Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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[BUMBYDAY] Qui êtes-vous vraiment ?

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Jeu 9 Juil - 16:53
« Monsieur Elton, quel plaisir ! » Et ses dents se découvraient doucement en un sourire ravi; aussi lorsqu’il se retourna vers elle, un flash obstrua l’endroit le temps d’une seconde — d’une éternité; puisque déjà sortait de l’objet noir qu’elle tenait entre ses doigts le dit Monsieur Elton; un peu naturel, un peu immortel. Aussi un rire éclaira la jeune femme qui, photo entre ses doigts, s’approcha vers le sorcier. Et il y avait comme une impression de déjà vu — d’inconnu. Il n’était pas le même garçon; ou peut-être un peu trop, dans ce costard qui lui seyait étrangement bien.

On aurait pu croire que Zoe ce soir se démarquerait — qu’elle aurait été sublime dans une robe à merveilles. Elle en essaya quelqu’unes — brodées de perles d’or; remplies de féminité et délicatesse et opta pour la robe la plus simple qu’elle possédait; blanche à bustier, qui tombait légère et fluide sur ses jambes, tenue par une ceinture noire et fine. Car rien n’était dans la tenue; tout dans la carrure. Aussi ses longs cheveux blonds étaient attachés en une queue de cheval basse, deux grosses mèches laissaient à l’abandon pour encadrer son visage. Du rouge à lèvre rouge appuyé sur ses lippes et des yeux agrandis par des traits noirs et épaix sur ses paupières.  Des épaules recouvertes par un blazer beige tombant sur son dos. Un collier d’or léger, quelques bracelets aux mêmes couleurs et des boucles d’oreilles pour habiller. Une colonne droite et – c’était assez.
Elle n’avait pas besoin d’artifices, pas ce soir.
Pas pour le travail.

Il y avait eu de l’hésitation; il y avait eu des images qui revenait, d’une dernière réception passée au bras d’un connu; il y avait eu cette soudaine nausée du passé. Aussi avait-elle prévu de rester dans sa chambre, de s’y enfermer et de ne pas s’ouvrir au présent. Pas encore; pas ce soir. Et pourtant.
Hasard ou destin.
La gazette l’y avait envoyée.

Elle était là, appareil photo à la main, petite pochète beige aux écritures rouges flash sous le bras et — une photo qu’enfin elle se permit de regarder; et rigoler. ‹ Vous êtes plutôt photogénique. › et un nouveau rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle tendit l’objet de souvenirs à M. Elton. Et elle, qui était-elle à ses yeux d’autre qu’une inconnue sans nom — avec un simple visage, un sourire éphémère.
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Ven 10 Juil - 17:22
« Et sans doute était-ce un peu nostalgique que de se retrouver ici ; à l’intérieur de ces murs ayant pavé son enfance — ses rêves et même son adolescence. Sans doute était-ce un peu étrange oui ; aussi James était-il là, le regard présent quoique un peu absent. Ses cheveux étaient pour l’occasion arrangés, partant quelque peu en arrière ; conservant cependant un certain volume. Certaines mèches particulièrement rebelles retombaient sur une partie de son front ; alors que ses tempes étaient noyées par sa masse couleurs de nuit — ou presque. Enfin. Il avait sorti pour l’occasion de beaux habits — un costume à l’apparence simple, oui. Couteux. Aussi paraissait-il normal ; dans son sombre coloris et ses coutures non apparentes — aussi finissait-on par comprendre, lorsqu’on voyait l’intérieur du blazer onduler. Car il y avait en effet à l’intérieur du veston toute une galaxie rayonnant faiblement — dans des tons violets voire bleutés ; un univers oscillant paisiblement, pavés d’étoiles étroites mais précieuses. Aussi n’était-ce pas trop voyant, calme et ombragé — aussi était-ce particulier.

Un peu comme James — un peu paumé.

Il n’avait pas enfilé son blazer, l’avait laissé reposer sur ses épaules — car il avait un peu chaud, dans toutes ces agitations. Les gens passaient, pavés et habillés au mieux ; coiffés comme personne. Certaines demoiselles avaient à leurs oreilles des artefacts flamboyant — et ce au sens strict du terme. Sourire — interrompu par une voix à l’accent que trop américain. Aussi s’était-il retourné, encore figé dans cette esquisse aux ourlets spontanés.

Le flash lui avait fait voir un monde blanc — éclatant. Un monde d’aveugle dans ses bons jours, oui. Aussi avait-il cligné ses paupières ; avait dévisagé l’inconnue qui lui faisait face — ou plutôt la plus connue des méconnues. « Je vous retourne le compliment — c’est un plaisir. » Et il ne savait pas toujours comment l’appeler, la nommer — se contentait juste de la cerner. Elle et ses cheveux blonds éclatants, elle et sa robe mettant en valeur son corps ; elle et tous ces accessoires ne faisant qu’amplifier ce qu’elle était déjà.

Une femme — soignée. « Merci — vous êtes plutôt élégante. » Il lui avait renvoyé un compliment, de manière naturelle ; sans trop sourire — comme si il ne s’agissait que d’un match de ping-pong. Sans la balle et sans la table — un match de mots et de franchises encadrées. Formalités.

— Tant qu’elles étaient pensées.

Rangeant la photographie après l’avoir un instant dévisagé, il avait offert son bras à la jeune femme ; une moue naturelle sur le visage : « Allons-y ? »

James ne souriait pas souvent.
Tout doucement.
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Ven 10 Juil - 21:24
Il n'avait fallu que d'un pas pour que le léger tissu blanc se brise en deux; laissant apparaitre une jambe dénudée et de hauts talons noirs aériens, lacérant délicatement ses chevilles; un simple détail à peine visible; comme ce vernis rouge éclatant — assorti aux fragments de sa pochette. Comme ce collier fin — endormi sur ses clavicules. Comme cet infime voile transparent et doré, derrière le linceul blanc qui la couvrait; qui ne se montrait qu'à un pas un peu trop osé. Juste sous la robe; là où seuls les plus voyants; les plus attentionnés se permettraient un regard hasardeux. ‹ Vous n'êtes pas obligé. › Et un sourire adéquate, entre l'amusement et l'amabilité, le remerciement et la sincérité, s'était laissé aller au gré de ses paroles. La photo s'envolait de ses doigts. S’effaçait de son esprit. Des formalités les plus sincères, la sorcière en était la première à les apprécier — la dernière à les appliquer. Ce n'était qu'une onde de paradigme qu'elle s'amusait à léser, aussi l'y voir s'y plier ne semblait pas nécessaire — car Zoe ce soir semblait bien simple, comparée aux innombrables robes qui dansaient, faites de parures et de couleurs nuancées. Et cette discrétion avait été recherchée, voulue. Un peu de simplicité — de discernement. Aussi l'appareil photo rangé dans sa pochette, ses yeux croisèrent ceux de James Elton accompagné d'un sourire délicat.

Et sa main venait doucement s'enrouler autour de son bras. Il fallait avoir vécu des années dans le rien pour comprendre comment elle pouvait être subitement effrayée par la possibilité; se donner entière était une erreur immuable qui ne lui permettait que de lui allouer ses quelques doigts soignés; sa paume assurée. ‹ Vers l'inconnu, n'est-ce pas ? ›. Et c'était ainsi — qu'elle accompagna ses pas de sa marche délicate jusqu'à l'objet — qu'elle se laissa guider vers l'anonyme — le secret. Qu'elle se laissa aller à cette sensation familière d'un déplacement magique, anodin. Aussi sa main n'avait pas bougée, toujours attachée au sorcier élégant; distingué. Elle s'y était peut-être un peu resserrée — ni trop, ni pas assez. Tout était fait dans une mesure tamisée. Et ses dents dont le blanc ressortait grâce au maquillage posé sur ses lippes s’exposèrent dans un sourire radieux — son regard extasié devant le palais doré.

‹ Vous m’emmenez dans des lieux bien inespérés, M. Elton. › Et un rire s’échappa de ses lèvres alors qu’elle quittait son bras pour faire quelques pas en avant; pressés par la découverte d’une place inédite. Prise par une ivresse inavouée — car ne restait-elle pas une simple enfant de 23 ans; dans le fond, dans ce que personne ne voyait, ne discernait ?  Elle se laissa aller à la contemplation de l’espace incertain. Aussi après avoir reluqué ce parage extraordinaire quelques instants; quelques secondes tout au plus se retourna-t-elle vers son compagnon de soirée, faisant danser sa longue queue de cheval, mains tenant derrière son dos sa pochette dont les inscriptions rouges contrastaient avec le décor. ’YES; NO’’. ‹ Est-ce là le palais du Prince Solus ? C’est magnifique. › Et ce dernier mot n’était qu’un murmure expressif, illusionné. ‹ Allons, venez, nous n'aurons jamais le temps de tout voir ! ›. Et alors qu'elle riait; ça l'avait soudainement frappée : il était comme une peinture qui se dessinait dans un panorama d'extraordinaire.

Et son sourire s'était un peu estompé.


    Dites-moi, James Elton, le saviez-vous ?
    Que vous m’emmèneriez dans un tableau de nuances. Vous étiez comme un chat sauvage qui n’en faisait qu’à sa tête dans ce paysage fantastique. Solitaire et libre mais. Vous portiez aussi quelque chose d'incurable — un poids qui s'affaissait sur vos épaules. Et moi qui était si candide, à cet instant précis, j’admirais aussi cet aspect de votre personnalité; sans savoir combien même vous étiez heureux — sans savoir combien même vous vous perdiez.
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Sam 11 Juil - 15:54
« Vers l’inconnu, qu’avait-elle prononcé — vers nous qu’avait-il voulu répondre. Car ils l’étaient plus que quiconque dans la salle — car ils avaient eu le toupet de s’ainsi lier, de tout préparer : leur mascarade. A jouer ce qu’ils étaient dans leur masque de méconnus — et cela l’amusait. Aussi avait-il touché le portoloin, se retrouvant propulsé dans un monde humide et merveilleux — dans une sorte de palais sous-marin, oui.

Celui à l’honneur du Prince Solus — qui ne le connaissait pas, dans le Londres Magique ? Mystère. Qu’il s’agisse juste de birbes, de commérages ou d’apparitions fugaces, l’être de l’eau était difficile à ignorer. Ainsi James avait regardé du coin de l’œil Zoé le quitter pour s’engorger de ce nouvel univers — heureuse. Lui n’avait pas trop bougé, avait formulé silencieusement des sorts de préservation, luttant à sa place contre l’humidité et autres désagréments. Car la magie était en lui plus que les effusions physiques — car il vivait sans vivre, James. Car il observait plus qu’il ne parlait, lorsqu’il n’y avait pas lieu de parler.

Lorsqu’il ne savait pas quoi dire — car il n’y avait pas intérêt à dire, sans doute ; ou à raconter. Silence. Paisible — content à sa manière, alors que ses pupilles marines dévisageaient le palace ; le banquet et les invités, surpris puis ravis — ou juste tétanisés. « Nous nous trouvons dans le lac noir, après tout. » Et il l’avait murmuré comme pour lui même, rendant hommage à sa vie d’étudiant, à Poudlard tout entier — à ces mines effarées. « Je ne fais que vous emmener dans mon ancienne école, savez-vous ? » Et il l’aurait bien nommée — s’était contenté de modulations, pour l’éclipser à sa danse. Pour la sortir de ses joutes, oui, pour la bannir d’il ne savait trop quoi.

Car il n’avait le choix.
Cela ne le gênait pas.

« Notre cher préparateur doit être ici, je pense — comme je me demande où sont passés nos trois frères. » Et ce bon vieux calamar géant, en ayant traumatisé plus d’un — sans doute avait-il été exclu dans une bulle, isolé ; à moins qu’il ne soit en train de roder, attendant son heure pour créer un nouveau scandale.

A l’accoutumée, quand il s’agissait des fêtes de Poudlard. Sourire. Un peu voilé, peut-être même nostalgique ; heureux à sa manière, aussi — perdu à des années lumière. Quoique : « Il ne faut jamais se presser, savez-vous ; lorsqu’il s’agit d’évènements comme ceux-ci. » Et une nouvelle esquisse avait fleuri sur son visage, aux bordures un peu floutées — car elle ne pouvait pas savoir, non, n’avait jamais vécu ce château, n’avait jamais respiré son air ni même dormi dans ses lits. « Prenez donc votre temps, nous avons toute une vie ! » Et ses yeux sombres l’avaient dévisagé, alors que sa lenteur à lui contrastait — se démarquait.

James courrait à sa manière, oui.
Sondant la salle, il avait continué de voir ; de savourer les silhouettes familières comme moins connues — avait effleuré les serveurs, la mélodie propre aux êtres de l’eau retentissant dans la salle puis le buffet, avec ses verres à pied ; ses sculptures fines et les contenues plus sombres, plus étranges. Sonnant terrifiant pour qui n’avait pour habitude l’exotisme. Enfin.

— Ils verraient.
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Sam 11 Juil - 18:25
"J'attendais que vous en touchiez une parole." Et aussi avait-elle sourit doucement, son regard s'arrêtant le temps d'une instant sur le sol, une mèche remise mécaniquement derrière une oreille détaillée. 'C'est après tout, de votre passé dont il s'agit - de vous, presque entier, à quelques années près.'. Une œillade un peu intriguée par une réaction insoupçonnée dans un monde qui n'était pas le sien — pas le leur. 'Quoi que laissez moi supposer que jamais vous n'aviez vu cette parcelle du château.´. Et une main lâcha sa pochette, son bras venant voler le long de ses côtés. Et c'était bien. Elle l'observa — ses mimiques; ses sourires pour lui-même, presque cachés. Timides ? Et une esquisse infime s'était réfugiée dans le coin de ses lèvres. 'Et bien — ils doivent être ici à respecter les protocoles; comme nous le faisons.´ Elle rigola alors qu'elle se retourna de nouveau vers le paysage doré — faisant voler avec elle les pans de sa robe légère.

Elle n'avait pas tout de suite répondu; avait préféré s'inviter dans la foule et les fins gourmets. Aussi s'arrêta-t-elle a une table de buffet - alors que ses yeux s'étaient un instant arrêtés sur un tableau poétique. Elle avait sourit avant de retourner son visage vers le sorcier. "Nous avons le présent seul à notre portée, James Elton". Ainsi avait-elle rigolé discrètement alors que ses doigts flirtaient avec un verre à pied. "Le futur n'est que fantasmes et peurs et le passé regrets, souvenirs ou à moitié oublié - aussi la seconde présente est-elle à savourer, entière." Et le verre s'était soulevé alors qu'elle le lui tendait chaleureusement. Son regard se perdit dans le sien; et c'était étrange; comme si leurs avis jamais ne pourraient converger. Il était tout ce qu'elle détestait et pourtant elle n'avait aucun moyen de le haïr; car elle pensait que dans la vie il fallait toujours aller contre le courant, aussi fort soit-il. Mais vivre en se laissant porter, ce n'était peut-être pas si bête; ça lui permettait d'avancer. Et elle l'enviait d'avoir le courage de simplement se laisser aller au travers d'un sourire tendre. Ses doigts s'enroulèrent autour d'un deuxième verre qu'elle se réservait et elle le leva, simplement pour l'inviter à trinquer.

Elle se serait presque laissée aller; a lui avouer qu'il n'avait besoin d'aucun effort pour être parfait; et elle s'était dit que cela aurait pu être n'importe qui; tous l'étaient. Son regard s'était laissé porter aux détails de sa veste - de sa coiffure et son aura de simplicité - de complexité. De sa carrure et ses mains dessinées alors qu'elle s'était dit que seuls des yeux parlaient réellement de lui. Elle leva son propre verre pour l'inviter à trinquer. A quoi ? "A vous." Et elle avait souri; car jamais elle n'avait été aussi sincère.
    Vous savez, Monsieur Elton.
    Vous m'aviez confié avoir toute la vie; qu'il ne fallait pas se hâter. Mais dans ce millier de possibilités qui s'offrait à notre futur, je me demandais si, au travers de vos esquisses susurrées, la votre avait seulement commencé.
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Sam 11 Juil - 19:10
« Il y avait eu tous ces mots — tant de mots. Tant de choses à écouter, à comprendre et à assimiler — aussi James s’était-il demandé pourquoi son inconnue parlait autant. Alors qu’il n’y avait pas tant de chose à dire, non ; alors que l’on pouvait tout résumer de manière bien plus simple, bien plus brève. Pourquoi voulez-vous autant parler, pourquoi autant chercher à vous exprimer ? Soupir — regard, esquisse tendre. James avait toujours été un homme aux ourlets intentionnés.

Aussi s’était-il abstenu, était-il resté poli ; à la saisir dans ses esquisses puis ses contours — aussi avait-il souri, oui, lorsqu’elle avait abordé les protocoles. Et lorsque, enfin, le présent était intervenu ; il n’avait pu s’empêcher de la regarder — droit dans les yeux, bien gentiment. Son dos quelque peu relâché, donnant un air nonchalant, il avait alors répliqué : « Le présent n’est autre que parcelles de futur, vous savez ? Comme le passé n’est que le résidu du présent — en plus rêvé, plus abîmé. Car nous ne nous souvenons pas bien, n’est-ce pas ? »  Il s’était-il qu’en disant cela ainsi, leurs avis divergeraient à jamais — qu’en prononçant l’imprononçable, cette conversation sur le temps ne cesserait. Et pourtant, il l’avait fait.

Car l’âge l’avait rendu plus franc — plus amer, plus égoïste.
N’avait pourtant effacé sa profonde gentillesse, ses douces attentions.

« Ce que nous vivons en ce moment n’est autre que le futur devenant progressivement présent — alors pourquoi avoir peur du temps qui passe ? Le présent n’est que le substitut au futur devenant passé ; à l’action, à l’instantané. Il est infini, ne s’arrêtera jamais — sauf à notre mort, ce sera notre présent à nous qui s’achèvera, vu que l’on ne pourra plus le penser ni le vivre. Ne pensez-vous pas ? » Et il s’était tu, finalement ; acceptant le verre tendu d’un sourire assez sincère. Un sourire large dans sa finesse, dévoilant pans de dents. Ces échanges étaient étranges — et cela ne le dérangeait pas.

Peut-être finissait-il par chercher un prénom, aussi — car il était difficile de former une conversation sur des vous savez et des vous voyez. Car il s’intéressait peut-être un peu plus à cette jeune femme aux cheveux dorés — tant bien même savait-il, au fond ; qu’ils ne pourraient jamais trop s’entendre.

Sur tout, sur rien — mais cela ne le dérangeait pas. James n’avait jamais été étroit d’esprit, après tout. Il était de ceux remarquant et acceptant, de ceux indifférents ; il était de ceux éclipsant le décors pour converser, pour se focaliser. Pleinement — gentiment.

C’était absurde.
Mais qu’importait — oui, il s’en foutait.

« A nous. » Et il avait trinqué, minois doucement éclairé. Comment vous appelez-vous ? La phrase était restée dans ses pensées — « Etes vous heureuse ? » D’être venue ici — à Londres, avez moi.

Avec nous, Londonien — avec nous, sorciers et créatures.
Avec nous, votre nouveau monde.
Univers.
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Dim 12 Juil - 12:48
« Je ne saurais comment le dire de façon polie. » Et ses lippes s’étaient transformées en une moue amusée; flattée de pouvoir tenir des discussions si loin des conventions. « Vous m’embarrassez. » Une dent était doucement venue s’abattre sur l’une de ses lèvres, alors que ce très léger air amusé était là — bien présent. « Vos arguments sont construits et indéniables mais — N’est-ce pas là le discours d’un homme accompli ? » Aussi choisit-elle de répondre au regard venu se creuser dans le fond du sien; se perdre dans les nuances de Zoe. Fixer, observer au fond des couleurs de l’iris n’était pas un combat contre un autre; c’était comme se faire face à soi-même, c’est ce qui mettait mal à l’aise ou qui — réconfortait. Aussi choisit-elle de ne rien rajouter, invitant leurs verres à se rencontrer. Qu’aurait-elle pu dire de plus ? Elle; se devait encore d’avoir peur du futur; c’en était un devoir, une obligation pour devenir ce qu’elle avait choisi de devenir. Et cet instant présent, parti du futur comme du passé, se devait d’être savouré. Car jamais elle ne pourrait le revivre. Et c’était étrange — de se le dire.

Et son regard s’étrangla dans le sien — et leurs verres s’embrassèrent dans une étreinte éphémère. Aussi Zoe porta le verre à ses lippes; ce n’était que formalités. Ce nous qu’il avait mentionné n’existait pas encore; n’existerait peut-être jamais. Pourtant elle ne s’était empêchée un léger sourire. « Vous jouez encore avec les conventions, M. Elton. ». Et le verre était posé sur ses lèvres; endormi un peu ici, sans qu’elle ne le bascule ou l’enlève. Il était simplement posé là — et son regard droit dans le sombre du sien. Et puis il y avait eu cette brutale question — qui lui arracha un sourire; peut-être même un souffle d’amusement inattendu. Aussi choisit-elle de fermer les yeux, de boire une nouvelle gorgée, de poser son verre sur la table. De réfléchir. « Vous êtes étrange. » répondit-elle alors que ses doigts restaient sur le pied du verre, posé sur cette table; ses yeux l’observant entier; car il n’y avait que dans le bleu de ses yeux que l’on pouvait y distinguer une âme si complète — si vivante.

« Les vérités sont parfois dures à entendre, êtes-vous sûr de vouloir le savoir ? » Et elle pinça ses lèvres alors que son regard retombait dans celui du garçon; alors que ses iris devenaient espiègles, malignes. Alors qu’une nouvelle gorgée s’écoulait dans son gosier. Alors que l’un de ses bras était venu inconsciemment se réfugier sur son ventre — elle se protégeait. Et elle avait sourit, d'un sourire amusé. « Car que feriez-vous si je vous disais que je ne l’étais pas ? ».
    Dites moi, M. Elton.
    Cette photo que j’ai faite de vous, ce soir là — l’avez-vous gardée ? Ce n’était pas simplement votre portrait ou une bête image de votre jeunesse. Je voulais vous offrir un fragment de vie — de temps qui ne reviendra jamais. Cette image est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard. Il n’y en a aucune recherche — car n’est-ce pas vous qui me l’avez appris ?
    Les souvenirs sont enfants du hasard.
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Dim 19 Juil - 15:52
« L’homme accompli ne discourt pas. » Avait-il souri alors qu’il avait levé son verre — et sans doute n’avait-ce été qu’une simple envie de percuter, de contredire. De s’exprimer — d’une esquisse de demi, d’un regard flou ; marin. Enfin. Aussi s’était-il tu, James ; se contentant d’écouter d’une oreille distraite mais présente les propos de sa chère inconnue.

Au final, fallait-il écouter sérieusement cette jeune femme ? Il ne le savait pas — se contentait de valser entre intention sincère et négligence grisée. Car c’était toujours ainsi, car l’âge l’avait rendu ainsi ; et car il en continuerait ainsi. Sans doute pouvait-on qualifier d’élus ceux le faisant se dresser bien droit et sortir hors de son calme aux ourlets particuliers. Enfin. Toujours et encore — un moyen comme un autre d’échapper à ses songes, à la difficulté et aux réflexions propices aux maux crâniens.

« Je ne suis que le reflet de ce que vous voyez, madame. » Avait-il laissé s’échapper alors que la blonde américaine le qualifier d’étrange. Et c’était comme si tout d’un coup, chaque mot s’opposait à celui donné ; offert et proposé. Comme si il tâchait de modifier la façon de penser qu’il imaginait sans doute assez étroite, non — ordonnée de sa partenaire. « Vous savez, les gens qualifient le mot vérité de manière trop légère. Car après tout, qu’est-ce que ma vérité contre la votre ? Enfin ; à l’échelle personnelle des sentiments et des choses sues, je pense que je préfère entendre quelque chose de pensé que quelque chose de formel. » Et il avait souri, levant distraitement sa coupe ; dans un acte tout sauf incontrôlé.

Peut-être s’amusait-il plus que prévu, d’une manière un peu boiteuse ; un peu tout et rien. Absurde. Mais qu’était la vie si elle se devait de rester droite et dans les protocoles ? Il fallait un peu de folie ; oui — de l’audace. « Je ne sais pas — car actuellement, vous ne l’êtes pas ; n’est-ce pas ? » Non heureuse, malheureuse.

Enfin. « Enfin, à quand le grand bouleversement ? » Et il avait lancé un coup d’œil circulaire à la salle ; car il était coutume lors de ces jours de fête qu’une ou deux étrangéités pointent le bout de leur nez. « Londres n’est pas si glauque que vous le pensez, ma chère. » Son regard avait enfin fini par se planter dans ceux clairs de sa comparse, brillant de par le sourire qu’il offrait — large et franc. « Et puis, mieux vaut être une ville de gris que de noir et blanc. » Main venant se fourrer dans poche : « Après tout, nous ne sommes que des nuances. » Et il avait redressé un sourcil ; un court instant, avant de retourner à son calme fin — sans antécédent. A cette être de gris, oui ; cette chose dont les remous semblaient inexistants.
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Mar 28 Juil - 14:34
« Si la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie — ». Elle le lui accordait ceci de vrai; sa vérité rejoignait la sienne. Et c’était alors une parfaite symbiose de point de vue; aussi aurait-elle pu dire qu’elle était malheureuse, se serait-il refusé à l’accepter — mais elle ne l’était pas, n’est-ce pas ? Malheureuse, non heureuse. Elle même ne le savait pas; regarder au travers d'elle-même semblait inateignable en cette soirée. Car elle n'aurait pas du être là — ne l'avait pas voulu, ne l'avait pas accepté. Prétendre être heureux d'y être aurait été une défaite personnelle; et plus loin elle regardait, plus elle se disait qu'elle n'en avait pas le droit. Elle ne l'avait pas voulu — et pourtant. Ses pupilles vinrent finalement s'allier aux siennes.

Elle aurait pu écrire un manuscrit rien qu’en observant ses yeux, élaborer un livre sacré, fonder un paradis et abattre tout un enfer. Avec deux rétines, quelques nerfs et une couleur elle aurait pu satisfaire la plus exigeante des beautés — pourtant elle se contenterait d’une photo, quelques ratures sur un bout de papier rachitique, qu’elle finirait par oublier. Ainsi aurait été leur souvenir, dépossédé et inconsistant; et la mémoire aurait été cet endroit doré et ces costumes dansants qu’elle ne savait pas atteindre. Alors, que restera-t-il, quand le passé s’exilera du monde et qu’il ne subsistera, au travers de leurs vies, qu’un génocide d’instants ? Elle laissa le silence s’étendre tout au coeur du bruit; se laissa à apprécier ces valses de conversations incessantes; banales Ces robes de couleurs se mélangeaient avec des costumes sombres. Une ville faite de noire et de blanc — et il y eut soudain l’enivrante hypnose de l’instant, où ses yeux s’étaient perdus au fond d’un bleu plus sombre, plus délicat et sévère qu’il ne s’y laissait paraitre. Sa robe était immaculée — son costume était ténébreux; ils étaient les parfaits opposés; la parfaite entièreté de ses paroles.

Ensemble, à deux, ils étaient une nuance gris.

Pour comprendre un être, il nous faut apprendre non pas tant ses mots que ses silences. Elle avait souri sans même en prendre conscience; car il l’amusait. Car il lui plaisait — à sa façon disgracieuse de parler; à sa façon calme d’expliquer. A ses cernes et rides de sa patience qui s’usait; s’étendait. Il l’apaisait d’une sérénité dérangeante; presque encombrante. Ses doigts pianotèrent sur le pied du verre qu’elle tenait levé — près de son visage. Il inspirait une forme de présence — de force et de faiblesse. Une forme entière et vide mélangée d’un squelette inhumain — il était une teinte variée; une nuée insaisissable.  « Je n’en est jamais douté. » Londres était colorée — vivante. Londres était le seul bruit qui pouvait apaiser l’ennui d’un coeur — et une nouvelle gorgée. Il y eut une coupe vide qu’elle posa doucement sur la table — il y eut son regard qui ne quitta pas d’une demi-seconde le sien. Et pourtant elle n’eut l’envie de rire tant elle aurait voulu y voir plus clair; détruire un mur; celui du superficiel. Qu'y avait-il derrière cette fumée de paraitre ? Derrière ces iris — ce regard.

« Qui êtes-vous, M. Elton ? » Quelle est votre nuance; celle qui vous appartient, que vous gardez secrète — comment vous voyez-vous, vous percevez-vous dans le reflet d’un miroir — quand vous êtes seul face à vous-même ? Car n’est-ce pas bien souvent lorsqu’on veut paraitre fort que l’on est faible, mais paraitre c’est un peu disparaitre — derrière l’absurde et les règles d’un jeu que le monde entier connait. Un jeu que vous maniez à la perfection. Les formalités.

Pourtant vous ne disparaissiez pas; derrière ces banalités.
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James P. Elton
James P. Elton
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Ven 31 Juil - 8:51
« James était quiet — simple homme aux côtés de sa blonde partenaire. Aussi se contentait-il d’écouter les quelques phrases qu’elle lui offrait, l’œil perdu dans de vagues contours, coupe à la main. Il ne trouvait rien à répliquer, comme si elle laissait entendre les points qu’elle mettait à chacun de ses propos. Alors il ne faisait rien, se contentait de vivoter ; paisible. Que pouvait-il faire d’autre que se tenir à ses côtés ? L’idée lui arracha un sourire distrait alors qu’il portait à ses lèvres le bord de son verre à pied.

Boire sous l’eau — quelle ironie.

Qui êtes-vous, Monsieur Elton ? Sursaut imperceptible alors qu’il venait plonger ses yeux dans ceux trop clairs de sa comparse sorcière. Un regard aux ourlets sincères, prouvant discrètement qu’il s’était de nouveau focalisé tout entier sur elle. Car c’était amusant, que de se voir poser de telles questions. Il aurait pu en faire des dissertations, lui retourner la question — lui expliquer le pour puis le contre, aussi.

Pourquoi pas. « Je ne suis qu’un homme, madame. » Et il avait souri, d’une simplicité dénuée de tout acte vil. Cela lui était venu spontanément, avec une lenteur mesurée ; laissant planer un effet particulier. « Mais vous, qui êtes-vous ? » Le ton était resté le même, et l’on pouvait percevoir dans la modulation un petit quelque chose d’insondé. Un petit bout de jeu, un côté plus compliqué de ce qu’il voulait bien laisser paraître ; filtrer.

Car ses yeux étaient plongés, oui — ne déviant pas un instant. Peut-être ne faisait-il que la dévisager — peut-être était-ce plus que ça. A qu’en dire, il était juste là. Présent. Et il aurait pu commenter, ajouter ; mais n’en avait rien fait. S’était dit qu’au final, tout était dit ; oui. Qui avait-il de plus concret que cela ? A quoi bon tenter de se décrire, lorsqu’on ne pouvait que se narrer.

Il n’était qu’un bout de chair, qu’une âme parmi tant d’autres ; luisait à sa propre manière. Je ne suis ce que vous ne voulez pas savoir, ce que vous ne devriez pas juger. Ou, qui sait ; sans doute l’inverse.

Enfin, peut-être était-il trop sombre, à ainsi agir. Trop sérieux dans ses gestes, alors qu’un côté félin était ressorti sur ses derniers vers. Aussi s’était-il relâché, redevenant une convention plutôt qu’une définition propre de sa personne : « Car après tout, cela m’intéresse. »

Voyez-vous.
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Ven 21 Aoû - 21:53
Et elle aurait pu lui répondre tout et rien; le vrai et le faux; le silence et le cri. Elle avait souri, et ses paroles allaient s’échapper d’elle quand il y eut cette sensation de partir — de s’évanouir; de se retrouver dans une machine à laver; d’oublier. Aussi sa voix resta bloquée — ses paupières s’étaient closes, surprises. Et elle savait qu’elle allait ailleurs; dans un lieu inconnu — qu’elle était contre son gré emmené quelque part de différent. Aussi ouvrit-elle les yeux dans un lieu bien plus sombre qu’autrefois. Le décor avait changé; il n’était plus le même. Les lumières s’étaient évaporées — volatilisées pour laisser place à une pièce sombre; vaste. Le bruit n’existait plus dans ce temple de la contemplation — il n’y avait plus qu’eux et l’instant. Une sensation d’impureté — où était-elle passée ? Sa main desserra avant-bras revêtit de son partenaire; elle ne s’en était pas même rendue compte. « Excusez-moi — je ne voulais pas. ».

Ne l’avait-elle pas voulu ? Ces réflexes inconscients, virtuoses de l’improvisation n’étaient que des reflets de ce que l’on vivait — de ce que l’on était. Aussi sa main vint gracieusement se poser sur son bras à elle — se protégeant du monde néfaste qui l’entourait et son regard balaya d’un air aiguisé l’obscurité indolore. Si l’obscurité faisait battre son coeur un peu plus rapidement; si l’adrénaline du portoloin imprévu faisait palpiter ses veines, Zoe ressentait un étrange calme — l’endroit était calme. Elle sentait la lourdeur d’une histoire; et ses yeux s’accoutumèrent un peu plus au sombre de la pièce — éclairé par une lune pleine s’évaporant au travers des verres de fenêtres. Un pas — un second qui cassèrent le silence. Qui brisèrent cette glace installée; une main qui se lève vers l’Histoire. Un squelette. Un souffle. « Nous sommes dans un musée. Européen. » D’histoire naturelle — elle avait du en visiter au moins huit durant ses études. Salem — quelques années dans le milieu de l’art et c’est le genre de détails qui ne vous échappent pas. Du moins espérait-elle ne pas se tromper.

Et elle s’était retournée soudainement vers lui — main redescendue près de son épaule. Où étaient-ils, que faisaient-ils ici, là, maintenant ? Ce n’était pas prévu — ce n’était pas dans les plans. Et elle avait perdu sa pochette — son appareil photo; ses papiers; son identité. Ici, dans cet endroit inconnu, elle se sentait nue de tout, de rien. Elle n’était plus qu’elle, sans apparence, sans surfaits. Aussi sourit-elle — rassurée. « Saviez-vous quelque chose de tout cela ? ». Ce n’était pas de l’adrénaline; ce n’était pas de la peur. C’était de la joie inconsidérée — celle de vivre une aventure unique, élégante, charmante. Il y eut un léger bruit derrière elle; mais rien d’inquiétant, vous imaginez.

Rien qui n’aurait pu s’apparenter au mouvement d’un squelette. Non.
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