Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Je viens avec toi je dis oui |LIBRE

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Serdaigle



Deborah Bolton
Deborah Bolton
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Localisation : In a faraway land
Date d'inscription : 31/01/2015



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Lun 21 Sep - 23:50




Je viens avec toi je dis oui
Prenons le meilleur, évitons le pire, à deux, à fleur de nos cœurs, pas de toujours ni de jamais, pas de non oh non pas d'un papier, je viens je dis oui, mais marions nous au jour le jour, et recommencons chaque nui, je viens avec toi, jour et nuit, avec toi je dis oui  


Au large, on distinguait de petites embarcadères de pêcheurs, éblouies par la lumière rouge du couchant. Et avec la fin de l’après-midi, la marée haute avalait progressivement la plage. Le vent marin secouait ses cheveux en même temps que l’herbe, mêlant l’odeur du sel à celle des vacances, d’un soir d’été.

Elle traînait du pied sur l’herbe verte, au bord de la falaise, alors qu’on lui avait interdit d’y aller. Mais elle flânait sur le chemin du retour, le dernier jour d’école déjà loin derrière elle, et l’esprit égaré à l’idée de tous ces après-midis qu’elle allait enfin pouvoir passer à jouer. Et bientôt on verrait apparaitre de légères égratignures au coin des lèvres, les écorchures sur les genoux imprudents avec les premiers pansements. Alors c’était un regard bien lointain porté devant soi, d’une douceur hardie, fixé sur l’horizon comme si de l'autre côté, il y avait pu y avoir le bout du monde, les joues rouges et encore gonflées par les deux énormes raisins qu’elle avait enfournés goulument d’un seul coup, d’un seul et grand dans sa bouche.  

Elle avait sept ans, Debby, mais elle disait toujours qu’elle en avait huit. Et certaines semaines, c’était tous les jours son anniversaire. Aujourd’hui, on l’avait félicitée en lui offrant un petit panier de raisins verts, qu'elle tenait pourtant difficilement du bout des doigts.

_ Tu veux bien me pousser sur la balançoire ?

Et il y avait un grossier parc derrière elle, comme une installation bancale, rouillée par le temps mais tout de même laissée comme à l'abandon là, pour le peu d'enfants du village, jusqu'au jour où on retrouverait un corps évanoui au pied des rochers, un peu plus bas.

_ Je te donnerai des raisins. Ils sont faits maison.

Puis la petite Debby avait fait volte face vers l'autre enfant, déjà installé dans le parc. Sa bouche légèrement tombante, le regard encore intense, d'un éclat débordant, la demande d'un ridicule solennel. Ce n'était pas qu'ils étaient amis, mais à cet age-là, on se connaissait toujours sans se reconnaître, comme deux silhouettes d'oiselets boiteux attirés l'un vers l'autre, lâchés malencontreusement dans la nature, ou peut-être juste en fuite d'un bref moment de creux.



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Gryffondor
Marloose



Marwin Hammerstein
Marwin Hammerstein
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Dim 8 Nov - 1:28
Spoiler:

Je viens avec toi je dis oui

Irlande. J'appréciais ce pays. Mes parents étaient tous les deux aristocrates. Je me dirigeai vers le bord de la falaise. Pourtant on m'y avait toujours interdit, étant trop dangereux pour un jeune garçon de 7 ans. Mes parents avaient peur que je puisse tomber dans le vide. Mais je n'avais pas peur. C'était la fin de l'après midi, je pouvais apercevoir le soleil se coucher. Il fallait que je rentre bientôt. Mais je ne voulais pas. Je voulais rester encore un peu ici. Je restai a observer pendant un long moment puis me dirigeais vers le chemin menant à ma maison. Mais je décidais de m'arrêter en chemin dans un parc. Je n'avais pas l'habitude d'y aller. Il n'y avait personne. Du moins pour le moment. Je me dirigeais vers un jeu au hasard et y jouais pendant un petit moment. J'entendis soudain une voix de petite fille. Devant moi se tenait une jeune fille de mon âge environ aux longs cheveux noirs. Elle était très jolie. Elle me demandait de la pousser sur la balançoire et que celle-ci me donnerai des raisins. Je n'avais pas l'habitude d'en manger, mes parents ne mangeaient pas de fruits et ils ne m'en proposaient pas.

Je lui souris et hochais la tête. Je n'étais pas un garçon très bavard étant plutôt renfermé sur moi-même. J'attendis que la jeune fille s'assoit sur la balançoire en bois pour la pousser. Doucement pour l'instant.

- Sa va comme ça ou tu préfère plus fort ? Je veux bien goûter a tes raisins.


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Serdaigle



Deborah Bolton
Deborah Bolton
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Date d'inscription : 31/01/2015



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Lun 25 Jan - 21:00




Je viens avec toi je dis oui
Prenons le meilleur, évitons le pire, à deux, à fleur de nos cœurs, pas de toujours ni de jamais, pas de non oh non pas d'un papier, je viens je dis oui, mais marions nous au jour le jour, et recommencons chaque nui, je viens avec toi, jour et nuit, avec toi je dis oui  


Son sourire s’étire, et la petite Debby va s’asseoir, simplement ravie, de ce contentement béat et simple. Juste parce qu’il vient de lui dire oui, et qu’il n’y a pas meilleure façon de satisfaire une petite fille que de céder à ses envies. Le petit panier sur ses genoux, les jambes croisées, le dos relâché, elle s’imagine déjà décoller. Les chaines qui retiennent la planche de bois sur laquelle elle est assise sont vieilles, alors cela grince un peu, doucement. Mais rien ne lui parait vraiment désagréable, et ce n’est pas grave, se persuade-t-elle encore. Oui, ce sont les vacances, alors plus rien n’a vraiment d’importance.

Lorsque le petit garçon ouvre la bouche, Debby se retourne enfin, à peine en vérité, juste le buste pour ne pas faire tomber ce qu’elle a calé entre ses jambes. On pourrait penser qu’une petite fille comme ça aux allures de poupée de porcelaine, ça n’aime pas beaucoup la vitesse, et que la délicatesse demande de la douceur. Mais à choisir, Debby préfèrerait drôlement être une poupée de chiffon, de celles qui se jettent au sol, qui sautent, qui hurlent, salissent leur robe trop propre.

_ Oui, plus haut ! Je veux toucher le ciel, comme si j’allais m’envoler !

Puis, comme si cela était une condition nécessaire pour atteindre enfin les nuages, Debby cueille les fruits dans son panier, une poignée généreuse car après tout, on lui en a donné bien assez, avant de les tendre avec bienveillance vers l’enfant. Peut-être aussi parce qu’il faut manger beaucoup pour avoir des forces, pour la pousser plus vite encore. Puis, une fois qu’il les aura avalés, le pacte sera peut-être scellé.

_ Je suis Deborah, et aujourd’hui, j’ai huit ans ! Je ne suis plus une petite fille maintenant, tu sais. Et toi ? T’es petit, ou t’es grand ?

Elle penche un moment la tête en arrière, une petite moue de concentration sur le visage. Elle le regarde lui, un peu à l'envers. Cela la ferait presque rire si elle n'était pas si occupée à le détailler. Alors elle le fixe, s'imprègne des détails, comme pour deviner la réponse à sa propre question.

_ Si je tombe, tu m'attrapes ?
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