« Bah, que serait une fête sans petits inconvénients. »
Se retournant, Alix cherche du regard une amie qui lui aurait glissé ses mots a l'oreille. Mais personne ne la regarde et d'ailleurs personne dans un rayon immédiat ne lui arrive a l'épaule. L'épaule. Merlin, son épaule a grandit. Se retournant vers Light pour lui faire part de sa découverte, la sorcière s'arrête net dans son élan. Merlin des Merlins. Une bombasse qui pourrait presque être indécente en cumulant autant de clichés, des talons hauts vertigineux a la chevelure blonde cascadant sur sa plantureuse poitrine, remplace le grand blond. Une créature provocante avec des yeux bleus a faire baver un verracrasse jusqu'à dessèchement. Pas de doute, c'est Light.
« Lix... » Elle aimerait lui dire que Lix est trop occupée a reluquer la taille hors compétition de sa poitrine mais apparemment c'ets important. « Par tous les musards... Tu es terriblement attirant. »
Attirant. Très bonne observation. S'ébrouant, comprenant enfin que si Light était devenue par la magie du saint esprit une femme, alors elle même devait être... autre chose. Tendant brusquement les bras en avant, la sorcière put admirer deux avant bras musclés se terminant sur de longues mains. Trop. Cool. Plus attentive a son propre corps, baissant les yeux pour admirer sa nouvelle enveloppe corporelle, elle se découvrit dans un costume crème et chemise blanche avec un torse large. En V. Puissant. Oooooh. Se retenant de soulever la chemise pour regarder le résultat, un grand sourire vint étirer ses joues alors qu'elle levait les bras pour contracter ses biceps en prenant la pause face a Light.
- Oh. Merlin.
C'était le cas de le dire. Sentant que son crane était plus lourd que d'habitude contrairement a ce qu'elle aurait pu penser en tant qu'homme, Alix palpa le sommet de son crane et ramena devant une des dreads aussi blanches et aussi longues que son ancienne chevelure.
- Je suis sexy. Et une montagne de muscle. Et toi une bombasse
Les manches de sa vestes et de sa chemise étaient relevées sur ses avant bras, elle pouvait donc admirer a loisir les muscles impressionnants qui roulaient sous sa peau. Elle avait terriblement envie de montrer ça a Kalev et a Garfield. Pour rigoler un peu. Mais une créature sortie tout droit des fantasmes masculins de cette terre la regardait elle avec de grands yeux de biches. Elle avait tout le temps de les trouver plus tard. Ne réfléchissant pas trop a ce qu'elle faisait, portée par l'amusement, Alix attrapa la main de Lightinette, la baisa doucement de ses lèvres, une main plaquée dans le dos et l'attrapa virilement pour la plaquer contre ses hanches pour l'embrasser fougueusement comme dans ces films moldus a l'eau de rose en la faisant basculer. Light ne pesait rien, ses lèvres étaient beaucoup plus pulpeuse, l'expérience était unique.
- Pour tout te dire je te préfère en homme je vais finir par complexer sur mon propre tour de poitrine. Mais on va beaucoup s'amuser n'est ce pas ?
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Ven 1 Aoû - 23:46
Alix & Light
Let me take your hand
Oh mon dieu. Mon dieu. Mon diiiieu. Si vous voyez ce que je vois. Si vous voyez ce monstre de muscles qui me fait face. Celui avec un teint allé, des abdos que je devine gracieusement sculptés sous la légèreté de son costume... à côté, je ne suis qu'un gringalet. Pâle, blond et beaucoup moins baraqué. C'est un dieu grec que j'ai devant moi. Avec des dreads, un visage carré, des bras luisants et musclés et puis des grandes mains (Merlin vous avez vu ses mains ?!!) des épaules larges, alignées avec ses hanches sûrement taillée dans la virilité et... et on va arrêter là et ne pas descendre sous la ceinture. (je complexe pas heen ! … )
Alix est aussi surprise que moi ; elle me détaille comme je la détaille. Et je remarque un instant que son regard s'est figé sur la partie supérieure de ma taille, donc ouai, sur mes Bob et Robert qui ont l'air plutôt en forme. Et c'est plus fort que moi, je rougis en serrant mes bras contre moi. Ça me gène un peu, j'ai l'impression d'être un peu à poils et d'être offert(e) à la vue de tous. D'un coup, je comprends un peu mieux le genre féminin. Ah. Alix bouge et semble s'intéresser aux changements de son propre corps. Oui, ça doit lui faire tout drôle à elle aussi. Remarque, qui ne serait pas dérouté par la situation ? On part avec un certain attirail et on se retrouve avec carrément autre chose. Sans parler des petits extra.
- « Oh. Merlin. »
Je relève la tête, quittant le sol de mes yeux que je fixais par gène. L'homme face à moi prend la pause et je ne peux retenir un sourire. TU TE KIFFES HEEN ? Erm... pardon. Non mais, c'est compréhensible. Qui ne reluquerait pas avec des biceps pareil ? Je pouffe doucement de rire, étonné par le ton cristallin et pu aiguë de ma voix. J'ai l'air d'une poule kyattant devant sa rock star. Ce qui est à peu près vrai, je dois bien l'avouer. Alix, homme, femme, reste Alix... même si je la préfère avec ses attribues naturels. Évidemment.
- « Je suis sexy. Et une montagne de muscle. Et toi une bombasse. »
J'acquiesce. Une montagne de muscle. Ouai c'est su-... heen ? De quoi ? Moi ? Une bombasse ?
- « Ah. Euh. T'exagères un peu là... »
Je bat des cils, incline la tête vers le bas pour abaisser mon regard sur les mains joindre que je triture sur le devant de ma robe. En gros, la pause intimidée puissance mille ok. Je me balance d'un pied sur l'autre et réalise avec une incroyable découverte, que je porte des fucking talons. Des escarpins blancs et fins, d'une hauteur vertigineuse qui met en valeur la courbe de mes jambes fraîchement épilée... Merlin. J'ai plus de poils aux pattes... Je frotte mon mollet contre l'autre et apprécie bizarrement la sensation de douceur. Bordel, j'ai une sacré paire de jambes. Et des hanches harmonieusement adaptée à mon nouveau fessier. Bombasse... Ouaii. Finalement ça me plaît bien.
Je redresse les paupières pour lui offrir un regard de velours. J'attrape le coin de ma lèvre inférieure entre mes dents et me trémousse sur place lentement. Ouai. J'essaye d'appliquer ce que j'ai vu chez les filles. Et je mise tout sur la carte du cutisme. Je sais que moi, je fond devant cette pause emplit d'innocence. Sauf, que j'y rajoute un sourire amusé et complice. Et la réponse d'Alix, que je renommerais Axel pour le fun, ne se fait pas attendre. Mais, elle me surprend quand même vachement. Avalant à pas de loup la distance qui nous sépare, Axel s'empare de ma main pour la baiser. Un rire franchit mes lèvres alors que je compare la situation à celle s'étant déroulée quelques minutes plus tôt.
- « Monsi- » Le reste finit en un cri aiguë de surprise. La main dans mon dos, Alix/Axel me plaque virilement contre son corps tout en muscles, calant mes hanches aux siennes. Alors que je relève les yeux pour les implanter timidement dans les siens, elle me prend à nouveau par surprise, capturant mes lèvres des siennes en un baiser fougueux. J'étouffe un nouveau hoquet aiguë qui vient mourir contre ses lippes alors que je me sens basculer en arrière. Instinctivement, j'agrippe ses bras pour me retenir de tomber et implante sans le vouloir, mes ongles manucurés dans la chair robuste de ses muscles. C'est complètement dingue. Je me fait embrasser par un mec. PAR UN MEC. MON MEC. MON AXEL. Alix masculinisée, c'est... c'est juste woahou. Un truc unique. J'avoue être complètement largué. Je comprends pas trop. Et puis, au final, je m'en fous. Je veux juste profiter et déguster cette étreinte hors du commun où je me laisse complètement guidé et allé. On finit par s'écarter, à bout de souffle et je suis toujours penché vers le sol, agrippé aux bras d'Axel.
- « Pour tout te dire je te préfère en homme je vais finir par complexer sur mon propre tour de poitrine. Mais on va beaucoup s'amuser n'est ce pas ? »
Nouveau battement de cils et sourire amusé alors que je décide finalement d'enrouler un bras autour de son cou. De mes doigts libres, je parcours son visage et en découvre des lignes un peu plus carrées. « Avec tout ses muscles, c'est moi qui devrais complexer. Et ton tour de poitrine est très bien comme il est. Je t'assure que plus... volumineux, c'est pas pratique. » Je glousse avant de venir frotter mon nez contre le sien, les lèvres toujours arquées. Je les dépose chastement sur les siennes avant de vouloir faire pression de façon à me redresser. Et une fois bien en appuie sur mes talons, je glisse mon bras à la chute de ses reins pour me caler un peu plus contre son torse.
- « Barthelemy, ta façon de parler me vend du rêve. »
Je bouge un peu mes pieds, m’entraîne et l’entraîne dans un rythme de danse lente, comme tout l'heure. Et puis, de la main posée sur son torse, je pousse dessus pour l'éloigner et pars d'une pirouette je m'écarte d'elle dans un éclat de rire raisonnant. Par de petits pas qui ont l'air tout à fait mutins, je me faufile dans la foule en lui adressant un clin d’œil. « Attrapes moi Aliiii- ! » Je vacille dangereusement, emporté par mon inexpérience concernant le port de talons. Je bouscule deux, trois personnes et m’excuse en riant bêtement. « Alix. Donnes moi un peu d'avance ; je suis pas habitué à marcher sur 10 cm de plus ! »
Je continue ma progression, zyeutant derrière moi la première fille et le premier mec que j'ai jamais embrassé.
Selon lui elle exagérait un peu. Alix continuait a regarder la blonde rutilante qui minaudait sans s'en rendre compte et se retenait de lui mettre au visage toute sa jalousie féminine. Ca aurait été un peu bizarre. Mais l'injustice était flagrante. C'était quoi ces cheveux qui brillaient a la moindre étincelle de lumière ? Mais l'aspect physique est un point bien relatif lorsque Blondie se met a se trémousser comme une elfe de maison bourasse. Ca en vaut le coup d’œil. Surtout venant d'un type qui était incroyablement maladroit il y a quelques instants avec des talons d'une dizaine de centimètres en moins. Alors il fallait bien qu'elle réplique a son tour non ? Histoire qu'elle ne soit pas en reste.
Après un baiser aussi passionné, décollant avec légèreté ses lèvres des siennes Alix ne peut s’empêcher de sourire. Les doigts de Light sont devenus encore plus fins. Plus doux. Ils parcourent son visage remettant Alix dans sa peau de jeune fille en fleur quelque part dans cette carcasse de briseur d'os. La scène doit être amusante, ce n'est pas tous les jours que l'on doit voir un type de son envergure se métamorphoser en jeune fille amoureuse. Tout se lit dans son regard, une féminité que l'on aurait pu croire perdu se déversant a torrent par ses iris.
« Avec tout ses muscles, c'est moi qui devrais complexer. Et ton tour de poitrine est très bien comme il est. Je t'assure que plus... volumineux, c'est pas pratique. »
Frottant son nez contre le sien, elle recueil le baiser qu'il lui offre avec un nouveau sourire. Qu'il est bête. Les muscles n'ont jamais fait l'homme. Et puis elle n'aurait pas aimé un homme trop musclé. Il y aurait eu un déséquilibre dans leur couple. Ils auraient terminé par se lancer dans une compétition sans fin, ce qui aurait très vite fatiguée la demoiselle. Non décidément ce genre de types n'étaient pas pour elle. Elle préférait les Lights. Elle le sentit se trémousser contre elle alors qu'il tentait de se caler confortablement sur son torse. Drôle de sensation et de sentiment. L'air de rien elle n'était pas non plus totalement a l'aise avec ce corps. C'était amusant mais elle ne se sentait pas... a sa place. Piégée dans un corps qui n'était pas... comme il aurait dût être. Elle comprenait enfin ce que devait ressentir les transsexuels. Ce corps immense était comme une barrière a sa féminité. Féminité déjà pas bien imposante quand elle était femme.
« Barthelemy, ta façon de parler me vend du rêve. »
En tout cas y en a un qui n'a pas l'air perturbé le moins du monde. Alix lui sourit, parce qu'elle ne sait plus faire autre chose que faire ainsi. Juste penser a avoir un visage neutre lui faisait redresser le coin de ses lèvres. Pathétique. Enfin. Au moins étaient ils deux. La sorcière regarda avec surprise la blondinette essayer de s'éloigner d'elle perchée sur des talons qui n'avaient pas l'air de vouloir la garder en vie. Le spectacle était assez hypnotisant. Quelle cheville céderait en première ?
« Attrapes moi Aliiii- !» Facile. Il lui suffisait de tendre le bras. « Alix. Donnes moi un peu d'avance ; je suis pas habitué à marcher sur 10 cm de plus ! » Oui. Elle avait cru comprendre oui. Rassurant aussi cette petite info. Un rire étonné lui sort de la gorge alors qu'elle le regarde faire. Il va finir par se tuer.
Vraiment ? Tu veux jouer a chat avec ça aux pieds ?
Mains dans les poches, la Poufsouffle s'avance sans se presser, un pied devant l'autre, se méfiant comme de la peste des jeunes filles qui peuplent la salle, désormais trop soucieuse de ne pas massacrer d’innocents orteils. Puis tout d'un coup lui vient une idée. L'attrait du jeu devient plus interessant en quelques secondes. Celle de sacrifier des pieds aussi.
- Et si je t'attrape je gagne quoi ?
Hinhinhin. Fourbe femelle coincée dans un corps de barbare qui est le gardien de sa tranquillité d'esprit concernant la fin de ce petit jeu.
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Mer 10 Sep - 17:45
Alix & Light
Let me take your hand
C'est un son assez particulier qui me fait pivoter. A travers mes mèches blondes plus longues que d'habitudes, j’aperçois Alix en train de rire. Mais, c'est un rire assez... spécial. Du moins venant d'elle. Il est grave sans être trop rauque. Ça change carrément de d'habitude. Alix, quand elle rit, c'est plus fin, presque velouté. Un brin euphorique aussi. En gros ; c'est féminin. Là. Ben non. Mais, ça à le mérite de me faire sourire comme un idiot. Et, toujours comme un idiot, je continue d'avancer, le cou tordu dans la direction du mâle aux dreadlocks claires. Je ne vois donc pas où je vais, ni le gus dans lequel je rentre et qui me lâche un ''regarde où tu marches ma jolie.'' Heureusement pour lui, il ne s'attarde pas et retourne à sa vie. (oui, heureusement pour lui parce que sinon il aurait eu à faire à Alix en mode Axel.) (enfin je crois ? …)
- « Vraiment ? Tu veux jouer a chat avec ça aux pieds ? »
Oh ? Je baisse les yeux vers mes pieds. Vers mes chaussures trop uppées qui possèdent des talons hauts. Oh. Ouai, c'est clair qu'avec ça, je pars forcément perdant. Mais, c'est pour ça que je lui ai demandé de me laisser quelques minutes d'avance. C'est histoire de me cacher sans savoir à courir. Soyons honnête ; il est plus que probable que je me casse la figure avec ces trucs là en temps normal ; alors si en plus je me met à courir... ouai. Nan. Je me demande comment font les filles lorsqu'elles sont pressées et qu'elles campent sur 10 centimètres de plus avec un rayon inférieur à la limite sécurisée. Ooooh...
- « Euh. Non. » Avec un sourire rayonnant d'ingéniosité je me penche en avant dans l'intention de retirer mes chaussures. Voilà comment font les filles pressées ; elles enlèvent leur talons. Et donc je vais faire pareil ; ça sera beaucoup plus sûr. Ouai. Sauf que quelque chose m'empêche de me pencher suffisamment. C'est quelque chose qui me coupe le souffle et qui presse ma taille et tout ce qu'il en dessous. Pas besoin de bosser dans la lingerie pour comprendre ce que c'est (ouai, les revues cochonnes ça aide... Non, j'ai rien dit.) Un corset. Un foutu corset qui m'emprisonne et me contraint à me redresser tant dis que j'entends les pas imposants mais tranquilles d'Alix derrière moi. Il y a quelque chose d’oppressant là-dedans. C'est comme dans les films moldu où t'en as un qui fuit le zombis qui le pourchasse. Je fait complètement volte face et recule doucement au fur et à mesure qu'elle avance.
- « Et si je t'attrape je gagne quoi ? » - « Un strip-tease ? » Je réponds en souriant. Sans réfléchir. Avec en plus une lueur d'amusement dans le regard.
… NAN. SERIEUSEMENT... Je. J'ai dis ça ? Alors que je suis, mais à 120%, sûr de perdre ? … La fibre exhibitionniste en moi a parlé. J'aurai dû la bâillonner. Mes traits s'étirent quand je réalise ce que j'ai dit. Le pas que je fais en arrière est plus important que tout les autres fait jusqu'ici. Je grimace et bafouille. « Non mais, je. Je plaisantais heen... haha... ! » Haha... Ouai. Nan. Ce rire n'est absolument pas crédible. Le strip-tease c'est une très mauvaise idée. Je suis actuellement une fille, et assez mal à l'aise dans mes attribues féminins donc non... Et même en tant qu'homme, je.. j'aurai du mal à... ben à assurer le show. Ho ! Je voulais prendre mon temps avec Alix. Je sais pas pourquoi j'ai sorti cette énormité.
Je glousse, essayant de cacher mon embarra et me retourne subitement dans l'espoir de fuiiir le plus loin possible. Et le plus rapidement aussi. J'avance aussi vite que je peux, faisant claquer mes talons sur le sol. J'évite les gens en slalomant entre eux et écarte de temps à autre les bras pour garder mon équilibre, exactement comme l'aurait fait un funambule. Je m'enfonce dans la foule et cherche du regard un endroit susceptible de me cacher au moins le temps de pouvoir retirer ces talons. Je suis incapable de le faire sans avoir un appuie comme une table, un mur ou l'épaule de quelqu'un. Rester stable sur un talon pendant que je retire l'autre c'est carrément impossible. Et me pencher l'est encore plus. En panique, l'oreille paranoïaque qui entend toujours les pas d'Alix alors que j'ignore si elle vraiment derrière moi, je sens une vague de soulagement assez poignante me prendre à l'estomac lorsque je vois le buffet. Ouai. Le graaand buffet. Qui camoufle bien si on sait comment s'y cacher. Je m'y dirige, passe derrière et en prenant appuie sur la table, je m'agenouille. Temps de pause, j'essaye de voir où se trouve Alix en analysant la foule. Après, j'enlèverai mes chaussures. Et seulement ensuite, j'envisagerais une contre-offre. Parce que le strip-tease, même si ça peut-être très marrant (pour Alix s'entend) me fait très peur.
Bon. Honnêtement elle s'attendait a tout et un peu n'importe quoi. Du genre, « si je gagne tu m'offres une de tes petites culottes » ou « Si je gagne tu cours autour de Poudlard en hurlant que tu m'aimes »... voir « Si je gagne tu me prépares a manger demain soir. » Maiiiiis ça a plutôt donné.« Un strip-tease ? ». Et il trouve ça drôle. Elle. Lui. Enfin l'entité perverse qui lui fait face. Alix aurait pu glousser, ou détourner le regard avec un beau visage de pucelle toute gênée avec son nouveau visage de dieu nordique (qui collait plus aux dieux nordiques qu'aux dieu de la mythologie grecque en fait). Mais non, elle se contenta d'hausser un sourcil goguenard, plein de testostérone, avisant dans le champs lointain de sa vision, une sorte de planche a pain (bon d'accord, taille standard, mais depuis la vision de Light en femme, sa vision du monde était faussée) aux cheveux châtain a lunettes aussi maigrelette qu'un son attrapeur qui riait. En fait ca devait être lui. Il n'y avait que lui pour avoir des bras aussi filasses et de couleur aussi blanchâtres. Mais enfin bref. Tout ca pour dire que... si rien ne vient gâcher la belle impassibilité de son visage viril, c'est parce qu'elle est absolument certaine de gagner. Ce qui fait de Light un suicidaire. Ou alors un exhibitionniste qu'elle ne connaissait pas. Mais voilà qu'une nouvelle question se pose. Le fera t-il en femme ou en homme ? Elle espère en homme quand même, sinon il y aura peu d’intérêt pour elle. Du coup. Est ce que ça fait de lui un petit ami qui a hâte de prouver qu'en dessous de ses longues chemises blanches il y a des abdos qui sommeillent ? Non elle fait fausse route, elle l'a déjà vu en maillot de bain. Ou peut être veut il lui montrer ses talents de danseurs dans un élan séducteur qu'elle n'a pas encore pu jugé ? Oui, oui ça, pourquoi pas ! Mais. Dans quel but ? BOUM ! Elle pense trop. Beaucoup trop, elle repense a une certaine nuit ou leurs mollets se sont frottés dans des relents de vomis a la limace. Oui certes, il y a plus romantique comme image, mais les mollets est une image bien ancrée.
Préférant revenir a l'instant présent, Alix bouge un peu ses bras pour se faire a son nouveau corps mais surtout au poids de ce dernier, prête a relever le défit. Comme les moldus disent souvent. Yolo.
« Non mais, je. Je plaisantais heen... haha... ! »
Oh. Un instant elle est déçue, elle s'était faite a l'idée. Mais finalement la déception s'en va. Nop. Tu rêves jeune dévergondée est sa pensée du jour. Un jour il lui fera ce strip-tease, il le lui doit. Et voilà que la glousseuse glousse et qu'elle s'en va en courant. Ca ressemble a une fuite, mais dans les termes du contrats, si elle l'attrape elle gagne. Alors un large sourire vient manger la moitié de sa figure, alors qu'elle amorce un pas, ses yeux braqués sur la bimbo aux gros roploplos qui essayent de courir en talons. Alix, elle, prend son temps malgré la panique subite de son compagnon. Elle fléchit les genoux, comme une athlète, fait tourner ses mécaniques. Bref, elle apprivoise sa nouvelle masse musculaire. Puis elle finalement elle s'élance sur ses traces.
La sensation est grisante, C'est stupéfiant, elle ne cours pas, elle vole. Elle regarde autour d'elle, enchaînant les slaloms serrés et les petites foulées. Elle ne le voit plus. Mais le buffet s'offre a son regard comme le phare qui redonne espoir aux marins. Ou comme le dernier marshmallow du paquet de la salle commune de Poufsouffle entouré par des blaireaux affamés. Light avec les trucs qu'elle a aux pieds n'a pas pu disparaître aussi vite. Et les retirer lui aurait demandé trop de temps, elle aurait eu le temps de le rattraper. La petite délurée est en dessous, elle le sait elle le sent malgré la quantité impressionnante de figures de l'enseignement agglutiné telle une moule a son rocher.
Alors Alix arrête son petit trot. Elle devine le professeur Morgan et gonfle sa poitrine d'acier en lui dédiant mentalement sa future acrobatie. Reportant son regard sur la table, elle cherche un indice de la position exacte de Light. Un petit renflement de la nappe la décide finalement. Alors elle recule un peu. Juste de quoi prendre son élan. Et la voilà qu'elle se lance. C'est beau c'est élégant ET OH MERLIN NOOOON une fille (un gars?) se met au dernier moment sur son chemin, se baissant pour ramasser son mouchoir tombé a terre. La collision lui sera fatale, pas de doute, l'âme de la sorcière hurle mais sa bouche se contente de se déformer dans la grimace la plus terrifiante de toute l'histoire de cette école. Dans un geste désespéré elle saute alors que ses mains viennent s'appuyer sur ce dos offert.
Et cette fois, pour de bon. Elle vole. Ses pieds finissent par toucher de nouveau terre alors qu'elle jette un regard abasourdi derrière son épaule et au pauvre type/fille qui ne comprend pas non plus grand chose a ce qu'il vient de se passer. Le regard cède pourtant rapidement au rire crétin, quelque chose du genre « Hé ? Hé hé hé hé ». Regardant de nouveau devant elle, elle avise qu'il lui reste peu de distance avant de cette fois, se prendre tout le buffet entier devant le regarde de tous ses professeurs réunis. Alors ni une ni deux elle plonge en se tournant brusquement pour glisser sur son dos, tendant les bras pour passer sous la nappe et attraper au passage la demoiselle, image même de la concupiscence. En espérant que c'est la bonne. L'affreux doute du dernier moment. Alors qu'elle pourrait, je sais pas moi, s’inquiéter de ce que vont tout de même penser le corps enseignant en la voyant plonger sous cette table.
Fiche par (c) Miss Amazing Crédit image : tumblr
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Mer 31 Déc - 17:43
Alix & Light
Let me take your hand
Toum-toum. Toum-toum. Oui. Ce sont effectivement les battements de mon cœur. Des palpitations affolées qui trahissent mon inquiétude et mon angoisse quant à la connerie précédemment énoncée. Je sais pas pourquoi mais, si l'idée du strip-tease à inspiré Alix, j'ai de très très gros soucis à me faire. J'ai eu du mal à reconnaître mes sentiments pour elle. Ou du moins, à les comprendre. Tout ceci était assez gênant. Alors j'imagine même pas le mal que je vais avoir à me trémousser, en cravate et boxer jaune (non pas rose, pas cette fois) devant elle. Je devrais peut-être prendre des cours au cas où … Mouai. Mais, j'ignore complètement où trouver un prof de ce genre. Et je. NAN. CERTAINEMENT PAS. Foxx a beau eu la chance de danser avec Alix ; il doit donc connaître pas mal de pas de danse, mais je n'irai certainement pas le lui demander. Qu'il reste à son septième étage à s'admirer dans le reflet de sa culière. Gngngn.
Je me mords la lèvre, chasse toutes pensées de ma tête pour me concentrer sur le moment présent. Il faut que je calme mes battements et que je reste aux aguets. Une main posée sur la gorge, j'atténue ma respiration avant de poser mes doigts sur la table. En toute discrétion. Je souffle un bon coup, et prends appuie pour relever la tête, conscient que la table me dissimule parfaitement, à l’exception peut-être de ma cabosse blonde... et de la moitié de mon visage, certes. Mes yeux parcourent la nappe et je dois lutter pour ne pas m'éterniser sur le buffet offert. Je dois trouver Alix. Et prendre la direction opposé à la sienne. Sinon je perdrais et je finirais à poils sur une musique de french cancan avec non pas une barre de pole dance mais, un balais de Quidditch (connaissant Alix, ça sera son idée) et une batte. (encore une idée d'Alix, jsuis sûr). Et qu'importe que mon estomac me réclame à manger je dois trouver Al- OH MON DIEU DU PUDDING !
Mes yeux s'écarquillent et un sourire bêta s’épanouit sur mes lèvres. Du Pudding. Du délicieux Pudding. Il est sûrement divin. Et regardez-moi comment il luit. Je n'arrive plus à arracher mon regard de cette merveille. Et vu comment je commence à avoir mal aux pieds, je suis sur que ça me ferait le plus grand bien. J'entre en mode ''Huhuhu du bon Pudding pour bibi'' lorsque mon attention est détournée à temps pour voir le corps sculpté d'un mâle au teint hâlé décoller dans les airs. J'observe la scène comme au ralentit, la bouche formant un ''oh'' suivit d'un ''waaaah'', les pupilles suivant ce saut magistral. Yeux grands ouverts, je prend conscience qu'il s'agit d'Alix lorsque ses pieds touchent le sol avec... euh... la finesse qui lui est si bien connue... mais version mâle. DONC OUAI. CA FAIT DU BRUIT. (pardon Lilix, tu sais que je t'aime.) Plus important ; elle est toute proche. Comme ma fin. Alors je lâche la nappe et me planque à nouveau sous la table même si pour ça, je dois la lâcher des yeux.
Il faut que je retire ces foutues chaussures. Sans talons, je pourrais gambader plus facilement. Ainsi, je nous remettrais au même niveau. Avec ces escarpins, je partais avec un handicape. Et on ne laisse pas une fille partir avec un handicape. Ça s'appelle la galanterie. Ou la bienséance. Ou un truc du genre. Je me tortille de façon à allonger mes jambes devant moi avant de me pencher en avant pour défaire la sangle. Sauf que je ne peux pas. Je suis trop raide. Et ce corset n'arrange rien du tout. Je manque cruellement d'expérience ; il faut que je demande de l'aide. Vite. Avant qu'Alix me repère. Je joue contre la montre. Je me retourne en prenant appuie sur mes paumes. Je fléchis un genoux en le remontant de façon à me donner suffisamment de stabilité pour me mettre plus ou moins debout ; le temps de trouver une âme charitable qui voudrait bien me défaire de ces talo « IIIH ! »
Ce cri suraiguë sort avec la surprise qui l'accompagne. Quelque chose vient de m'attraper la cheville. Ah. Le mollet finalement. Ah, la cui.... HO ! « Aaah mais noon ! » J'agite ma jambe prise de cette poigne bien trop ferme et viril comme il est pas permit. En me tortillant je découvre à qui appartient finalement cette main. Haaa noon ! Je vais peeeerde ! Je m'agite, essayant d'avancer à quatre pattes pour m'échapper. « Ooh non non nooon ! » J'ai l'impression de couiner. « Ne. ne. ne... NE REGARDE PAS SOUS MA JUUUUPE !! » C'est la seule chose que je trouve à dire... A crier en fait. Tout ceci est terriblement gênant. « Je veux paaaas. Arrête c'est pas juste. » J'ai beau essayer de m'extirper de son emprise, je n'y arrive pas. Alix a trop de force. Je suis contraint d'abandonner. C'est malheureux. Je cesse alors tout mouvements, le haut du buste tourner vers mon chasseur. Et là, je déglutis.
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