Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Look at the world, so close, and I'm halfway to it - Sören Jorgensen

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Poufsouffle



Peggy Renner
Peggy Renner
Messages : 148
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Lun 16 Mar - 22:15
Il n'y avait personne dans la tour d'Astronomie.

Le maître des lieux, le professeur Jorgensen, était occupé ailleurs, probablement à rédiger des corrections de copies – il devait avoir fort à faire avec la somme de devoirs qu'il demandait, mais au contraire des élèves il n'avait jamais l'air de trouver ça embêtant. Les élèves avaient eux aussi tendance à déserter les lieux – c'était trop calme et trop à l'écart du château pour y rencontrer du monde, mais ce n'était pas assez tranquille et privé non plus. On risquait toujours de se faire déranger par un monsieur Jorgensen se dégourdissant les jambes entre deux copies. Seule Peggy semblait se plaire ici. Elle aimait bien cet endroit. Personne ne la dérangeait vraiment. Personne ne venait lui parler, ou la regarder de travers, ou lui demander pourquoi est-ce qu'elle était là. Mais avec les télescopes, elle pouvait voir tout ce qui se passait dans la cour du château, et faire un petit peu partie de la vie des élèves.

Il suffisait de trifouiller les réglages.

Peggy aimait observer le monde en-bas. Il y avait toujours de la vie et des histoires en train de s'écrire pour qui savait les comprendre. Elle ne pouvait rien entendre, mais ce n'était pas grave : elle en devinait largement assez en regardant les gestes et les déplacements des autres habitants, et elle rêvait les informations qui lui manquaient. Peggy connaissait tout le monde à Poudlard, de façon superficielle, et Peggy inventait à tout le monde d'étranges et rocambolesques histoires d'amour, qu'elle partageait, parfois, avec sa correspondante Jazzie Jones, toujours à la recherche de rumeur, et qui ne se privait pas, elle, de partager au monde entier ses rêveries. Peggy vivait à travers ses camarades. Peggy vivait à travers Jazzie. Ca ne la dérangeait pas trop. C'était mieux ainsi. Elle ne se trouvait pas assez intéressante pour mériter de vivre histoires aussi chouettes que toutes celles qu'elle voyait et qu'elle imaginait.

Peggy en oubliait presque Sören Jorgensen, derrière un bureau, faisant ce que faisaient les professeurs, à savoir boire du thé, corriger des copies, mener une vie d'adulte. Elle était toute absorbée par le télescope et ce qu'elle pouvait voir au travers.

Elle restait là, immobile, à rêver, depuis au moins quelques éternités déjà.

C'était difficile de voir ce qui pouvait captiver les gens dans l'observation des étoiles, songeait-elle distraitement. Le ciel nocturne ne changeait jamais, tout au plus scintillait-il plus ou moins fort selon son humeur ; il ne s'y passait jamais rien. Mais le monde, en bas, lui, était toujours en perpétuel changement. Infiniment plus captivant.

Et puis, soudain, un craquement de parquet.

Et Peggy fut comme tirée hors de son rêve, se redressant brusquement, telle la proie surprise par son prédateur, la criminelle attrapée au milieu de son forfait, la jeune fille eut un regard précipité vers la source du bruit. Elle ne faisait rien de mal, pourtant, elle le savait, elle avait le droit d'être ici, après tout – mais Peggy était Peggy, et elle paniquait pour un rien. Elle se mit à rougir violemment.

C'était le professeur Jorgensen qui la regardait avec curiosité.

« Euh ... » hasarda-t-elle, timidement, sans trop savoir quoi faire. « Bonjour ? »

Peut-être qu'elle n'était pas la seule à se demander ce qui se passait dans la vie des autres.
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