Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Remettre les compteurs à zéro - Alié

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Serpentard
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Emmet F. Weibb
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Ven 6 Fév - 0:17
Tu es un preux chevalier, Emmet. Oui, peu importe ce que disent tous ceux qui te connaissent un peu trop bien, des fois, de rares fois, tu pars sauver la demoiselle en détresse. Quand tu es de bonne humeur. Quand tu apprécies la personne – ou quand elle peut t’être utile. Et quand tu vois là une bonne excuse de rétablir la balance du ridicule. Et le MIP que tu avais reçu de ta douce Aliénor, cette grande fan de Claude François, réunissait toutes ces conditions. Tu étais d’excellente humeur, cet après-midi là – tu ne t’étais pas fait massacrer par Viridus, même si tu avais manqué son cours pour cause malaise de lopette. Tu appréciais réellement Aliénor, même si tu ne te l’avouais pas. Elle pouvait t’être tout à fait utile – la preuve, elle t’avait aidé un soir de grand détresse. Et il était temps que tu te rattrapes en montrant que tu n’étais pas toujours à moitié à poil et hyper fiévreux durant ton temps libre. Et que tu pouvais toi aussi être utile. Parce que tu le savais : si tu voulais rester en bons termes avec Aliénor, il fallait que ce soit donnant-donnant. Elle était trop intelligente et perfide et Serpentarde pour passer du temps avec toi si elle n’avait rien à gagner.

Tu étais donc de nouveau en route pour briser les ordres de votre grand gourou à tous – aka le Professeur Emerald – et t’introduire de manière frauduleuse dans sa salle de classe, afin d’aider, de sauver, de tu ne savais pas encore quoi – mais ce serait sûrement croustillant – Aliénor. Sagement, tu avais décidé d’emmener ton Fléreur avec toi : il monterait la garde, histoire d’avoir le temps de se cacher si Viridus survenait brusquement aux bras du Professeur Twain – non, tu n’avais pas renoncé à l’idée succulente de cette union douteuse. Rien que d’y penser, un début de sourire naissait aux coins de tes lèvres. Mais ce début de sourire n’avait rien à voir avec celui qui allait bientôt apparaître sur ton visage fin.

Parce que tu venais de voir Aliénor. Il t’avait fallu quelques secondes d’observation détaillée, mais une respiration nerveuse t’avait mis sur la voie : elle était là-haut, coincée dans le lustre. Et ne pas éclater de rire et révéler tes dents un peu trop pointues était sûrement la chose la plus difficile que tu n’aies jamais eu à faire. Une longue respiration, un geste pour demander à Clay de garder la porte, que tu refermes scrupuleusement afin de ne pas éveiller les soupçons, un rictus souriant clairement visible, même de tout là-haut, et puis :

« Je veux bien que tu joues aux filles difficiles à avoir, mais t’en fais pas un peu trop là ? »


Il fallait bien se l’avouer : tu avais beaucoup changé, Emmet. Cette relation avec Sandy t’avait ouvert aux autres. Tu parlais plus, tu parlais plus ouvertement, tu souriais presque… E tu étais vachement plus violent ouvertement avec les gens que tu n’aimais pas, aussi. On ne pouvait pas tout avoir dans la vie.
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Aliénor S. Callahan
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Ven 6 Fév - 0:50

Elle était dans une position très délicate, elle se maudissait d'avoir été assez bête pour avoir fait la même erreur deux fois, elle ne s'entraînait pas pour rien, si c'était pour réitérer les mêmes bêtises elle aurait mieux fait de s'abstenir. Elle était encore dans ce foutu lustre, si elle continuait comme ça il y avait de grandes chances pour qu'elle finisse par connaître par coeur le nombre de bougies qui s'y trouvaient. Heureusement ce jour là elle s'était abstenue de les allumer, et grand bien lui en avait fait, la dernière fois elle avait bien cru que le professeur Emerald ne l'aiderait jamais à descendre avant que ses cheveux ne prennent feu. Mais cet après midi là elle était seule dans la salle, sans aucune possibilité d'en descendre seule. D'aucuns médisants auraient dit qu'elle l'avait mérité, mais quel mal y avait il à s'exercer ? Elle ne pouvait pas, ne devait pas avoir un autre P. Jamais. Et elle en était là, perchée au lustre de la salle de sortilèges, seul endroit où transplaner était possible de tout Poudlard, à prier pour que Fayot ou pire, ledit professeur ne la surprenne. Elle n'osait même pas bouger, de peur que le mouvement de balancier sous l'effet de son poids plume ne la fasse basculer. Elle sentait déjà ses yeux se mouiller et elle fit de gros efforts pour ne pas chouiner, ça ne servirait à rien dans cette situation.

Aliénor passa donc en revue toutes les options qui s'offraient à elle, risquer un sort dont elle n'arrivait pas à se souvenir pour amortir la chute libre dans laquelle elle pourrait se lancer, trop risqué elle tenait trop à sa petite personne pour ça. Crier pour que quelqu'un l'entende et risquer de faire perdre des points à sa maison ? Hors de question. Il ne restait que tenter de prévenir par MIP un Serpentard pour qu'il vienne lui porter assistance, et elle détestait déjà l'idée. Car ça signifiait être redevable à quelqu'un et ça lui filait déjà de l'urticaire rien que d'y songer. Au bout de dix minutes de craquements sinistres et de tergiversations une idée terrible lui traversa l'esprit. Et si le lustre tombait ? Avec l'introduction illégale dans une salle de classe, l'usage de la magie en dehors d'un cours et la dégradation de matériel c'était le renvoi assuré en plus de la promesse de l'agonie de sa maison en terme de points. Elle devait descendre, et du coup, devait appeler quelqu'un. A cette heure Icarus serait collé à sa copine et c'était bien le seul sur lequel elle pouvait compter quand il s'agissait de discrétion et surtout il ne se serait pas payé sa tronche. Elle était foutue. Quoique. Elle se fustigea mentalement, c'était une des dernières personnes à qui elle voulait demander un service, surtout dans sa situation, mais elle était sûre qu'il viendrait, il le lui devait. Et elle n'avait pas d'autre option.

Elle se maudissait, mais elle venait juste d'appeler par MIP Emmet. Et ça ne rata pas, elle avait déjà envie de le frapper quad elle aperçut même de son perchoir le rictus moqueur du vert. Elle retint avec difficulté un "vire moi ce sale sourire de ta tronche ou je te balance un furonculus comme tu n'en a jamais vu de ta vie" car outre le fait d'être impoli, ce dont elle se contrecarrait, ça pourrait surtout le dissuader de l'aider et même si elle ne l'avouerait jamais, elle avait cruellement besoin de lui en cet instant. Dans une moue boudeuse elle évita de bouger même si ça réaction primaire aurait été de gesticuler comme une puce énervée après sa remarque. Elle se pencha tout de même pour pouvoir mieux le toiser, entrant comme toujours dans cette sorte de jeu qui s'installait avec Emmet.

- Je me suis dit que comme tu avais loupé ta chance au dernier cours de sortilèges, auquel tu n'as pas pu participer pour je ne sais quelle faiblesse, j'allais reproduire la situation et te donner une chance de me montrer tes extraordinaires talents de prince charmant tu vois.

Et même si l'ironie était parfaitement visible elle avait gagné ce sourire si Serpentard, ce sourire si mesquin qui la caractérisait bien. Et elle avait quand même grandement besoin qu'il l'aide à descendre.
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Emmet F. Weibb
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Ven 6 Fév - 10:51
Bon, d’accord. Il était temps de te l’avouer à toi-même. Tu adorais ces petites joutes verbales que vous aviez, Aliénor et toi. C’était une de ces personnes qui avait le don de te faire sourire. Parce qu’avec elle, il y avait un challenge permanent, une volonté d’aller toujours plus haut, toujours plus loin pour l’emporter. Parce qu’elle était une des rares personnes dont le répondant ne te tirait pas un air désolé tant il était pathétique. Parce que, contre toute attente, vous commenciez à avoir assez confiance l’un envers l’autre pour vous appeler dans les cas extrêmes de difficulté. Comme là. Et même si vous vous moquez l’un de l’autre en permanence, vous vous aimez bien, la blonde et toi. Et ça commence d’ailleurs à sérieusement jaser dans les couloirs, Emmet. Tu plisses le coin de tes lèvres, dans une tentative de retenir un sourire en entendant sa réponse.

Elle est méchante, elle appuie où ça fait mal. C’est vrai que ta santé n’est pas au top, en ce moment, Emmet. Tu as beau être à moitié vampire, ton corps a besoin, comme tout le monde, de sommeil et de repos. De temps en temps au moins. Et tu continues à mener un train de vie effroyable. Au réveil, tu vas courir autour du lac, pour développer ton endurance et améliorer tes statistiques de Quidditch. Ensuite, tu rejoins les autres élèves pour manger, et suis tes cours comme tout le monde. Puis tu vas te sociabiliser, au club d’hôtes notamment, qui manque cruellement de membres. Quand tu as le temps et la possibilité, tu sors avec des gens, tente de rattraper avec Iko, que tu ne vois plus assez souvent à ton goût, ou te rends à Pré Au Lard avec une demoiselle, comme Sloan, avec qui on te voit souvent ces derniers temps. Ensuite viennent les entraînements avec Astrid, pas réputés pour être faciles, puis tu travailles pour toi, fais tes devoirs, apprends tes leçons. Et puis tu retournes t’entraîner, seul, tu t’exerces à mieux maîtriser ton balai. Ton corps a changé, d’ailleurs : tu restes fin, mais tu es plus musclé, tu parais moins frêle. Sauf que la réalité, c’est que ce rythme est épuisant, et que petit à petit, tu commences à sauter des repas, oublier de dormir… Et ça finit par te jouer des tours. Tu es malade un peu trop souvent, Emmet, et la fréquence avec laquelle tu vois Absynthe ne te plaît guère. Mais il est hors de question que tu t’arrêtes : tu as bien trop de choses à mener de front, à cause de ton erreur de l’année dernière. Foutu Sandy.

« Je passe tellement de temps à sauver des personnes en mauvaise posture comme toi que je ne peux même plus assister à tous mes cours, tu imagines ?! »

Nouveau sourire, un peu prédateur, clairement moqueur et invitant une répartie immédiate. En même temps, tu réfléchis. Comment vas-tu bien pouvoir sauver Aliénor sans risquer de faire perdre 250 points à ta maison, qui est déjà en bien mauvaise posture ? Hors de question de jeter un sort de lévitation – de toutes façons, même si tu fais le malin, tu as peur d’être un peu trop faible pour le supporter aussi longtemps. Tu ne peux pas non plus lui demander de sauter dans tes bras : elle est quand même vachement haut, et même si elle n’est pas lourde, c’est un coup à vous casser un os. Tous les deux. Tu pourrais déplacer les meubles de la salle pour lui créer un genre d’escalier, mais vue la tronche des étagères, c’est une grosse prise de risque… Et puis, si quelque chose est bougé de deux centimètres, le Professeur Emerald le Magnifique le remarquera.

« Mais bon. J’avais entendu parler de tes exploits en transplanage, mais c’est encore mieux de le voir… Béni soit celui qui a eu la bonne idée d’imposer la jupe comme uniforme ! »

Tu ricanes légèrement, sachant d’avance ce qui va se passer, comme elle va s’énerver et se sentir impuissante, puisque perchée sur un lustre. Perchée sur un lustre… Nom d’un poil de bicorne, c’est ça la solution ! Ravi d’avoir trouvé un moyen de secourir ta Raiponce des temps sorciers, tu appelles Clay, et lui susurres quelque chose dans l’oreille. Vous n’avez, certes, plus de gardien de porte, mais l’animal est rapide et te rapportera ton équipement de sauveur de donzelle en détresse en un rien de temps. Vraiment, Emmet, quand tu t’y mets, tu es un génie. Un génie au teint franchement blafard, mais un génie quand même.
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Aliénor S. Callahan
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Ven 6 Fév - 18:58

Mine de rien c'était très inconfortable comme position, les jambes entre les branches du lustre, les fesses dans le vide et les bras accrochés au tronc principal. Aliénor était vraiment en mauvaise posture et elle détestait cette situation de faiblesse où elle ne pouvait rien faire à part compter sur l'aide extérieure. Et même si elle avait renâclé à appeler Emmet, qu'elle savait qu'elle allait s'exposer à ses railleries pour la fin des temps elle arrivait encore à apprécier ces moments d'amusement et de presque complicité. Elle ne savait pas vraiment comment ils en étaient arrivés à ce genre de relation mais ce qu'elle savait c'est qu'elle appréciait toujours leurs discutions. Si elle avait été plus honnête elle aurait pu dire qu'elle appréciait Emmet mais d'une part ce n'était absolument pas son genre de reconnaître ce genre de choses, d'autre part il en tirerait une trop grande satisfaction. Tout comme elle savait que si de son côté c'était la même chose il ne lui dirait rien non plus. Ils profitaient juste de la liberté d'expression qu'ils avaient lorsqu'ils étaient l'un avec l'autre et peu de monde à part les mordus de cynisme auraient pu comprendre l'amusement qu'ils pouvaient en retirer.

Avec son éternel sourire en coin qu'il pouvait sûrement apercevoir même de là où il était elle l'écoutait se plaindre faussement de son rythme de vie. Il avait manqué plus de cours dernièrement et même si elle ne se mêlerait pas de sa vie privée il semblait quand même qu'il avait eu des problèmes de santé. En même temps elle doutait que se nourrir exclusivement de viande à peine cuite lui facilite les choses. Dans un geste théâtral qui la fit se basculer un peu trop fort et se cramponner du fait encore plus fort au lustre dans un cri étouffé.

- On ne peut pas être masochiste qu'à moitié que veux tu, tu as choisi toi même de te charger autant, tout le monde ne peut pas avoir un talent inné comme moi. Et même si je suis un modèle d'intelligence et de génie je doute que produire autant d'efforts te permette de me rattraper, mais courage.

Et c'était ce qu'on pouvait appeler de la mauvaise foi pure et dure mais toujours pas départie de cette ironie et mesquinerie latente. Elle renversait les situations, elle se souvenait parfaitement du fait qu'il avait eu un meilleur bulletin et qu'il n'était pas perché, lui. Mais elle ne pouvait pas s'empêcher de provoquer, surtout quand c'était lui. A bien y réfléchir Emmet était un des seuls avec qui elle se comportait autant de cette manière. Elle était toujours mesquine et pleine d'ironie, elle se moquait toujours de tout et de tout le monde mais avec Emmet elle balançait tout ce qu'elle voulait sans même se préoccuper de sa réaction, elle savait qu'ils étaient au coude à coude dans cette catégorie.

Cependant elle était ici et maintenant clairement en état de faiblesse et quand il eût terminé sa dernière phrase non seulement elle se mit à s'agiter sous le coup de l'énervement mais en plus elle était passablement rouge. Fait doublement heureux qu'elle n'ait pas allumé les bougies et qu'elle pouvait se convaincre qu'avec la hauteur et le manque d'éclairage il n'en verrait rien.

- Attends que je descende et on verra qui va porter une jupe sale petit... IIIH.

Oups, il faudrait qu'elle évite de l'agacer ou de le provoquer trop quand même. Et surtout qu'elle arrête de faire se balancer ce foutu lustre avant qu'elle n'en tombe. Elle se demandait bien comment il allait l'aider d'ailleurs, mais pour ça elle devait s'en remettre à lui et lui faire confiance, une autre chose pour laquelle elle n'était absolument pas douée.

- Je me doute que ta santé fragile soit un sévère handicap, surtout cumulé à tous les autres, mais si tu pouvais m'aider à descendre maintenant, qu'on fasse un concours du porté de jupe en bonne et due forme, ça serait bien. S'il te plaît.
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Sam 7 Fév - 20:29
Tu continues à regarder Aliénor, pendue à son lustre. Evidemment, tu vois sa culotte. Tu peux même voir la jolie tête Hello Kitty imprimée sur le fessier de ta camarade, fessier qui n’est d’ailleurs pas si mal. Mais ça te ne fait pas tant d’effet que ça, Emmet. En fait, ça te gêne même un peu, et tu tournerais bien volontiers le regard si tu n’avais pas peur qu’elle lâche le lustre et tombe comme une crotte au milieu de la salle de cours du professeur Emerald – dont la propreté restait quand même vachement douteuse. Alors, la main sur ta baguette – et ce n’est pas là une métaphore franchement dégueulasse – tu gardes tes yeux sur elle, tentant d’occulter la vision un peu trop évidente de ses fesses de femme. Décidément, Emmet, même si tu continues à lutter contre ça, t’es quand même gay dans bien des comportements. Sa remarque te fait sourire, et tu réponds, moqueur, comme d’habitude avec elle :

« Arrête de me faire passer pour un masochiste juste pour que je corresponde à tes fantasmes, Alié. Si tu veux que ça se concrétise entre nous, il va falloir accepter que tu es jalouse de ne pas pouvoir être aussi douée que moi en tout ! »


Tu ne lui rappelles pas que tu l’as battue, l’année dernière. C’était serré, de toutes façons, et elle a des résultats presque aussi bons que les tiens en classe. Et puis, tu es un vrai gentleman – on ne le dit pas assez – et ta relation avec elle n’a pas besoin de classements oraux. Tu sais que, comme toi, elle compte les points, et qu’elle a conscience du fait que tu l’as battue. Et que tu la battras de nouveau, tant qu’à faire. Tu souris toujours, utilisant ce rictus en coin qui te va si bien, et évite l’apparition de tes dents un peu trop longues et pointues. Vraiment, elle te fait rire, Aliénor, et la voir s’agiter en bougonnant suite à ta remarque clairement déplacée te réjouit au plus haut point. Evidemment, la protection apportée par la distance entre vous t’a aidé à faire le choix de dire quelque chose comme ça, juste pour le plaisir de la voir fulminer dans son lustre. Tu es méchant, Emmet, des fois.

Et voilà qu’elle te menace de t’obliger à porter une jupe… Alors là, si la petite crevette qui pèse le tiers de ton poids et t’arrive à peine au niveau des épaule désire vraiment s’essayer à ce genre de contraintes, tu n’attends que ça : ça promet d’être tout à fait réjouissant. Tu lui tirerais presque la langue, mais la façon dont se balance le lustre, à cause du stress de ta minuscule camarade, te convainc de rester calme, posé, et prêt à réagir… Non, parce qu’elle a beau bien s’en sortir pour tenir sur son balai, tu n’es pas certain de ses qualités de maniement du lustre, qui pourrait décider de tomber avec moult fracas à tous moments. Elle aussi, n’a pas l’air rassurée, vue comme elle crispe ses mains et, surtout, comme elle susurre un « S’il te plaît ». Tu cherches un moyen de la garder détendue – manquerait plus qu’elle se mette à pleurer tout là-haut (les filles sont quand même vachement émotives en situation de stress) – mais tu entends gratter à la porte. Clay est là, avec ton balai. Brave bête.

Tu pars lui ouvrir presque à contre-cœur, tentant tant bien que mal de garder un œil sur Aliénor, qui serait capable de choisir de tomber de son lustre à ce moment-là, et tu prends le temps de gratouiller la tête de l’animal en guise de félicitations. Et puis… Non, quand même, tu ne vas pas la sauver si facilement. Le balai à tes côtés, tu demandes, un peu moqueur, de manière bien lente et bien désagréable pour la pauvre blonde dont les phalanges doivent commencer à blanchir, tant elle est crispée :

« Je pense que je tiens dans mes mains la solution à tes problèmes… Mais dis-moi, qu’est-ce que j’y gagne moi, à venir te chercher là-haut – à part, bien sûr, le plaisir de te voir essayer de me faire enfiler une jupe ? »

Tu veux juste qu’elle te supplie un peu, pour le plaisir, parce que votre relation est comme ça. Ou qu’elle gueule, parce que ça lui ressemble quand même vachement plus. Mais si tu as moyen de gagner quelque chose, la promesse d’un service ou la location de son corps pour une nuit… Soyons honnête, ça te conviendrait bien !
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Aliénor S. Callahan
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Dim 8 Fév - 17:59

C'est difficile de garder une attitude digne et un air supérieur quand on est dans une situation similaire à la sienne. Ceci dit la fierté et la personnalité joueuse d'Aliénor lui permettent de continuer à le faire malgré quelques petits trémolos dans la voix et une belle frayeur interne. Elle grimace, mimant un gna gna gna silencieux du haut de son perchoir quand il lui fait la remarque, pertinente, du fait qu'il soit meilleur. Elle n'est pas tout à fait d'accord, bien sûr mais les faits sont contre elle. Ce n'est tout de même pas de sa faute si certains professeurs ont des partis pris et qu'ils ne lui mettraient jamais au dessus de A malgré la perfection de ses réponses. Mais elle connait Emmet et elle sait qu'il se moque d'elle, comme elle se moque de lui, alors là où elle aurait été particulièrement froide avec n'importe qui elle garde son sourire en coin avec Emmet.

- Si ça t'aide à te lever chaque matin de te dire que j'essaie de transposer mes fantasmes sur toi, soit. Après tout je peux comprendre que ma perfection fasse tourner tout ton monde autour de ma personne.

Elle avait volontairement omis de repartir sur la question des points à compter, sachant très bien que ça tournerait pas forcément à son avantage dans le cas contraire. Et elle sait très bien qu'il profite allègrement de la distance entre vous pour dire des choses qu'il n'oserait pas forcément prononcer de façon similaire si elle était bel et bien au sol. Elle continue à bougonner de manière inintelligible tout en faisant attention à ne pas faire bouger plus le lustre. Elle se doute bien que malgré ses moqueries il doit être entrain de réfléchir à un moyen de la sortir de là, et si pour ça il doit voir sa culotte (qui n'a pas de Hello Kitty dessus fort heureusement) et bien tant pis, elle allait s'en remettre en essayant de ne surtout pas y penser. Elle préférait se concentrer sur la possibilité et du coup le moyen qu'elle allait utiliser pour lui faire enfiler une jupe. Jusqu'à avoir une idée qui lui fit avoir un grand sourire, définitivement il fallait qu'elle essaie ça.

Elle ne lâche pas des yeux Emmet et ne peux s'empêcher de se crisper quand il s'éloigne vers la porte, elle se doute qu'il ne va quand même pas la laisser ici mais ça n'empêche qu'elle ne contrôle plus aussi bien ses angoisses que lorsqu'elle est en une telle position de faiblesse. Aliénor passe son temps à maîtriser ce qu'elle peut, à contrôler chaque geste et chaque réaction, pas toujours avec succès, mais c'est donc un grand changement pour elle que de se trouver si sujette aux émotions. Mais bien heureusement pour ses nerfs elle le voit revenir avec à la main ce qui va sûrement la sortir de ce mauvais pas. Elle se détend imperceptiblement à l'idée de descendre de là bientôt. Elle a vaincu sa peur du vide mais être coincée dans un lustre bancal et poussiéreux a tout de même provoqué le subtil tremblement de ses membres. Elle darde ses pupilles mi furieuses mi amusées sur le garçon quand il ouvre la bouche pour la seconde fois, et le plus immobile possible, lui fait comprendre son agacement.

- Tu y gagnes déjà le fait qu'on ne perde pas de points ! Et je te rappelle que si j'avais posé la même question tu serais toujours entrain de ramper dans le couloir des cachots pour revenir à notre salle commune.

Mais même si elle avait répondu du tac au tac selon sa& vieille habitude de jeu avec Emmet elle gardait la bouche entrouverte, semblant grandement hésiter. Elle n'aimait pas du tout ce qui venait de lui traverser l'esprit mais s'il fallait ça pour descendre de là alors soit.

- Très bien, qu'est ce que tu veux ?
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Lun 9 Fév - 18:20
Emmet le bout d’anchois a gagné. Et cette sensation est absolument délicieuse. Parce qu’Aliénor a cédé – la tranche de chèvre doit avoir vraiment, mais alors vraiment peur du vide. Parce que le bout d’anchois aime les victoires. Parce que gagner contre un tel adversaire ne peut être qu’une immense fierté. Mais maintenant, un choix cornélien s’offre au Serpentard : que demander à sa camarade ? C’est le moment d’être fûté, et d’obtenir ce que le bout d’anchois désire. Et le bout d’anchois ne sait pas, exactement, quel est l’objet de son désir exact. Une moue discrète, hésitante, tandis que le bout d’anchois réfléchit à toute allure. Si le bout d’anchois veut qu’Alié tienne sa promesse, le bout d’anchois doit choisir quelque chose de supportable pour la tranche de chèvre. Inutile, donc, de lui demander un strip-tease sur son lustre – non pas que le bout d’anchois en ai particulièrement envie, mais les gens trouvent leur fun là où les olives peuvent.

Le bout d’anchois pense rapidement. Le bout d’anchois désire demander quelque chose en lien avec Aliénor, qui pourrait lui servir. Le bout d’anchois veut quelque chose qui peut se faire rapidement, parce que sinon, la tranche de chèvre risque de se désister – ça n’étonnerait pas le bout d’anchois. Le bout d’anchois inspire longuement, en enfourchant son balai. Emmet apprécie la blonde, et le bout d’anchois voit en la tranche de chèvre le moyen de restaurer, un peu, sa réputation. De manière agréable. Qui plus est, les chances pour que la tranche de chèvre accepte cette demande sont relativement élevées. Le bout d’anchois pourra peut-être même obtenir un peu plus, qui sait – le bout d’anchois apprécie vraiment Alié, quasiment autant que le bout d’anchois apprécie le jeu que les deux ingrédients ont mis en place, entre eux.

« Accompagne-moi à Pré-Au-Lard tout à l’heure, pour m’aider à choisir une nouvelle chemise, et aller boire un verre – payé par mes soins, si la chemise me plaît ! »

Tranquillement, après avoir écouté sa réponse, Emmet s’élève, jusqu’à arriver à la hauteur de sa comparse. Le bout d’anchois n’a pas été très rapide : le bout d’anchois a un peu peur de heurter l’un des meubles du Professeur Emerald, et le bout d’anchois sait que casser l’un de ses bibelots équivaudrait à passer sa vie à Azkaban – si ce n’est pire. Mais enfin, le bout d’anchois arrive au niveau d’Aliénor. La tranche de chèvre est vachement plus pâle de près, quand même – peut-être que le bout d’anchois n’aurait pas joué autant, si le bout d’anchois avait compris à quel point la tranche de chèvre était mal à l’aise. Ou… Peut-être pas. En effet, s’étant enfin suffisamment approché et stabilisé pour permettre à son amie de monter, le bout d’anchois ne résiste pas à l’envie brûlante de jouer une dernière fois, et demande, souriant à moitié :

« Ah mais attends. Le droit de passage avant de monter sur mon balai, c’est un bisou ! »

Emmet tend sa joue, risquant sans aucune peur de venir voir la main d’Aliénor s’y écraser, plutôt que ses lèvres. Au pire, la demoiselle a la possibilité de monter sur le balai, si vraiment la tranche de chèvre le désire. Le bout d’anchois ne lui refusera pas ce privilège, mais quitte à avoir plus…
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Lun 9 Fév - 19:01

A mesure que les minutes passaient la tranche de chèvre était de plus en plus mal à l'aise et se savait de plus en plus vulnérable. Les olives n'avaient qu'à voir à quelle vitesse la tranche de chèvre avait cédé à la demande du bout d'anchois. La tranche de chèvre ne pensait qu'à descendre et la préfète savait bien que le bout d'anchois serait capable de pousser son avantage jusqu'au bout. La tranche de chèvre le voit bien réfléchir à vive allure pour décider de ce que le bout d’anchois allait lui demander et ce n'est pas pour la rassurer. La tranche de chèvre regrette déjà sa décision, si la tranche de chèvre avait résisté un peu plus peut être que le bout d'anchois l'aurait laissée s'en tirer avec leurs éternels échanges moqueurs. Mais ce qui est fait est fait et la tranche de chèvre n'est pas le genre de fille à revenir sur sa parole. On peut lui attribuer pas mal de défauts mais la tranche de chèvre ne revient jamais sur ce que la tranche de chèvre concède, ce qui l'énerve bien souvent d'ailleurs. C'est donc avec soulagement que la tranche de chèvre entend le bout d'anchois lui demander de l'accompagner pour l'achat de chemise et un verre.

Après tout, en restant prudent, ce que les rondelles de chorizo devraient toujours faire avec Emmet, ça ne devrait pas être trop problématique pour la tranche de chèvre. La blondinette soupire donc en opinant du chef, accédant à sa demande tout en essayant d'ignorer le rictus satisfait qui ne va pas tarder à apparaître sur le visage du bout d'anchois. La tranche de chèvre sait bien que ce n'est pas réellement une victoire à proprement parler pour le bout d'anchois, mais ce n'est pas non plus sa victoire. Aliénor se détend malgré tout quand la tranche de chèvre le voit s'élever, la tranche de chèvre va pouvoir descendre du lustre d'un moment à l'autre et ça suffit à faire céder quelques unes de ses défenses supplémentaires.

- Très bien, en espérant que tes goûts en matière de chemises ne sont pas trop poussés. Mais enfin, ça devrait aller donc c'est d'accord.

Une fois que le bout d'anchois arrive à sa hauteur et se stabilise, même si la tranche de chèvre sait que la mozarella va la voir se montrer encore plus faible qu'auparavant la tranche de chèvre laisse sa main agripper l'épaule du bout d'anchois sans plus de cérémonie. La tranche de chèvre n'est pas encore montée sur le balai mais au moins la tranche de chèvre est un peu plus stabilisée. La tranche de chèvre lui lance donc un regard entre le glacial et l'outré lorsque le bout d'anchois lui demande encore autre chose. Mais la tranche de chèvre regagne rapidement son sourire en coin, le bout d'anchois ne la déçoit jamais, fidèle à lui même. La blondinette le voit donc tendre la joue avec un sourire et une lueur malicieuse dans les yeux, alors que la tranche de chèvre s'approche ses doigts viennent pincer la joue froide du bout d'anchois. Tandis que la tranche de chèvre serre un peu les doigts la préfète se permet de lui rétorquer des paroles que la tranche de chèvre n'auraient pas dite un peu plus tôt.

- Le bout d'anchois n'aurait pas l'impression d'abuser un peu de la faiblesse temporaire de la tranche de chèvre par hasard ?

La tranche de chèvre arrête donc de tirer sur la joue pour se concentrer sur sa jambe droite que les poivrons vont devoir faire passer du lustre au balai sans encombres. La tranche de chèvre s'agrippe donc des deux bras au bout d'anchois pour pouvoir dignement monter sur le balai en sa compagnie.

- Allez en étant gentille la tranche de chèvre lui fera un bisou à l'arrivée si le bout d'anchois la ramène bien au sol en un seul morceau.
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Lun 9 Fév - 22:34
Tu te fais tirer la joue, Emmet. Bon, déjà, c’est moins terrible que ce que tu attendais – ton visage est toujours superbe et immaculé. Par contre, il risque de ne pas le rester extrêmement longtemps si Aliénor continue à te tirer dans tous les sens et à te déséquilibrer sur ton balai – clairement, le moyen de transport version sportifs n’est pas fait pour deux. Tu tangues un peu comme un premier année – et c’est absolument pathétique – mais elle continue à s’accrocher à toi – comprendre : faire tout son possible pour te déséquilibrer et vous précipiter tous les deux aux sols. Tu aurais mieux fait de la laisser pendue à son lustre, quand tu y repenses bien.

Très concentré, tu te déplaces donc un peu extrêmement en avant du balai, dans une position franchement pas confortable pour tes parties masculines, mais qui vous rend une certaine rectitude. Qui aurait pensé qu’une chose aussi petite et mignonne qu’Aliénor pouvait peser autant. Sagement – car tu es capable de l’être – tu évites de faire la moindre remarque sur son poids. Tu sais de source sûre – aka l’expérience – que blaguer sur le poids des femmes… N’est jamais une idée très judicieuse, pour celui qui tient à garder son visage « superbe et immaculé » encore un peu plus longtemps. Mais enfin, votre moyen de transport semble retrouver un semblant d’équilibre – à ne surtout pas perdre en tentant de rejoindre le plus vite possible le sol, afin d’éviter de finir bêtement castré. L’envie devient extrêmement forte de faire une remarque sur le fait que ton balai n’est pas capable de supporter un poids comme le sien, mais tu te retiens. En partie parce qu’elle a parlé pile au bon moment.

« « En étant gentille » ? Eh ben je risque pas de l’avoir mon bisou ! »

Sagement, tu décides de laisser ton balai perdre un peu d’attitude un peu brutalement pour couper court à toute envie de claque, ou de gesticulation qui pourrait réellement te faire perdre le contrôle. Comme on pouvait s’y attendre, ce choix peu stratégique vous permet à tous les deux de vivre une frayeur incroyable, puisque tu ne prends pas en compte, avant d’agir, le fait que deux fois plus de poids et un centre de gravité pas vraiment fixe précipitent encore plus les choses. Le balai dévale brutalement dans l’air, projetant brutalement Aliénor contre toi, mais tu parviens à le stabiliser de nouveau. Bordel, Astrid ne devrait jamais entendre parler de ça : elle serait capable de faire du « balai en duo » un nouvel exercice pour travailler le sens de la gravité.

C’est incroyable comme vous descendez lentement et, concentré comme tu es, tu n’oses ouvrir la bouche qu’une fois ton pied au sol, sain et sauf. Tu fais descendre encore un peu plus ton balai, histoire qu’Aliénor puisse toucher la terre ferme aussi, et apprécie deux secondes de silence qui vous permettent de vous remettre de vos émotions et, pour ta part, de détendre ton pauvre testicule droit qui ne fonctionnera sans doute plus jamais bien. Il t’aurait fallu un balai de transport familial, normalement, pour ce genre de conneries. Tu soupires très légèrement et, une fois ton aplomb retrouvé – bien évidemment, il ne te faut pas longtemps – tu te tournes vers ta camarade et exécute une révérence qui se veut moqueuse, mais dans laquelle on sent l’élégance certaine de ceux qui ont appris à la faire correctement.

« Et voilà Madame au sol en un seul morceau comme promis. »

Tu as pris une voix un peu snob, volontairement, et cette phrase va parfaitement avec ta courbette. Sur le coin de tes lèvres, ce sourire discret, ce rictus qui allonge légèrement la forme de ta bouche et indique quand tu t’amuses est bien présent. Evidemment, tu sourirais volontiers à pleines dents, mais ce serait compromettre ton trop terrible secret. Alors, tu gardes la tête baissée et, toujours sur ce ton faussement plein d’humilité, tu demandes :

« Madame désire-t-elle autre chose ? Un rafraîchissement ? »

Bon. Tu ne pousseras pas la plaisanterie plus loin, parce qu’Aliénor sera capable d’accepter. Mais elle a intérêt à te le donner, ton bisou, parce que tu as quand même perdu la moitié de ta virilité dans cette affaire, et tu n’es même pas sûr que c’est bien une blague.
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Mar 10 Fév - 21:41

Ce n'est qu'une fois les fesses sur le balai qu'elle se détend légèrement malgré les mouvements peu rassurants dudit objet, elle quitte le lustre sans regrets, la seule chose positive étant que cet entraînement lui aura permis de s'améliorer, un peu. Elle ferait bien une remarque sur son peu de contrôle du vol mais la descente subite de plusieurs centimètres bien trop rapide lui coupe la voix tandis qu'elle la pousse aussi contre Emmet. Elle a tellement peur qu'elle en oublie même de réfléchir. Elle ferme les yeux si fort qu'elle jurerait que ses paupières sont sur le point de se fendre, elle serre les jambes et cale sa tête dans le dos du brun pour ne plus rien voir. Il pourra se moquer autant qu'il veut, là elle est juste crispée, son coeur bat trop fort et elle est plus crispée qu'elle ne l'a jamais été. Elle a beau avoir vaincu sa peur du vol, ce genre de manœuvres lui rappelle subitement le malaise qu'elle a ressenti durant ses jeunes années.

C'est donc avec un soulagement manifeste qu'elle accueille le vitesse de croisière à laquelle il les descend à présent, le sang n'est toujours pas revenu dans son visage. Il ne lui parle pas et tant mieux, d'une part il aurait pu noter les tremblements de sa voix et s'en serait moqué à vie mais en plus elle n'est même pas sûre qu'elle aurait réussi à formuler une réponse convenable. Elle est donc soulagée quand il pose enfin le pied par terre et adapte sa hauteur pour qu'elle puisse descendre, d'un pas fébrile. Elle souffle discrètement, récupérant des couleurs. Elle le regarde faire sa courbette avec son sourire en coin, courbette à laquelle elle répond, elle se rappelle encore parfaitement les gestes à faire pour une révérence parfaite.

- Très bien mon brave, sauf quelques ratés vous ne vous en êtes pas trop mal sorti. Songez à retravailler vos amorces de descente ceci dit.

Elle aussi sait très bien adopter un air encore plus supérieur que celui qu'elle a en temps normal. Même son sourire en coin se fait hautain, et pourtant Emmet est l'un des seuls qu'elle arrive à considérer sans préjugés et auquel elle concède une place égale, même si elle ne l'avouera jamais en bonne serpentard qu'elle est. Elle rit légèrement, reprenant petit à petit son attitude normale.

- Non ça ira, de toute façon si je te prends au mot on en prendra un après l'achat de ta chemise.

Elle lui jette un regard de biais, non pas qu'elle veuille le lui rappeler mais plus vite ce sera fait, plus vite elle arrêtera de se sentir redevable. Rapidement elle appuie de sa main sur l'épaule d'Emmet tout en se mettant sur la pointe des pieds pour se hisser à sa hauteur et déposer ses lèvres sur sa joue pour qu'il ne se plaigne pas de ne pas l'avoir eu, son bisou.

- Qui a dit que je ne pouvais pas être gentille ? Médisant.

Elle laisse échapper une seconde salve de rire cristallin avant de vérifier que sa jupe est correctement ajustée et que personne d'autre ne puisse voir ses sous vêtements de nouveau. Il ne manquerait plus qu'elle se balade en plein couloir avec la jupe coincée dans la culotte. Surtout qu'il sera capable de ne rien lui dire et de bien en rire. Elle ne pourrait pas le lui reprocher, elle sait qu'elle ferait très probablement la même chose, elle y pense d'ailleurs.

- Ah et, une fois à la boutique, on en profitera pour t'acheter une jupe aussi, je suis persuadée que ça t'irait à merveille.
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Lun 23 Fév - 0:03
Tu souris en coin, Emmet. Aliénor est incroyablement pâle, et tu sens l’effort qu’elle fait pour retrouver des couleurs. Elle doit imaginer que tu ne te rendras pas compte de sa condition, mais tu es bien trop observateur pour ça. Toutefois, galant, tu évites toutes remarques, y préférant quelques singeries qui lui donneront l’occasion de se retrouver. Tu as beau dire, tu n’aimes pas la voir mal à ce point : il y a quelque chose qui te dérange, là-dedans. Peut-être que c’est ça, la sensation qu’on a avec une amie, cette envie d’aider et de ne pas la voir trop souffrir… Comme c’est étrange. Tu soupires doucement et l’observes te répondre, à mesure que ses joues retrouvent des couleurs plus humaines. Elle manie le snobisme avec dextérité. Encore une information sur elle à rajouter dans un coin de ton cerveau, à juxtaposer avec son étrange peur du vol, malgré le fait qu’elle joue au Quidditch, et son habilité à serrer les jambes et caler sa tête dans ton dos quand elle a peur.

Et puis, contre toute attente, elle vient te le poser sur le coin de la joue, ce baiser que tu réclamais avec force et fracas. Tu relèves un sourcil d’étonnement. Jamais tu n’aurais pensé qu’elle s’abaisserait à te le donner, et pourtant… Comme quoi, il y a encore une petite partie de la population capable de te surprendre, Emmet. Tu souris légèrement, hésitant à lui faire la moindre remarque, de peur que ce genre de gestes d’affection n’arrive plus… Et puis, très vite, tu ne peux plus résister, et tu lui susurres, moqueur, alors que votre relation revient enfin à son état normal, c’est-à-dire à une flopée de mots joyeux vous insultant plus ou moins :

« Ah ben voilà, je savais que tu finirais par céder à mon charme de beau brun ténébreux et que tu rejoindrais bientôt la horde de femelles qui me sert de harem. »

Les femelles pour procréer, les mâles pour le plaisir. Tu penses ça, dans un coin de ta tête, mais éloignes cette pensée précipitamment. Tu prends beaucoup de plaisir à discuter avec Aliénor, et c’est ça le plus important. Et puis, tu n’es pas sûr. Après tout, tu as toujours bien aimé les femmes, et si c’était beaucoup plus fort avec Sandy, c’était peut-être simplement un hasard, le final regrettable d’une aventure à base de clafoutis de cerise, d’une révélation de demi-vampire et de l’absence de zone limite à ne pas dépasser. Après tout, mis à part lui, tu étais obligé de te contenir avec tous les autres, depuis toujours, pour ne pas leur révéler un double détail qui pourrait leur sauter aux yeux – à savoir deux canines particulièrement pointues et efficaces. Tu t’en convaincs rapidement, juste à temps pour l’entendre te reparler de cette jupe. Tu souris, en coin, de ce rictus qui t’est si caractéristique, avant de dire :

« Moi, j’accepte la jupe, si tu m’accordes le droit de te donner un autre gage, un de ces quatre, quand j’en aurai envie… Après, je promets pas qu’il soit complètement décent, mais bon. »

Tu ris doucement, t’imaginant sans mal ce qui doit se passer dans la tête d’Aliénor. A coups sûrs, tu lui as fait peur. Normal, en même temps, tu ne peux que la comprendre. Et elle doit s’imaginer les pires scénarios qui soient, alors que franchement, le plus indécent que tu oserais lui faire faire, c’est sûrement cette histoire de bise. Parce qu’Alié, même si elle est mignonne tout plein, et même si tu as déjà fait quelques rêves érotiques l’incluant en train de chanter du Claude François – ou pas – tu la vois plus comme ta petite sœur qu’autre chose. Une petite sœur à laquelle tu ferais des blagues sexuelles bizarres. Ouais. Nan. Finalement, tu lui dis :

« Bon, on y va avant que les magasins ferment ? »

Tu te mets en route, Clay sur vos talons, et tu hésites un instant avant de lancer, l’air de rien :

« Tu penses qu’on devrait se tenir la main, pour plus de réalisme ? »

Oui, clairement, tu es moqueur.
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Lun 23 Fév - 15:52

C'est limite si elle s'étonnerait qu'il s'étonne, mais elle préfère profiter de la délectable sensation de l'avoir déstabilisé même pour quelques secondes. C'est rare que dans leurs jeux de pouvoir et de force mentale l'un ait le dessus sur l'autre, elle perd son calme parfois, il est surpris d'autres. Ce qui est sûr c'est que plus ils avancent dans cette relation indéfinissable plus ils sortent de leurs sentiers battus, elle sait qu'il ne se comporte pas avec elle comme il était habitué à le faire avec les autres, comme elle qui lui passe bien plus de choses qu'à presque n'importe qui. Elle glousse intérieurement à cette idée, c'est quand même incroyable que leurs similitudes ne les aient pas rapprochés avant, Aliénor sait qu'il comprend sûrement bien plus de choses de son point de vue que beaucoup de monde, elle sait qu'ils partagent une vision des choses assez proche et que c'est sûrement pour ça que tout est si facile avec Emmet. Enfin, naturel, parce que facile n'est pas le mot, au contraire c'est un challenge constant. Et donc, de l'amusement continu, si on oublie les frayeurs en altitude et les dégringolades dans les escaliers en état fiévreux.

Elle ricane d'autant plus à sa remarque, même s'il était difficile de mettre un nom sur la relation qu'ils entretenaient tous les deux il était pourtant clair que ce n'était pas vraiment de cet ordre là, et rien que le fait de s'imaginer dans un harem suffisait à lui filer le fou rire et la dragoncelle en même temps. Elle envoya d'un geste souple une partie de ses cheveux blonds d'or derrière son épaule en papillonnant faussement des cils, d'un air extrêmement limité elle se retenait juste de rire le temps de sa tirade.

- Mais voyons bien entendu, ce n'était qu'une question de temps enfin. Son attitude normale reprise, une bonne salve de rires plus tard elle reprenait sur un ton plus sérieux mais non moins moqueur, juste plus naturel. Non, vraiment Emmet, tu peux garder ton harem je ne pense pas que ton charme ait déjà opéré, mais qui sait, continue de rêver.

Sourire en coin qui répond parfaitement au sien, chacun son rictus, qui démontre parfaitement l'humour acide de vos paroles. Ce laps de temps et de jeu lui a au moins permis de récupérer tous ses moyens, et de passablement tenter d'oublier cette mésaventure qu'Emmet, lui, se fera une joie de lui rappeler. Mais bon, tant pis, au final elle a pu compter sur lui pour la sortir de sa situation, et même si elle ne lui dira pas forcément merci directement le regard de biais qu'elle lui lance est clair. Elle se demande vaguement quand elle s'est mise à compter à peu près sur lui quand elle se retrouve dans ce genre de situation mais elle n'en a pas vraiment une idée claire. Et elle n'a pas vraiment le temps de tout décortiquer pour l'instant, il lui rappelle l'heure et la fermeture des magasins.

- Pour la jupe et le gage, j'hésite, je suis sûre que je trouverais un moyen pour que tu en portes une sans que j'aies quoi que ce soit à faire. Mais en même temps le fait que tu le fasses de ton plein gré est tentant.

Elle réfléchit quelques instants, elle connaît Emmet, et c'est justement parce qu'elle le connaît qu'elle n'a pas spécialement envie de se retrouver avec un autre gage à faire, même si elle se doute qu'il y a une grande partie de provocation dans ses mots elle n'en est pas sûre à 100%. Et c'est un autre point qu'elle apprécie chez Emmet, elle ne sait jamais réellement à quoi s'attendre. Elle affiche un sourire en coin plus poussé, reniflant doucement.

- Très bien, mais pour rendre ça équitable, si je dois faire un autre gage pour toi alors tu devras assister au moins à un cours en jupe, sans pantalon en dessous bien entendu.

Elle n'était ni crédule ni naïve, si elle devait concéder quelque chose il était clair qu'elle n'allait pas le faire juste pour un essai de jupe d'un quart de seconde qu'elle serait la seule à voir. Ceci dit, lors d'un cours c'était peut être pousser un peu loin, elle attendit un peu avant d'ajouter quelques assouplissements.

- Si le cours ne va réellement pas je veux bien ménager ta fierté et te concéder deux heures dans la salle commune. Tu ne seras pas forcément obligé d'en sortir, juste montrer tes talents d'adaptation exceptionnels durant deux heures.

Et là pour le coup, elle estimait avoir été suffisamment généreuse pour qu'il accepte, elle lui emboîta donc le pas, satisfaite. Il était encore assez tôt pour qu'ils aient le temps de choisir cette chemise sans se presser. Elle leva les yeux au ciel suite à sa remarque en riant, il poussait toujours plus loin.

- Je sais que tu en meurs d'envie, mais je vois mal en quoi ce serait plus réel qu'on se tienne la main. Dans le coulnoir c'était une nécessité, je ne vais pas t'assister à chaque pas, même si je suis incroyablement touchée par ta faiblesse.

Encore et toujours ces moqueries lancées sur un fond de pseudo amitié, c'est compliqué mais ça lui plaît comme ça.
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Lun 23 Fév - 23:04
Tu souris, Emmet. C’est une belle journée, Aliénor est à tes côtés, tu viens de la descendre d’un lustre et tu sais que tu pourras te moquer d’elle à vie, et elle va t’aider à choisir une chemise élégante. Non pas que tu aies particulièrement besoin d’aide, mais tu n’aimes pas vraiment y aller seul, et Iko n’était pas disponible. La route jusqu’à Pré-Au-Lard n’est pas longue en bonne compagnie, mais paraît durer des siècles en l’absence de quelqu’un avec qui discuter – à moins d’y aller en courant, mais tu ne te sens vraiment pas de le faire, aujourd’hui. Et puis, tu as une question intéressante qui te trotte dans la tête. Dois-tu accepter de porter une jupe durant deux heures en salle commune des Serpentards pour avoir la possibilité de réclamer quelque chose à Aliénor en retour ? Tu pèses le pour et le contre, à toute vitesse, tandis qu’elle sourit fièrement. Ça non plus, tu n’aurais jamais pensé qu’elle accepterait… ça te déçoit presque un peu : soit elle est plus bête que ce que tu imaginais, soit elle ne réalise pas à quel point tu peux être méchant et imaginatif… Et en même temps, tu ne t’imagines pas lui faire volontairement du mal. Décidément, tu l’aimes bien. C’est terrible.

D’un côté, tu as donc la honte, terrible, d’être en jupe. Si c’est vraiment une honte. Tu es certain qu’en rigolant un peu – surtout que ça reste dans l’enceinte privée des Serpentards – tu peux faire passer ça facilement, pour une grosse blague. Tu peux même l’embarrasser en racontant à tout le monde qu’elle a accepté de te servir de maid pendant une journée, à condition que tu portes cette jupe, et lancer un jeu de celui qui trouvera l’idée la plus humiliante pour elle. De l’autre, tu as la possibilité d’effectivement en faire ta maid pendant une journée – après tout, elle vient tout juste d’accepter de faire n’importe quoi, même indécent, contre ces deux heures à porter une jupe. Décidément, elle doit vraiment être follement amoureuse de toi pour te faire confiance à ce point : tu pourrais lui demander de te faire une lap-dance sans sortir des clous de votre pari.

« Deal. »


Et voilà. Tu lui sers solennellement la main, sans même comprendre pourquoi tu as hésité un seul instant à accepter. Tu trouves cette idée de maid absolument réjouissante, et le principe de ne plus être celui qui servira les demoiselles au club te convient parfaitement. Tu t’imagines déjà exiger des boissons fraiches et des massages, et l’obliger à porter une tenue « typique » dans l’enceinte de la salle commune – afin de ne pas perdre de points… Oui, vraiment, c’est sans nul doute le meilleur deal de ta vie. A moins que tu n’aies à l’utiliser pour quelque chose de plus important d’ici-là, qui sait. Sa remarque concernant vos mains te fait doucement sourire en coin, comme d’habitude, et te tire de ta rêverie franchement très moyennement nette. Tu répliques, du tac au tac :

« Avoue que ça te ferait plaisir d’être vue aux mains d’un homme aussi séduisant et convoité que moi. »

Ouais. Tu te la pètes un peu, Emmet, et même si tu prends clairement ça au second degré – surtout avec Aliénor – il y a une forme de vérité dans ce que tu dis. Beaucoup de filles, à Poudlard, aimeraient être vues à tes bras. Tu n’as juste aucune envie d’être vu au leur. Alors qu’avec la blonde, il n’y a aucun souci, tu ne ressens aucune honte à l’avoir près de toi. Bien au contraire. Beaucoup de mecs rêvent de se taper les Préfètes (NDA : Je meurs ici, j’ai trop honte d’écrire ça xDD). Et puis, tu l’aimes bien, elle a une conversation agréable. Tranquillement, tu caresses le coin du crâne de Clay, qui vous accompagne bravement, avant de lancer, de but en blanc, sans hésiter un instant à casser l’ambiance :

« Bon. Tu nous chantes un peu de Claude Franças, sur la route ? »

Oui. En bon stalker expérimenté, tu as fait tes recherches sur Aliénor, et tu es tombé sur une information des plus alléchantes. Et même si tu ne connais pas ce chanteur, tu sens que tu as déniché là une petite pépite, et tu as du mal à te retenir de piaffer d’impatience à l’idée de la voir rougir et se défendre vainement de ta vile, vile attaque.
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Ven 27 Fév - 18:42

Aliénor ne fais jamais rien au hasard, ne dis jamais rien sans avoir calculé son coup et n'accepte jamais rien qu'elle ne pourrait pas faire, qui l'obligerait à revenir sur sa parole. Elle regrette parfois d'avoir accepté certaines choses mais elle arrive toujours à tirer avantage de la situation en règle générale. C'est d'autant plus amusant avec Emmet parce qu'ils sont aussi doués l'un que l'autre pour tirer profit des choses et elle sait très bien que cette fois ça sera plus difficile mais ça la motive plus que ça ne l'effraie. Elle garde donc facilement ce petit sourire accroché à son visage, c'est aussi ça qu'elle apprécie avec Emmet, ne pas être sûre, ne pas avoir l'avantage d'office. Mais elle sait, et elle sait qu'il sait, qu'elle ne lui laissera pas une once de terrain et c'est d'autant plus réjouissant. Elle compte aussi sur les informulations dans les marchés qu'ils passent pour prendre toute la liberté qu'il lui laisse.

Elle ricane quand il accepte, pas moyen qu'elle loupe l'opportunité de ne pas immortaliser Emmet en jupe tandis qu'elle lui serre donc la main, elle sait très bien qu'elle doit s'attendre à une contre partie de choc, mais c'est aussi ce qui pimente les choses, elle serait même déçue s'il ne répondait pas avec autant de volonté. Mais sa nouvelle réplique lui tire encore plus son sourire en coin, non décidément ils sont réellement assez similaires pour savoir à quoi s'attendre l'un comme l'autre.

- Si tu étais siiii convoité je me demande bien pourquoi tu aurais pris la peine d'avoir recours à un marché pour avoir besoin d'être accompagné.

Elle passe sa main dans ses cheveux pour les passer derrière son épaule, de son air fourbe et malicieux, relevant les menton d'un air presque hautain, mais bien joueur.

- Vu ce stratagème je crois plutôt que tu voulais tellement que je t'accompagne que tu as tenté perfidement de me coincer pour avoir de le plaisir de ma compagnie.

Elle se demande s'ils arriveraient un jour à tenir une discussion sérieuse plus de quelques minutes, sûrement si le sujet est réellement important, sans doute, mais elle ne pense pas que naturellement ce serait un jour le cas. Ce qui ne la dérange absolument pas étant donné que c'est un des points qu'elle aime le plus lorsqu'elle est en sa compagnie. Elle n'a pas à jouer de rôle, ni à faire attention à ce qu'elle dit, enfin ce n'est pas comme si elle le faisait d'habitude mais elle s'apprête toujours à faire face aux conséquences que sont souvent la colère ou l'indignation. Alors qu'avec Emmet ce challenge permanent lui permet de laisser aller toute sa perfidie, son humour presque cruel et son goût pour les mauvais tours. C'est simple avec Emmet en réalité, et surtout ça entretient son esprit compétitif et sa répartie bien peu relevée par le reste des élèves.

Ils avancent tranquillement vers Pré-au-Lard et elle regarde distraitement l'animal de compagnie d'Emmet qui est, certes, pratique mais trop gros à son goût. Et elle a déjà du mal à gérer Icarus en chien pour s'occuper d'une quelconque autre bestiole. Si elle devait avoir quelque chose ce serait un truc volant déjà, histoire qu'il ne dégueulasse pas tout avec ses pattes, qui chasserait seul et qu'elle pourrait emporter avec elle n'importe où. Elle a toujours eu une histoire avec les oiseaux de toute manière, son patronus étant un moineau. Ce qui au passage l’embarrassait aussi, elle aurait aimé avoir un truc grand, qui ne colle pas tant à son physique à elle. Elle espérait juste que si un jours elle arrivait à se métamorphoser ce ne serait pas en truc trop petit. Elle sortit de ses pensées quand il amena sur le tapis le sujet Cloclo, comment il savait ça lui ? Bon ce n'était pas spécialement un secret étant donné qu'elle le chantonnait très souvent mais quand même.

- Sûrement pas, je me doute que tu te languis d'entendre ma voix divine, mais c'est un privilège que je ne suis pas encore décidée à t'accorder, je suis sûre que tu en est profondément attristé alors peut être qu'un jour tu l'entendras, mais là, non.

Elle avançait d'un pas léger, resserrant son écharpe verte et argent autour de son cou, enfonçant ses mains fines dans les plis de sa cape, sans avoir froid elle préférait ne pas tomber malade et louper un cours. De son air mutin plaisantin elle lui jeta un coup d’œil.

- Je vois que tu t'es bien renseigné, je ne pensais pas que tu étais si obsédé par moi pour chercher à connaître tant que ça mes habitudes.

Elle lâcha son rire cristallin tandis qu'ils arrivaient au village assez animé étant donné l'heure et la période, elle le laissa prendre les devants, les boutiques étant nombreuses il avait sûrement une idée d'où il voulait aller, elle commençait déjà à réfléchir à ce qui pourrait lui aller le mieux mais sans connaître spécialement ses goûts vestimentaires c'était compliqué de déterminer clairement. En haussant ses épaules elle tapa un peu des pieds en avançant pour enlever le surplus de neige amassée sous ses bottines à talons en envoyant comme si c'était non intentionnel quelques plaques de neige à l'arrière des chaussures d'Emmet avec un sourire malicieux. Décidément, elle s'amusait bien.
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Dim 1 Mar - 13:59
Tu marches, Emmet. D’un pas tranquille et guilleret. Quelque part, tu as envie d’attraper Aliénor, de la rapprocher de toi, par habitude, sûrement. Parce que tu rêves d’emmêler ses longs cheveux blonds et de la voir râler, encore. Pour changer. Mais tu n’en fais rien. Tu te contentes de marcher calmement, les mains dans les poches, et d’écouter ce qu’elle a à te dire. Un jour, sûrement, tu la toucheras – d’une manière chaste, évidemment, je vous vois venir bande de pervers lecteurs ! Mais, si vous êtes incroyablement proches, et sûrement plus proches l’un de l’autre que tu as pu l’être de n’importe qui depuis Sandy, tu sens et tu sais qu’elle ne supporterait pas de se balader dans tes bras. Ce serait trop pour elle, pour le moment, et si tu n’agis pas correctement, tu risquerais de la perdre. Et tu n’es pas prêt à la perdre : autant passer tes frustrations sur ces autres filles qui ne représentent rien pour toi, sinon un miroir contre ceux qui pensent que tu es gay. Tu soupires dans un coin, et pose ta main sur la tête de Clay. La vie d’un Serpentard demi-vampire peut-être gay ou peut-être pas avec une ambition démesurée est extrêmement difficile à vivre.

Heureusement, Aliénor est forte pour te faire rire, Emmet. Et ça devient de plus en plus difficile de ne pas lui révéler ton triste secret, celui qui te ralentira dans ta course à l’excellence le jour où il sera rendu public. Tu es l’un des pires métissages qui soit. Pas un métissage avec un moldu, lointain ou apparenté, non. Tu es le fruit d’un métissage avec un vampire. Et ça, c’est quand même moche, et ça laisse des traces génétiques fortes. Tu as un instinct naturellement violent, contre lequel tu dois souvent lutter. Tu as un odorat plus sensible que la plupart des gens. Tu peux difficilement t’empêcher de frémir en sentant l’odeur métallique et particulière du sang, qu’il soit humain ou animal. Tu as cette peau pâle qui ne bronze jamais, et marque si fort quand un cognard décide de s’y frotter. Et surtout, tu as ces dents, légèrement plus longues, légèrement plus pointues, légèrement plus coupantes. Des canines certes, moins proéminentes que celles de vrais vampires, mais néanmoins bien présente et visible, qui permettrait à tous ceux qui ont un minimum de connaissances et de doutes de confirmer la vérité : tu es un croisé vampire, Emmet. Et, pour garder ton secret, tu dois t’empêcher de sourire à pleine bouche et de rire à gorge déployée. Tu dois garder ce visage stoïque, cette froideur apparente qui fait une partie de ton succès, néanmoins.

« J’avoue, j’avoue. J’avais tellement pitié de toi et de ton apparente solitude que j’ai dû recourir à ce stratagème pour te faire sortir et redorer ta réputation. »

Tu te rapproches, subtilement, un sourire ironique en coin de lèvres, et tu susurres, moqueur :

« Si vraiment tu sens le besoin de me remercier pour ça, je prends l’espèce et le nature. »

Et puis, après une seconde de silence où tu la sens commencer à gonfler de rage, tu rajoutes, histoire de bien avoir la totale :

« Enfin, si tu choisis la deuxième option, fais en sorte d’éviter les culottes Hello Kitty… C’est quand même pas le plus excitant que j’ai vu, même si tes prouesses de souplesse sur le lustre rattrapaient un peu la chose. »

Tu ris, Emmet. Un son grave et saccadé sort de ta bouche, que tu t’obstines à garder mi-close, juste assez pour cacher tes proéminentes canines. Tu commences à bien connaître Aliénor, et tu sais d’avance qu’elle va probablement exploser, te cracher toute sa haine au visage et te maudire en te traitant de tous les noms. Et tu attends ça avec une excitation non feinte – non pas que tu sois complètement maso non plus, Emmet, mais tu aimes voir les autres faire ce que tu attends d’eux. Quoique pas autant que tu aimes les voir te surprendre. Et puis, c’est le moment pour elle : vous n’êtes plus très loin de Pré au Lard et il y aura bientôt trop de monde qui vous observera pour se laisser aller.

A sa phrase suivante, tu souris également, en coin. Tu aimes cette répartie qu’elle a. Tu l’aimes vraiment. Elle a le don de te challenger sans cesse, et de t’obliger à dépasser tes limites, en restant toi-même. L’un comme l’autre refusaient de perdre cette joute verbale, et ce combat permanent est plutôt beau à voir. Tu plisses la bouche dans une moue boudeuse avant de lui répondre, les yeux écartés, un air faussement innocent sur le visage :

« Je n’ai pas eu besoin de me renseigner. Tous les soirs, on t’entend rentrer de tes tours de garde en fredonnant des airs moldus lointain… On se demande tous s’il s’agit du tableau de Gryffondor ou de toi poussant la chansonnette, mais à force, on a réussi à vous différencier !»

C’est méchant, c’est vrai. Mais c’est fichtrement drôle. Et le village est enfin là. Sans hésiter un seul instant, tu te diriges vers une boutique où tu vas souvent pour trouver tes vêtements un peu élégants, ceux que tu utilises au club d’hôte. Tu n’as pas dit à Aliénor que c’était pour ça que tu aurais besoin d’une chemise – et pour la Saint-Valentin, aussi – mais c’est la triste vérité. Elle te balance de la neige dessus, l’air de rien, et tu choisis de ne pas répondre. Pas tout de suite, pas lorsqu’elle s’y attend. Tu te vengeras bien en temps voulu. Après avoir toi aussi tapé un peu tes chaussures, tu pénètres enfin dans ton antre : une boutique à l’apparence un peu petite, mais magiquement agrandi à l’intérieur. Les costumes et les chemises sont pendus en lignes épurés, et l’espace entre les rayons est grand. Tu te retournes vers Aliénor et, demande, de ce ton snob que vous avez employé plus tôt :

« Après vous Miss Callahan. »

Il n’y a pas de jupes, dans cette boutique. Mais tu sais que tu auras le droit de faire un tour dans une autre après, pour trouver le vêtement qu’il te faut pour remplir le défi que tu viens d'accepter.
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