Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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love me dead [chouquette napo]

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Gryffondor



Alexus St John
Alexus St John
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Lun 15 Fév - 11:23


love me
dead
You suck so passionately
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You call me up drunk,
does the fun ever start?
You're hideous...and sexy


  L'équipe pédagogique avait parfois des idées merveilleuses. Une sortie au théâtre! Oh non, Alexus n'aimait pas spécialement le théâtre, ou du moins pas le genre de pièces romantiques à deux balles qu'ils allaient voir aujourd'hui. Cette gamine aimait-elle seulement quelque chose? Mais une sortie au théâtre le jour de la St Valentin? Brillant. Elle allait pouvoir retirer les niaiseries romantiques de ses camarades en faisant autre chose que se cloîtrer dans le dortoir en bouffant des chocogrenouilles -activité très proche de la St Valentin de la joueuse d'ailleurs. Alexus est condamnée à devenir une vieille aigrie avec beaucoup de chats, c'est officiel. Mais là, pour toute la fin de l'après-midi elle pourrait sortir sans avoir à supporter cette ignoble vue! Bien sûr certains amoureux auraient la bonne idée de s’asseoir les uns à côté des autres et de se poutouter pendant la représentation mais au moins ils seraient dans le noir et dans le silence imposé. Par contre, elle ne ferait aucun commentaire sur le choix de la pièce. Elle aurait préféré une tragédie avec un peu d'action, voir un truc complètement morbide, mais on ne pouvait pas tout avoir.

  Une fois au théâtre elle longea les murs d'un air suspicieux. Les St John aimaient bien sortir et c'était tout bête mais elle avait peur de les croiser ici. Elle refusait catégoriquement que des élèves de Poudlard ne vient sa sœur lui faire des câlinoux en l'appelant Alexounette. Non mais imaginaient si quelqu'un l'appelait Alexounette après à l'école. L'horreur. Elle avait déjà passé la moitié de la journée à fuir toutes les démonstrations d'affections dans son école pour éviter d'avoir des envies de vomir. Les St Valentins étaient particulièrement épuisantes pour Alexus St John.

  A force de vérifier les recoins pour... Pour rien puisque de toute évidence aucun membre de sa famille n'était là, elle s'était mise un peu en retard par rapport aux autres élèves de Poudlard. Elle accéléra le pas et entra dans la salle, s'assit sur la première place libre qu'elle vit, sans trop faire attention.

  Et puis elle grogna. Elle aurait dû faire attention à côté de qui elle s'était assise. Napoléon. Hors de question de passer ne serait-ce qu'une minute de son espace-clos-havre-de-paix à côté de ce crétin. Aujourd'hui n'était pas un bon jour pour affronter son rival éternel, elle préférait faire une retraite tactique, quitte à recevoir plus de sarcasme de la part de ce dernier.

▬ Erh, non, pas toi, je me casse.

  Rien que de voir a tête de crétin l'énervait. Elle aperçut une vendeuse de pâtisseries et se dirigea vers elle, sortant les quelques mornilles qui traînaient dans sa poche. Elle n'était pas vraiment du genre boulimique mais manger était toujours un bon moyen de se détendre un peu, d'oublier qu'on est la St Valentin, que la pièce de théâtre va être nulle ou qu'elle respirait le même air que Napoléon Desrosiers. Elle prit un paquet de chouquettes autant qu'elle pouvait avec son faible budget, à savoir pas grand-chose, et les engouffra en un instant tandis qu'elle parcourrait la salle du regard à la recherche d'une autre place. Il lui restait bien quinze minutes avant le début de la représentation et il y avait encore pas mal d'endroit libre.

...

Alors pourquoi s'était-elle rassise à côté de Napoléon. Quand est-ce qu'elle s'était rassise à côté de lui? Elle s'était levée, avait mangé ses chouquettes, s'était faite la réflexion qu'elles avaient un goût vraiment pas terrible et de façon totalement instinctive avait trottiné à sa place initiale. Mais le plus bizarre c'est qu'elle n'avait vraiment pas envie de partir. En fait la simple idée de s'éloigner lui brisait le cœur et lui donnait les larmes aux yeux. Elle avait envie de rester à côté de Napoléon.
Au moment où elle réalisa ce fait elle écarquilla grand les yeux. Que qui que quoi? Non mais non. Elle se frappa les joues avec violence, comme une folle prise d'une impulsion bizarre.
Quelque chose n'allait vraiment pas.



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Napoléon Desrosiers
Napoléon Desrosiers
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Mer 17 Fév - 23:01
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“en amour la seule victoire c'est la fuite ”


Obliger son royal fessier à s’asseoir à côté d’un postérieur de cul-terreux pour une durée supérieure à deux secondes se résumait en soit à une torture. De fait, il ne comprenait pas comment on avait pu laisser cette pauvre créature errer jusqu'à lui, comme si elle n'avait eu au monde points de repères autre que lui, puisque son inconscient semblait incapable de prendre un chemin à l'opposé du sien, puisque même là elle le poursuivait encore, tel le saint Graal qu'elle devait reconnaître en lui. Enfin, le théâtre était un endroit bien trop sophistiqué pour la queue d'une petite crevette.
Il n’existait pas de son avis vision plus disgracieuse que cette coupe de profil, comme autant de petites saucisses découpées en forme de pieuvres et qu’on aurait laissé périmer, fermenter plusieurs mois afin seulement d’atteindre ce parfait coloris ; un vert ordurier d’une qualité infâme. Ou encore. Cinquante nuances de moisissure.
Le tout naturellement sponsorisé par Gryffondor.

Napoléon pesta en son for intérieur, et accueillit le départ des troupes ennemies comme une sage reddition. Elle n’était pas après tout sa Joséphine. St John, tout au plus, était la partenaire des infortunés. Pas des Empereurs.

_ C'est ça, casse-toi. Trilobite véreux.

Napoléon trônait seul sur son siège dans ce qu'il considérait être comme sa loge personnelle d'où il pouvait observer le reste du monde, aussi petit fut-il, cantonné à une vulgaire scène et quelques gradins pour la basse populace.

St John, puisqu'elle s'accrochait à entrer dans les maigres rayons de sa sphère privée, et bien, s'accordait-il à lui reconnaître le second rôle, tout juste bon à lui lancer la réplique.  

Il redressa la tête, s'installa confortablement, les deux petits bras presque potelés accaparant entièrement chacun des deux accoudoirs.
L'horizon fut bientôt vite assombri pourtant.

En effet, il avait à peine eu le temps d'apprécier sa solitude, le point de vue que sa place lui offrait, que sa fugace souveraineté s'en trouvait déjà menacée. L'intarissable chevelure putréfiée. Toujours.
Et il fixait intensément un point bien défini sur la scène devant lui, tentant vainement de faire abstraction de cette nouvelle contrariété. Mais plus il se forçait à fixer ce point et plus ses sourcils semblaient vouloir se rejoindre l'un l'autre, tant l'irritation qui le submergeait obliger ses paupières à s’appesantir, le regard vibrant d'une impatience exacerbée et véhémente.
Une tâche rouge bientôt naquit sur la ronde de ses joues, empourprant progressivement tout l'espace de son visage, semblable à une inflammation colérique. Les bras se raidirent soudain, et ses doigts se crispèrent sur leur prise.

_ Soit tu te casses, soit c'est moi qui te tarte.
© GASMASK
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Alexus St John
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Jeu 18 Fév - 21:26


love me
dead
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You're a parasitic, psycho,
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You call me up drunk,
does the fun ever start?
You're hideous...and sexy


  Qu'est-ce qui n'allait pas chez elle d'un coup. C'était Napoléon  côté d'elle. Napoléon. Un mélange de crasse, d’imbécillité et d'arrogance qui n'avait pris forme humaine que dans le simple but de la tourmenter. C'était quelqu'un d'imbuvable, un sale gosse prétentieux, son Némésis, le pepsi de son coca-cola, le vol de mort de son Harry. C'était la cible à détruire, pas à regarder discrètement avec des yeux doux et les joues empourprées. Elle était toute recroquevillée sur-elle même, Alexus, les genoux serrés et les mains tendues sur les cuisses, le visage baissé, tentant désespéramment de savoir pourquoi elle conduisait comme cela, pourquoi elle s'était rassise ici, pourquoi elle rougissait comme ça et surtout pourquoi elle avait mortellement envie de prendre cette raclure de Desrosiers dans ses bras.

Napoléon n'avait fait aucun commentaire sur son retour impromptu. Pas une seule remarque désagréable. Dans la même situation elle lui aurait crié dessus mille fois et plus dès qu'il serait arrivé. Mais pas lui. Il semblait juste faire de son mieux pour elle. Il était tellement prévenant et gentil. Elle eût un court moment de lucidité. Non, impossible venait-elle juste de penser que Napoléon était gentil? Ce Napoléon-là, la plus grosse erreur que ce monde n'aie jamais engendré? Elle secoua vivement la tête. Pas elle. Pas lui. Elle le détestait, elle le détestait elle détestait, et plus elle se répétait ses mots moins elle avait l'impression de les penser. Elle tenta vainement de résister. De se focaliser sur autre chose que les adorables pommettes de Napoléon et ses cheveux soyeux. Quelque chose de répugnant. Peony tiens. Non mieux, Peony avec son kilt d'écossais. Peony avec son kilt d'écossais qui sortait avec sa sœur aînée et lui annonçait qu'il était maintenant son beau-frère. Elle eût un frisson d'horreur. Ok elle allait peut-être retirer la partie où Peony devenait son beau-frère c'était beaucoup trop horrible. A la place elle allait imaginer que Napoléon allait devenir le beau-frère de sa sœur car ils allaient se marier. Oui c'était beaucoup mieux. Une petite minute. N'était-elle pas en train de perdre de vue son objectif initial? Est-ce qu'elle venait juste d'imaginer son mariage avec Napoléon et, plutôt que de vomir ses tripes, sourire niaisement à cette idée? Oh merlin.

▬ Soit tu te casses, soit c'est moi qui te tarte.

La gifler? Elle? Il venait de proposer de poser sa douce et adorable main de petit prince sur sa médiocre joue de moins-que-rien? Elle devint aussi rouge que sa cravate. Elle était indigne d'un tel geste et pourtant la simple pensée d'avoir un contact physique, même une gifle, avec son adonis miniature lui faisait chauffer tout le visage.

▬ Oh Merlin oui s'il-te-plaît.

Elle se mordit presque la langue à vouloir s'empêcher de parler. Elle se cacha le visage avec ses mains, honteuse d'avoir osé parlé à Napoléon directement et honteuse de penser de telles horreurs. Elle était en plein dilemme psychologique cette pauvre petite. Elle tenta de rattraper ses mots le plus naturellement possible, mais avec beaucoup moins de fureur et d'assurance que lors de leurs autres conversations, bref, pas naturellement du tout.

▬ Non mais euh je veux dire comment tu me parles je...

Trouve une parade Alexus sors-toi de cette situation périlleuse avec honneur et panache!

▬ ...Je suis désolée, je sais que ça te dérange mais je peux rester ici? Je... Je crois que j'en mourrais si je devais trop m'éloigner.

Elle regardait ses pieds, se gigotant nerveusement, les mains sur les joues en espérant que celles-ci refroidissent.
On avait dit avec honneur et panache Alexus, pas comme une tsundere de shojo japonais.



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Napoléon Desrosiers
Napoléon Desrosiers
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Sam 27 Fév - 21:32
love me dead

“en amour la seule victoire c'est la fuite ”


Les mots lui arrachèrent un frisson d’horreur, alors qu’il s’enfonçait un peu plus dans son siège, raidi, et que ses mains s’obstinaient à serrer leur prise, que ses yeux menaçaient de sortir de leur orbite, qu’il coupait volontairement son souffle pour s’épargner de respirer cet air, le même air que le sien surtout, alors qu’elle lui soufflait ces mots, d’une mièvrerie putride. Il évitait soigneusement de la regarder, craignant que son haleine ne vienne le contaminer d’une nouvelle affliction, comme il sentait déjà par sa seule présence rejaillir sur lui les effets de sa médiocrité.

Si Alexus aurait été une maladie, il aurait sans doute s’agit de la peste.

Et il se pétrifia. D'indignation.

Il n’aurait su dire à partir de quand elle avait commencé à le rebuter de la sorte. Sans doute l’avait-il détesté dès les premiers instants. Il ne se souvenait pas, croyait simplement la maudire depuis toujours. Napoléon n’affectionnait que les gens beaux. Ou presque. Hélas. Alexus était d’une laideur indigeste.

Si Alexus aurait dû lui susciter une émotion, un tableau, il aurait s’agit du Cri.

Et il se pétrifia encore. De dégoût.

Ce qu’elle demandait était tout à fait pervers. Et il ne trouvait plus aucune joie à abattre sa main sur sa joue. L’idée même de la toucher le révulser au possible. Il s’appliquait donc à détourner snobement la tête, lui offrant ainsi son profil le plus odieux. Car croyez bien qu’il en avait un, il en avait toujours pour les espèces en perdition. Elle lui avait toujours fait une exécrable impression, mais le nuisible prenait à présent une forme qu’il n’aurait pas soupçonné chez elle, et surtout pas entre eux. De fait, il touchait tout juste du doigt le paradoxe féminin. Et ce qui aurait peut-être dû lui faire enterrer la hache de guerre ne fit que la déterrer un peu plus. Car tout ce que représentait Alexus ne devait être qu’abomination, et il ne pouvait en être autrement. Aussi Napoléon avait-il une explication tout à fait plausible au nouveau comportement de sa chère et tendre monstruosité : il ne s’agissait ni plus ni moins que d’une fourberie, un complot pour l’amener à baisser sa garde, pour le tromper, le berner, mais il savait à qui il avait affaire. Il se souvenait très bien de ses nombreux méfaits ! Ne lui avait-elle pas, après tout, déjà volé son chat ? Là résidait toute l’étendue de sa perfidie. Il ne pouvait en être autrement. Elle n’était qu’atrocité répugnante, et les mots, de quelques formes qu’ils fussent n’étaient que lèpre dans sa bouche fétide. Que disait-il. Une éclosion de fleurs miasmatiques.  

_ Non. J't'aime pas, t'es moche et tu pues.

Et puis tiens, elle en mourrait ? Un rictus infect tordit son visage. Enfin, un heureux présage.
Il se leva.

_ Oh puis tiens, vas-y, crève.




(je suis en retard et en plus c'est moche et court paaardon o/)
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