Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Fair game • Ludoudou (Futur alternatif)

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Garfield S. Andersem
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Ven 24 Avr - 17:22
Vingt heures. Heure bénie de la fin du service à Sainte Mangouste.

Garfield était, pour une fois, heureux d'être un sorcier. Rien que pour le transplanage, ça valait la peine. Il pouvait tout les soirs – ou matins, selon l'humeur du sadique qui pondait ses horaires – se traîner vaillamment jusqu'à la zone de transplanage, direction maison sans attendre. Il n'était pas si tard, pour une fois, mais il mourait de faim. Dés que le guérisseur en charge de sa formation en avait eu assez d'entendre son ventre grogner, il avait bazardé la robe réglementaire dans son sac, pour la remplacer par son vieux sweat aux couleurs de Poufsouffle. Il n'avait jamais compris pourquoi il fallait absolument se promener en jupe – ce monde n'avait malheureusement pas que des avantages.

Un crac retentissant, et il était chez lui, avec une fois de plus ce sentiment de satisfaction intense qui suivait un transplanage réussi. C'était bien le seul truc magique avancé qu'il n'avait jamais raté.

Il y avait un certain rituel, quand il arrivait à la maison. Il larguait le vieux sac de sport qui transportait ses affaires juste dans l'entrée, avec ses baskets auxquelles il ne défaisait même pas les laçets, et il s'écroulait sur le canapé, avant de se rappeler qu'il avait faim, et de grogner sur sa propre bêtise parce qu'il devait se relever. Heureusement, aujourd'hui, on lui épargnerait cette peine, parce que le canapé était occupé.

« Yooop. »

La traditionnelle salutation au colocataire bouquinant dans le salon, même si l'endroit et ledit colocataire avaient changé un mois plus tôt. Quand Camille et Kalev s'était rendus compte qu'ils avaient envie de faire plus que le double purrito, et que Garfield avait décidé qu'il ne resterait pas dans cet appartement de peur d'un jour tomber sur un spectacle qui lui donnerait envie de se laver les yeux à l'acide. Même si on lui avait dit, il n'aurait probablement jamais cru qu'il se retrouverait à crécher avec Ludovic Dave, surtout au vu du volume sonore des couinements de Camille à Poudlard. Comme quoi, tout arrive.

Il se dirigea directement vers la cuisine, après moult jurons en manquant de se prendre les pieds dans un chat. Heureusement que le jeans était un tissu suffisamment épais pour protéger ses mollets des griffes vengeresses.

« Il est sérieusement temps qu'on fasse un truc, y a des chats PARTOUT dans cet appart. », avait-il crié en fourrageant dans un placard à la recherche du beurre de cacahuète.

En temps normal, ça faisait juste deux, l'espèce de tas de poils bicolore de Ludo et son espèce de tas de graisse à lui, qui commençait à se faire vieux. Mais évidemment, Garfield avait des devoirs paternels à respecter, alors Souafle, Cognard et Vif d'Or squattaient de temps en temps, triple tas de poils et graisse. Cinq chats pour quatre pièces, ça devenait serré.

« Faut que je cause à Summer, leur régime marche carrément pas, on pourrait en faire du saindoux rien qu'en enlevant les poils. J'suis sûr il leur donne n'importe quoi. »

Il avait toujours eu tendance à causer tout seul, mais l'ambiance plutôt domestique n'avait fait qu'accentuer ce trait de caractère. C'était sans doute d'avoir vécu depuis ses onze ans entouré de Poufsouffle. Il avait l'habitude des gens qui annonçaient à voix haute qu'ils allaient faire pipi, et de leur souhaiter un bon pipi en retour ; il finirait par se faire au calme, et arrêter de le remplir à tout prix d'inepties.

En attendant, il avait préparé cinq tartines de pain de mie, empilées sur une assiette, et attrapé une canette de coca bien fraîche. Le moment était enfin venu de se laisser tomber dans le canapé et de mastiquer en silence. Enfin, pendant deux minutes.

« ... On aurait quand même vachhment bechoin d'une télé. »

Un an qu'il était sorti de Poudlard, un an qui déplorait le prix des logements qui l'empêchait de s'installer dans le Londres moldu sans possiblement tomber sur un colocataire moldu qui lui ferait perdre l'avantage du transplanage à la maison. Il finit par déglutir sa bouchée en se rendant compte non seulement qu'il parlait la bouche pleine, mais aussi qu'il avait salué Ludo avec des ronchonnages, ce qui n'était pas forcément sympa.

« Herm. Sinon, passé une bonne journée ? »

Oui parce que bon, parler tout seul c'est bien, communiquer avec un être humain ça reste quand même mieux, surtout quand c'est un pote. Et Ludo était son pote. Depuis un bail déjà, mais encore plus depuis que Camille avait arrêté de courir après, parce que Garfield avait arrêté de se mordre la langue à chaque fois qu'il essayait d'aider le pauvre français dans sa cour et se ratait comme une bouse ; il avait arrêté de bégayer en sa présence, et la cohabitation se passait globalement bien, même s'il avait une peur assez vivace d'être pénible. Et là, il débarquait comme une tornade affamée, alors que l'autre était en train de lire - et il en prenait conscience un peu tard. Oops.
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Ludovic J. Dave
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Ven 24 Avr - 20:32
« Il y avait le bruissement des pages se tournant et le ronron lointain d’une touffe de poils se faisant écraser par une autre. Aussi était-il là, Ludovic — au milieu du calme, un brin de lumière lui chauffant l’arrière de la nuque et un bout de bras. Il ne savait pas vraiment quelle heure il était, mais n’en avait que trop faire — il savait juste que sa journée était finie. Enfin. Il reprendrait au plein milieu de la nuit, alors tant que le jour quoique vacillant le caressait de ses maigres rayons il ne pensait à rien. Ou du moins tâchait. Car tout un tas de trucs vagabondait dans son esprit, lui faisant relire une infinité de fois la même ligne depuis quelques minutes. Il y avait sa dernière année en médicomagie et son formateur-un-peu-pote carrément sadique le foutant en service nocturne et — et son nouveau colocataire aussi. Déjà quelques temps que Camille l’avait quitté. Quelques mois même — ou plus. Il l’avait fichu dehors, un peu ; aussi. Enfin le tout était assez compliqué. Rester seul pendant de longues journées n’avait pas été aisé. Le blond s’était remémoré sa première année en solitaire et toutes les horreurs qu’il avait du subir — sa propre personne, par la même occasion.

C’était sans doute un peu étrange, oui ; mais Ludovic ne supportait pas trop la solitude. Ou du moins quand celle-ci était sincère et sans sous-entendu. Rester étalé au milieu du sofa en lisant un livre ; dans le paisible silence ne le dérangeait pas, bien au contraire ! Mais aussi savait-il, oui ; savait-il que Garfield allait bientôt rentrer. Et là était toute la différence entre une solitude absolue et une conditionnée pour un quota de temps donné. Il se souvenait des fois où il était resté là, à contempler un bout de foret ; alors qu’il était encore à Poudlard — sans doute avait-il semblé un peu con vis à vis des autres, mais le tout ne l’avait pas vraiment perturbé. Après tout, il savait qu’une fois rentré au château, de nombreuses têtes familières seraient là pour lui — pour lui sourire où lui donner un accolade.

Et c’était un peu contradictoire.
Lui-même avait fini par s’en rendre compte — de ses propres contradictions et blocages un peu stupides.
Ne pas trop s’attacher ? Juste apprécier ? Son année en solitaire comme sa dernière année au sein du château lui avait montré le contraire. Ludovic ne pouvait rentrer tous les soirs dans un endroit ou personne ne l’attendait. Il était attaché à sa famille comme un poussin l’était à sa mère, mais sans doute était-ce car il savait que pour toujours ils l’attendraient — qu’à jamais ils le connaitraient. Aussi avait-il réalisé, le blond : il n’avait fait que fermer les yeux sur un besoin évident d’affection. Sur une envie d’attachement — sur un désir profond de trouver quelqu’un. Une stabilité, un sourire et une personne pour lui sourire quand il rentrerait le soir ; une mine aléatoire sur le visage. Mais plus monotone.

Craquement sonore, bruit de sac s’effondrant au sol alors que le bruit des baskets s’entrechoquaient. Petit sourire vague se formant sur les lèvres de l’ancien Gryffondor : Garfield était rentré. Poursuivant néanmoins sa lecture d’une moue un peu distraite, déterminé à achever sa page ; le blond écouta le jaune — le saluant par la même occasion d’un geste de main et d’un yoo ! se voulant plus salut ! qu’onomatopée primitif.
Il avait un peu envie de lui demander comment sa journée était allée — si tout allait bien, si il n’était pas trop fatigué. Dave était devenu plus avenant, au fil des années — plus ouvert et sans doute un peu plus câlin. Dans le sens plus privilégié qu’auparavant. Aussi s’était-il tu, scellant ses questions pour plus tard — il savait que bientôt Andersem entamerait son monologue routinier. Et il avait bien vu. Un rire spontané lui échappa lorsque son cadet se prit les pieds dans un des chats, et un « A qui la faute ? » encore rieur mais pas méchant sorti de ses lèvres en réplique immédiate lorsque le brun entama ses constats. Trop de chats, oui. Mais étrangement il le vivait bien — ne s’en préoccupait pas trop ; en fait. Il vivait juste avec, tâchant de faire abstraction. Quoique c’était un peu difficile quand les bestioles venaient se coucher sur son ventre ou se frotter à lui car… car il ne savait pas trop quoi d’ailleurs. Sans doute étaient-ils tous un peu masos, à s’attarder sur celui qui leur donnait le moins d’affection.
Et il en devenait un peu bourru, un peu grognon ; balançant quelques caresses sur le dos poilus des bestioles.

« Summer n’a jamais su prendre soin de lui autrement que par le biais des autres, comment veux-tu qu’il sache prendre soin d’animaux ? » Regard en biais, commissures se redressant un peu — car il était content, Ludovic. Dans ses habitudes de voir Garfield faire les siennes. La cuisine. Les tartines. Le remue-ménage et sa maladresse naturelle sans doute, aussi. Les séquelles qu’il avait de son ancienne maison, également. Chuckles.
Retirant ses jambes du canapé, la carcasse se redressa et se mit en position plus assise ; laissant une jambe repliée en tailleur vers son autre cuisse. Histoire que l’autre puisse s’asseoir. « Hmm. » Petit rire. « J’ai pas beaucoup bossé aujourd’hui. C’était très emploi gruyère. Un peu ce matin ; ce midi et un peu cet aprèm. Je suis rentré vers dix-sept heures je crois ? Et je repars cette nuit. Donc j’imagine que j’aurai demain pour moi ou ? Tsais que mon gérant est un peu particulier. M’enfin on rigole bien. » Au moins ils avaient une formation en commun. Et ça c’était juste tellement bien. « Et toi alors ? Ca va ? Tu t’en sors ? Tu veux pas manger autre chose ? Enfin c’est trop tard. Herm. » Collant. Ou en d’autre terme : chiant. « Enfin bref ! Je sais pas si je préfère les journées de dingue ou tu bosses non-stop puis est libéré pépère ou des petits bouts de boulot parsemés de rien que t’enchaines sans en voir la fin urgh. »

Il disait ça mais il allait très bien, en fait.
Ludo était toujours un peu bizarre, à l’oral — il s’en était rendu compte plus les années passant. Un peu awkward, un peu bancal et n’importe quoi. Aussi avait-il continué de faire comme de rien n’était ; après tout il avait un grand cœur et aimait les simples choses. Alors pourquoi Garfield ne l’accepterait pas lui et ses phrases décousues, hein ?
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Garfield S. Andersem
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Ven 24 Avr - 21:34
Garfield avait haussé les épaules aux remarques, pas désireux de pinailler. Ouais, il avait accepté de garder les trois « chatons », qui ressemblaient à présent plus à des coussins qu'à des chatons, mais ça aurait pu être pire. Ils auraient pu se farcir Precious en plus. Heureusement, Summer tenait bien trop à sa précieuse, et Garfield était déjà soupçonné comme ça de laisser les pauvres amours mourir de faim – de manière plus ou moins justifiée d'ailleurs. Il essayait juste de penser un peu aux pauvres pattes qui devaient soutenir les machins.

Les tartines, c'était un bon moyen de se taire et d'écouter sans avoir l'air trop con. Il aimait bien écouter, mine de rien, ça voulait dire qu'il n'était pas juste une nuisance sonore quand il débarquait, qu'il n'était pas assez chiant que pour voir Ludo lui grogner un demi bonjour et retourner à son bouquin.

« Raaah j'aurais bien aimé faire ça, au moins t'as eu du temps entre les coups. J'ai plus eu de pause depuis onze heures, j'ai avalé un truc vite fait quand j'ai eu deux minutes de libre. »

La bouffe, grand sujet de discorde avec le guérisseur en charge de sa formation, qui estimait que manger était tout à fait secondaire. D'où la ruée sur les tartines à l'arrivée. C'était encore pire quand il revenait le matin, parce qu'il devait résoudre le duel cornélien entre mourir de faim et s'endormir dans son assiette.

Il considéra sa tartine à moitié mangée, qu'il aurait bien envoyé balader pour quelque chose de plus consistant, maiiis. On ne demande pas à quelqu'un qui s'apprête à travailler toute la nuit de préparer à manger, même si c'est gentiment proposé.

« Ouais t'embête pas. J'ai fait ça vite fait, sinon je tombais mort de faim. On a pas idée de - »

Ce fut le moment que Vif d'Or le bien nommé trouva pour lui grimper dessus, et venir renifler très peu subtilement ladite tartine, qui faisait apparemment des envieux.

« Non mais dégage, allez, pssst ! »

C'était toujours pareil. Il n'avait jamais le coeur de shooter dedans une bonne fois, donc il se contentait de maintenir la bouffe en hauteur et d'enguirlander le chat verbalement dans l'espoir que cette tête de mule se décide à partir tout seul.

« Euh oui donc. »

Tenir une conversation avec une assiette et une tartine en l'air était assez complexe. Heureusement que la bestiole ne s'intéressait pas au coca, il lui aurait fallu une troisième main. Il tenta de le repousser doucement du coude, pour le remballer vers le sol. La manoeuvre fonctionna plutôt bien, puisque le monstre était relativement orgueilleux ; se faire éjecter l'envoyait généralement bouder dans un coin avec une moue de diva offensée. Garfield soupira, posant sa nourriture sur l'accoudoir pour prendre une gorgée à sa canette et se passer une main dans les cheveux, un tic toujours bien installé. Il était vraiment, vraiment temps de faire quelque chose pour la meute de trucs poilus qui hantait cet appartement.

« Je râle mais j'suis content d'avoir fini, franchement, la journée était interminable. Ça va aller, pour tenir la nuit ? Tu veux que j'aille te chercher du café quand j'aurai fini ? »

Le café sorcier, c'était pas mauvais, mais rien ne valait une bonne vieille machine. Avec le transplanage, ça allait plutôt vite de se rendre jusque dans le monde moldu pour faire remplir un thermos, et ça lui permettait généralement de tenir le coup quand il était dans le cas. Tant qu'à faire d'avoir complètement fini sa journée, il pouvait se rendre utile, avant de s'écraser dans son lit pour n'en ressortir que le lendemain midi, heure où il se rendrait compte qu'il lui reste une demi-heure pour être au travail.
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Ludovic J. Dave
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Ven 24 Avr - 22:48
« Livre à moitié refermé, oreille attentive quoique amusée pour sourire mi présent mi effacé. Serein. Aussi était-il là, Ludovic — à rire doucement aux divers propos de son cadet. Et il ne pouvait s’empêcher de se détendre en grosse guimauve à chaque fois que le brun ouvrait la bouche. Quelques secondes plus tard, le bouquin était déjà posé de face sur l’accoudoir, histoire de pas perdre la page quand même. Il essayait vainement de mémoriser le cent soixante-six mais c’était pas facile. Trop de choses venant et partant ; trop de sorts et d’idées — trop de choses à écouter.

Trop à vivre, peut-être.
Tout simplement.

« Tsais c’est bientôt la fin pour moi. Donc ils peuvent plus trop me massacrer. Je cours plus autant qu’avant hehe. » Regard en biais : « Fais gaffe à toi quand même. La prochaine fois que je me fais un truc à St.Mangouste je te chercherai pour t’en donner aussi si tu veux. » Il avait fini par connaître les locaux quasi par cœur — alors c’était plus bien difficile. Mâchouiller un sandwich était un peu devenu sa routine, sachant qu’on lui laissait souvent des trous mais pas à midi. Logique. Aussi quand on voyait certaines personnes se ramener avec une louche lui frappant l’arrière du crâne et que même un sort d’annulation n’y faisait rien… Erm. Le pire avait sans doute le coup du mec qui avait à moitié fusionné avec ses pâtes. Des fois Ludovic se demandait ce qui se passait dans la tête de certains des patients. Genre vraiment. Enfin bref.

Sourire un peu fatigué mais tout de même amusé lorsque le truc plus obèse que poilu grimpa sur les jambes de Garfield. Aussi le blond ex-préfet l’aurait bien chassé mais bon ; l’autre semblait vouloir s’en occuper. Soit. « Tsais ça me dérange pas. La prochaine fois je ferai un truc en avance. » D’ailleurs lui-même n’avait pas vraiment mangé. Mais à tous les coups si il le faisait son estomac allait vouloir digérer et… et puis il allait avoir envie de dormir et ce serait l’enfer. Urgh. Il avait la foi. Mais dans un sens il aimait bien les tournées de nuit, il savait pas trop quoi. Sans doute avait-il un côté un peu maso ? C’était plus calme, aussi ; et on ricanait dans les couloirs plus facilement, observant du coin de l’œil l’autre gars ayant craqué deux secondes et se permettant une micro sieste sur un lit réservé à l’équipe médicale ou juste euh. Un sofa.
Œillde en direction d’Andersem qui venait de retrouver une once de paix dans son bordel de je-tiens-mon-assiette-et-et-bref-c’est-galère. « C’est sympa. Y’en a là-bas même si il a pas un goût merveilleux. Enfin dans un sens plus c’est amer plus ça réveille. Enfin, j’vais pas te demander d’aller chercher le machin pour moi alors que tu viens juste de finir. J’verrai quand je partirai huhu. » Sourire un peu gamin ; micro-rire dans la même mesure. Et il s’était un peu penché en avant, venant saisir sa joue de sa paume ; le tout reposant dans un équilibre savant entre cuisse et coude. Position un peu acrobatique quand on avait toujours une jambe en tailleur et. Et.
Et ta gueule Ludo, oui.

« Tu vas faire quoi ce soir ? Enfin un truc particulier avant de t’effondrer dans ton pieu ? » Bâillement imprévu venant brouiller ses yeux et faire s’écrouler son équilibre un peu spécial. « Raah. J’ai la flemme. » Mais il le ferait, comme d’habitude. Et rentrerait d’un transplanage bancal dans la baraque, ses cheveux à moitié en pétard ; la démarche un peu boiteuse, du sommeil plein les yeux.
C’était toujours comme ça.
Et étrangement, il aimait ça.
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Ven 24 Avr - 23:34
Garfield essayait de ne pas trop s'illuminer à la mention de nourriture, mais c'était un peu raté. Au final, Ludovic devait avoir l'impression d'avoir six chats obèses à domicile, puisque Garfield avait un peu du mal à suivre les changements d'horaire sans tomber de sommeil ni mourir de faim, ce qui transformait les moments passés à la maison en quête perpétuelle de nourriture ou de temps à passer roulé en boule dans sa couette quand il ne devait pas étudier. Il n'avait pas internet, pas de télé, alors il dormait ou il mangeait, logique absolue. Le souci résidant évidemment dans le fait qu'il ne savait qu'à peine cuisiner, et se serait bien nourri de nouilles instantanées pour ne pas risquer de faire sauter la cuisine. Du coup, ce genre de propositions ne tombaient pas dans l'oreille d'un sourd.

« Oh, bah... » Il se gratta la nuque, en déposant son soda sur la table basse. « Si ça te gêne pas, ce serait cool. Enfin moi et la cuisine ça fait deux, tu sais bien. Je ferai les courses si tu veux ? Suffit que tu me fasses une liste. »

Discussion domestique par excellence, un échange de bons procédés. Il fallait que ça se passe bien, après tout. Garfield s'occupait des trucs que les moldus faisaient mieux que les sorciers, puisqu'il avait plus l'habitude ; le café, la lessive, la partie crasses industrielles des courses. Le coca cola ne sortait évidemment pas d'un marché sorcier, et ne parlons pas des chips. Il avait un peu moins fonctionné comme ça avec Kalev, parce que Kalev avait beaucoup plus de temps libre avec sa boutique qu'il fermait quand il voulait. Là, ils étaient tous les deux dans le même bateau, alors il fallait partager équitablement.

Il finit sa deuxième tartine rapidement, en mâchant à peine. Il avait fini sa croissance, mais on aurait dit qu'il se nourrissait encore comme un adolescent, rapidement et en grande quantité.

« Ch'est comme tu veux chinon hein. »

Il était lâche, alors il était content que sa proposition ait été rejetée, histoire de ne pas devoir ressortir. Ceci dit, il l'aurait fait avec plaisir, parce qu'il était encore dans la période où il en avait quelque chose à faire de se montrer agréable, d'être un bon colocataire. On en reparlerait dans six mois, quand il estimerait avoir fait ses preuves et que sa flemme serait plus puissante que toute la bonne volonté du monde.

Il bâilla, à la simple mention de son lit.

« ... Je sais pas comment tu vas tenir la nuit, sérieux. Euh sinon j'ai absolument rien prévu. Il est quelle heure ? » La réponse était au mur. Vingt heures trente passé, avec ces histoires de tartines. « Je devrais travailler mes potions, mais si je m'endors dans le chaudron ça va pas le faire donc euh. Je vais me faire un nid en chats dans mon plumard et m'endormir sur un bouquin. »

Il grimaça. Il n'aimait pas lire, mais il n'avait pas grand chose d'autre à faire. Et puis, autant procrastiner les potions. C'était désastreux à Poudlard parce qu'il était mort de peur devant la prof, mais en s'y essayant tout seul dans le confort de sa chambre avec une bulle de protection bien solide autour du chaudron, il y arrivait un peu mieux. Enfin, quand il ne renversait pas ledit chaudron en trébuchant ou ne laissait pas accidentellement tomber deux fois plus d'un ingrédient que la dose prévue.

« Ou alors euh... Spammer Alix et Kalev de patronus, s'ils répondent. Je sais pas. »

Et si son patronus ne mettait pas deux ans et demi à arriver, aussi, parce que son paresseux n'était pas exactement le coursier le plus rapide, mais ça, évidemment, il n'allait pas le souligner ; c'était un complexe de longue date.

« Tu m'étonnes que t'as la flemme. Il fait calme en plus en ce moment, c'est chaud de rester éveillé. Pas de remords pour le café ? »

Il bâilla encore, avant de rougir pour le mauvais timing. Le pauvre enfant avait besoin d'un nombre conséquent d'heures de sommeil, et il ne les atteignait plus très souvent.
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Sam 25 Avr - 0:05
« Reçu cinq sur cinq ! Et puis ça me réveillera. » Bâillement, encore. Et ils étaient beaux, les deux ; à s’échanger des regards embués. Quelques coups encore et le blond ne tarderait pas à pleurer — il ne résistait jamais à ces bêtises. Pourquoi était-ce si transmissible argh ? Se passant une main dans la nuque, Ludovic se laissa aller à diverses réflexions : « Une liste hein ? » Et il ne savait pas trop, le grand machin ; il allait souvent au feeling faire les courses. Ceci avait l’air sympa et cela il le prenait toujours — un peu les mains dans les poches, en soi. « Pourquoi pas ! Mais faudra qu’on s’y mettre à deux. Après je suis pas un grand chef. Mais c’est déjà plus sympa qu’un machin à moitié cuit et nature ou encore que des graisses et j’en passe huhu. » Petit sourire en coin, il ne visait absolument personne. Enfin, Garfield le faisait plus marrer que s’arracher les cheveux. Ses habitudes avaient toujours tendance à attraper l’attention du blond qui ne pouvait plus s’en détacher avant un bon bout de temps. Ca le faisait toujours un peu marrer — le mettait de bonne humeur, en somme. Vivre à deux était décidément plus sympa que tout seul. Hehe.

Se levant d’un éternel bâillement suscité par son colocataire, Ludovic se claqua un peu les joues. Ils allaient finir comateux sur le sofa avant de s’endormir l’un sur l’autre si ils continuaient ainsi. Enfin l’idée de dormir un peu était toute sauf déplaisante — et puis il était plus ou moins habitué à la compagnie de lit. Entre Cassandre et Camille.
… Puis toute la fratrie se jetant sur lui à l’occasion, aussi. Herm. « Je sais pas non plus. » Bâillement. Encore. Et c’était bon, les larmes allaient bientôt dégouliner le long de ses joues. Trop louuuurd svbfdpbjo. S’éloignant un peu pour ouvrir l’équivalant du frigidaire mais version magique, le blond préfet sorti des tomates et quelques arômes ; poursuivant d’écouter son cadet : « Tu préfères des pâtes ou une salade ? » Regard en arrière ; un peu distrait un peu rien. « Et je te déconseille le chaudron le soir sérieusement. Le mieux serait le bouquin. Quoique juste dormir c’est cool aussi. Tsais qu’on fait les mêmes études hein ? T’as juste à demander, ça me dérange pas de t’aider ; histoire qu’on s’entraide. C’est toujours plus marrant à deux que tout seul comme un con ! » Sourire avenant, assez large pour dévoiler des dents en parfaite santé.
Et il aimait bien Ludovic ; discuter de tout et de rien avec Fifi — ça passait toujours tellement naturellement. « Et je me droguerai sans doute sur place, c’est quand même sympa d’avoir proposé ! Puis euh. Je pense que t’es mieux dans ton pieu que dans les rues à attendre pour mon café hehe ! » Rire succin. Et il se sentait un peu défoncé, maintenant que la nuit les avait enveloppé. Quand il partirait pour St.Mangouste, Andersem dormirait sans doute déjà ; marmonnant quelques inepties du coin de sa bouche. Et ça le faisait toujours marrer, quand il voyait le brun dormir. Enfoui au couché ; à moitié dépoilé au réveil.
Enfin, lui-même pouvait toujours parler.  
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Sam 25 Avr - 15:03
S'il se sentait vaguement mal de mettre Ludo au travail, Garfield ne dut pas réfléchir deux fois avant d'aller ranger les tartines restantes. Au pire, ça ferait un casse-dalle nocturne, ou le petit déjeuner de demain matin, un truc facile à attraper quand il serait en retard. La conversation se déplaçait donc lentement vers la cuisine, sous des reproches amusés qui le firent ronchonner sur le même ton.

« Ouaiiiis booon... J'ai jamais appris à cuisiner hein, et je suis une merde en potions, ça doit être lié. Et puis quand j'ai la dalle faut que ça aille vite. »

La partie de la pièce principale dédiée à la cuisine n'était pas très grande, alors ça faisait vite entassé, mais tenir compagnie à celui qui se dévouait pour le nourrir était tout de même plus poli. Il s'appuya contre le plan de travail, une main dans une poche et l'autre occupée par sa canette. Un peu de sucre et de caféine lui faisait certainement du bien, mais il fallait que les effets daignent se montrer.

Il était en plein bâillement quand Ludo lui demanda, en plus, ce qu'il voulait manger. Ce garçon devrait être canonisé. Une salade, c'était une bonne idée, un truc léger, qui ne les ferait pas dormir de digestion, un beau geste pour compenser les crasses qui permettaient de tenir le coup avec un planning chargé quand on était habitué à flemmarder la majorité du temps ...

« Des pâtes, c'est bien ! »

... Mais une salade, c'était aussi de la bouffe pour lapin. Il n'avait absolument pas honte.

« J'sais bien, mais déjà que je te fais faire à manger, je vais pas en plus te harceler quand je comprends pas un truc, t'en pourrais plus de voir ma tête. Faut bien que je cherche un peu. Et faudrait sérieusement que je tente les potions, mais ouais, ce sera pas pour ce soir. »

Il finit par poser la canette vide derrière lui ; comme pour plein de trucs, il s'en occuperait 'plus tard', un jour hypothétique où il aurait de l'énergie et qu'il entreprendrait de faire disparaître le machin, même si ce n'était pourtant pas compliqué. En tout cas, ça l'était moins que de devoir descendre les poubelles. Encore un point pour le monde magique.

Il s'étira, faisant craquer sa nuque et ses doigts, avant de s'accroupir, dos contre le comptoir ; un miaulement avait attiré son attention. Forcément, si ça bougeait dans la cuisine, ça voulait dire que les monstres se réveillaient. Il accorda quelques caresses au machin qui se frottait à ses jambes en ronronnant.

« Tu veux un coup de main pour quelque chose, que je sois pas totalement inutile ? »

C'était très calme, comme ambiance ; il n'était pas habitué à ça, mais ça avait du charme. Pas encore tout à fait l'impression d'être chez soi, mais beaucoup moins difficile que ce qu'il aurait cru au départ.
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Ludovic J. Dave
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Sam 25 Avr - 15:41
« Et il y avait dans l’air ces fragrances de normalité. Cet air et ces sourires tous particuliers — tantôt paisibles tantôt plus concernés. Aussi était-il là, Ludovic ; à écouter d’une moue un peu distraite son cadet. Il l’entendait oui, lui et sa voix se rapprochant un peu de lui alors que le bruit de ses pas trainait sur le parquet. Un petit rire lui échappa lorsque furent demandées des pâtes, le ton avait été assez particulier ; un peu plus et le blond pouvait s’imaginer toute la réflexion mentale de son colocataire l’ayant amené à cette réponse et ce qui suivrait dans son esprit. « Tu es parfait ! » Oui non car il avait sorti de quoi faire une sauce tomate basilic toussa toussa, l’autre demande n’avait été que pure courtoisie. A croire qu’ils étaient assez instinctifs, les deux ; à aimer manger de bonnes choses consistantes dans la bonne humeur.
Aussi était-il là, l’ancien rouge ; à sortir une poêle alors que déjà ses ingrédients flottaient en l’air. Ca le perturbait toujours un peu d’allier magie à cuisine — sa mère avait toujours eu ce petit côté spécial, un peu moldu, qu’elle avait appris en cours alors qu’elle était encore à Poudlard. Ce côté simple sans trop froufrou, sans avoir des récipients volant trop longtemps à côté d’elle. Plus la vaisselle se faisant toute seule, voyez-vous. Enfin bref. Il s’égarait. Lançant un sortilège de feu, il balança les tomates fraichement nettoyées et pelées dans la poêle, ne tardant pas à agiter la poêle comme certains l’agitent lorsqu’ils font des crêpes. « Tu sais, ça me dérange pas vraiment. Je connaissais une fille qui disait toujours lors des patrouilles que ceux vivants dans l’agitation permanente respiraient plus que ceux figés dans l’immobilisme. Ca me dérange pas d’être un peu plus crevé après t’avoir t’aider, car sans aucun doute que j’en ressortirai avec une meilleure humeur que si je ne l’avais pas fait ? » Et il était totalement bancal quand il balançait ce genre de phrases, tant bien même le ton avait été assez banal ; le garçon étant trop occupé à faire revenir le basilic et les différents arômes, à ajouter l’huile et — et bref. A aussi faire des mouvements de poignet avec son bois pour que sortent les pâtes du placard. Pas un grand succès. « Et puis y’a tellement moyen de se marrer. Etudier c’est sympa, dans la bonne humeur c’est mieux ? Enfin je comprends si tu veux chercher par toi-même. Ca me rappelle l’époque ou — orgogfijnofgj !! » Et il venait de se prendre le paquet de pâtes en pleine tronche. Non car ces dernières ne venant pas il avait insisté et la porte dans laquelle elles étaient enfermées s’était ouverte en volée et le pseudo-sachet-pas-vivant-mais-furieux était venu s’écraser sur son visage. Amen. « Je veux bien que tu – et te marre pas HEIN TE MARRE PAS – mette à chauffer l’eau. Enfin sinon je peux le faire j’ai bientôt fini. » Et il riait un peu lui-même, car franchement il se trouvait un peu con. Seul sans doute se serait-il un peu énervé et aurait-il parlé à lui-même puis aux objets inanimés ; mais la situation était un peu différente. Il n’était plus seul ni isolé, et tout devenait plus balourd et amusant — et puis, ce n’était pas n’importe qui qui était avec lui. C’était Fifi. Huh. « Enfin bref, je pourrai te passer mes bouquins si tu veux, ils sont bourrés d’annotations, surtout pour les potions. Y’a des trucs qui marchent mieux quand tu suis moins le protocole ? J’avais aussi demandé à un gars qui bossait déjà eeet — et. » Et il parlait trop. Et il ne pouvait s’empêcher de se revoir assis en face de ses cours et ses bouquins, le tout étalé en un joyeux bordel un peu partout sur la table — il s’y revoyait encore, ouais ; les lunettes brunes tombant sur son nez alors que lui même s’endormait à moitié. « Tu les préfères comment tes pâtes. Plus al dente ou bien cuites ? » Regard en biais, déjà derrière eux la canette avait disparu d’un petit coup d’evanesco discret. Huhu.
Il avait mal à la joue bordel.
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Sam 25 Avr - 18:58
C'était particulièrement fascinant de voir autant de sortilèges à l'oeuvre en même temps. Ils étaient de petite ampleur, forcément, mais pour Garfield qui avait toujours vu son père moldu cuisiner à la main – parce qu'il tenait son talent culinaire de sa mère – c'était surprenant. Il n'osait plus trop bouger, pour ne pas se prendre une poêle dans la tronche ; il se contentait donc d'écouter Ludovic essayer de le convaincre d'accepter de l'aide.

L'idée était plutôt sympa, mais il ne voulait pas être envahissant. Quand il était plus jeune, il avait pour habitude de faire ses devoirs à la table des Serdaigles, parce que les intellos n'arrivaient pas à se retenir de regarder par dessus son épaule et pointer les erreurs. Depuis, il avait un peu grandi, et constaté qu'il s'en sortait mieux quand il essayait tout seul, dans le calme, sans personne pour se moquer de lui quand il foirait un truc. Il se passa une main sur la nuque, hésitant.

« Ouais, peut-être, m'enfin t'as tout de même autre chose à faire-....... »

Sa phrase s'éteignit lentement lorsqu'il vit le paquet de pâtes sauter hors du placard avec force. Il lui fallut un instant pour prendre l'ampleur du potentiel comique mais, lorsqu'il l'eut assimilé, ce fut le début de la guerre pour retenir son fou rire.

Un grand sourire banane sur les lèvres, il hocha la tête et se redressa pour se laver les mains, se détournant ainsi vers le coin de la cuisine pour pouffer de rire en regardant le mur plutôt que de se foutre ouvertement de la gueule du malheureux qui continuait à parler pour essayer de se donner une contenance. Il prit une grande inspiration, et vint attraper une casserole dans un placard à côté du cuisinier.

Ne pas rire, surtout ne pas rire.

Évidemment, il avait de plus en plus de mal à se retenir, et il écoutait à moitié. Il était en train de remplir ladite casserole lorsqu'une question lui fut directement adressée, et ce fut la fin.

« Comme tu v- pfffffrrrrtttahahahah non j'en peux plus je te jure j'ai essayé... ! »

Maintenant que le fou rire était lancé, il avait encore plus de mal à se reprendre, et la casserole tremblait en dessous du robinet avec ses secousses qu'il lui imprimait. C'était toujours pire quand il essayait de ne pas rire, et une vraie catastrophe quand il était fatigué ; il avait le fou rire nerveux, facilement déclenché. Enfin, au moins, pour une fois, c'était légitime, et pas une réaction à un moment vraiment awkward.

Il finit par déposer sa casserole pleine dans la zone de cuisson, ce qui lui permit de s'essuyer les yeux avec la manche de son pull. Il aurait plutôt cru qu'il pleurerait de fatigue que de rire avant la fin de la soirée, mais cette version n'était pas plus mal. Il lança le sort pour que l'eau chauffe, d'une voix étranglée, avant d'enfin réussir à aligner trois mots.

« Pfiou. Désolé. ... ça va ? »

Oui parce que c'était bien le moment de s'en inquiéter, cinq minutes après.
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Sam 25 Avr - 21:22
« Et il avait mal bordel. Non car bon, il avait voulu finir son discours et achever d’exprimer son idée ; mais maintenant qu’il avait fini, il se retrouvait là comme un con avec sa douleur dans sa joue irradiant jusqu’à l’autre côté de sa tête. Aussi passant la manche de son haut et le dos de son avant-bras sur la surface amochée, comme pour s’essuyer ; il réprima un grognement. Ptain. Aussi fit-il mine de ne pas entendre les pouffements de son coloc. Non car bon. Voilà quoi.
Les minutes passèrent alors qu’il bougonnait après lui-même, finissant de faire revenir la sauce tomate — et au fond, il n’était pas vraiment agacé. Entendre l’autre brun tenter de réprimer son fou rire le mettait même de bonne humeur, et c’était un peu absurde aussi ; de vouloir rire avec lui de ses propres douleurs. Quand l’esclaffement profond fini enfin par surgir, engloutissant de moitié la phrase qu’avait désespérément essayé de prononcer Garfield, Ludovic sentit un ricanement un peu informe lui monter. Entre les bâillements passés et le rire soudain ; il en était à s’essuyer les yeux, que trop brouillés.  
Au final, il ne riait même plus de lui-même.
Juste avec Andersem — juste car son rire était contagieux, que le voir plié de la sorte rendait fendu Dave de la toute même manière. Que voir la casserole vacillante et les bras soudainement mous de son copain le tuait. C’était absurde, il ne savait même plus pourquoi il souriait et laissait s’échapper quelques ricanements tout aussi brouillons que diffus. Tachant désespérément de se refaire une moue bougonne, le blond ex-préfet ne ressemblait plus qu’à un fouillis un peu rougi. Non car oui, la boite lui avait littéralement explosé la tronche. Enfin bon.
Les instants doux passés et l’eau mise à chauffer, Ludovic balança d’un geste rageur quoique expert les pâtes dans la pseudo-marmite. Tfaçon ces enfoirées allaient finir dans leur estomac. Et ils en seraient tous heureux. Voilà.

« Grmbsgpdfbkùml. » Réponse toute à fait compréhensible à l’attention de son camarade. NON JE SUIS PAS DU TOUT VÊXÉ VOYONS. Il ne l’était pas, mais voilà ; c’était comme ça. Ludovic avait toujours eu cette manie des grognements inaudibles et un peu tout un peu rien — de ces machins se voulant vexés alors qu’ils ne ressemblaient juste à rien. Aussi s’approcha-t-il de l’ancien blaireau, le prenant soudainement par les épaules d’un de ses longs bras ; le rabattant vers lui pour lui brouiller quelque peu les cheveux : « Alors comme ça on se moque d’un pauvre innocent, hein ? » Et c’était plus de la comédie qu’une réelle colère, il avait le sourire heureux le Dave. Il se marrait un peu en silence, finissant par relâcher son captif qu’une seconde. « Halala purée. Foutue magie. » Et il l’adorait — juste que voilà, avec lui elle était un peu trop puissante. Il avait fait un QM quelques temps après son arrivée à St.Mangouste et les résultats avaient été assez aberrant. Enfin à ses yeux. Genre il avait du potentiel genre. Cela expliquait toutes les fois ou les TPs avaient foirés, surtout en sortilèges. Manque de concentration pour magie à moitié débordante. Cela l’avait bien faire marré d’ailleurs, il s’était passé une main derrière la nuque ; un peu ahuri.
Se frottant le haut du crâne et s’adossant à la table — ou plutôt posant un bout de fesses sur le rebord ; la carcasse adressa une œillade à Fifi : « Tout ça pour des pâtes. Quelle histoire. » Rire.

Il avait faim, soudainement.
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Sam 25 Avr - 21:48
Garfield riait toujours par à-coups lorsqu'il se fit choper sans prévenir, pour se voir ébouriffé comme un gamin.

« HEEEY ! »

Il essaya de se dégager en gloussant, ce bruit de gorge étrange entre le rire franc et le reniflement lorsqu'on a plus la force d'avoir un vrai éclat de rire.

« Désolé, j'ai dit que je suis désolééé ! »

Son frère faisait parfois ça quand il était enfant, aussi le geste ne lui semblait pas déplacé, puisqu'il venait dans le fond d'un aîné. Ludo lui faisait souvent remarquer, d'ailleurs, comme lorsqu'il voulait l'aider dans ses cours. Il était plus âgé, plus grand de presque une tête, et il semblait bien décidé à s'occuper de lui comme une mère poule. S'il tiquait un peu quand on le touchait, par manque d'habitude, il ne se crispait pas ; c'était un geste amical. Parmi toutes ses connaissances masculines, Ludo était à peu près le seul, avec Wesley, dont il était certain de ce fait sans que l'homophobie qu'il s'appliquait pourtant à réprimer ne pointe le bout de son nez.

Ludovic finit par le lâcher, et il essaya de reprendre sa respiration en s'appuyant à nouveau contre le plan de travail, jetant un coup d'oeil à la nourriture qui cuisait.

« ... C'est du grand n'importe quoi quand on manque de sommeil. Si ça continue comme ça Sainte Mangouste nous rendra dingues et on finira résidents. »

Il bâilla ; ça faisait longtemps. Tout de suite après, il se frotta la mâchoire, endolorie par son fou rire. Aussi triste que ce soit pour son coloc que la nuit arrive rapidement, Garfield avait hâte de pouvoir ramper sous sa couette après un bon repas bien chaud. Histoire d'accélérer le mouvement, il  sortit deux assiettes et deux verres d'une armoire, commençant à mettre la table. Habituellement, il avait trop la flemme et mangeait dans la casserole – ou, plus vraisemblablement, dans le pot en plastique contenant la nourriture déjà préparée – mais il estimait qu'il fallait faire un peu d'honneurs à de la nourriture maison.

« Tu bosses de quelle heure à quelle heure ce soir ? »


C'était pour faire la conversation, parce qu'il était peu probable qu'il l'entende rentrer, sauf peut-être le craquement du transplanage. Il avait le sommeil plutôt lourd, après tout. Pendant qu'il s'affairait à sortir des couverts, de quoi boire et le fromage à ajouter sur les pâtes, il constatait de plus en plus que la préparation commençait à sentir vachement bon. Même avec son précédent casse-dalle, son estomac se réveillait, et un grognement sourd se fit entendre. Il soupira avec un sourire las.

« C'est bientôt prêt ? »


Question peu délicate pour couvrir un autre gargouillement peu discret. Il lui fallait des vacances d'urgence, histoire de pouvoir se soucier d'autre chose que les besoins de base, vivre en étant juste concentré sur ses études et le contenu de son assiette était un peu triste.
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Sam 25 Avr - 22:09
« Et il était content Ludo — de pouvoir rire librement tout en ayant quelqu’un avec qui le faire. Tant bien même il était du genre à apprécier le calme, il se sentait revivre en présence de l’autre boulet. Il en venait à devenir une de ces poupées molles, quand le brun n’était pas là et s’éternisait dans ses absences. Combien de temps qu’ils avaient emménagés ensemble déjà ? Il lui semblait que ça faisait bien plus qu’un mois — et pourtant. Et ça le dérangeait toujours un peu, de se rendre compte qu’au final ça ne faisait pas si longtemps que ça ; alors que lui vivait le tout bien plus intensément que — qu’il ne savait trop quoi, en fait. Il se disait des fois que Fifi ne pensait pas à lui comme lui le faisait déjà, à croire que ces années d’isolement se refermait sur le pauvre brun sans qu’il n’ait rien pu faire. Et ça lui faisait du bien, au blond ; de pouvoir rire et parler sans se sentir étranglé par l’awkwardité — tant bien même avait-il toujours poursuivi. Il savait qu’il était un gars un peu maladroit, mais il avait pas vraiment appris à être autre chose que quelque chose, justement.
Qu’un bout de quelqu’un — qu’une carcasse se trainant d’une démarche un peu dansante, un peu trainante. Et il allait mieux. Maintenant — il allait bien.
Son pouce et son index virent trouver le haut de son nez, le serrant au niveau des yeux ; tachant de se détendre un peu. Les rires et les effusions lui donnaient à présent comme un coup de marteau sur la tête, même si il se sentait encore flottant et heureux — paisible. « Je pense qu’on a passé le stade manque de sommeil. On oscille entre personne vivante et zombie mécanique, t’crois pas ? » Œillade de bandit pour humour un peu doux, un peu rien — le ton était léger, ne cherchant à faire exploser qui que ce soit dans un fou rire éternel. Les meilleures blagues étaient toujours les plus courtes, disait-on. Huh.

Se passant une énième main sur le visage, Dave laissa sa paume se perdre dans ses cheveux brouillons ; sa nuque se détendant un peu, partant en arrière. « Je hm. Vers vingt-trois heures, un truc comme ça. J’hésitais à dormir un peu avant d’y aller, mais au final je sais pas. Enfin toi hésite pas à aller de pieuter après avoir mangé, t’as vraiment l’air crevé hehe. » Petit sourire amical. Et il ne savait pas trop ce qu’il ferait. Vingt-et-une heure avait sans douté déjà passé — tout passait toujours si vite quand on s’amusait et se sentait vivre, après tout. Allait-il errer en ville un peu avant d’aller bosser ? Ou regarderait-il du coin de l’œil Andersem plonger sous sa couette et s’endormir dans quelques mots informes ? Il ne savait pas trop, les deux idées le tentaient bien ; quoique l’une le calmerait plus que l’autre — et arriver à moitié défoncé (ou du moins plus qu’il ne l’était) à St.Mangouste ne lui disait pas trop. « C’est prêt, t’inquiète — je sers. »

Et il était reconnaissant.
D’avoir quelqu’un — vraiment.
Que cette même personne ait mis la table ou du moins un truc qui y ressemblait pour eux deux. Aussi sortit-il les gros gants de cuisine alors qu’il empoignait la casserole ; ne tardant pas à renverser sa sauce maison dans les filaments jaunes — et ça lui donnait envie, soudainement.
Quelques instants plus tard il était là, à servir son coloc : « T’en veux combien ? Pas mal j’imagine. » Deux bonnes plâtrées devraient aller huh. Se servant à peu près la même chose, le blond se laissa s’affaler sur sa chaine ; retirant les gants, soudainement crevé.

Il était temps.
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Sam 25 Avr - 22:35
La table était mise. Un peu bancale, mais c'était suffisamment bien pour un jour de semaine, surtout par rapport à ce que Garfield envisageant habituellement en matière de repas. Il s'installa sur une des chaises – devenue sa chaise – avec une jambe repliée sous lui, avant de s'étirer. Il avait l'impression que rire comme ça lui avait fait l'effet d'une douche bien chaude, il était détendu. Lorsqu'il aurait l'estomac plein, il se mettrait probablement à ronronner.

« Je sais vraiment pas comment tu vas tenir, sans vouloir te décourager. »

Vingt-trois heures, ça voulait dire rentrer aux petites heures, avant le lever du jour. Garfield comprenait l'intérêt des gardes de nuit, mais ça aurait quand même été plus simple que ce soit géré par magie et qu'ils soient réveillés juste quand on aurait besoin d'eux. Enfin, ça, c'était la version pleine de mauvaise foi où il refusait de reconnaître qu'il n'était pas opérationnel moins d'une demi-heure après le réveil.

« Ouais au final je crois que c'est ce que je vais faire. Je manque de motivation, c'est grave. Heureusement que j'ai deux jours libres après demain, je vais peut-être arriver à faire un truc constructif. »

Il en doutait un peu, parce que lézarder c'était bien aussi ; le soleil commençait à revenir, ces derniers temps, et ça lui donnait juste envie d'installer un hamac sur leur minuscule balcon. Il allait finir par craquer, et il parlerait en dormant pour tous les voisins.

« C'est la honte, mais j'ai la dalle, encore. Je sais pas comment c'est possible. Je compense sur la nourriture je crois. »

Lorsqu'ils furent tous les deux servis, il attrapa ses couverts et entreprit d'enrouler des pâtes autour de sa fourchette, de préférence sans envoyer de la sauce partout. Il avait un peu perdu l'habitude ; pour les nouilles instantanées, les baguettes étaient plus faciles. Il secoua la tête. Bonne résolution pour 2016, manger mieux. Heureusement que 2016 c'était loin.

Le repas se déroula dans un calme plutôt complet, parce que parler en mangeant est plutôt difficile. Une fois son assiette vide, Garfield s'affala contre le dossier de sa chaise.

« C'était boooon. »

Les papilles gustatives étant un élément important à stimuler chez le Poufsouffle lambda, on pouvait dire qu'il était heureux. Il retint un renvoi, qui se manifesta par un soupir qui ne trompait personne.

« Merci d'avoir préparé. » Il se leva, voyant que l'autre avait terminé aussi. « Je vais faire la vaisselle et puis aller me crasher dans mon plumard, si ça te dérange pas. »

Heureusement que ça allait vite avec la magie, sinon ce genre de propositions n'aurait même pas existé, il n'aurait jamais eu la force de mettre les mains dans l'eau.
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Sam 25 Avr - 23:00
« En effet, tu es décourageant. » Petit rire simple, main s’écrasant sur son visage. C’était vrai qu’il était déjà crevé ; comment allait-il tenir toute la nuit ? Mystère. A se droguer de boisson dégueulasse ? A se pousser dans les couloirs avec un autre interne ? Il savait pas trop, hésitait entre vouloir une nuit agitée ou juste quelques tournées nocturnes sereines. Enfin. « Ca ira, dans tous les cas — j’ai pas le choix. » Et voilà qu’il était reparti dans un bâillement. « Tu fais bien d’aller dormir après. Je sais pas quand vient ma journée posée. Je crois que je vais avoir quelques après midi ou matinées libres — ils ont l’air d’aimer me voir bosser en soirées. » Grognement sourd, fourchette soudainement empoignée et ils étaient là — à commencer leur repas. « C’est simple. On compense soit en dormant soit en bouffant. Le mieux est d’équilibré les deux. Quand je suis frustré et que j’évite de shooter dans les tables et bureaux, je m’effondre et dors, je sais pas toi ? » Sourire abstrait — puis il se tut. Car pour manger c’était mieux d’avoir la bouche consacrée à la nourriture, pas aux bavardages plus ou moins absurdes herm.

Le tout semblait assez bon — et il en était content, le blond. Rien ne valait un bon plat de pâtes, à croire que c’était le dernier recours de l’humanité. Il aimait pouvoir se remplir l’estomac de ce genre de mets simples impossible à détester. Ca le mettait toujours de bonne humeur, de bien manger — et heureusement qu’il avait tendance à faire du sport, sinon il n’osait pas imaginer le dilemme qu’il aurait du faire entre avoir un belly ou se restreindre urgh.  
Une fois son plat terminé, la blonde carcasse s’étira longuement ; bras en arrière et jambes à moitié tendues à moitié pliées. Ca faisait du bien, bordel. En face de lui Garfield ressemblait plus à une flaque humaine. « Je suis content si c’est allé, alors. » Petit sourire, un peu paresseux un peu gamin — qui se suivit de centaines d’éloges lorsque l’ancien jaune parvint à se lever pour nettoyer le tout. Et il avait envie de se lever précipitamment, le grand blond — il avait envie de lui dire qu’il allait l’aider, que c’était impoli de le laisser faire solo ; qu’il se sentait coupable et — et puis tout ça, oui. Sauf qu’il ne pouvait pas. Car ses paupières soudainement pesaient des briques. Alors il tenta, oui ; tenta de se lever en s’appuyant sur la table. Et son corps geignit lorsqu’il réussit. « Urgh. » Il avait envie de dormir, de s’affaler n’importe où ; sur son pieu, sur le sofa. Même sur Fifi. Il n’en avait que faire m’enfin. C’était un peu trop tard. Il pouvait pas se permettre de dormir une heure et demi pour se réveiller de nouveau et — aaah.
C’était infernal.
« Je peux m’en charger si tu veux. » Bâillement à s’en décrocher la mâchoire. « Tu peux aller te vautrer avec les chats et — ah. Jsais pas ce que je vais faire mais je vais le faire. Jsais pas comment je reviendrai non plus m’enfin. » Chuckles. Ludo se transformant en gros doudou amorphe. En petit quelque chose et non grand mec d’un mètre quatre-vingt-sept.
Comme quoi, la fatigue de son coloc était contagieuse.
Sans doute une des pires maladies, quand on avait des choses à faire. Hehe.
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Sam 25 Avr - 23:21
Garfield avait rassemblé la vaisselle sale, pour aller l'empiler dans l'évier. Il était déjà dans la cuisine que Ludo se proposait seulement de le faire à sa place ; il eut un petit rire.

« T'inquiètes je gère. »

Ce n'était pas bien compliqué, il suffisait d'ouvrir le robinet, de mettre un peu de savon et d'enchanter l'éponge. Il tira pour la première fois de la soirée sa baguette de la poche kangourou de son sweatshirt, meilleur endroit qu'il ait trouvé pour la ranger avec un minimum de chances de la casser en deux en s'asseyant.

Dix minutes plus tard, tout séchait à côté de l'évier. Encore un bon point pour la magie, même si un lave-vaisselle aurait fait plus ou moins le même job. Dans ce genre de moments, il avait toujours l'impression d'être Merlin l'enchanteur, celui du dessin animé ; quand il se déciderait à acheter un hibou plutôt que d'envoyer son stupide paresseux spectral, il l'appellerait Archimède, et il était presque certain que la moitié de ses potes trouveraient ça très respectable faute de comprendre la référence. Il avait de plus en plus l'impression que sa mère était un fake et qu'en fait il était né moldu, à force.

Le rangement terminé, il estima en avoir fait assez pour sa journée qui avait déjà été vachement longue. Au début, il avait songé à changer de formation juste par flemme, mais il ne pouvait pas nier que ça lui plaisait, alors il priait juste pour que ce ne soit pas comme ça toute sa vie au niveau des horaires. En attendant d'être fixé, il prenait son mal en patience.

« Bon allez. »


Ses paupières tombaient presque toutes seules, avec la digestion qui venait s'ajouter à la fatigue de départ il se dirigea vers sa chambre.

« Courage pour ce soir, pi bonne nuit. »

Avec un dernier bâillement, il disparut dans la pièce cinq minutes, avant de rouvrir la porte une fois qu'il se fut changer, pour que les chats puissent vaquer à leurs occupations ; entendre des griffes sur une porte à trois heures du matin, très peu pour lui. Considérant qu'il se brosserait les dents le lendemain matin histoire de ne pas mélanger relents de pâtes et dentifrice à la menthe, il lança un rapide sort de nettoyage sur ses quenottes, un peu à l'aveuglette, et s'écroula – enfin ! - dans son lit, en caleçon et en t-shirt, après avoir largué lunettes et baguette en vrac sur la table de nuit.

Il ne fallut pas longtemps pour qu'une boule de poils le rejoigne, et qu'il s'endorme en marmonnant divers trucs incohérents à la bestiole ronronnante, parlant vaguement de pizza. Sans doute l'influence de la sauce tomate dont il avait encore le goût en bouche.
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