Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Rions un peu ∆ Vance ♥

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Ligue des Sorciers
& sorcier &almost is never enough



Elise B. Dickney
Elise B. Dickney
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Date d'inscription : 28/09/2013



Rions un peu ∆ Vance ♥ Vide

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Dim 31 Aoû - 19:32
« L’été avait tout emporté — l’école, les habitudes et les routines. Aussi Elise s’était-elle laissée porter, n’arrivant dans un premier temps à lutter contre ces journées ressemblant à des marées. Le retour à la maison, la présence des parents ; l’énonciation des souvenirs, les étreintes chaleureuses du paternel sur le quai de la gare. Que ce soit dit à l’endroit ou à l’envers, où se situait l’importance ? Elle s’imaginait des fois commencer un ouvrage par la fin, remontant les flots, tournant les pages à l’envers — puis arrivant aux prémices, au commencement, qui serait alors pour elle le plus beau des achèvements. Sans doute cet incipit n’en étant plus un raconterait, décrirait un des protagonistes ; et alors, sans doute pourrait-elle penser, puis dire à haute voix « je sais ». Comment ils sont, comment ils ont évolué — comment ils sont redevenus eux-mêmes. Elle imaginait bien Vance, aussi ; faire cela — aussi se disait-elle qu’un jour ils devraient essayer, tous les deux. Un peu blottis, un peu assis ; un peu collés — serrés dans l’embrasure d’une fenêtre fermée. C’était une belle image, ajoutait-elle, pour elle-même.

Puis oubliait — un peu, jamais véritablement.
Presque totalement.

Les semaines avaient passé ; aussi avait-elle revu Diego, et même Cadell, un peu — sans oublier Sloan, pour une journée, peut-être deux. Elle ne savait plus vraiment ; seuls les moments passés et les paroles échangées comptaient réellement, se murmurait-elle au recoin d’une seconde finissant de s’écouler. Aussi avait-elle fini par songer, après toutes ces minutes avalées ; qu’elle ne se sentait vivante dans sa totalité qu’accompagnée, ou dans l’enceinte de poudlard — mais pas dans l’immobilité. Pas dans l’attente d’un quelque chose sans nom ni forme ; pas dans l’attente d’une caresse ou d’un regard passager. Personne ne viendrait la chercher, ses parents continuaient de travailler — et elle était seule, dans sa maison ; toutes ces journées. Quand le carillon de la porte résonnait dans l’habitacle, quand le froissement particuliers des vêtements lors d’un transplanage se faisait entendre ; c’était comme si son cœur recommençait à vivre, à battre et à s’emballer.

Non, décidément Elise n’était plus faite pour attendre.
Elle ne supportait plus l’espérance grisée par les secondes accumulées.

C’était un jour moyen. Une journée ni trop bleue, ni trop blanche. Il n’y avait ni pluie féroce, ni soleil trop abondant. Aussi ; dès son lever, la blonde avait senti qu’elle devait faire quelque chose — qu’elle devait faire quelque chose avec quelqu’un. Et pas n’importe qui — non, il ne s’agissait que d’une personne, dans ces moments-ci. Vance. L’immuable, celui bien changeant et irrépressible. Il s’en était passé, des choses ; cette année — aussi, s’habillant simplement ; se coiffant au possible, laissant dégouliner ses rayons dorés tout contre son visage puis sur ses épaules, la blonde s’était regardée. Et c’était rare, qu’elle se regarde ; se dévisage. Était-elle présentable ? Allait-ce aller ? La coquetterie n’avait jamais été son fort ; mais des fois, comme toutes jeunes femmes à l’instant propice, elle se questionnait, se demandait ; oui. Si tout était bien, si elle était bien. Si on allait la saisir, la ressentir — l’apprécier ou la penser en aise. Elle ne savait jamais vraiment, n’osait pas trop attendre quoique ce soit ; ne cherchait à se faire désillusionner ou complimenter. Ce n’était pas son fort, son domaine de prédilection. Elle ne pouvait répondre que bien dans ces cas là ; ou former un sourire esquissé exprimant quelques remercîments.

Ce n’était pas facile ;
d’être une fille.

« Vance, prépare toi, j’arrive. » Envoyait-elle d'un rire par patronus à son cher presque-voisin ; alors qu’elle sortait de sa propre maison. Serait-il en ordre, lui aussi ? Habillé à l’accoutumée ? Elle ne savait même plus quel était son style vestimentaire. Avait-il changé ? Elle même ne pouvait trop dire si ses goûts avaient mué. Certainement, avec l’âge ; la maturité, toutes ces petites choses accumulées. Enfin ; souriant au vent, saluant d’une œillade évasive le céleste, Elise avait continué sa route. Elle avait hâte de le voir ; ne savait pas trop pourquoi — car il lui manquait, sans doute. Et d’autres choses, aussi. Il lui avait toujours plus ou moins manqué, avait été comme un creux dans sa poitrine ; une cicatrice mal refermée. Allait-elle finir par abuser de ce renouveau, de sa présence et de ses sollicitudes ? Elle ne savait vraiment ; ne savait jamais vraiment quand elle pensait ainsi, à tout va, à tout rien.

Il lui suffisait souvent de le voir pour comprendre, pour arrêter de penser ; pour faire le vide dans son esprit. Il lui suffisait souvent d’effleurer sa surface pour se remémorer et pouvoir tout énoncer, comme si c’était gravé quelque part en elle, ou dans sa mémoire ; profondément. Bruit sourd, fatiguée de ces pirouettes élastiques et psychiques, la blonde avait fini par transplaner devant la porte de son cadet qui n’en était plus vraiment un. S’arrangeant dans les contours ; elle avait alors souri puis — frappé.

Tout simplement.
Pas comme avant. Comme maintenant.
Le présent — et son lendemain.
Assurance.
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Rions un peu ∆ Vance ♥

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