Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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I'm talking loud, nothing to say | Oliver

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Gryffondor



Sandy H. Lindon
Sandy H. Lindon
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Dim 26 Juin - 22:56
Sandy s'était isolé. Sa chouette était venu cogner à la fenêtre de la tour gryffondor, une lettre toute simple à la patte. Sandy n'attendait qu'une seule lettre, une lettre très importante, tellement importante qu'il ne monta pas la lire dans le dortoir ou dans les toilettes.  Non, il s'échappa de la cohue familière de la salle commune pour parcourir le château. Le couvre-feu n'avait pas encore sonné et l'été avait cet avantage d'éclairé les couloirs. Sandy marcha tranquillement, sa chouette hululant à son bras, picorant ses cheveux avec frustration. Il sentait dans ses tripes la pression du trac, de l'impatience et de la peur. Il allait enfin savoir.

Sa chouette s'envola quand elle reconnu les bruit de la volière, son propriétaire avait traversé le château pour monter dans la tour ouest, celle où résidait tous les hiboux et chouettes de l'école et des élèves. L'endroit était particulièrement infecte, Sandy ne s'avança pas trop dans cette pièce où les cris d'oiseaux s'accompagnait de l'image peu ragoutante de mulots morts et de petits squelettes aux sols. Il avait un peu oublié l'odeur aussi... Il s'en serait souvenu, de l'état de cette pièce, il aurait été lire sa lettre ailleurs. Mais maintenant qu'il était là, autant en profiter.

Il sortit de sa poche une gâterie pour chouette et la tendit à la sienne une fois qu'il eut retiré le message de sa patte. Sandy inspira, toussa parce que ça puait vraiment, et retourna la lettre. C'était bien de l'équipe de quidditch d'Angleterre !

Les mains tremblantes, il sortit de la volière (dois-je le répéter ? Ça puait.) et s'assit sur les marches devant la porte. Il trépignait, la boule au ventre de fausses angoisses et un sourire impatient aux lèvres.

Il ouvrit la lettre.
Et deux mots lui sautèrent aux yeux "non-admis".
L'équipe d'Angleterre avait refusé sa candidature.
Sandy ne savait pas quoi faire de cette information. Il replia la lettre, la lissa, la rangea dans sa poche puis fixa le sol.

Il avait été refusé.
Ce n'était pas possible, il était le meilleur. Bien sûr qu'il était le meilleur ! Vice-capitaine des gryffondors !
Il ressortit la lettre et la rouvrit.
"non-admis" dans l'équipe nationale, "non-admis" dans l'équipe secondaire. Refusé.
La lettre se chiffonna entre ses doigts et une boule s'imposa dans sa gorge. Il n'arrivait même pas à rationaliser cette nouvelle. ce n'était pas possible, ce n'était pas prévu. Il ne savait pas quoi faire... C'était son rêve, pourquoi ne l'avait-il pas ?
Il laissa tombé le papier et pressa ses paumes contre ses paupières.
Le pire dans tout ça, c'est qu'il l'avait vu venir. Il avait complètement foiré son année, bien sûr que ça aussi, ça allait mal se passer.
Merde.
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Poufsouffle



Oliver Nicolson
Oliver Nicolson
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Lun 27 Juin - 0:17
''Dis, c'est à ton tour cette semaine de passer à la volière, Oliver.''

Attablé avec son groupe d'amis, et dévorant le regard perdu dans le vide les mets qui s'étalaient devant lui, Oliver avait littéralement sursauté quand Paul, son cadet avait posé sa main sur son épaule pour lui souffler ces mots. Il en aurait recraché sa bouchée de poulet, mais tout de même, il n'était pas assez fou pour commettre un crime pareil. Donc il avait avalé en vitesse ce qu'il avait dans la bouche et avait fait volte face du mieux qu'il pouvait sur son bac. Déjà son frère s'en allait, lui adressant un sourire moqueur. Ce gamin manquait de coup de pieds au cul, se disait régulièrement le rouquin. Déjà, il savait parfaitement que c'était à son tour de passer à la volière, Paul n'avait pas besoin de le lui rappeler toutes les deux semaines. Ensuite, depuis quand il se permettait de lui faire peur de la sorte ? Et de partir en riant ?

Il s'était retourné pour terminer son repas, autant préoccupé par le vide que son regard recréait devant lui. Il était un peu machinal voir même mécanique dans ses gestes ces derniers temps, mais il n'y prêtait même plus attention. C'était bientôt la fin de l'année. Et il y avait eu tant de choses en quelques temps. Il était une vague qui ondulait et s'écrasait sans bruit sans but. Ça l'agaçait. Et en même temps il ne pouvait pas lutter.
Puis il s'était levé, avait suivi le flot d'élèves Pouffsoufle jusqu'à leur dortoir.

Et le lendemain, il s'était rendu à la volière parce que c'était ce jour là qu'arrivait Cléobulbe, la chouette Hippie de sa mère. C'était un drôle d'oiseau. C'était le cas de le dire. Déjà elle avait une façon de voler très particulière, et régulièrement, Oliver craignait qu'elle ne tombe raide morte en pleine livraison de courrier. Mais Cléobulbe pétait apparemment la forme, elle était juste un peu marginale. D'ailleurs ça se voyait à son apparence à moitié déplumée. Vraiment, c'était là une drôle de chouette. Et toutes les semaines, à la même heure et le même jour, elle apportait une lettre aux fils de sa maîtresse. C'était en général un flot de banalités, quelques nouvelles sans grande importance, des recommandations ou des encouragements, parfois une réprimande, mais rien de bien méchant. Et eux répondaient généralement le lendemain, laissant une nuit de repos à Cléobulbe.

Un peu en avance par rapport à l'heure d'arrivée de la chouette, Oliver marchait sans entrain dans les couloirs et escaliers qui le séparait de la volière, ses yeux se perdant sur les tableaux qui l'entouraient, un peu partout sur les murs. Parfois il accrochait son regard sur ses pas, en se disant qu'avec sa maladresse naturelle, il pouvait trébucher à n'importe quel moment, et ce serait risible. Qu'importe il était seul. Enfin, c'est ce qu'il pensait. Jusqu'à ce qu'il arrive doucement aux escaliers menant à la volière. Et qu'il voyait Sandy, assis sur les marches, le visage dans les mains.
Oliver restait con. Sa tête lui hurlait de se barrer vite vite vite, parce qu'il n'avait pas envie de lutter encore. Et la vague qu'il ressentait se muait en cette drôle de boule incompréhensible qui lui avait déjà cogné le ventre auparavant.

Il avait jamais vu Sandy aussi mal. Que se passait il ? Ça l'inquiétait au fond. Frappes, hurles, mais ne pleure pas, soufflait une petite voix tapie tout au fond. Il restait bête quelques secondes, et puis bougeait. Il s'abaissait à la hauteur de Sandy pour se mettre face à lui. En équilibre sur l'avant de ses pieds, il n'osait poser ses mains sur les bras de Sandy, par peur de se faire repousser.

Sandy... Que se passe-t-il ?
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Gryffondor



Sandy H. Lindon
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Mar 28 Juin - 0:12
Devait-il le dire à ses parents ? Non... non certainement pas. Il ne pourrait pas les regarder en face avec cette nouvelle, ni leur envoyer par lettre. il ne voulait même plus y penser. Il devrait jeter la lettre, la laisser disparaître et faire comme si elle n'était jamais arrivé. Oui, ce serait une bonne solution, une de celle que Sandy prendra après. Après s'être juste un peu plus replié sur lui-même, un peu plus accroché à son visage. Ce n'était pas exactement douloureux, mais ça résonnait dans sa poitrine et son ventre, empoignant, serrant. Il n'était même plus sûr de respirer, incapable d'entendre son souffle pourtant rapide.

Incapable même d'entendre les pas d'un nouveau venu.
Il ne le remarqua que lorsqu'il s'arrêta devant lui, Sandy se crispant. Immobile, il chercha une solution. Une fraction de seconde, il fallait qu'il se décide vide. Ignorer, frapper, jeter... il pouvait le faire tomber dans les escaliers, ou la pour ce qu'il en savait. Mais le choix, la peur soudaine qui secouait sa tête, l'embrouillait. Il avait voulu être seul, il voulait être tranquille ! Et bizarrement, il se sentait épuisé. Les réactions naturelles qu'il auraient du avoir, il y pensait, mais restait quand même là immobile... parce qu'avec un peu de chance, l'inconnu partirait et rien de tout ça n'aurait lieu.
Purée, qu'il s'en aille.

L'inconnu s'assit (ou s'accroupit, Sandy avait les yeux cachés) et les mains du gryffondor se serrèrent. Ce n'était vraiment pas le moment.

-Sandy... Que se passe-t-il ?

Les mains tombèrent et Sandy regarda Oliver avec surprise. Le soulagement, étrange, improbable, brouillant les pistes sur le pourquoi, d'un seul coup, c'était moins pire que ce soit Oliver plutôt qu'un autre. Les brouillant tellement que Sandy ne sut pas quoi dire pendant quelques secondes. Le regard définitivement humide, la respiration soudainement stoppée, arrivait-il seulement à penser.

-Qu'est-ce que tu fais là ? lâcha-t-il finalement avec une agressivité qui lui crispa les poings. Et qu'est-ce que tu regardes, va voir ailleurs si j'y suis.

Réplique hautement mature.
Sandy détourna les yeux d'Oliver et observa les escaliers, comme s'il cherchait une porte de sortie, mais quand son regard se posa à nouveau sur le poufsouffle, il ne se leva pas pour partir. Il resta bien là, alors que frapper et s'en aller aurait dû être sa réponse naturelle.

-Il se passe rien.

Et le regard glacial qui accompagna ces mots fut plutôt clair sur le fait que si, il se passait quelque chose.
Mais Sandy n'était plus vraiment sûr, était-ce l'échec ou le fait qu'il laisse Oliver être là ?
Il n'était pas sûr d'aimer ça... il n'était plus vraiment sûr de rien en fait.
Au point où il en était, pourquoi se fatiguer à s'énerver.

-Dégage.

L'incohérence de Sandy.
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Poufsouffle



Oliver Nicolson
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Sam 9 Juil - 23:10
Il serait naturel de qualifier Oliver de naïf, voir même d'idiot. Après tout leurs échanges blessants, l'agressivité frénétiques de leurs propos, comment osait il s'assoir près du gryfondor et lui demander ce qu'il se passait ? Au fond, il était peut être suicidaire sur les bords, le rouquin. Mais, ça l'attristait inconsciemment, de découvrir le blond comme ça. Pas normal ? C'est vrai qu'avec tout ceux qu'il s'était passé entre eux, il aurait été plus logique de le voir se tordre de rire, au moins ricaner un peu, face à un instant de faiblesse du blond. Ou jouer une fausse pitié pour aggraver sa souffrance, qu'importe, se comporter cruellement. Peut être que c'est ce que craignait Sandy, qu'il n'avait pas compris qu'Oliver était assez idiot pour être fondamentalement gentil.

Alors il l'envoie bouler. Mais avec des mots, sans l'agressivité qu'il a déjà offerte à Oliver, sans aucun coup. Il a quelque chose d'éteint, un truc qui est cassé, sans bruit sans douleur. Il dit rien Oliver, il a un peu peur tout de même, des réactions que pourrait avoir Sandy, encore. Peut être qu'il est un peu fatigué, ou en décalé par rapport à la réalité, Oliver n'en sait foutrement rien. Il comprend juste que là maintenant, tout de suite, il n'est pas bien. Pas assez bien pour lui coller son poing dans la tronche comme il semble avoir pris la désagréable habitude.

Ho, euh, je me rendais à la volière, mais c'est sans importance, Cléobulbe patientera.

Voilà qu'il se justifiait, en toute innocence. C'était un peu idiot, mais d'un autre côté, vous en attendiez vous plus de la part du pouffsoufle ? Il sent cependant qu'il n'est pas en équilibre sur les marches et qu'il risque de basculer en arrière à tout moment. Alors après un instant d'hésitation longue, il s'assied sans bruit à côté du gryffondor ; il ne compte pas bouger avant que Sandy n'aille mieux, quitte à ce qu'il se prenne un poing dans la gueule. C'est assez étrange, cette manière qu'il a de penser. Mais il y a cette petite voix qui lui dit, frappes, hurles, mais ne pleures pas.

Et je risque de te vexer, mais c'est hors de question que je m'en aille.

Il manquait d'ajouter ''d'abord parce que je dois aller chercher mon courrier'', mais se retenait et inspirait un grand coup, fixant ses pieds. Puis il ose reprendre.

T'as pas l'air dans ton assiette. T'es pas obligé de me le dire, t'as certainement assez d'amis pour te réconforter, mais là tout de suite t'es pas bien, et euh... Même si on est pas de grands amis, tu m'inquiètes un peu.

Il se rend compte de ce qu'il dit, et ses joues virent doucement au rouge. Il fixe encore et encore ses chaussures, et puis les escaliers, les murs, à la recherche d'un trou pour y disparaître. Mais y a cette petite boule un peu douloureuse qui cogne en lui, qui lui fait un peu mal mais c'est encore supportable. Comme une claque de Sandy.

Hum, vas pas croire que c'est de la pitié hein, je n'aime tout simplement pas voir les gens tristes. Te voir triste avait il envie d'ajouter. Et même si je peux rien faire je suis toujours... sa voix s'éteignait doucement, il en faisait des caisses.hum là.

Il y avait ces mots qui brûlaient la langue mais qui définitivement ne voulait pas sortir. Ne devaient pas sortir. Et il n'osait plus regarder le blond. Mais il se sentait pas trop mal là, quand il n'y avait pas d'échanges de coups ou de phrases douloureuses.
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