Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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[BUMBYDAY] Sweeter for me

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Serdaigle



Deborah Bolton
Deborah Bolton
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Sam 9 Juil - 11:52
Elle triturait les perles brodées au niveau de sa poitrine, discrètement, en se demandant malgré tout si cela lui allait vraiment bien. C’était la première fois qu’elle portait ce modèle, ce tissu, ce rose volupté, cette élégance qui ne lui ressemblait pas. Et si par hasard, on la trouvait bizarre ? Et si lui, la trouvait bizarre… Elle aurait déclaré encore que le froufrou s’éloignait trop de ses jambes ; elle se sentait flottée. Elle flottait dans sa robe comme elle flottait dans la vie, comme elle flottait dans ses rêveries, comme elle flottait également dans cette attente excitée, impatiente. Elle n'était qu’errance, sans lui.

Elle porta une main sur son chignon un peu lâche, osa à peine toucher la coiffure, pas tout à fait sophistiquée mais pailletée, pailletée d’étoiles, une petite tresse fleurie à l'arrière du crâne. Naturellement elle aurait inspiré des adjectifs.

Elle se rendit soudain compte des lieux, mais malgré la beauté et le charme de la forêt, malgré sa figure qui ne pouvait s'empêcher d'être attirée par la lumière des lampions, et puis ces chaises, ce désir un peu simple qu'elle avait eu, à avoir envie de poser son dos contre les dossiers en forme de coeur, elle sentait bien que ce n'était pas tout à fait la destination que sa raison avait choisi. Elle sentait qu'il manquait quelque chose d'essentiel, dans le décor à la Tim Burton. Alors comme toujours elle avait erré, d'une table ronde à une autre, d'une pâtisserie à une autre -n'avait-elle pas promis de ne plus en manger d'ailleurs depuis la Saint-Valentin ? Oh naturellement, c'était encore cela; elle avait menti.

Elle finissait de lécher goulûment son pouce recouvert encore de miettes, lorsqu'il lui sembla enfin que les choses prenaient un sens, et que dans cette soirée d'été illuminée, on venait enfin d'apporter la touche finale à l'enchantement, car il lui était apparu, entre deux fées, ses cheveux toujours aussi blonds, un peu de soleil qu'on avait emprisonné dans sa chevelure, pour illuminer les vivants, de l'ordre d'une mythologie divine. Thomas aurait pu être son Apollon. Puisqu'elle était naïve, puisqu'elle avait déjà une courbe amoureuse sur ses lèvres charnues, puisque déjà le froufrou de sa robe avait virevolté jusqu'à lui. Elle était arrivée dans son dos, de cette démarche souple et aérienne, une agilité remarquable jusque dans sur la pointe de ses pieds. Elle avait posé deux mains qui sentaient encore le sucre sur ses yeux, avait penché tout son corps vers le sien, sa bouche avait essayé d'atteindre sa nuque, en vain. Ses murmures y étaient parvenus.

_ Et si c'était bien moi, qu'est-ce que tu ferais ?
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Serdaigle
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Thomas Walter
Thomas Walter
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Lun 18 Juil - 20:10
Deux mains étaient doucement venues claquer ses joues déjà rouges. Il l'avait décidé sur un coup de tête, mais assez réfléchi oui, car depuis bien des jours il savait qu'il se rendrait au bumblebee day avec Deborah — et le souvenir du précédent le remplissait toujours d'une émotion certaine, indescriptible. Il se sentait remplis de vie, d'envie aussi, celle de renouveller un baiser. Cette fois-ci cela ne serait pas dans l'espace, mais Thomas avait décidé : il lui demanderait de sortir avec lui. La simple idée le fit glousser et une nouvelle vague d'eau fraiche était venue caresser son visage. En était-il seulement capable ? Il n'avait cette année, pas osé reprendre le costume de l'année dernière que lui avait offert sa mère — bien trop cher selon ses propos, pour un évènement si peu important. Alors il lui avait un peu raconté, qu'il y avait Deborah, qu'il y allait avec la plus jolie fille du collège, qu'elle avait de longs cheveux et un sourire d'ange. Et assorti à quelques sorts, il avait pu avoir ce costume — mais cette année, c'était différent. Deborah était toujorus aussi belle, et il se doutait bien qu'elle le serait encore plus (si c'était possible ?) dans une jolie robe qu'il n'avait pas imaginée. Il l'imaginait avec de beaux bijoux, des bijoux d'or qui lui allaient, une coiffure un peu raffinée, pas trop non plus, parce que Deborah n'en avait pas besoin pour être jolie.

Lui donc n'avait pas osé redemander à sa mère un costume de qualité, parce qu'il avait peur qu'elle le lui en veuille, il avait eu peur de s'imposer. Alors il avait pioché dans ses économies et avait opté pour un pantacourt gris clair retroussé et une chemise blanche toute simple et un veston s'accordant avec le pantacourt. Il avait peur que ça ne lui plaise pas. Il finissait d'ajuster son noeu papillon rose : cette fois, c'était l'heure, et c'est avec peu de courage qu'il était allé dans la clairière. L'endroit lui avait semblé magique quand il était arrivé, un peu en retard comme à son habitude, avec toutes ces tables aux dossiers de coeur et aux gourmandises apprétées. Et puis il y avait toutes ces petites fées — peut-être Deborah en était-elle une, ce soir ? Il la cherchait du regard lorsqu'il sentit deux petites mains sur ses yeux — et il savait, mais ses paroles l'avaient fait frissonner de mille sensations et il avait souri. "Je penserais que c'est un rêve" Il avait attrapé ses deux petites mains pour se retourner sans les lâcher. Il l'avait alors vue, belle, magnifique et il avait rougi, ne lâchant pas les deux membres de la jeune fille. "Waaaaa Deborah !" s'était-il exclamé tout rouge, les yeux remplis d'étoiles. Il avait la meilleure partenaire pour une soirée comme celle-ci, il avait la plus belle et gentille et admirable fille ici. Elle avait la plus belle voix du monde et le plus beau sourire — Thomas était charmé. L'était depuis maintenant un peu trop longtemps. Il se sentait un peu bête avec son costume pas autant travaillé que l'année dernière; parce qu'il lui semblait que Deborah elle, avait fait encore plus d'efforts. Il avait gardé sa main dans la sienne alors qu'une autre était allée balayer le haut de son crâne d'un geste rapide; il se sentait presque voler, tant il se sentait rempli d'émotions positives : il voulait presque sautiller de joie, mais il se retenait. Il fallait rester présentable.

Il l'avait tirée jusqu'à une petite table et s'y était assis, en face d'elle pour mieux l'admirer, au milieu des fées — elle y trouvait tout à fait sa place, ce cadre lui convenait parfaitement; au final, tout lui allait trop bien. "Je me suis perdu en venant ici, j'ai cru que c'était dans le parc. Alors j'y suis d'abord allé mais il n'y avait personne, j'ai du faire demi-tour et c'est le concierge qui m'a dit que ce n'était pas du tout là bas." Je suis content que toi tu ne te sois pas perdue ! C'est magnifique, ici. racontait-il en riant à moitié et en leur servant un peu de boisson. Il buvait une gorgée et avant de desserer un petit peu son noeud papillon. Il se sentait bizarre. Il venait de faire tomber son couteau par terre d'un mouvement de coude improvisé, et il rougissait déjà. "Pardoooon" avait-il marmonné alors. Il s'était baissé pour le rattraper, et il s'était senti lourd — lourd de tout. Alors il avait simplement fermé les yeux, la tête en bas.

"Ouïe" avait-il râlé en portant une main à sa tête. Il était bien par terre, mais le sol lui semblait plus dur que l'herbe à laquelle il s'était attendu. Et plus sale, aussi — alors il avait regardé et avait crié. Ou était-il ? Ce n'était pas du tout la clairière dans laquelle il était quelques instants auparavant. Peut-être avait-ce bel et bien été un rêve, parce que tout semblait alors trop beau; il n'était pas même tombé une fois. Il se relevait un peu perdu, le regard se baladant sur l'endroit terrifiant. C'était une salle en ruine, remplie de plantes qui grimpaient au mur, avec quelques fleurs blanches. Et au milieu de ce beau spectacle, il y a Deborah. Deborah un peu différente et pourtant elle lui rappelle Esmeralda, et elle est belle, et elle est belle, et il se précipite vers elle, attrape ses épaules avec ses deux mains, se baisse pour la dévisager. "Tu vas bien ?" Il n'était pas paniqué non. Sa voix semblait bien plus douce, il avait peur. Qu'elle n'aille pas bien, qu'elle soit blessée. Peu importait bien de savoir où ils étaient.
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Serdaigle



Deborah Bolton
Deborah Bolton
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Sam 30 Juil - 1:30
Elle l’avait regardé, observé, contemplé. Peut-être aurait-elle souhaité avoir des yeux plus discrets, mais elle ne parvenait pas à le fixer autrement, qu’avec cette intensité, cette admiration aussi. Et Thomas aurait bien pu venir accoutrer comme le dernier des paysans qu’elle ne l’en aurait pas trouvé moins charmant. Elle se sentit réchauffée ; ils étaient beaux et bien assortis aussi, elle en était convaincue. Et ses mains dans les siennes elle se laissa naturellement aller dans une sorte de langueur un peu molle, mais béate. Deborah avait rougi, un peu fiévreuse, et elle ne pouvait que l’être tandis qu’il la regardait de cette manière, tandis que lui-même rougissait devant elle. Deborah aurait trouvé cela beau, de rougir parce qu’il rougissait déjà. C’était aussi le sentiment d’être aimé, peut-être, de plaire surtout à celui qu’elle désirait. Alors elle n’avait pas su quoi lui dire, car qu’y avait-il à dire quand ses joues enflammées racontaient déjà tout ; il ne la faisait que trop rougir bien sûr, d’un regard, d’un mot. Et c’était lui encore, dans son entièreté, dans cette existence, elle n’avait qu’à penser à lui, qu’à le rêver, l’imaginer pour se sentir au bord du gouffre ; le gouffre du bonheur. Dans celui-ci, elle aurait plongé sans hésiter, sans se retourner, sans hurler. Thomas la rendait plus forte de ses émotions.

Elle l’avait suivi, sans poser de questions, l’aurait de toute façon suivi même à l’autre bout de la galaxie, même dans une dimension parallèle. Car ils étaient T&D, et cela représentait tout, bien au-delà de l’évidence et du possible.
Elle était restée debout, couvée sous son regard. Et sa robe rose avait virevolté doucement sur ses genoux, elle se mit doucement à balancer son corps de gauche à droite, non pas de nervosité, mais bien de ravissement. Comme si le bonheur qui l’étouffait nécessitait de se manifester d’une façon ou d’une autre, il voulait vivre à son tour sans doute, et bouger, et se dandiner. Deborah aurait bien voulu donner une conception physique à ses sentiments. Si elle osait seulement, devant tous ces gens.

_ Ce n’est pas grave, assura-t-elle, pas grave du tout. Je t’aurai attendu tout le temps, et je n’aurai pas dansé avec quelqu’un d’autre, et s’il avait fallu que tu viennes même après le bal j’aurai quand même été là. Parce que je rêve de ce moment-là avec toi depuis plusieurs semaines déjà.

Non, elle n’aurait pu imaginer partir sans lui. Alors satisfaite, elle entrechoqua doucement son verre contre le sien avant de le porter à ses lèvres. Et elle ne se rendit pas compte de ce couteau tombé par terre, entendit à peine le murmure qui suivit. Elle croyait déjà qu’ils danseraient bientôt ensemble, se demandait si un tronc ne les accueillerait pas pour une embrassade improvisé, et puis les lèvres de Thomas qu’elle réclamait en secret depuis longtemps déjà, et puis, et puis, mais elle rêvait n’est-ce pas ? Elle se sentit fléchir, la vision trouble. Elle s’écroula contre lui et sombra bientôt dans un sommeil lourd mais agité.

*

Un cri la réveilla, quoiqu'elle fut bien obligée de frotter ses yeux avant de discerner quoi que ce soit, tant il lui semblait difficile d'émerger. Mais elle ne perçut pas de suite la réalité qui l'entourait, se rendant seulement compte que Thomas se tenait au-dessus d'elle, qu'il semblait même assez préoccupé. Alors elle avait souri, tendit naturellement ses bras et ses mains encadrèrent alors son visage, un peu froides. Elle divagua.

_ Est-ce que je suis en train de rêver ? C’est la première fois que je vois quelque chose d’aussi beau en me réveillant. Elle se lécha une lèvre, un peu taquine, un peu joueuse, elle fit mine d’être soucieuse. Mais qui êtes-vous, monsieur ?

Comme si seulement elle aurait pu l'oublier, lui et tous les souvenirs qu'elle en avait, lui et tous les sentiments qu'elle éprouvait, lui et toutes les émotions, toutes les joies qu'il lui inspirait, lui, un peu trop au centre de sa vie aujourd'hui.
Elle le laissa cogiter sur cette farce de mauvais goût et lâcha enfin son visage, la tête penchée en arrière, elle entreprit de détailler l'endroit où elle se trouvait puisqu'elle comprenait bien, sentait bien que les lieux ne ressemblaient plus tant à une forêt. Ce furent quelques détails qui lui sautèrent aux yeux, par éléments fragmentés, dus à sa position ; des étagères parsemées de potions, oubliées, oubliées comme les plantes dont elle distinguait les feuilles mortes, et les vitres, la poussière qui s’amoncelait, dissimulait leurs corps dans les ombres et les jeux d'obscurité, même le vert des feuilles paraissait s'assombrir, gris de tristesse et de poussière, des lambeaux sur les murs, de la saleté sur les tables, un pot de terre renversé, quelques outils dérangés, des étiquettes pour donner un semblant d'ordre quand tout n'était déjà que ruines insipides.
Elle se sentit envahie par une étrange nostalgie. C'était si calme, si endormi, si vide. Elle inspira un grand coup, « Viens ! » et elle le tira soudain par le bras, le prenant un peu par surprise, l'obligeant à venir plus près et à la rejoindre par terre.

_ Regarde comme tu es fagoté, murmura-t-elle comme ses yeux le fixaient longuement, sereins. Je crois que je ne me lasserai jamais de te regarder. Et se tournant totalement de profil pour lui faire face, un sourire lui fit découvrir ses dents de devant, un peu émerveillée. Elle appela son nom. « Thomas. Thomas. Thomas. Thomas ! » Une main s'aventura une fois de plus sur son visage, lui caressa machinalement la joue. « On est bien là » ; et ce qu'elle essayait de lui dire c'est qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter, puisqu'ils étaient tous les deux là l'un pour l'autre, et qu'ensemble rien ne pouvait leur résister. Ils avaient déjà été mis en orbite autour de la Terre, on n'aurait pu les envoyer plus loin. « Mais nous n'avons pas le temps pour un câlin n'est-ce pas, il va bien falloir qu'on essaye de se sortir de là » ; ce faisant, elle se redressa tout juste et resta assise. Elle poussa un long bâillement, reporta une nouvelle fois son attention sur la globalité de la pièce.

_ On dirait un genre de vieille boutique. Et visiblement, personne n'habite ici. Elle se retourna vers lui et tendit finalement sa main. Je crois qu'on devrait fouiller les lieux, on trouverait peut-être des informations.
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