Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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« et on lui pèlera le jonc comme au bailli du Limousin » ∆ Flavian

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Mer 24 Déc - 16:54
Qu’on a fendu un beau matin.
Qu’on a pendu ! Avec ses tripes !


Alice. Elle t'avait manqué, Alice. Tu t'en souviens bien de cette rouquine, elle t'a marquée avec ses dires griffonnés sur du papier. Elle t'a touchée et happée. C'est sourire aux lèvres que tu as cherchée à la retrouver en revenant à l'école, pour prendre des nouvelles entre autres, parce que tu es comme ça, Calyspo. Une forte tête au grand cœur. Justicière des couloirs à temps perdu.
Un cas désespéré en somme, il faut bien le reconnaître.

En avançant, le pas lent mais assuré, tu te demandes si les choses ont changé ici depuis l'année dernière. C'est vrai qu’après tout, cela semblerait logique. Toi même, tu n'es plus tout à fait la même et pourtant, tu espérais de toute cœur retrouver tes marques. N'avoir aucune surprise. Cependant, il est fort possible que tu en demandes trop. Peut-être est-ce le destin, mais tu finissais toujours par trouver un quelconque format de problème. C'est-là ton dada à toi ! Les coups et les sourires. Étrange ? Oui, ne l'as-tu pas toujours été ?

La vérité ?
Tu aurais dû éviter ce genre de pensée, tu aurais aussi préféré avoir tort. La réalité te revenait en pleine face, comme pour mieux te punir. Rien n'est jamais tout noir, rien n'est jamais tout blanc. Tu devrais déjà le savoir de plus longtemps, malheureusement ton tempérament optimiste t'a trahis. Une fois de plus.

Douleur et tristesse, ton cœur se serre face à cette situation. Tu te retrouves nez à nez avec une Alice qui a été battue. Nul doute n'est possible, on le voit si facilement à sa joue enflée et violacée, à sa tête baissée et à sa mine déconfite. Tu ne peux pas supporter cette vision, à présent, tu aurais voulu être là avant. Tu aurais tant souhaité empêcher ça. Surtout pour elle. Tu ne pouvais pas concevoir que quelqu'un puisse lever la main sur elle. Que quelqu'un la frappe.
Frappée, oui. Par qui ? Par quoi ? Tu ne laisserais la situation telle qu'elle et tu comptes. D'ailleurs, en y réfléchissant, un nom vint bien vite sur tes lèvres, mai tu préfères d'abord te précipiter sur elle et la prendre dans te bras. Même aujourd'hui, après la maladie, elle te paraît toujours aussi frêle et fragile. Plaçant tes mains sur ses épaules, tu l'éloignes un peu de toi. Tu plantes tes yeux dans les siens.
« C'est lui, pas vrai ? »
Nul mot ne sort de la bouche de la muette, mais son regard te dit tout ce qu'il y a à savoir. Pas d'erreur possible, tu connais bel et bien le coupable. Bordel, mais quel con. Après c'est de toi que l'on ose parler, aprs c'est toi que l'on qualifie de folle. Bien. Très bien, tu seras donc une folle, mis une de celles qui savent se servir de leur poings et ce, même si ce n'est pas toujours la meilleure façon de régler les problèmes. C'est la tienne en tout cas.
« Putain ! J'te jure qu'il va payer. »
Avant même que tu ne t'en rendes comptes, tes pas t'ont portée jusqu'au lieu où tu voulais être. Jusqu'au lieu où tu te devais d'aller. Pour Alice et pour toi, pour faire payer. C'est sûrement une idée délirante, une de celle que tu as bien souvent, mais tu ne peux pas te permettre de laisser les choses ainsi.
Ce serait aller à l'encontre de tes principes. Tu ne l'avais jamais accepté, tu ne l'acceptes pas et ne le ferait jamais. Tu préfères encore que l'on t'abattes, mais des êtres méprisables comme celui-ci ne peuvent pas courir longtemps avec toi. Quitte à t'en prendre, ça c'est couru d'avance. Le jour où tu deviendras professionnelle de la boxe n'est pas encore arrivé. Loin de là.

C'est là que tu le vois, Flavian. Il est sur le chemin du retour, pour rentrer à l'école. Au début, tu t'es dirigée sans savoir à travers toute l'école et puis, tu as fini par demander à quelques têtes si elles l'avaient vu passer. D'ailleurs, c'est comme s'il t'avait facilité les choses en venant ici, il ne te reste plus qu'à lui rentrer dedans.
Vite fait, bien fait. Ou pas.

Tu n'as qu'une chose en tête, lui balancer une bonne torgnole dans la tronche. Tu ignores si Flavian est entouré ou pas, tu ne veux pas le savoir, tu t'en fous. Tu ne regardes que lui et tout ce qui se trouve autour, tu ne le vois pas et ce, jusqu'à ce qui tu arrives jusqu'à lui. Tes points sont serrés et ta mâchoire est crispée. Tu respires la colère et tes yeux crient vengeance.
« Sale con ! »
Tel une furie qui apparaît soudainement, ton poing s'écrase sur son visage. Tu ne comptes pas en rajouter, mais tu l'as pris par surprise. Il est évident que cela ne va pas être simple et pourtant, tu devais vraiment le faire.

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Gryffondor



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Jeu 25 Déc - 14:22
Il la détestait. Il la détestait jusqu'au plus profond de ses tripes. Alice. Rien que le nom lui donnait envie de vomir. Alice et ses questions innocentes, Alice la première année qui ne comprenait soit-disant rien à la vie, Alice et cinq ans passés à tout faire pour la faire taire, Alice qui lui tenait tête maintenant, et qui provoquait l'escalade, parce que Flavian n'allait pas la laisser faire, Flavian ne pouvait pas la laisser faire, Flavian avait besoin qu'elle reste tranquille dans son coin et qu'elle n'en sorte pas, aplatie dans l'ombre et la poussière comme le cafard qu'elle était. Alice ne se laissait pas faire. Alice jouait les fortes têtes. Alice le regardait de haut maintenant. Avec le sourire en coin et les remarques meurtrières, et d'autant plus douloureuses qu'elle savait - elle savait tellement de choses sur lui, et elle était l'une des rares personnes à pouvoir lui faire vraiment mal. Et Alice faisait la fière. Elle n'était plus la craintive chose tremblotante d'avant. Elle avait l'air d'être à sa place à Gryffondor. Et Flavian allait de plus en plus loin pour garder un semblant de posture. Il en venait même aux mains - encore plus qu'avant. Encore plus maladroitement, aussi.

Il lui avait carrément cassé la gueule ce matin. D'habitude, les coups au visage, il évitait. Trop voyant. Cette histoire allait lui revenir à la figure, il le savait, mais au moins elle s'était tue, et il avait pu partir, vainqueur pour une fois. A plus tard les prochaines batailles. Flavian était d'une humeur massacrante.

Et c'était drôle - il ne s'était pas attendu à ce que ça lui revienne littéralement à la figure. Sous la forme d'un coup de poing. Bien casé dans sa face, qui avait fait craquer son nez, et l'avait étalé par terre, accompagné d'une insulte étranglée. Flavian resta interdit un moment, surpris.

La douleur vint ensuite, mais ça, il avait l'habitude. C'était rien. La furie en rose poney devant lui, par contre, ça c'était nouveau. Alors là.

"Bonjour Calypso ! T'as l'air aussi radieuse que tes cheveux aujourd'hui ! C'est pas tous les jours, hein."

Le jeune homme se releva, et s'épousseta.

"Que me vaut cette agréable salutation ?"

Il lui fit un grand sourire … et lui renvoya son poing dans la figure, tout pareil, tout aussi énervé qu'elle, et bien content d'avoir quelqu'un sur qui frapper.

"Que je sache pourquoi je te rends la politesse !"

C'était une bonne nouvelle, en un sens. il ne savait pas trop ce qu'il lui avait fait. Calypso, c'était une sorte de super Poufsouffle, gentille mais avec quelque chose dans les tripes, ce qui manquait cruellement au reste de sa maison. Les Poufsouffles normalement, c'était des petits êtres mignons et gentils qui fondaient en larmes quand il les regardait de travers. Mais Calypso, c'était une autre histoire. Elle avait l'air coriace. Ca allait être un plaisir que de lui casser la gueule.

"Allez, debout."

C'est pas que l'envie de la rouer de coups de pieds dans le ventre lui manquait, mais tout de même. On pouvait bien se présenter, avant. Il l'attendait un peu, le bonjour mon nom est Calypso Gribbs, tu as tué mon père, maintenant tu vas mourir. Ou une connerie dans le même genre. Tous ces gens qui avaient besoin d'une raison pour le détester, que c'était stupide, quand même. Flavian lui, détestait tout le monde par principe, surtout aujourd'hui.
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Sam 3 Jan - 14:09
Qu’on a fendu un beau matin.
Qu’on a pendu ! Avec ses tripes !


Aïe ! Putain de ... Toi qui pensais profiter de la situation et bien, trop tard. Oh de toute façon, tu savais à quoi t'attendre. Ce n'est pas la première fois que tu rends justice, ta justice et de ce fait, ce n'était pas le premier rendu pour un prêté. Certainement pas le dernier non plus, c'est vrai quoi, quand on est trop bornée pour changer...Y a pas beaucoup de portes de sorties.
Tant pis pour toi, tu l'avais bien cherché. Tss.

Le cul par terre, tu te retrouves comme une merde, tout comme ton cher camarde de cœur un instant plutôt. Oui cette fois-ci, il faut bien le dire. Merde. Ca te fait chier, parce que forcément tu le prends mal et tu es touchée dans ta dignité. Il n'aurait pu en être autrement, on parle bien de toi que qui cogne un peu et qui réfléchit après. Forcément, venant donner justice et te retrouvant à terre, tu es vexée et d'autant plus furieuse.

Oh la vérité ? C'est que tu n'as jamais pu piffer Flavian, tout ce qu'il est ou dira ne peut pas l'excuser. On ne pardonne pas de mauvaises actions, on les condamne et lui, il s'est permis de juger un peu trop souvent. Ceci étant, tu as parfois la première à juger, aussi franche que bourrine. Malgré tout, tu lui dois bien ça. Tu te dois de lui rendre. Pour ce qu'il a fait et ce qu'il fera. Et parce que de toute façon, il est absolument hors de question que partes alors qu'il vient de lui en mettre une.
Vous avez des choses à régler là, maintenant. Tout de suite. Pour aujourd'hui ou pour avant, juste pour vous rentrer dans le en fait.
Depuis le temps.

Tu le fusilles du regard, toujours à terre. Nul besoin de parler, ton silence et ta façon de l'observer en disent bien plus. Pourtant, tu finis toujours par parler Calypso. Toujours. Et puis, il te faut détourner la façon d'une façon ou d'une autre. T'as que ça qui te vient à l'esprit pour le coup. Parler.
« Réfléchis bien, Flavian. Réfléchis bien, je pense que tu vas trouver. »
Tu passes ta langue sur ta lèvres inférieure, pas de doute. Tu saignes.
Sérieux. Fait chier.
« Tu te crois peut-être meilleur qu'elle ? »
Tu te relèves tant bien que mal, mais sans jamais détourner ton regard. Tu t'essuies la lèvre et tu marques un temps d'arrêt. Mille et une idée te viennent, tu as envie de lui faire voir de toutes les couleurs et dieu combien tu peux saouler.
Finalement, tu fonces dans le tas. Tu prends une impulsion et tu le plaques au sol en le choppant par la taille. Tu te relèves pour finir par terre, quelle bonne idée. Tu lui fous un poing dans la tronche, façon dans cette situation, c'est toi qui a le dessus. Enfin, pour le moment.
« T'es qu'un sale connard ! Un moins que rien qui trouve que ses points pour se faire remarquer. Tu tournes pas rond. »
Tu te rapproches de lui, comme face à face. Comme pour lui cracher tout ton venin.
« Tu me désespères. »

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Gryffondor



Flavian T. Maroon
Flavian T. Maroon
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Mar 20 Jan - 21:22
Ah, c'était donc bien à propos d'elle.

Flavian se mit à sourire de nouveau. C'était drôle. Il était de mauvaise humeur, il avait besoin de taper dans quelque chose ou dans quelqu'un pour se calmer les nerfs, et voilà que le sort lui offrait ce qu'il voulait sur un plateau d'argent. Calypso semblait aussi sanguine que lui – et déjà elle lui avait sauté à la gorge, le plaquant au sol et lui renvoyant son poing dans la figure. C'était drôle, elle devait lui en vouloir, en fait, elle devait vouloir lui faire du mal, le faire payer pour ce qu'il avait fait, probablement, lui faire regretter ses gestes, et elle ne faisait que lui offrir ce qu'il cherchait. Flavian ne se fit pas prier.

Devant une Calypso juste au-dessus de lui en train de lui cracher son venin, il lui sortit sa meilleure réplique : un bon gros coup de boule, crâne contre nez, craquement, l'envoyant rouler sur le côté ensuite. Il se releva, toujours tout sourire.

« Moi, meilleur qu'elle ? » C'était trop drôle comme idée. « Naaaan. Je peux juste pas la blairer. Je peux pas voir sa face de petite prétentieuse, tu comprends. J'ai juste envie de lui casser la gueule chaque fois que je la vois, à cette connasse. »

Il lui cracha au visage et reprit d'un ton moqueur.

« Et puis bon, c'est juste Alice quoi. On peut se passer d'elle. Et toi ? T'es meilleure qu'elle ? A jouer les chevaliers blancs. Tu te sens bien, hein ? Ca te fait du bien, hein ? Oh toi, noble et pure justicière ! Ca doit vachement l'aider ce que tu fais. Me casser la gueule, ça va lui réarranger la sienne, j'en suis sûr. Elle ira sûrement mieux après, la pauvre petite choute. »

Et Flavian se mit à rire.

« Mais moi ça me va hein. Alors t'attends quoi ? Debout, viens ! Debout ! Viens me taper ! Viens ! Bon petit chien ! Viens ! »

Et il se mit à la narguer, frappant dans ses mains pour la faire venir comme on appellerait son chien. Flavian n'avait qu'une envie, c'était de pouvoir se battre, sans vraiment penser à sa journée ni à rien d'autre, et pouvoir se défouler un peu. Calypso était vraiment parfaite dans son rôle de justicière au grand cœur, et lui ça lui allait tout à fait d'être le grand méchant de l'histoire. Il en avait rien à foutre. Surtout pour une histoire à propos d'Alice.

Et puis l'idée de lui renvoyer son amie toute éclopée, pissant le sang, lui plaisait beaucoup. Flavian avait bien envie de voir la tête d'Alice quand elle réaliserait ce qui était arrivée à Calypso par sa faute. Somme toute, c'était tout bénef' pour lui cette histoire. Ca lui plaisait assez. Et il n'allait pas se gêner pour en rajouter une couche dans la salle commune ce soir.

Il pouvait vraiment pas la blairer, Alice. Peut-être qu'elle allait enfin fermer sa grande gueule et rester dans son coin, avec ça. Mais sinon c'était pas grave, il pouvait toujours continuer. Ca le dérangeait pas, hein. Ca lui allait.
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Mer 4 Fév - 22:01
Qu’on a fendu un beau matin.
Qu’on a pendu ! Avec ses tripes !


Crack !
Ton nez pisse le sang. Oui, ça fait mal. Pour sûr. Tu as ce vieux goût d’hémoglobine dans la bouche, il te redonne un regain d'énergie, un petit coup d'adrénaline. C'est fou comme tu aimes ça, toi, te foutre sur la gueule. A dire vrai, ce qui semble ressortir de toute cette histoire sans que tu t'en rendes compte, c'est que tu extériorises.
Oui, tu es là pour Alice, mais pas seulement. Tu as besoin de vide ton sac, de sortir tout ce que tu gardes depuis si longtemps.  Tu as besoin d'oublier et de te sentir forte, comme avant. Depuis la maladie, tu as l'impression d'être perdue, comme si aucun retour en arrière n'était envisageable. Alors ici et maintenant, tu as l'impression d'être vivant. Tu te sens bien même dans la douleur.

Machinalement, tu essuies un peu ton nez avec le revers de ta main et tu n'arranges pas ta douleur. Tu t'en fiches complètement en fait. Tu écoutes Flavian déblatérer ses propos provoquant. Tu le regardes rire et se moquer de toi, tout en t'essuyant sur ta robe. Ça manque de classe, cependant qui a dit que tu avais ?
« Oui c'est sûr, toi tu ne peux prétendre à rien...Forcément, tu dois l'envier pour ça. Je trouve ça triste, en fait. »
Tu fais la moue , oui, tu te moques de lui. Tu le trouves ridicule dans les propos qu'il tient. Non, tu le trouves ridiculement ridicule de façon générale. Tu t'approches de lui, tout en gardant cette horrible grimace sur ton visage. Oh bien sûr, vous savez tous les deux que tu vas finir par répondre ses provocations, mais ça ne se fera pas tout de suite. Pour toute première réponse à ses insultes, tu t'essuies encore un peu. Sur lui. Tu aurais pu le traiter de tous les noms, mais c'est vrai que ça avait ce quelque chose d'un peu moins...jouissif.
« On peut se passer de tout le monde si on va par là, Flavian. De toi et de moi, encore plus que des autres. Huum, justicière, je ne crois pas. Mais oui, tu as raison. C'est vrai que je me sens bien. Mettre mon poing sur ta tronche, ça me fait du bien. »
Justicière ? Non, tu ne te considères pas comme telle. En fait, tu n'as pas pensé une seule fois à ce côté de ta personnalité. Alors ce serait ça...L'image qu'on a de toi ? Une sensation étrange te parcourt alors. Une idée aussi, un peu incongrue. Il faut bien le dire. Tu ne peux pas vraiment croire en ce personnage, même si au fond, tu te dis que ça te colle bien. Oui à toi. Toi qui juges et venges, toi qui t'attaches et qui protèges. Ça te colle bien, oui, mais ce n'est pas toi. Tu ne veux pas faire justice, tu veux juste aider.
« Être ici, ce n'est sûrement pas le souhait d'Alice, elle n'a rien demandé. Je suis là parce que les gens comme toi, je peux pas les encadrer, au moins comme ça, on est sur la même longueur d'onde. Pas vrai ? »
Tu lui souris.
C'est gratuit.
« J'avais juste envie que tu sentes ce que ça fait, j'avais juste envie que pour une fois quelqu'un te tienne tête. Oui, pour être franche, j'avais envie de te rentrer dans le lard. Et puis, tu sais, c'est pas parce que tu rends les coups que je vais partir. C'est revigorant, pas vrai ? »
Calypso, tu n'es qu'une idiote. La colère te fait toujours perdre la tête, mais dans ses moments-là, tu ne souhaite pas être logique. Non, tu n'as pas envie d'être intelligente et tu as juste envie de foncer dans le tas. Et puis, faire preuve de bon sens ne t'a pas toujours rendu service. Au fond, tu te dis même que tu peux être déraisonné parce que tu n'arriveras pas à raisonner Flavian.
Il y a quelques temps déjà, tu étais prête à lui tendre la main, parce que tu es comme ça. Tu aurais voulu lui ouvrir les yeux. Ce n'est pas le cas et cela ne le sera probablement jamais. Vous n'êtes sûrement pas faits pour vous entendre et pire encore, tu n'as pas envie de faire quelque effort de compréhension que ce soit.


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Mer 4 Fév - 22:46
En écoutant Calypso lui déverser toute sa rage à ses pieds, Flavian eut un air surpris, pendant une fraction de seconde. Puis il se mit à rire. De son gros rire fort et gras, celui qu'il avait quand il s'amusait vraiment. Elle était vraiment parfaite, la miss Poufsouffle de l'année. Ils étaient comme faits pour s'entendre tous les deux.

« Mais moi ça me va ! » réussit-il à sortir entre deux étouffements de rire. « Tu peux pas m'encadrer alors tu veux me recadrer la face, mais moi ça me va ! Viens donc tenter le coup ma chérie ! » Il se remit à rire, tout aussi fort qu'avant.

« Et c'est vachement revigorant ouais, t'as vu ! Ca fait du bien ! » continua-t-il. « T'as juste envie de me taper dans la gueule ! Te défouler un bon coup, et te mettre dans mon chemin, t'es comme moi en fait. T'existes ! C'est cool. Viens on va se battre ! »

Flavian était enfin sorti de sa crise de fou rire, et il arborait un grand sourire maintenant. Tout en continuant de provoquer Calypso avec ses petits gestes insultants, l'appelant comme on appelait son petit chien. Flavian était en train de jouer. Il avait l'air heureux.

C'était étrange comme il avait l'impression de se voir en elle, comme une sorte de miroir. Calypso avait un peu plus de retenue et de civilité que lui – peut-être parce qu'elle n'avait pas besoin de casser la tête à l'école toute entière. Mais comme lui, elle parlait avec ses poings. Comme lui, elle n'avait aucune envie de perdre son temps en civilités mondaines et en diplomaties stériles. Ca ne servait jamais à rien. Les gens n'écoutaient que ce qu'ils voulaient entendre. La seule façon de les faire taire, la seule façon de les empêcher d'agir, c'était de leur imposer le silence à grand coup dans la gueule jusqu'à ce qu'ils la ferment. Calypso n'aimait pas la façon d'agir du jeune Gryffondor. Mais comme lui, elle ne voyait pas d'autre moyen que la violence pour le faire se tenir à carreau. Ou alors c'était juste qu'elle se laissait aller à la colère aveugle. Et ça aussi, ça lui allait. Il connaissait. Il comprenait. Lui aussi, il avait l'impression de ne rien avoir d'autre, parfois.

« Alors alors mon poussin, tu viens ? » la nargua-t-il. « Pense à ta petite Alice si t'es pas encore assez énervée ! Je l'aime pas tu sais. Moi aussi, mettre mon poing sur sa tronche, ça me fait du bien. C'est vrai que je me sens bien, après. » rajouta-t-il dans une ultime provocation, reprenant mot à mot ses termes. « Moi aussi, je suis pas là pour elle, je fais ça juste parce que ça me plaît. On se ressemble hein ? » Grand sourire narquois.

Alice au final n'était qu'un prétexte dans toute cette histoire. Flavian l'avait frappée parce qu'il perdait ses moyens face à elle, et que peu à peu la petite souris qu'elle était reprenait courage et lui tenait tête. La frapper pour qu'elle se taise marchait de moins en moins bien, alors il frappait de plus en plus fort. Il n'avait pas d'autre solution. Mais tout ça, les deux protagonistes n'en avaient rien à faire. Calypso n'était pas là pour venger Alice ou pour rendre justice, non, elle avait juste envie de se battre avec lui. Et Flavian ne demandait rien de plus. Les blessures d'Alice n'étaient rien d'autre qu'une excuse, et Flavian était heureux de pouvoir la réduire à ça, au moins pour ce soir. Mais il allait quand même lui parler du visage recadré de Calypso ce soir avant d'aller dormir. Alice, elle n'avait pas besoin de savoir la vérité sur son amie, surtout quand un bon mensonge pouvait la tourmenter un peu plus.

Calypso qui était à deux doigts de lui exploser à la figure. Aujourd'hui c'était une journée formidable en fait.
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