Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Cours 7 - Années 1 à 7 - La marraine de Cendrillon  - 07/06/15 au 26/06/15

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S.A.U.M.ON
& professeur & perfect dad



Sven Waltham
Sven Waltham
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Ven 12 Juin - 18:05
La marraine de Cendrillon


Le professeur Waltham chassa un moineau de son épaule ; les animaux de compagnie des élèves étaient de plus en plus extravagant, décidément. De son temps, tous les jeunes sorciers avaient soit un chat, soit un hibou. Les spécimens originaux étaient en large minorité, contrairement à aujourd'hui. Enfin, cela lui faisait un peu de peine, mais les animaux allaient devoir sortir de la pièce pour ce cours-ci : il ne tenait pas à voir un corbeau transformé en manteau de plumes. Pas sous ses yeux, en tous cas.

- Bonjour à tous ! Je sais que  euh, vous n'avez pas l'habitude d'avoir cours tous ensemble mais, vous savez ? J'ai eu, disons, une sorte euh, d'idée ? Il se racla la gorge, gêné. Enfin, vous savez. Comme tous les ans, le Bumblebee Day approche. Il faut préparer ça, disons, correctement, vous ne croyez pas ?

Sven ignorait de quelle façon cette nouvelle serait accueillie. Il avait eu vent d'un  petit accident, l'an passé, qui avaient rendu certains élèves quelques peu réticents face à ce genre d'événements. C'était tout à fait regrettable mais, en un sens, il pouvait comprendre cela. Quoi de plus normal que de craindre que certaines catastrophes se produisent à nouveau ? Enfin, là n'était pas le sujet.

- Certains d'entre vous connaissent peut-être Cendrillon ? Elle allait se rendre à un bal en haillons et sa marraine l'a rendu splendide pour l'occasion. Une remarquable sorcière : elle a transformé des citrouilles, des rats, des chevaux et de vieux tissus en un beau carrosse, une suite de princesse et une tenue merveilleuse. C'est un peu ce que vous allez faire aujourd'hui.

Le professeur invita les élèves à se répartir dans la salle puis, d'un coup de baguette, fit disparaître le drap qui recouvrait de multiples matériaux : de vieux tapis et rideaux, des rubans déchirés, des plaques de fers, des trombones, des coquillages, des cailloux coloré, des morceaux de miroir brisé, des oreillers en plumes, et de multiples autres babioles à priori inutilisables.

- Vous allez devoir lancer de nombreux sortilèges de métamorphoses pour transformer ces vieilleries en matériaux utilisables pour votre devoir. Je vais, en effet, vous demander de créer une tenue de soirée sur le thème de votre propre maison, pour un individu du sexe opposé au vôtre. Laissez libre cours à votre imagination ! Pensez à ce que vous connaissez et aimez, à l'histoire et aux pays étrangers, à la culture à la fois sorcière et moldue... je suis persuadé que vous arriverez à réaliser bien plus d'une robe blanche en dentelle et un costume trois pièces avec chapeau pointu.

Il savait que l'exercice n'était pas forcément aisé : les garçons portaietn rarement des robes après tout ; mais rien ne les empêchaient d'envisager un costume féminin, de troquer les jupons pour un pantalon, ou de se faire plaisir sur une coiffe ; et, les filles, de même, pouvaient s'écarter des grands basiques pour déguiser l'un des garçons de la classe en roi de France, noble d'Asie ou grand mage du Moyen-Âge. Il y avait tellement de possibilités, et il avait hâte de voir ce qui jaillirait de l'esprit et des sorts de ses élèves.

- Je ne demande aucun rendu écrit, je tiendrais seulement compte de votre méthode lorsque je passerai dans les rangs, et de la qualité du résultat. Quelqu'un  qui aura réussi à changer un miroir cassé en collier de perles, ou un tapis de salle de bain en châle, aura forcément une meilleur note que quelqu'un qui se sera contenté de découper dans un rideau avec un sortilège de découpage. Le reste est libre. Bonne chance à tous !

Le professeur leur offrit un sourire confiant et les observa se mettre au travail.



Marche à suivre


Thème ? La marraine de Cendrillon
Dates ? Du 07/06/15 au 26/06/15
Limite ϟ 20 lignes maximum au sujet
Récompense ϟ 2 gallions & 5 points par participation, 5 gallions & 15 points pour le meilleur élève. Les élèves peuvent repartir avec leur objet transformé.
Énoncé ϟ Vous devez, à l'aide d'anciens matériaux, créer vos outils si besoin, et surtout fabriquer une tenue de soirée pour un individu du sexe opposé au vôtre, avec pour thème, votre propre maison (un garçon de Serdaigle réalisera une tenue pour fille sur le thème de Serdaigle, par exemple). Les croquis même les plus moches sont très fortement encouragés.
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Ven 12 Juin - 20:55

devil wears prada



Tu n’étais pas un garçon particulièrement capable de tes mains et c’était un soulagement que de pouvoir utiliser ta baguette : tu aurais probablement fuit le cours sinon. Tu avais déjà une idée de qui pourrait être ta cavalière pour le Bumblebee Day et quand on vous avait dit qu’il fallait faire un ensemble pour le sexe opposé, tu avais tout de suite pensé à la demoiselle que tu voulais inviter. Tu t’étais demandé quel genre de robe elle pourrait porter et tout de suite tu t’étais imaginé une splendide robe verte et argent – mais le professeur avait bien dit que vous deviez faire le vêtement aux couleurs de votre maison – si bien que tu l’avais repeinte en rouge et or et elle n’était était pas moins jolie.  


Spoiler:


Tout le monde s’était jeté sur les rideaux et t’en approcher n’était même pas une option : tu préférais éviter d’avoir un coquard pour les festivités à venir. Il y avait cependant une jupe de lit rouge plutôt usée qui te semblait être un bon choix pour commencer à faire la robe de tes rêves – enfin, la robe pour la fille de tes rêves –  et maladroitement tu te mis à enchainer les sortilèges pour en faire quelque chose. Le rendu n’était plutôt pas mal – tu avais utilisé plusieurs sortilège pour nettoyer les tissus (dont Tergeo pour les tâches bizarres) et deux ou trois Duro pour faire le collier et les boucles d’oreilles.

Tu avais noué des ficelles de rideaux dorées entre elles – c’était une tentative de tresses mais tu ne savais pas vraiment comment on faisait ces trucs (et puis tu n’avais pas envie de demander de l’aide à une fille pour le cours de toute façon) – et avec le sortilège Duro tu en avais fait la chaine pour le pendentif que tu imaginais. Tu avais chiffonné une retaille de rideau rouge et tu avais aussi lancé un Duro dessus – c’était maintenant une pierre de tissus, mais on n’y verrait que du feu – et tu avais réussi à la faire tenir sur la chaine. Tu avais répété l'opération pour faire des boucles d'oreilles, mais avec de plus petites ficelles cette fois.

Pour ce qui était du motif, tu avais lancé un Papetum Transfera sur la robe après avoir rapidement dessiner sur un parchemin le motif que tu imaginais. Ce n'était que de simples lignes qui s'enroulaient autour de la robe, mais ça te faisait penser à des marques de griffes et ça collait plutôt bien au style Gryffondor. À tes yeux c’était splendide. Il ne fallait qu’espérer que ton professeur en pense la même chose.

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Poufsouffle
face de banane



Ann O'Neil
Ann O'Neil
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Sam 13 Juin - 14:57
La classe de métamorphose était anormalement pleine d'animaux.
Le professeur Waltham semblait d'ailleurs un peu agacé à ce sujet. Il semblait aussi fort peu sûr de lui. Ann comprit très vite pourquoi lorsqu'il annonça à quoi serait consacrée cette heure de cours.
Une tenue de soirée ?
Ces mots étaient si étrangers à la jeune Irlandaise qu'elle mit un temps fou à imaginer ce à quoi cela pouvait bien ressembler. Elle n'était jamais allée à une seule fête à Poudlard, sauf à Noël, tout simplement parce qu'elle trouvait ce genre d'événements trop bruyants et absolument pas à son goût.
Plongeant dans sa mémoire, elle essaya de se remémorer les tenues des garçons lors des rares festivals de sa région où elle avait mis les pieds.
Ah ! Trouvé ! Il faut juste les accorder avec les couleurs de Poufsouffle...

Ann regarda attentivement la table, jonchée de vieilleries.
Il lui fallait du blanc... Beaucoup de blanc. Elle avisa de vieux draps qui trainaient et les attrapa.

- Diffindo ! Tergeo ! Assemblo !

Elle parvint à découper une chemise dans les endroits les plus potables qu'elle put trouver. Ensuite, il lui fallait des bas; elle réitéra la même opération avec ces draps, sauf qu'elle doubla l'épaisseur du tissu.
Ensuite, elle s'attela au couvre-chef. Elle se débrouilla pour se procurer une vieille plaque de fer.

- Deprimo ! Poilus Catus ! Impervio !

Quitte à avoir un couvre-chef, autant qu'il soit imperméable. Puis, elle prit un oreiller en plume.

- Cracbadaboum ! Assemblo !


La voici donc armée d'une jupe et de son attache, en plumes d'oie c'est plus confortable. Elle se chargea alors de la ceinture, à l'aide d'un ruban déchiré, dont elle tripla l'épaisseur et découpa afin que les bords soient droits.
Après cela, elle saisit des cailloux et à l'aide des sortilèges Deprimo, et d'autres (Cuiratis, Assemblo), elle parvint à matérialiser des chaussures plus ou moins confortables. Restait un morceau de miroir qu'elle remit à dimension et qu'elle grava du nom de sa Maison "Poufsouffle".
Enfin, elle mit le tout en couleur.

- Coloris !

Ann n'était pas mécontente du résultat. C'était certes un peu vieillot mais c'était mieux que le fatras sur le bureau du professeur Waltham.
Elle sortir avec un sourire aux lèvres.

Voici le résultat:
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Sam 13 Juin - 17:08

Elle ne pouvait s’empêcher de trépigner en écoutant monsieur Waltham discourir. Ses talons tachycardaient bruyamment sur le parquet de la classe tandis qu’à la surface de sa table, les coudes sur le plateau, les poings enfoncés dans les joues, elle faisait mine de paraître maussade et désinvolte. C’était tout un art d’avoir l’air cool, mais chez Astor, cela relevait de la survie. Elle aimait beaucoup les cours de métamorphose, et la perspective de l’exercice la rendait fébrile d’impatience, mais laisser libre cour à son excitation, c’aurait été renier la décontraction et la grace inhérente à sa maison. Elle se contenait donc.

Son enthousiasme fut un peu refroidi lorsque les autres élèves se précipitèrent pour s’emparer des vieilleries les plus potables du tas d’immondices qui devait leur servir à confectionner les tenues de soirée. Mais la perspective de métamorphoser quelque chose, même s’il s’agissait de miettes, l’emporta sur le reste. Elle jugea les possibilités qui s’offraient à elle et s’empara successivement d’une vieille cape polaire mangée aux mites, d’une demi-douzaine de pièces de canalisations diverses en fonte, en provenance des toilettes des filles, et de quelques mues de serpents que l’on avait du rafler au fond d’une armoire du cours de potion.

Retroussant les manches de sa robe, elle étala le tout sur son bureau et entreprit de détacher doucement mues et doublures avec un sortilège de difindo. Hélas, elle n’était pas très douée pour les sorts de couture, et elle se résigna rapidement à coller les pièces ensembles comme une débutante. Elle reproduisait une « queue de pie » telle qu’elle en avait vu une fois dans une peinture moldue, avec toutes les bizarreries que cela comportait. Les peaux de serpents jointes furent attachées à la feutrine du costume, la fonte lentement transformée en boutons lisses et plats pour contenir le col et l’échancrure de la veste. Elle se concentrait tellement sur son ouvrage qu’elle perdit la notion du temps et ne parvint pas à le terminer à temps.

Spoiler:
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Serdaigle



Deborah Bolton
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Sam 13 Juin - 22:27
Elle savait pertinemment ce qu’il fallait. Bien sûr, le fait d’avoir déjà un cavalier pour l’accompagner y jouait pour beaucoup. Après tout, il lui suffisait de fermer les yeux pour visualiser un grand blond, et évidemment, ce qu’elle aurait aimé le voir porter. Ne rester plus qu’à y mettre la forme.

Elle rassembla en tout et pour tout à l’aide d’un Accio : un rideau de velours noir ainsi qu’un vieux tapis. Un diffindo sur le rideau de velours fut suffisant pour découper la forme d’un veston.
Bien évidemment, ce n’était encore que la carcasse de ce qui devait être un gilet pour un costume élégant.

Puis, elle posa à plat devant elle la plume sortie de son encrier, non pas pour écrire cette fois-ci. Elle lança un Gemino, et un second et un troisième… Elle en était déjà à son quinzième, les plumes jetées en tas devant elle. Et, comme le professeur Waltham passait justement à ce moment-là, elle expliqua la manœuvre.

_ Je vais tresser les plumes, puis je vais les coudre sur le devant de la veste.

C’est à ce moment-là qu’elle jeta un Cracbadaboum sur l’ancien tapis, afin de faire sauter les points de couture, et en récupérer les fils. Il ne lui manquait qu’une aiguille. Qu’elle ne possédait pas bien sûr. Fort heureusement, elle trouva sur l’édifice capillaire de sa voisine de table, qui avait une énorme choucroute de cheveux sur la tête, une multitude de ces petites barrettes, ultra fines, et noires, qui ne tiennent rien à moins qu’on n’en utilise pas moins d’une dizaine, et encore. Elle en déroba sournoisement une, qu’elle cassa en deux de sorte à pouvoir s’en servir comme d’une aiguille. Elle lia ainsi les plumes entre elles, tenta de solidifier le tout d’un Erigo, et les joignit finalement au devant de la veste. Sa main s’avança, le rendu était lisse et doux.

Elle pointa enfin son propre uniforme de sa baguette, et se servit d’un Papetum Transfera pour déporter les couleurs de sa maison sur les plumes.

Elle contourna le veston, et se retrouva nez à nez avec le dos du vêtement, noir.
Deborah attendit quelques instants. Le résultat lui paraissait satisfaisant. Mais il lui manquait un je-ne-sais-quoi, là, juste dans le dos. Sa petite touche personnelle, un peu plus d’elle-même, et quelque chose qu’elle aimait vraiment, et bien plus que des plumes. Elle pensa à la Tour de Serdaigle. Et puis à Thomas. Forcément. Elle fit mine de réfléchir. Ca manquait d’une signature. Ca manquait d’astres.
Elle posa le bout de sa baguette magique contre le velours, les sourcils froncés en signe de concentration, et jeta un Sidereum. Une nuée d’étoiles vint alors ornementer le dos du veston. Voilà qui était beaucoup plus Bolton, beaucoup plus Serdaigle.

Elle se laissa tomber sur sa chaise, épuisée, comme à chaque fois qu'il lui fallait lever le petit doigt. Et dire qu'elle n'avait réalisé qu'une seule pièce.
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Ligue des Sorciers
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Kalev Hopwar
Kalev Hopwar
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Dim 14 Juin - 13:16
Le cours du jour rendait le Poufsouffle perplexe. Il commençait à avoir l'habitude des thèmes un peu étranges du professeur Waltham qui tenaient davantage d'ateliers de décorations que de véritables cours de métamorphoses, mais c'était toujours un peu perturbant, en découvrant le sujet, de se demander par quel bout l'aborder. La couture, ce n'était pas trop son dada. En outre, il avait déjà du mal à s'habiller lui-même élégamment, alors confectionner une tenue de soirée pour quelqu'un du sexe opposé, c'était un défi plutôt ardu à relever.
Instinctivement, il chercha à prendre modèle sur les filles de son entourage, mais deux problèmes se posaient. Le premier, c'était que Kalev traînait davantage avec les garçons de Poudlard qu'avec ses condisciples féminines ; le second, que les rares filles qu'il côtoyait régulièrement n'étaient pas franchement des modèles de féminité. Alix avait toujours eu plus de cran que la moitié des garçons de Poufsouffle, Calypso avait une attitude assez sûre d'elle aussi, Juliet câlinait les créatures du parc, et Wendy était peut-être la plus délicate du lot, mais confectionner une tenue pour une enfant de quatorze ans lui paraissait alors plus complexe qu'un vêtement pour femme adulte. Kalev soupira.

En désespoir de cause, l'adolescent s'approcha du tas de vieux matériaux et tenta de trouver l'inspiration divine dans les tapis brûlés ; mais tout ce que ce cours lui évoquait, c'était le souvenir assez désagréable du Bumblebee Day de l'an passé. Il secoua la tête : ce n'était pas le moment d'avoir l'esprit parasité par de vieilleries pareilles. Il commença à pousser des objets et déterra des serviettes trouées, d'anciens oreillers, la reliure de cuir d'un manuel déchiqueté et retourna à sa place, peu confiant.

Il lança divers sortilèges de base, assez peu précis, sur les coussins, pour obtenir une espèce de longue veste, des gants et un pantalon, bizarrement très fins et très irréguliers. Peut-être n'attendait-on pas de lui qu'il crée un pantalon pour une fille, mais tant pis, c'était fait.
Il tailla dans la reliure de cuir pour faire des chaussures et des épaulettes, qu'il teint avec un sortilège de couleur, mais à nouveau le résultat fut plutôt aléatoire et irrégulier. Il n'était pas si mécontent que ça de ne bientôt plus suivre ces cours. Le professeur Waltham était gentil, mais Kalev préférait les ateliers d'écriture et de peinture à ceux de couture et de bricolage.
Lorsqu'il fut las de chercher à réparer les irrégularité de la tenue, Kalev jeta quelques sorts aux vieux chiffons et en fit quelques accessoires blancs pour casser la monotonie du jaune et du noir. Il adorait les couleurs de sa maison, mais dans une tenue de soirée, on avait tout de même rapidement l'impression d'être déguisé en abeille, de son point de vue.

Peu satisfait de son résultat, il en resta là et songea à ce que le directeur allait leur préparer pour le Bumblebee Day de cette année.

Spoiler:
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Mar 23 Juin - 0:39
Le cours de métamorphose. Son angoisse. Arthémidore n’a jamais fait preuve d’un grand talent dans cette discipline. Allant même jusqu’à faire jaillir des flammes de sa baguette. Il avait pris l’habitude de se mettre dans le fond de la classe et de se faire le plus discret possible. Assez pour que le professeur oublie sa présence. Il resta là, la tête basse, essayant de ne faire plus qu’un avec son bureau. C’était ça ou faire perdre des points à Gryffondor. Et ça, il ne pouvait pas se le pardonner. Mais aujourd’hui, le professeur avait décidé de le mettre à l’épreuve. Créer une tenue à partir de reste de tissus en tous genres. Un frisson d’angoisse parcourut sa colonne vertébrale. Pas les travaux pratiques, hurla son moi intérieur. Il ne pouvait y échapper. En soi, le sujet suscita un intérêt chez lui. Arthémidore a toujours manifesté un intérêt pour la mode, seulement arrivera-t-il à reproduire ce qu’il imaginait ?

La survie le poussa à se ruer comme un affamé sur le tas d’immondices, ses maigres talents ne pouvaient pas lui permettre de transformer un vieux torchon qui sent mauvais en étole de soie. Il lui fallait quelque chose qui lui demande le moins possible de travail. Il arriva à arracher dans la bagarre un tapis, un bout de rideau, un ruban déchiré et une pierre teintée. Il ne restait plus qu’à prier. Il étala le tapis et le rideau devant lui et lança un Cracbadaboum pour enlever toutes traces de couture. Son idée ? Faire une sorte de kimono rouge avec de larges grandes manches, dos nus, ceinturé par un large ruban doré. Si le début se passait bien, il pourrait même tenter des broderies dorées sur les manches.  Le tapis servirait de base, car il était assez large pour permettre de faire le kimono. Fébrilement, il lança un Diffindo pour découper les contours. Aucun problème. Tout se compliqua quand il lança un Gemini sur son ruban, celui-ci s’enflamma. Cet incident entama sérieusement le moral et la confiance du rouge et or. Il essaya malgré tout d’arborer un air détendu qui voulait dire « Ah c’est exactement ce que je voulais faire. » Alors que non. Il tenta de rattraper sa bourde en lançant un Aguamenti. Par chance, la source de chaleur n’était pas importante, sa ridicule tentative fut suffisante. Il tenta de se reconcentrer. Il continua sur le tapis, lança un énième Diffindo  pour découper le dos nu.

Il regarda dépiter son bout de rideau déchiré, il utilisa un Amplificatum pour pouvoir lui donner une taille convenable, mais ce n’était pas assez. Il fallait qu’il retente un Gemini, sinon son kimono serait ridicule. Il ferma les yeux et renouvela l’expérience. Le Gemini n’était pas total, ce n’était qu’une partie du rideau. C’était suffisant pour lui, il n’avait pas encore mis le feu, il s’estimait heureux. Il termina par un Assemblo. Le rideau s’assembla et s’enroula autour de son kimono revisité. Les broderies seraient le sort de trop. Une manière de tenter le diable. Il finalisa la tenue en la mettant aux couleurs de sa noble maison.

Le résultat n’était pas celui qu’il espérait. Il n’avait pas trouvé comment changer la matière du tapis et du rideau. Le kimono avait un aspect rugueux, quant à la ceinture, celle-ci faisait un peu terne. Mais l’idée générale était là.
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Serpentard
& Grumpy Loulou



Louis O'Connor
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Mar 23 Juin - 11:33
Louis rageait gentiment sur le sujet du jour. La couture, il adorait ça. C'était un passe-temps peut-être ridicule pour un garçon, mais lorsque l'on était un moldu dans un monde de sorciers, il n'y avait pas cent façons de s'occuper. Sa manière à lui de tuer le temps, c'était de lire un peu, de traîner au club de jardinage, puis de coudre des coussins, des peluches, et plus rarement des vêtements. Il n'était pas forcément doué, mais il aimait ça.
Du coup, forcément, un devoir qui concerne la couture, ça ne peut être que formidable. Le problème majeur, c'était qu'il refusait d'exécuter ça à la magie, et qu'il n'y avait aucun matériel moldu dans cette pièce. Du coup, Louis boudait, les bras croisés.

Il mit plusieurs minutes à trouver l'idée de se contenter de dessiner un vêtement. C'était toujours mieux que de ne rien rendre du tout, et ça ne demandait pas d'utiliser la magie. Il avait des crayons de couleur dans son sac, ça devrait passer. Il ne dessinait pas bien mais ce n'était pas le but du jeu de toute façon, non ?

Spoiler:

Bon, d'accord, on aurait dit qu'elle avait des chaussettes au bras, mais ce n'était pas si grave. C'était digne d'une débile de Serpentard, d'avoir des chaussettes aux bras.Et en soit, sous le manteau, c'était juste un débardeur, c'était pas super glamour, mais inutile de donner l'occasion aux pimbêches de se sentir belles. Par contre il aimait bien les chaussures. C'était toujours ça de pris.

Enfin, à choisir, il aurait préféré faire une robe pour Gertrude ou Violet. Ou même pour sa petite soeur, à la rigueur. Réfléchir à la tenue de soirée d'un Serpentard, ça avait un arrière-goût de trahison.
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Serpentard
& Pivoine Cerf Volant



Peony Kite
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Mar 23 Juin - 15:00
Les cours de métamorphoses n'étaient pas le fort de Peony. Puisqu'il ratait la majorité de ses sortilèges, le résultat n'était jamais satisfaisant, et toute la gentillesse d'un professeur était inapte à récompenser un exercice mal réalisée, et ce malgré toute la bonne volonté potentiellement investie.

Bon. Les tenues de soirée, ce n'était pas trop son dada. Trop sérieux à son goût. Et puis, les goûts des sorciers en la matière étaient parfois légèrement douteux. Décidant de ne pas choisir de faire quelque chose de trop compliqué parce que ce serait en dehors de sa portée, il sélectionna pour outil un très long drap vert, de vieux napperons et des boutons.

Il s'y reprit à plusieurs fois pour découper et coudre la robe dans une forme convenable, mais finit par réussir à obtenir quelque chose de recevable. Il remit les napperons en état pour ceinturer la robe et créer quelques accessoires, comme des chaussettes ou un bracelet. Pour les chaussures, il piqua l'essai abandonné de son voisin de table ; pas la foi de se lancer dans quelque chose d'aussi dur.

Un petit orchideus pour fleurir la tenue, et hop. Simple, mais long à réaliser vue sa difficulté à lancer des sortilèges, au moins l'exercice était réalisé. Et même si ce n'était pas son style, objectivement, la tenue n'était pas si mal, non ?

Spoiler:
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Ligue des sorciers
Les shorts c'est le bien



Garfield S. Andersem
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Mar 23 Juin - 23:32
Garfield était pris au dépourvu par l'exercice. Fabriquer une robe... Il n'était pas certain que ce soit une bonne idée de le laisser faire ça. Jaune et noir, en plus, il y avait des couleurs plus simples à intégrer. Il resta un très long moment devant le tas d'objets, avant de se décider pour un abat-jour en tissu soutenu par une armature en métal, une vieille écharpe Gryffondor et un morceau de rideau vert très sale. Il prit aussi un verre à pied.

Il commença par nettoyer le tout, secouant le tissu en toussant avant de se rappeler qu'il y avait un sort pour ça. Il y avait un sort pour à peu près tout, d'ailleurs. Il pouvait difficilement demander à tripoter une fille pour faire sa robe sur elle ; le verre à pied fut agrandi à la taille d'un mannequin, et il lui donna une forme plus ou moins féminine en espérant qu'Astor ne prendrait pas mal qu'il la regarde avec insistance pour comparer. C'était strictement professionnel et il ne voulait pas se prendre une baffe.

Son semblant de buste construit, il enleva la structure métallique de l'abat-jour pour avoir un bout de tissu conique, et l'agrandit également pour que la partie la plus étroite passe juste sous la vague poitrine de son mannequin. L'agrandissement avait un peu foiré, et une partie pendait un peu plus que l'autre, mais c'était sûrement très artistique. Il découpa une longue bande dans le rideau, et le drapa au dessus pour faire un haut. Comme il ne parvenait pas à couvrir les deux épaules, il concentra le machin sur une seule. De l'art, toujours de l'art. Il utilisa des sorts pour coller les morceaux temporairement au mannequin – en fait, heureusement qu'il n'avait pas demandé l'aide d'une fille – le temps de chercher dans son grimoire comment relier les parties. Il ne savait pas coudre, alors il choisit un sort qui fusionnait les pièces de tissu ensemble comme s'il n'y avait pas de couture.

A ce stade, c'était proprement immonde, mais il teignit tout en noir. Le noir passait toujours mieux, et ça cacherait les textures différentes. Il lança un sort de défroissage un peu bidouillé sur l'écharpe, pour que le tissu se transforme en un truc plus ou moins soyeux, et il changea le tout en jaune Poufsouffle. Après un loooong moment à chercher où placer ce détail, il l'attacha un peu n'importe comme sur l'épaule. La licence artistique est une excuse merveilleuse.

Le machin final ressemblait à une robe. Il y avait probablement moyen d'uniformiser un peu tout ça, et d'en faire un truc plus proprement fini, maiiis c'était indéniablement une robe. Peut-être que s'il demandait un coup de main à quelqu'un de doué ce serait portable. Enfin, il ne voyait pas trop à qui il l'aurait refilé, mais pourquoi pas hein.

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Mer 24 Juin - 1:31
Calvin grogna en entendant la consigne. Il aimait bien les cours de métamorphose, il y était bon généralement. En revanche, le bal ne lui inspirait rien qui vaille et ses talents en haute ou basse couture se résumaient à reprendre ses vêtements lorsqu'ils se déchiraient pour une raison ou une autre. Alors qu'on lui donne un tas de loques pour créer une robe satisfaisante, pour le sexe opposé en plus et dans les couleurs de sa maison...

Il soupira fortement. En plus les filles portaient toujours des robes compliquées pour ce genre d'occasion et Calvin n'avait pas pour habitude de venir les regarder de trop prêt non plus. Sans compter qu'il n'avait pas de cavalière et n'en avait jamais eu, donc il n'avait pas à aller observer quelqu'un pour noter les détails et lui faire un compliment plus ou moins bateau sur sa tenue. Il sortit sa baguette et commença à tapoter le bureau avec en cherchant des idées.

Il aurait pu chercher de l'aide dans sa mémoire et dans ses modèles féminins, mais ils étaient assez réduis. Sa mère, qui ne portait jamais de belle robe et qui se laissait de toute façon dépérir à la maison plutôt que de profiter de l'absence de son salaud de père pour refaire sa vie. Sa sœur, qui ne portait pas de belle robe non plus parce qu'elle n'osait pas, ou bien simplement parce que leur mère ne lui en avait jamais donné. Son dernier modèle et la troisième femme qu'il respectait plus que les autres était Athene. Il se renfrogna. Athene, il ne préférait pas y penser pour le moment. Et pour le reste de sa vie non plus d'ailleurs. Il n'était pas aidé.

Il soupira à nouveau. Si ça continuait, il allait créer des courant d'air dans la salle. Il se concentra et essaya plus ou moins de visualiser ce qu'il trouverait joli sur une fille, le jour du bal. Il commença alors à prendre les différents morceaux de tissu et à les rassembler ou les découper en marmonnant des formules magiques. Le résultat n'était vraiment pas terrible. Assez passable même. Il était sûr qu'il n'en tirerait pas une très bonne note, mais c'était tout ce qu'il pouvait produire pour le moment. Avec une grimace il se recula sur sa chaise et rangea sa baguette magique. Il n'obtiendrait rien de mieux.


la robe qui tue:
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Thomas Walter
Thomas Walter
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Mer 24 Juin - 10:26
Thomas s'était soudain senti mal à l'aise; surement parce que la robe qu'il devrait faire s'adressait en quelques sortes à quelqu'un. Si cela pouvait aider à se faire une idée de ce qu'il y aurait à inventer, cela laissait également un gout étrange dans la bouche; il ne fallait pas se louper, il ne fallait pas se tromper. Et c'était un peu dérangeant. Enfin.

Thomas ne s'était pas dirigé par d'abord vers tous les objets que le professeur avait laissé à leurs disposition. Loin de tous les élèves, il s'était emparé d'une rose dans un vase de la pièce. Il aimait les fleurs Thomas, vous savez; toutes.
Aussi lui lança-t-il un Peinturlurlo de façon à ce qu'elle devienne bleu nuit. Et il s'en excusa déjà, de la mal traiter ainsi. Il la recouvra ensuite d'un Engorgio un peu mal calculé; la fleur avait pris des dimensions trop grandes, aussi bien qu'elle s'en était allée toucher le plafond. C'est en rigolant qu'il s'excusa à toutes la classe; cette manœuvre avait fait tomber une étagère entière. Bien joué champion !

Les pétales maintenant suffisamment grands, un peu beaucoup trop grands; il les sépara grâce à plusieurs Diffindo et les relia tant bien que mal, mais comme trop grands, ils créèrent de nombreux plis qui n'étaient à la base pas prévus. Il les relia grâce à une aiguille et un fil précédemment appelé grâce à un Accio. Il renforça le tout grâce à un Impervius et un Salveo Maleficia, en espérant que cela suffise.  Une dernière touche finale et le tour serait joué : un Sidereum s'imposait, tout simplement parce qu'elle n'était pas adressée à n'importe qui.

Il alla ensuite chercher un morceau de vieux rideau habimé, le découpa et lui envoya un Peinturlurlo de couleur argent en s'appliquant de façon à ce que la couleur soit parfaite. Il le noua autour de la taille de façon à ce que le ruban et son noeud rappelle les kimonos/yukatas japonais.

Il utilisa également un Papetum Transfera, et des ailes d'aigles à moitié transparentes apparurent sur le ruban d'argent entourant la taille. Il aimait bien trop les animaux pour se permettre de voler la plume d'un aigle. Et cela aurait été définitivement trop difficile à trouver, même grâce à n'importe quel sortilège. Enfin.
Il prit un miroir qu'il fit tomber pour le craqueler en de nombreux morceaux; et en fit un collier en forme d'aigle. Il prit soin de recouvrir le miroir d'un sortilège de protection pour qu'il ne blesse pas le porteur. Il utilisa le sort Colloshoo pour coller les morceaux entre eux et ses petites mains pour leur donner la forme d'un aigle.

Il prit également un collier de perle qu'il enroula autour d'une paire de chaussure noire et ouverte, grâce à un Incarcerem — aussi le collier alla s'enrouler autour des chaussures de façon à les décorer. Il lança également un coronam florem sur les chaussures, où des racines les recouvrir. Les perles avaient ainsi l'air de petites fleurs.


Spoiler:
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Ven 26 Juin - 4:52
Tu ne savais pas trop comment tu t’étais retrouvé à faire une robe. Des tissus sur les mains, d’autres dans le cou, il en débordait de partout sur toi. Tu espérais après cette foule de personnes pouvoir trouver quelques perles pour donner une touche plus brillante à ta robe. Enfin, pas ta robe, mais le futur modèle de robe disons.  Tout ça en raison d’un simple cours (ce qui n’est plus le cas de le dire).
Vous étiez tous rentrés dans la classe, de manière routinière. Assis à votre place, toi, petit individu de la vie, tu as pourtant tenté à plusieurs reprises de quitter ta chaise, mais toujours fus-tu ramené par un élève de Serpentard. Il t’avait regardé avec ses yeux « Alors là, crois pas que tu vas t’enfuir aussi facilement de ça ». Il tenta toutefois sa chance plus d’une fois.  Finalement, les explications avaient filées si vite qu’il était maintenant temps de commencer la production. Tu ravalas silencieusement ta salive, mais c’est lorsque le rideau se leva que tes yeux grossirent. Pour aucune raison particulière, tu t’étais lancé là-dedans comme s’il s’agissait de ton passe-temps favori ou encore ton plus grand talent. Comme une personne que tu venais à peine de rencontrer et qui pourtant on dirait des années que tu la connaissais tu t’y mis. Tu ne pris pas trop le temps de regarder ce qui se faisait autour de toi, trop concentré à la tâche. La finalité de ta production avançait à grand pas.

Il fallait que tu ailles regarder beaucoup de Kim Kardashian pour donner un résultat pareil. Un résultat simple et à l’effigie de ta maison. Un vert à la fois sombre, mais clair ornait l’entièreté de la robe, celle-ci venant effleurer le sol de par sa longueur. Le col venant épousé de près la forme de son cou constituait une mini bavette qui s’arrêtait à l’apogée de là, où se situerait la poitrine de la fille. En dessous de la courbe qui forme le bustier, il y avait de petits triangles penchés, qui venaient créer une légère ouverture des deux côtés pour finalement tomber sur le reste du corps de la fille qui rentrera dedans. L’arrière de la robe s’avérait ne pas être plus complexe qu’il ne fallait, laissant le col se transformer en serpents d’un vert pastel, servant à la maintenir. Le reste de l’arrière de la robe, au niveau du thorax restait légèrement ouvert alors que le reste retombera sur les courbes et formes de la fille.

Spoiler:

edit: ok je tiens à dire que pem elle a aucun droit genre. elle vit de graph et elle quête des photoshops et bouffe des pinceaux pixellés au ptit dej donc. voilà. aucun mérite /pan
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Serpentard
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Ulysse Kerouac
Ulysse Kerouac
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Ven 26 Juin - 23:32
Ulysse avait un vague souvenir d'une lointaine escapade à une fashion week de sorciers parisiens. L'image était encore vivide de parfums exquis de femmes exquises, de matières nacrées, de reflets riches. Des vestons et des franges, du néoprène et du fluo, des motifs printaniers et de la perfection dans la démarche. Un inestimable enchaînement de bracelets à chaque poignet, et un concerto d'or et d'argent à chaque oreille percée, tous et toutes discutaient nonchalamment de faits divers, de nouvelles collections, de citations cultes.

L'ambiance avait été ravissante, aussi Ulysse ne pouvait que se réjouir d'un tel devoir, qu'il appréhendait plus comme un cadeau. Monsieur Waltham, malgré un certain laxisme un peu trop S.A.U.M.O.N., figurait parmi ses professeurs favoris.

Il ne se jeta pas sur les étoffes dès l'autorisation lancée, mais s'accorda quelques secondes de réflexion. Après tout, il y avait une raison pour laquelle la Haute Couture n'était délivrée qu'une fois tous les six mois : la qualité demande une certaine attente. Il se dit pourtant, avec une pointe de jalousie, que les textures prenaient déjà une forme enviable aux mains de ses camarades (si nombreux aujourd'hui !). Il prit un peu d'encre, une feuille, et rédiga un plan d'attaque pour s'organiser.

ETOFFES
- du beige (coton ou autre matière agréable : au contact du corps) DOUBLURE
- transparent, sans reflets (solide, supportant embroideries) TEXTURE
- du blanc (délicat) EMBRODERIES
- du vert doux CEINTURE HAUTE + BRETELLES + TRAINE

Aussitôt l'organisation terminée, la baguette affûtée se met hâtivement au travail, recolorant, recherchant les épaisseurs idéales.

Tu visais l'élégance parisienne, qui se déclinait très différemment de l'élégance hollywoodienne ou anglaise, agrémentée résolument de quelque chose de sorcier. C'était un style au naturel revisité. Une étoffe simple d'un beige de peau claires était recouverte d'une matière transparente très simple, qui réhaussait en volumisant. Par dessus, des fleurs du paradis simplifiées à la Fendi, blanches, cousues avec d'apparents mais discrèts fils du même beige. La ligne de la robe était décontractée alors : des bretelles, un décolleté en ligne droite, une longueur jusqu'au sol.

Il termina par des détails qui transformaient le nonchalant : une ceinture, destinée à cueillir la plus fine partie sous la poitrine, une demi-dizaine de centimètres d'émeraude, tout comme les bretelles. Et finalement, la traîne.

Elle traînait sur le sol avec une désinvolture affolante. Sa source était le milieu du décolleté, à l'avant. Deux morceaux de tissus distincts naissaient au centre, et se rejoignaient dans le dos avant de s'allonger jusqu'à terre en un épais ruban d'un vert profond, riche, noble comme la maison Serpentard.
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Pemphredo Stathos
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Sam 27 Juin - 2:21


L'entrée de Pemphredo fut aussi fracassante que le lourd bruit de la porte s'écrasant contre un mur.
Plus flamboyante qu'un millier de joyaux sous-marins reflétés dans le cristal poli par la pression des abysses des mers du sud, elle s'avança dans l'allée qui menait au bureau du professeur d'un pas monarchique et soigneusement régulé par le somptueux balancement de ses hanches. Le claquement de ses talons aiguille au sol résonnait sur chaque pierre, et la vibration de ses cordes vocales anéantit la résistance de l'air.

- Bonjour, Waltham.

La demi-sirène esquissa un sourire extatique qui remonta jusqu'aux confins de ses branchies. Les conversations périphériques moururent et les visages béats des élèves s'illuminèrent un à un autour d'elle comme autant de petites bougies, et avec chacune d'entre elles on aurait pu confectionner un magnifique chandelier.

Mais personne ici n'était présent pour fabriquer des candélabres - l'heure était à la mode. Apprendre que Sven Waltham lui-même, grand dissecteur ès sardines, donnait dans le design vêtement, avait fait s'élever les yeux de Pemphredo dans des galaxies lointaines, et son rire dans des aigus plus inaccessibles encore. Manquer cette occasion ? Plutôt finir sur le gril. La vengeance, ça se faisait aussi au barbecue.

- Alors c'est ça la nouvelle collection ?? J’ai l’impression d’être au carnaval de Dunkerque c’est assez gênant.

On voyait ça et là des trois pièce à sequins, des boutonnières extrêmement mal conçues, des créations hybrides ou mutantes que le premier sans domicile fixe aurait catégoriquement refusé de porter sous la torture. C'était pour qui ça, une grand-mère en phase terminale du cancer du bon goût ? Ces manchettes suintaient le kitsch. Et puis ces marinières jaunes poufsouffle auraient fait pleurer un vieil épouvantard. Toutes ces horreurs étaient d'un rococo repoussant - les blogueuses mode moldues avaient plus de panache. C'était sensé être le temple de la mode ici, pas un bordel à Bangkok !!!! Pemphredo soupira longuement, majestueusement plantée sur l'estrade en émissaire du style et de la prestance.

- Enfin bon, je suis juste de passage. Je me suis dit qu'il fallait absolument que j'apporte ma contribution à ton brillant cours.

Les moulinets de sa baguette assemblèrent un patchwork d'objets impossibles à identifier. Avec moult manières, elle déposa sur son bureau un fatras fortement coloré, tout droit sorti des dressings des plus resplendissants stylistes, et garni de magnifiques paillettes assorti aux teintes chatoyantes de son vernis. Un clin d'oeil effronté s'envola jusqu'aux cheveux verts de son collègue qui, elle l'espérait vivement, apprécierait à sa juste valeur cette tenue conçue avec un grand professionnalisme.
Un dernier mouvement magique du maestro Pemphredo acheva d'affubler son collègue, devant l'assistance médusée, du magnifique ensemble taille unique.

- Toi-même tu sais.

Sa robe s'éleva prestement dans l'air lorsqu'elle fit volte-face pour quitter la classe telle la reine hip-hop qu'elle était.


SVEN THEME SAUMON CAR IL LE VAUT BIEN:

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