Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

flying through the air ▬ caesius

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


flying through the air ▬ caesius Vide

Messageflying through the air ▬ caesius Empty
Dim 28 Juil - 1:29


Ses pas résonnaient dans les couloirs du quatrième étage. Ils n’étaient ni trop pressés ni trop lents. La cadence était régulière. Clac clac clac clac. Le pied gauche devançait celui de droite puis c’était au tour de celui de droite de devancer celui de gauche. Elle ne faisait pas attention à eux, la jeune femme aux cheveux roses clairs, mais tout en elle était remarquable. Même ses pas. Même pour une petite sixième année qui la regarda de ses grands yeux. Il fallait la contempler et se laisser entraîner par sa beauté. Se laisser subjuguer. Ha…

Même sa tête. Sa tête droite. Son regard fixe. Sa robe de sorcière qui virevoltait un peu partout. Ses yeux bleus si profonds… qui commencèrent d’ailleurs à partir à gauche puis à droite. Sa tête se tourna elle aussi. Elle cherchait quelque chose. Cette rose recherchait quelqu’un… Quel veinard ce devait être ce quelqu’un franchement ! On se demandait qui c’était d’ailleurs. Elle s’arrêta subitement devant une porte, droite comme un i. Ce devait être le bureau d’un des personnels de l’école, c’était même certains à vrai dire. Il semblait que c’était… oh. Celui du professeur de botanique, Caesius Carthaigh. Tous les élèves le connaissaient pour son laxisme hors du commun. Et son grand manque d’autorité aussi, à vrai dire. Que faisait-elle là ? Pourquoi lui ? Pourquoi cet homme ? Pourquoi profiterait-il, lui, seulement lui, de son éclat ?

Sa main se posa sur la poignée et elle s’enfonça dans les ténèbres. Non ! N’y va pas !


Le bureau de Caesius était un endroit plutôt sombre et remplis de livres. L’odeur des livres plaisait bien à Aela Beatris Tériocha en réalité. Elle prit d’ailleurs une bonne inspiration pour les sentir. Elle fût émerveillée par tous ces livres, nichés un peu partout dans cette pièce. Tant d’ouvrages. Tant de connaissances renfermées. Elle comprenait largement les Serdaigles à vrai dire, et leur folie de tout connaître. De tout savoir. De lire, surtout. Les livres étaient si importants… Pour son propre développement personnel aussi. Mais elle n’était pas une serdaigle, du moins pas assez pour s’émerveiller encore trop longtemps devant toutes ses pages reliées entre elles et comprimées dans un seul ouvrage. Elle était venue pour autre chose. Elle était venue pour Lui. Pour Caesius.

Elle emprunta le chemin qui se dessinait devant elle, celui entre tous les livres. La route fût assez brève, ou assez longue à vrai dire, elle ne savait pas vraiment. Elle réfléchissait à ce qu’elle allait lui dire. Elle réfléchissait même à ce qu’était Caesius pour elle. Si peu, et pourtant tellement les rapprochait, elle le sentait. Et ce n’était sûrement pas parce que les deux jeunes gens aimaient beaucoup la botanique.

Le chemin déboucha enfin sur le bureau de Caesius. Elle se rapprocha de celui-ci. Derrière lui se trouvait le roux. Elle resta fixe devant lui, la bouche fermée, un peu crispée, les yeux plantés dans les siens. Elle le regardait et elle réfléchissait.

« Professeur.

Professeur de botanique. Professeur.

Votre sourire…

Sa voix s’éteignit juste après le mot. Elle l’examinait. Elle était pensive. Son sourire… Elle le connaissait si bien. Trop bien. Pourquoi était-elle venue ici ? Elle l’avait vu depuis si longtemps, ce sourire. Depuis la moitié de sa cinquième année elle avait perçu que quelque chose n’allait pas dans celui-ci.

Rien n’est plus trompeur qu’un sourire, Professeur.

Je le sais mieux que personne.

Je suis venue pour… Non. Pour rien. Elle n’était venue pour rien. Dîtes-moi, Professeur, pourquoi ce sourire ?


La rose devant l’expert en botanique. Elle se tenait encore debout, comme si elle allait partir à tout moment. Comme si ce moment était irréel. Elle n’avait jamais voulu venir ici avant. Non. Elle n’avait pas le droit de venir vers Lui.

Pas Lui et ses ténèbres qu’elle n’aimait que trop. Tout ne faisait que commencer.

Revenir en haut Aller en bas

Unité
& directeur de Serdaigle



Caesius Carthaigh
Caesius Carthaigh
Messages : 1482
Age : 30
Localisation : Dans les choux.
Date d'inscription : 03/04/2013



flying through the air ▬ caesius Vide

Messageflying through the air ▬ caesius Empty
Dim 4 Aoû - 16:45
Il avait cette habitude doucereuse de s'isoler pendant de longues heures dans son bureau.
Si ce n'était pas accoudé à sa table de travail, à corriger des copies, appuyé sur son dossier à livre attentivement un ouvrage, il était ailleurs – dans la serre, dans le parc.
Ces instants sans temps – pas vraiment – dans le silence, avec juste le grattement de la pointe de la plume sur les parchemins jaunis, ou le froissement des pages qu'il tourne à intervalles réguliers, l'apaisaient.
Ça s'entrecoupait avec ces moments de service – ces moments vers les autres, ses élèves, les professeurs ; le monde.
Pour autant, il y avait quelque chose dans le ventre de Caesius qui détestait ça - la solitude. Il aurait voulu la déchirer de ses incisives s'il en avait eut la rage.

Il n'était qu'un homme sans volonté.
C'était peut-être pour ça que sa porte n'était jamais verrouillée.

La poignée de bronze était immobile ; il jeta dessus un œil furtif, comme s'il avait entendu des pas dans le couloir du premier étage. Le bureau de Caesius n'était pas très mobile ; il y avait, partout, des colonnes entières d'ouvrages empilés les uns sur les autres. Mais c'était un bureau chaleureux, avec sa grande vitre juste derrière le siège du bureau.
En s'y penchant un peu, on y voyait les serres.
Tout le monde pouvait venir voir Caesius – il n'y avait rien qui lui fasse plus chaud au cœur tout en le tordant amèrement.

Son poignet effectua un cercle maladroit pour tracer un Optimal sur le parchemin. Il corrigeait les devoir qu'on lui avait rendu – il sourait doucement. Il appréciait de voir les élèves appliqués et, même les plus mauvais devoir faisaient naître entre ses côtes une certaine fierté.
Il ne m'était jamais de note d'échec – il n'aimait pas ça.
La plus gratta quelques annotations, toujours encourageantes – il se demandait s'il y avait un futur professeur de botanique dans ces copies. Ses doigts se tendirent pour attraper un autre parchemin, quand la porte s'ouvrit soudainement.

D'habitude, on toquait – où alors c'était grave. Caesius sursauta – manqua de renverser on encrier. Il reconnût immédiatement son élève – Aela Tériocha, Serpentard, brillante. Comme beaucoup de Serpentards – ce qui le faisait souvent sourire.
Mais cette élève là lui volait son sourire, parfois – souvent. Elle l'impressionnait.
Quand elle vint planter ses talons devant lui, ferme, comme pour se dresser fièrement sur le sol de son bureau, Caesius fut stupéfait – y avait-il un problème ?

« Professeur.  Votre sourire… »

Comment ?
Il cligna un peu ses yeux, les cachant derrière un rideau de cils. Il passa une main sur son visage, incertain d'avoir bien compris – puis il plaça ses mains sous son menton pour s'appuyer fermement. Il bloqua son œil sur son élève – désemparé.

Mais c'était qu'elle continuait – était-ce un stratagème pour le mettre mal à l'aise ? Il jeta son œil à droite, puis à gauche ; il se demanda un instant s'il avait commis une erreur quelque part, pour qu'elle tienne de pareil propos.
Il releva son regard vers elle, mais il était bien trop gêné – confus. Il le baissa – il le tourna. Elle avait de drôles de propos quant à son sourire et, même pour lui – Caesius – cela lui semblait tellement déplacé.
Ses joues rosirent un peu.

« Je - »

Puis il la regarda à nouveau. Son œil se fit plus dur, un peu sévère presque. Ses sourcils se froncèrent d'inquiétude et il se releva. Il s'approcha imperceptiblement de son visage – attentif.

« Miss Tériocha. »

Sa voix était dans modulation – sérieuse, plate.
La gêne avait quitté sa bouche.

« Est-ce que vous avez bu de l'alcool ? »

Car c'était là la seule réponse possible à tant de témérité – incompréhensible pour le professeur maladroit qu'il était.

« Vous pouvez me le dire, je ne vous sanctionnerai pas. »
Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


flying through the air ▬ caesius Vide

Messageflying through the air ▬ caesius Empty
Dim 2 Fév - 15:00


« Je - »

Déclara son professeur de botanique, les joues rosées, l’air un peu gêné. Et il se releva pour se rapprocher d’elle et détailler son visage.

« Miss Tériocha. »

Miss Tériocha, c’était tout le temps ce qu’il disait, en classe. Miss Tériocha, non pas Aela, ni Beatris, ni simplement Mademoiselle Tériocha comme pouvait le dire les moldus, non, tout s’arrêtait à un simple « Miss Tériocha » qui la catégorisait de suite comme son élève. Mais elle n’était pas venue ici en tant qu’élève, elle était venue dans l’idée de lui parler d’égal à égal, comme deux sorciers les plus ordinaires du monde. Elle voulait savoir ce que renfermait ce sourire dont elle avait décelé peu à peu les failles au fil des années.

Ils partageaient quelque chose, elle pouvait le sentir au fond d’elle.

« Est-ce que vous avez bu de l'alcool ? »

Aela Beatris Tériocha ne buvait qu’en de rares occasions et jamais jusqu’à l’excès. La maîtrise de soi-même était un art auquel elle s’essayait depuis quelques années et jusque là l’apprentissage s’était déroulé sans heurts - jusqu'à cette question. Cette dernière qui sortait de l’ordinaire et qui déstabilisait totalement son professeur – jusqu’à croire qu’il fallait être sous l’emprise d’une substance licite pour la poser.

Cette question attendait dans le fond de la grotte depuis trop longtemps. Jamais elle n’avait connu la lumière et les seules fois où elle l’avait vue elle avait aussitôt disparue. Au fil des minutes, des heures, des jours accumulés devenus des années elle s’était rendue compte que son heure ne viendrait pas aussi vite qu’escompter, mais à chaque fois que la lumière se présentait et l’aveuglait une lueur d’espoir parcourait son point d’interrogation et les courbes de chaque mot. Et enfin, aujourd’hui, seulement aujourd’hui, uniquement aujourd’hui, on l’avait laissée sortir ! Elle était libre et avait sauté à la gorge de ce rouquin qui ne la prenait apparemment pas au sérieux.

Cette question était tout ce qu’il y avait de plus sérieux. Chaque fois qu’elle le voyait, depuis qu’elle avait découvert un lien étrange entre eux, elle avait toujours été sur le point d’être posée sans jamais l’être, car une soudaine maîtrise l’en avait empêché.  

Elle n’était qu’une élève et elle ne voulait pas être plus pour Caesius. Elle ne voulait pas que Caesius en sache plus sur elle, ni qu’un lien – autre que professionnel – existe réellement entre eux. Mais elle avait osé et l’ordre établi venait de se renverser.

« Vous pouvez me le dire, je ne vous sanctionnerai pas.


Non, monsieur, je ne suis pas sous l’emprise de l’alcool.


Le ciel qui avait trouvé refuge dans ses yeux se planta dans ceux du professeur. De Caesius Cartaigh.

Ma question était sérieuse. Votre sourire professeur il…


Ses mots s’entrechoquèrent dans sa tête avant qu’elle ne trouve la suite, l’esprit embrouillé.


Professeur, pardonnez mon impudence, mais vous le portez depuis que vous m’enseignez la botanique et à force de le voir il m’en a rappelé un autre que je connais bien. Le miens. Je vous le redis, rien n’est plus trompeur qu’un sourire.


Elle fixa son visage en ressentant au fond d’elle une soudaine envie de fuir.


Et le vôtre l'est tout particulièrement.


Qui êtes vous, professeur ?



Revenir en haut Aller en bas




Contenu sponsorisé


flying through the air ▬ caesius Vide

Messageflying through the air ▬ caesius Empty
Revenir en haut Aller en bas

flying through the air ▬ caesius

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WIGGENWELD ! :: 
 :: Quatrième étage :: Bureaux du personnel :: Bureau du professeur Carthaigh
-
Vote pour WW parce que tu l'aimes ♥