Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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[Aspirateur] Fairy Tales - avec Cyryiel la fée

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Wendy Weatherfield
Wendy Weatherfield
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Sam 1 Nov - 16:06
Aujourd'hui, Wendy était un farfadet. Wendy était toute petite, Wendy était habillée en vert, avec une grosse ceinture et des bottes au bout recourbé, Wendy se déplaçait en bondissant (surtout parce que ça l'amusait) et elle se demandait un peu ce que lui réservait la potion comme surprises. Qu'est-ce qui avait changé sans qu'elle s'en rende compte ? Allait-elle trouver des seaux remplis de gallions sous les arcs-en-ciel maintenant ?

Wendy aurait aimé jouer avec Juliet sous sa nouvelle forme, mais Juliet n'était pas encore descendue goûter à la potion du chaudron. C'était un peu dommage, mais elle ne s'en attrista pas – elle décida d'aller explorer le château sous sa nouvelle forme lilliputienne pour peut-être lui rapporter des gallions ou d'autres trésors. Wendy se sentait plus souriante, espiègle, et farceuse qu'avant. Moins timide aussi. C'était chouette d'être un farfadet.

Elle avait déjà exploré presque tout le château, mais il y avait encore quelques salles où elle n'osait pas aller – il y avait les appartements des professeurs, la salle des professeurs, leurs bureaux aussi, tous ces lieux interdits aux élèves et gardés comme par des dragons. Peut-être y avait-il même quelques professeurs qui étaient vraiment devenus des dragons. Mais Wendy n'avait pas peur, aujourd'hui. Et elle se mit à sautiller vers la salle des professeurs, prête à attendre un peu pour pouvoir entrer, et découvrir l'intérieur, et faire une gentille farce à tous ces adultes. Wendy avait envie de faire des farces en ce moment.

Elle eut de la chance. Ms Solomon était très vite apparue – et Ms Solomon était le candidat idéal, toujours tête-en-l'air, toujours gentille avec les élèves. Elle ne se rendit pas compte qu'un minuscule farfadet la suivait discrètement. Les gargouilles lui lancèrent de drôles de regards – mais les gargouilles gardaient l'entrée contre les élèves, pas les farfadets, et Wendy s'infiltra dans cette salle sans aucun problème.

La salle des professeurs était une sorte d'immense bazar. Il y avait des plantes étranges avec des feuilles colorées et des tentacules et certaines d'entre elles semblaient bouger – Wendy ne s'en approcha pas trop. Il y avait plein de fioles, généralement vides, parfois avec un fond de potion dedans, dispersées à travers la pièce. Il y avait des piles de parchemins partout. Il y avait un meuble dont les portes semblaient contenir à grand-peine leur contenu, qui donnait de discrets coups dedans. Il y avait beaucoup de travail pour le concierge. Vraiment beaucoup. Ca n'allait pas être facile de faire quoi que ce soit ici.

Mais il y avait beaucoup de choses amusantes à faire ! Maintenant qu'elle était minuscule, rien que monter sur la table était toute une expédition. Wendy devait faire de l'escalade. Elle se cacha le temps que Ms Solomon fasse ce qu'elle avait à faire – et la professeur s'en alla bien vite loin de tout ce chaos, on pouvait la comprendre – et puis elle entreprit de grimper à un pied de la table. Avant d'abandonner, et de se mettre à escalader d'autres meubles, pour finalement (après beaucoup d'efforts) arriver à l'espèce de montagnes de parchemins, dans laquelle elle s'engouffra. Il y avait de l'espace entre les papiers enroulés, et elle avait envie de voir ce qu'il y avait dedans. Peut-être allait-elle devenir amie avec une famille de souris ? Si c'était le cas, elle se garderait bien de leur dire qu'elle avait stupéfixé des rats pour les donner à manger à une araignée géante. Wendy n'était pas sûr qu'ils apprécieraient.

Wendy ressurgit de l'autre côté de la montagne de parchemins pour se retrouver nez à nez avec une fée. Elle resta un moment stupéfaite, puis un grand sourire se dessina sur son visage.

« Bonjour madame la fée ! Vous habitez ici ? »

Peut-être qu'elle pouvait parler aux fées maintenant.

« Vous faites quoi de vos journées ? Vous avez envie de m'aider à monter une surprise pour les professeurs ? Quelque chose de drôle ! Ca vous dirait ? »
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Serdaigle
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Cyryiel Song
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Sam 1 Nov - 19:58

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Fairy dust…

Avec Wendy, dans la salle des professeurs

 

 
Cyryiel. Petite Cyryiel, c’est le moins qu’on puisse dire. La potion de Madame Mantis la réduite a quelque centimètres, une sorcière lilliputienne. Sorcière ailée. Elle estimait s’en être bien sortie par rapport à l’elfe de maison, ou bien la sirène. Une version miniature d’elle à cinq ans aurait été très étrange. Très.  Alors  la voilà en fée, petite chose fragile qu’on pourrait briser.

Un mouvement trop brusque et pouf, écrabouillée Cyryiel, bonne pour un passage à l’infirmerie, ô elle ne doutait pas des capacités de Mr Bridgestone mais elle préférait éviter d’y aller. Tant qu’à faire, si elle pouvait rester entière ce serait pas mal. Alors la voilà, une mini Cyryiel de cinq centimètres, en uniforme de Serdaigle, avec des ailes toutes brillantes. 

Alors la petite Cyryiel tente de s’habituer tant bien que mal à sa condition, battre des ailes c’est bien plus difficile que ce qu’on peut imaginer. Et c’est avec un vol légèrement chaotique qu’elle sort de la Grande Salle. Il y avait un autre petit souci, actuellement son poids total ne devait pas dépasser les cinq-cents grammes alors le moindre courant d’air la déporte, c’est facile de changer de chemin. Elle erre donc au gré des courants d’air. La demoiselle bat des ailes tranquillement, voit le monde autrement, c’est d’ailleurs un peu effrayant. Imaginez que ce que vous voyez est multiplié par cinq, dix. C’est grand, le monde est énorme, les humains sont devenus des figures effrayantes. Elle a juste peur d’être briser, pauvre petite chose.

Finalement les divers courants d’air l’on faite dérivée, elle ne sait pas trop comment, la voilà maintenant devant la salle de professeurs. Et voilà devant elle deux énorme choses de pierre, évidement la part humaine qui est en elle sait bien que ce sont les gargouilles chargées de garder le passage. Mais actuellement elles ne semblent même pas remarquer la présence de la petite miss. Alors elle attend. Quoi ? Elle ne sait pas exactement. Mais une petite idée commence à germer dans sa tête. Et à ce moment elle voit Mrs Twain sortir de la salle profitant de l’ouverture des portes de pierre elle se faufile. La salle est déserte hormis les particules de poussières qui se tortillent dans les rayons de soleil qui éclairent le fatras de cette pièce.

Elle prit de la hauteur, s’installa en haut d’une armoire pour observer ce qui l’entourait. Tout semblait démesuré, une simple plante desséchée devenait une jungle sauvage. Des flacons de potions, une cage en verre d’où elle aurait du mal à sortir. Mais qu’est-ce qu’elle était venue faire ici ?

Oh, mais la porte s’ouvrait de nouveau. Craignant d’être découverte, ayant oublié pendant un instant sa condition d’être minuscule elle alla se cacher dans le tas de parchemins inutilisés. Retenant sa respiration, elle attendit d’entendre de nouveau les portes se rouvrir pour sortir du fatras de papier. C’est à ce moment là qu’elle entendit un autre bruit. Et elle se retrouva face à un, une pardon farfadette. Il y avait des farfadets à Poudlard maintenant ? Nouveauté.

Et apparemment, il avait l’air de la prendre pour une habituée des lieux. Et puis, elle avait envie de jouer Cyryiel, profité de son cerveau qui n’avait pas une capacité limitée, comme les fées. Alors, voilà elle voulait jouer. Avec les mots, blaguer, piéger, entourlouper.  Elle se leva du tas de parchemin ou elle avait posé son minuscule derrière, d’un pas dansant elle s’approcha du farfadet. Alors elle répondit avec son plus beau sourire :

-Bonjour, c’est bizarre de voir un farfadet ici. Et oui, j’habite dans le château, toi aussi ? Au fait, ça ne te dérange pas que je te tutoie. Tu t’appelles comment ? Qu’est-ce que tu comptes faire comme blague, moi je veux bien t’aider, ça va être rigolo. Alors, on fait quoi ?


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Wendy Weatherfield
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Dim 2 Nov - 0:13
Le sourire de la petite farfadette s'élargissait de plus en plus. Elle pouvait parler avec les fées ! Et cette fée voulait bien la suivre dans ses plans malicieux ! Cette fée posait d'ailleurs plein de questions. Mais Wendy n'avait pas envie de lui dire la vérité, ou en tous cas pas tout de suite. Elle avait envie de jouer. Et puisqu'elle était un farfadet, autant s'inventer une vie de farfadet. Elle ne connaissait pas grand-chose à ces petits êtres en vert, en fait, mais rien ne l'empêchait de broder pour raconter une histoire. D'ailleurs, plus c'était rigolo, mieux c'était.

« Bonjour, je veux bien que tu me tutoies. Je me nomme ... » Wendy lui fit un grand sourire honnête en tentant de se rappeler du nom de la station de train pas très loin de chez elle qui attirait les foules de touristes avec son nom à rallonge ridicule.

« Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch. » Ca valait le détour.

« Mais tu peux m'appeler Llanfairpwll comme tout le monde. » rajouta-t-elle. « J'habite ici, oui, je viens du pays de Galles, et comme je suis une résidente magique des îles Britanniques, ma famille m'a envoyée ici à mes cent onze ans pour faire de la magie. Les farfadets ont leur propre château, caché dans le château, d'où ils envoient des papillons qui volent avec des petites lettres accrochées à leurs pattes. J'ai eu un papillon qui avait une lettre pour moi à mes cent onze ans, qui disait que j'étais inscrite ici ! » N'importe quoi. Wendy s'amusait beaucoup. « Le château des farfadets n'est pas si mal, mais comme il est à l'intérieur, on a des fenêtres qui donnent sur d'autres fenêtres, et on ne voit pas grand-chose. C'est pour ça que je suis partie explorer. L'intérieur du château des sorciers, c'est déjà l'extérieur pour moi. Et l'extérieur, ce sera doublement l'extérieur. Peut-être que ça redevient négatif comme les mathématiques et que l'extérieur c'est l'intérieur, en fait. »

« Et toi, comment tu vis ici ? Que fais-tu dans ta vie de fée ? Tu as de la poudre magique de fée pour faire voler les gens si on te secoue ? Je peux te secouer ? Dans un intérêt purement scientique, tu comprends. J'ai toujours eu envie de secouer une fée. »


Dans son empressement et son amusement, Wendy s'éparpillait un petit peu. Elle avait toujours été un peu comme ça, son esprit avait tendance à partir dans tous les sens au fil de ses idées, comme une sorte d'arborescence de la pensée. Mais la jolie fée lui avait posé une autre question, et Wendy se mit à rire, de son rigolo rire de farfadet, parce qu'elle venait de s'en rappeler.

« Excuse-moi, j'en oublie nos projets ! » expliqua-t-elle. « Je ne sais pas quoi faire comme farce. Je voulais mettre le bazar dans la salle des professeurs, mais je crois que c'est déjà fait. A l'inverse, si on se met à ranger, ils vont juste se précipiter chez le concierge pour le féliciter de faire son travail et de mériter son salaire pour une fois. » Elle se sentait un peu moqueuse dans l'âme en ce moment, mais c'était dit gentiment. Wendy ne pensait pas vraiment de mal du concierge – elle le connaissait d'ailleurs très mal – la moquerie était juste trop facile à faire pour qu'elle s'en passe. Ca la faisait sourire. « Donc … je ne sais pas ? On pourrait bouger les plantes et les affaires pour faire une haie d'honneur jusqu'au meuble qui tremble tout seul, là bas, ou alors on pourrait leur écrire que les elfes de maison sont en grève parce qu'ils détériorent leurs conditions de travail. Je ne sais pas du tout ! Qu'est-ce qu'elles font comme farces, les fées de chez toi ? »
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Dim 7 Juin - 14:18

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Avec Wendy, dans la salle des professeurs



La Cyryiel miniature n’en revenait pas, déjà sa taille c’était un sacré changement. Mais l’arrivée du farfadet était une autre surprise. Alors la proposition de faire les quatre cents coups avec en était une encore plus grande, surtout au vu de leurs tailles respectives. La mini Cyryiel ne voyait pas très bien ce qu’elles pouvaient faire comme blague. Surtout que son coté préfète menaçait de refaire surface, dans sa tête c’était la fin du monde ( moldu ET sorcier), rien qu’à l’idée qu’on les découvre toutes les deux ici. Cependant elle fit un effort pour se rappeler du nom à rallonge de sa compagne farfadette.

-Enchantée Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch.


Même si dans le fond elle était rassurée de ne pas avoir à la retenir en entier, sa joie devait être palpable quand Llanfairpwll du pays de Galles lui dit quelle pouvait l’appeler « comme tout le monde ». Sans en rien laisser paraitre de sa surprise Cyryiel écouta l’histoire de la farfadette. Elle n’avait jamais entendu parler de cette école dans l’école.  Puis sans avoir repris son souffle la fée d’un jour se fit bombarder de questions. « Comment tu vis ici ? Que fais-tu dans ta vie de fée ? Tu as de la poudre magique de fée pour faire voler les gens si on te secoue ? Je peux te secouer ? »
Se doutant que cette histoire d’école dans l’école ne pouvait pas être réelle, Cyryiel décida elle aussi de raconter sa version de son histoire, légèrement modifiée, bien entendu.

-Moi aussi, je suis des cours ici. Pour les fées c’est pareils que pour les sorciers vois-tu. Nous aussi on a nos quatre maisons, c’est pour ça que je porte l’uniforme Serdaigle. Et je suis même préfète, le tout en montrant victorieusement son badge. Notre directrice c’est Mémé. Elle est rigolote mais on ne la voit pas très souvent. Nos salles de cours se trouvent au niveau des cachots, parce que si elles étaient dans les tours, un simple courant d’air suffirait à nous expédier dehors.


Elle fit une pause dans son « histoire » puis repris en déployant tant bien que mal ses ailes miniatures.

- Et contrairement à ce que les histoires moldues racontent les fées n’ont pas de poudre on se sert de nos ailes pour voler. Mais comme elles sont très fines il arrive souvent qu’elles aient des entorses, il suffit d’un courant d’air trop violent. Mais le pire c’est quand elles cassent, elles sont longues à se reformer.

Cyryiel s’amusait vraiment, même si son histoire n’avait rien de vrai. Franchement, quelle personne saine d’esprit donnerait le poste de directrice d’une école de fées à Mémé.  Repérant son souffle après ce gros bobard tout droit sorti de son imagination Cyryiel entendit la farfadette lui répondre. Et il eétait vrai que son raisonnement tenait la route.  Ce n’était pas la peine de mettre le bazar, il y était déjà. Et puis si il fallait ranger tout elles en avaient jusqu’à la fin de l’année vu leur taille, hmm, imposante… Elle fit part de sa réflexion à sa camarade.


-Tu as raison, en plus comme on n’est pas très grande ça sera dur de tout ranger.


Elle écouta avec attention la demoiselle farfadet énumérer les quelques actions possibles. Et c’est avec un sourire jusqu’aux oreilles qu’elle répondit.

-J’aime beaucoup l’idée d’écrire une lettre ça pourrait être rigolo. Et puis c’est vrai que les conditions des elfes ne sont pas faciles, ça paraitrait tout à fait probables qu’ils écrivent une lettre pour demander des conditions de travails meilleures.  Mais si on fait ça il va falloir l’écrire de façon très polie, comme des elfes quoi. Chez nous les fées, on ne fait pas trop de blagues marrantes, même s’il y a cette options dans nos cours personne ne la prends. Une fois arrivées dans le monde adulte ça ne servira pas trop, on optimise notre cursus en fonction de nos options. Donc écrire une lettre rigolote ça t’irais Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch ?


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