Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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IT'S FUNNY BECAUSE YOU'RE A JOKE (rakruk)

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Pemphredo Stathos
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Jeu 10 Sep - 14:30



Les derniers jours de beau temps s'égrenaient un à un, cruellement aspirés entre les mailles du tamis de la rentrée. Un vent sournois serpentait chaque matin entre les souples branchages du saule cogneur, l'air se chargeait d'un perfide taux d'humidité qui faisait se recroqueviller les liquides des thermomètres, et les rayons de soleil de plus en plus radins s'écrasaient piteusement sur les premières pierres du chateau. C'était bien simple : le froid s'invitait à Poudlard avec la même grossièreté qu'un cousin cracmol au huitième degré sur le canapé familial pour les vacances d'hiver. Et quand bien même les mouflets qui venaient profiter d'une petite bise estivale ou faire trempette du bout des pieds sur les bords du lac se raréfiaient, Pemphredo était toujours là, vaillante et résolument fidèle au poste, réfutant catégoriquement la disparition des beaux jours. Accepter que le ciel bleu était en sursis, que la chaleur vivait ses derniers instants, que les congés de fin d'année était moribonds, c'était le premier pas vers la déchéance d'arrière-saison.

La professeur de défense contre les forces du mal tenait bon la rampe, étalée de tout son long sur son paréo nacré, en position pin-up pulpeuse échappée d'un magazine désuet. Son bikini à ficelles froufroutait sur sa peau bleue généreusement tartinée de monoï coupée à la crème autobronzante ; les lunettes de soleil orange vif en forme de coeur hissées sur son nez reflétaient dans leurs verres fumés l'image des eaux frémissantes du lac. Posé sur une paire de claquettes à perles et à talonnettes transparentes, le numéro spécial summer édition de Sorcière Hebdo voisinait un gigantesque verre à pied rempli d'un liquide probablement fortement alcoolisé. Pemphredo se trouvait présentement en criant déni d'automne : à quelques mètres de là, un élève vêtu d'un pull et d'une écharpe remontait vers le château après lui avoir jeté une oeillade assez perplexe.

- Qu'est-ce que tu regardes, freluquet ? Retourne faire du crochet avec mémé Flavia !!

Le malheureux passa son chemin à une vitesse remarquable. Etrangement chacun se découvrait une capacité à l'accélération subite lorsque Pemphredo se trouvait dans les parages.

Avec force indignation, la demi-poissonne attrapa son ouvrage et poursuivit sa lecture d'un air agacé. Aujourd'hui, elle ne donnait qu'une heure de cours en fin d'après-midi : elle avait tout le loisir de consacrer le reste de son temps à la bronzette et à la délicieuse vacuité. Pemphredo savait gérer intelligemment son temps, contrairement à la plupart de ses ridicules collègues, qui préféraient se serrer dans cette nauséabonde salle des professeurs en attendant un café minable macéré dans un vieux pot au goût de snargalouf crevé. Elle était vraisemblablement la seule ici avec un peu d'esprit. La sirène humecta son doigts pour feuilleter à travers son magazine, cherchant frénétiquement la page des mots croisés.

Qu'y avait-il de mal à s'opposer aux saisons ?? Si tous les autres étaient trop faibles psychologiquement pour se défendre contre la venue des engelures et des rhumes, grand bien leur fasse !! Pemphredo se mit même à marmonner pour elle-même entre ses dents tout en griffonnant avec hostilité sur son périodique, spectacle fort angoissant s'il en était.

- Porter des cols roulés et des moufles informes en peau de bufflon... merci mais j'ai ma dignité ça ira.........

Les yeux toujours rivés sur le papier, elle se mit à tâtonner d'un air distrait autour d'elle pour trouver son petit sac à main en toile rose. Suite du programme : après mots croisés, manucure.

Absorbée par sa petite entreprise, Pemphredo ne songea pas à porter le regard sur autre chose que ce qui la concernait, et ne vit pas s'approcher d'elle une ombre particulièrement colossale.


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Jeu 10 Sep - 15:20
Le retour de l'automne avait quelque chose de déprimant pour Rakruk. Quand il était enfant, cette saison signifiait de longues journées à batailler sous la pluie pour trouver de quoi satisfaire son gargantuesque appétit, à traîner dans la terre boueuse, pieds nus, pendant des heures et des heures et à ne trouver de confort relatif que dans une caverne humide où des tas de géants bien plus grands que lui étaient entassés. Or, les géants n'étaient pas des être très sociaux et être collés les uns aux autres n'étaient pas quelque chose qu'ils supportaient bien longtemps avant que des pugilats n'éclatent.

À Poudlard cependant, il avait un toit bien solide, des feux de cheminé pour le réchauffer et tout le matériel nécessaire à son confort. En plus de ça à Poudlard, il était la personne la plus imposante et la plus forte, ce qui était une source de fierté indicible pour lui. Même le tout petit et méchant Viridus était amical avec lui. Il devait avoir compris qu'il ne lui faudrait qu'un geste pour le réduire à néant. D'ailleurs, aujourd'hui encore il lui avait parlé du professeur de Défense contre les Force du Mal pour lui dire à quel point elle n'attendait qu'une chose : qu'il vienne lui parler.

Rakruk avait prit conseil auprès de sa mère pour savoir ce qu'il devrait faire pour séduire une dame et sa première recommandation avait été de l'attraper par les cheveux pour la tirer vers une grotte tranquille. Il avait hésité. Puis il s'était dit qu'elle lui en voudrait sans doute d'avoir pourri sa coiffure toujours au poil. Peut-être que lui attraper la nageoire ou un bras ferait l'affaire, mais d'abord il voulait voir si les techniques d'approche des humains fonctionnaient bien que ni lui ni elle ne le soit.

Il avait revêtu ses plus beaux vêtements claniques, ses plus belles fourrures et ses plus belles bottes en peau de dragon pour l'impressionner, sans oublier de s'enduire d'huile de poisson pour paraître littéralement plus brillant. Il paraissait que les femmes aimaient les hommes brillant et on lui avait déjà maintes fois fait la remarque qu'il ne l'était pas du tout.

C'est donc ainsi vêtu et sentant fortement la marée que Rakruk se dirigea avec confiance vers la femme poisson qui se prélassait malgré le temps impossible au bord du lac, aboyant sur les élèves qui osaient la regarder un peu trop bizarrement. Se redressant encore pour paraître plus grand, il s'avança jusqu'à ce que son ombre la coupe totalement du soleil dont elle profitait, première erreur dont il était inconscient, puis il engagea la conversation comme le guide de conversation moldu qu'il avait acheté le lui conseillait, s'éclaircissant la gorge avec un bruit râpeux de pierre qui frotte contre une pierre plus grosse

-Bonjour professeur Stathos, comment vous portez-vous en cette belle journée de septembre ? Beau temps pour la saison n'est-ce pas ?

Il lui fit son sourire le plus engageant, dévoilant ses dents dents jaunes et deux ou trois chicots qui ressemblaient vaguement à des crocs en mauvais état.

-Vous avez passé de bonnes vacances ?
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Jeu 10 Sep - 19:21



Dans les situations désagréables, Pemphredo passait en revue les diverses manières dont elle aurait pu éviter le désastre. Elle pensait aux choses qu'elle aurait du faire ou ne pas faire, aux tous petits instants décisifs déjà engloutis par l'inexorabilité du temps qui passe, aux infimes secondes latentes qui auraient pu séparer sa perfection incarnée de la déconfiture. Dans les situations critiques, sa stratégie devait au contraire drastiquement changer - elle cherchait simplement la manière se tirer du cataclysme avec le plus de scandale possible. Être ou ne pas être extrême, telle n'était pas la question, car Pemphredo avait une réponse parfaitement concrète à servir à tous sur un plateau d'argent.

La femme poisson ne pouvait y croire. Fagoté dans ses guenilles crasseuses en peau de bête puante, badigeonné d'une espèce d'enduit fleurant le maquereau de toute fin de série, la montagne de biceps et d'hormones stéroïdiennes qui servait de professeur d'étude des invertébrés aux gnomes du château se tenait devant elle, tous muscles dehors. Le chatoiement dégoûtant de sa peau se réfléchissait dans l'éclat des lunettes de Pemphredo, qui, aveuglée par tant d'abjection compilée, ne pouvait se résoudre ni à fermer sa bouche grande ouverte par effet de surprise ni à rassembler ses esprits éparpillés par cette soudaine agression. Agression verbale, visuelle, auditive, un véritable attentat sur tous les fronts à son intégrité en tant qu'être de chair. N'importe quelle assurance vie se devait de lui reverser sur l'heure une digne compensation pour essuyer les dommages moraux qu'elle subissait par la seule présence de cet ostrogoth à ses côtés. La demi-sirène porta une main palmée à son coeur pour vérifier qu'elle n'était pas morte.

Elle fut naturellement très surprise de constater que cette enclume à forme vaguement humaine était douée de parole, mais le fut plus encore lorsqu'elle comprit qu'il s'adressait à elle.

- Dieu n'existe pas.

Ce fut tout ce que Pemphredo fut capable de formuler, échouée sur son paréo tel le cachalot sur le littoral en haute saison. Son expression tenait à la fois de la stupeur, du rire nerveux et de l'écoeurement : une inimitable innovation faciale à graver dans toutes les mémoires.

Elle lâcha son magazine, qui tomba mollement sur l'herbe coupée, et balaya de son regard cinglant l'intégralité du monstre qui lui faisait dignement face. Elle déduisait, au terme de son étude, qu'à aucun moment il n'avait su faire preuve de bon sens. Il s'était très clairement dit, à l'intérieur de sa tête, dans son moi profond, qu'il faisait bien d'engager la conversation avec Pemphredo Stathos, et que de cette initiative aboutirait un échange enrichissant pour lui comme pour son interlocutrice. À quel moment les connexions logiques dans son cerveau avaient bien pu disparaître ??

Le seul regard avide que Rakruk pouvait décrocher de la part de Pemphredo était pour sa dentition. L'affolante disparité de positions ainsi que de coloris de certaines de ses molaires auraient achevé de la faire tomber dans les pommes si la professeure n'avait pas eu le myocarde si bien accroché. Son timbre de voix aurait à lui seul pu déplumer un phénix, et fait réprimer un vague sourire à tous les lecteurs friands d'humour. Mais la situation n'avait malheureusement rien de désopilant pour la pauvre demi être de l'eau, qui oscillait entre franche détresse et consternation.

- Non. Attends. Désolée mais je ne peux pas. C'est impossible. Je ne peux pas répondre à tes questions et faire comme s'il s'agissait d'une conversation tout à fait normale entre deux gens du monde.

Pemphredo se redressa un peu, chiffonnant son pagne sous l'abrupt mouvement de son corps, et ôta sèchement ses lunettes d'un air particulièrement guindé. Comme à son habitude lorsque quelque chose n'allait pas, ses branchies s'ouvraient et se fermaient avec véhémence.

- Tu veux quoi exactement. Elle brandit son doigt devant elle et détourna prestement son visage. Sois précis.


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Jeu 10 Sep - 21:34
Il devait l'avouer, il était assez fier. Visiblement, il avait fait sensation, elle le fixait avec la bouche grande ouverte et semblait chercher de l'air. Normalement c'était bon signe, elle était impressionnée. L'huile de poisson devait vraiment être une bonne idée. En revanche, il ne comprenait pas pourquoi dieu n'existait pas. À moins qu'elle ne le considère désormais comme une sorte de dieu désormais ? Oui, ça devait être ça. Il continua de sourire poliment pour indiquer qu'il avait compris le compliment. Il devait rester modeste, c'était écrit dans ce bouquin.

Puis il fut pris au dépourvu par la suite de son discours. Il était déstabilisé, il devait l'avouer. Elle n'avait pas compris la question ? Elle ne pouvait pas y répondre ? Il n'avait pas fait de faute, même en réfléchissant furieusement à ce qui avait pu mal tourner. Ce qui lui prit presque une minute entière.

-Je veux te demander si tes vacances étaient BIEN !

Elle le tutoyait, il se permis donc de le faire aussi, insistant sur les mots important de sa phrase. Il était super concentré à présent, on voyait un réseau de rides sur son front qui s'épanouissaient alors qu'il fronçait les sourcils.

-Avoir une conversation entre collègues au bord d'un lac en profitant du soleil, poursuivit-il en commençant à ce demander si elle n'était pas tout simplement arriérée.

Peut-être que les poissons avaient un cerveau moins gros. Peut-être avaient-il besoin de choses plus précises sinon ils ne comprenaient pas ? Rakruk était perplexe, il l'avait toujours trouvé bruyante, mais il ne s'était jamais imaginé qu'elle puisse avoir une quelconque déficience mentale. Elle non plus n'était pas brillante du coup, sans doute devrait-il lui prêter son pot d'huile de poisson graisseuse.

Il faudrait qu'il en parle à Heatus Bumblebee, le directeur. Il savait beaucoup de choses sur les gens, peut-être pourrait-il lui expliquer les mœurs des hommes et femmes poissons. Ils devaient sans doute être différents de ceux des humains et géants. Il se morigéna intérieurement pour ne pas y avoir pensé plus tôt. Il n'aurait pas du acheter un guide pour moldu. Peut-être que Fleury et Bott avaient des manuels pour le peuple de l'eau ?

Il avait entendu dire que l'ambassadeur des êtres de l'eau, le Prince Solus, avait déposé un bouquet d'algues pourries sur le bureau du Ministre de la Magie. Il devrait pouvoir en dégoter quelques unes pour les donner à Pemphredo, une petite surprise pour qu'elle comprenne qu'il avait lui-même compris qu'il ne la laissait pas indifférente et que la réciproque était vraie également. Il proposerait l'idée à Viridus.
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Jeu 17 Sep - 17:56



Il n'y avait pas à proprement parler de pire réaction possible car tout ce que faisait Rakruk Dwarf était intrinsèquement le pire. Chacune des choses qu'il pouvait faire ou dire ou penser - un bien grand mot - respirait l'infinie vacuité. Pemphredo ne comprenait même pas comment une telle masse pouvait évoluer dans l'espace sans enfreindre au moins cinquante lois de la magie en même temps. Elle percevait cet entretien non désiré comme une violence sur tous les fronts portée à sa personne, et pour que l'horreur soit complète, il ne manquait au tableau qu'un dernier détail : que Rakruk lui-même la confonde avec l'une des carpes du lac et la prenne pour une imbécile dépossédée de toute capacité cognitive. L'hostilité de la professeure à l'encontre de son collègue ne pouvait pas grimper plus, mais la peau des demi-êtres de l'eau étant très souple, l'expression d'horreur de son visage allait en s'accentuant.

- Bien. Mes vacances étaient bien.

Sa voix était aussi sèche qu'un mérou après une trop longue exposition au soleil. Ses yeux vitreux décrivaient un long mouvement circulaire autour des tatouages gravés sur le crâne glabre du demi-géant. Elle observait d'un oeil tout aussi incrédule l'entièreté de sa tenue, depuis l'abominable camaïeu de marrons tantôt verdâtres, tantôt roussis de son espèce de cardigan, à la luisance graisseuse de sa peau recouverte de viscères de poissons. Rien n'allait. Rien n'était normal. Rien n'était acceptable. Elle n'aurait pas même pu tolérer cette vision dans un cabinet des curiosités rue des Embrumes, au fin fond du plus douteux des bouibouis. Pemphredo s'éventait activement le visage de la main pour plusieurs excellentes raisons : sa température corporelle augmentant de façon exponentielle à cause de l'agacement, les relents de putréfaction qu'exhalait Rakruk, et son incapacité à rester immobile dans une situation aussi grotesque.

- D'accord. Elle marqua une pause pendant laquelle sa voix rauque résonna dans un long silence bien tendu. Voilà. La conversation est terminée. Ca t'a plu ? C'est super.

Pemphredo fut parcourue d'un petit frisson nerveux qui lui hérissa les écailles, puis elle se redressa avec la brusquerie qu'on lui connaissait avant de se mettre à empaqueter fébrilement ses affaires. Elle fourra rageusement son petit paréo en boule dans son sac, le ferma d'un coup de baguette, et enfourcha les talons à motif sur lesquels elle dépassait presque Rakruk.

- Maintenant je vais continuer à profiter du soleil. Loin. Seule.

Un mouvement fabuleux de cheveux, qui frappèrent au passage le faciès du géant, et elle était en route pour de plus verdoyants coins de rivage. Ce fut d'un pas impertinent qu'elle s'éloigna à la vitesse de pointe du boutefeu chinois fusant dans le ciel. Les abords du lac étaient suffisamment vastes pour qu'elle et ce crétin des alpages conservent entre eux un respectable périmètre de sécurité.

Demi-géant ou non, ça n'entravait en rien le fait qu'elle passerait une très agréable journée de congé, et ell qu'aurait son fichu bronzage.


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