Hestia a écrit:

Mon chiffre fétiche est sans conteste le chiffre sept. Il représente le tout, l'oméga, la pleinitude absolue à laquelle se vouait Platon.
Sept correspond aux sept jours de la semaine, aux sept planètes, aux sept degrés de la perfection, aux sept sphères ou degrés célestes, aux sept pétales de la rose, aux sept têtes du naja d'Angkor, aux sept couleurs de l'arc-en-ciel, aux sept notes de la gamme diatonique, aux sept branches de l'arbre cosmique et sacrificiel du chamanisme, il m'inspire le chiffre qui n'a pas de défaut, celui qui serait le plus proche de la valeur sure.
Sept, c'est le choix le plus complet, celui qui me fascine, il était chez les Egyptiens symbole de vie éternelle. Il symbolise un cycle complet, une perfection dynamique.
Sept, c'est le chiffre lunaire, celui qui en compose les cycles, sept indique le sens d'un changement après un cycle accompli. Il représente le renouvellement positif, Sept est le symbole de la vie.
Associant le nombre quatre, qui symbolise la terre (avec ses quatre points cardinaux) et le nombre trois, qui symbolise le ciel, le chiffre sept représente la totalité de l'univers en mouvement.
Il n'a pas besoin de propriétés magiques, ce chiffre est magique en soit.
On prête à Hippocrate cette phrase qui pour moi résume parfaitement ce chiffre céleste le nombre sept par ses vertus cachées maintient dans l’être toutes choses; il dispense vie et mouvement: il influence jusqu’aux êtres célestes.
Sept est aussi le symbole de l'apocalypse, il est l'oméga, le monde, les sept rayons du soleil selon une vieille légende hindoue, et les sept cieux dans la tradition bouddhiste.
Chez les Maya, le septième jour, placé au milieu de la semaine de treize jours, est sous le signe du dieu Jaguar, expression des forces internes de la terre. C'est un jour faste. Le chiffre Sept est magique dans toutes les cultures, il est le plus constant, le plus droit, le plus parfait.

CANTWELL
Zacchary
7ème année.

Devoir d’Arithmancie.

En ce qui me concerne, le chiffre avec lequel j’ai le plus d’affinités est sans hésitation le un. Tout simplement parce qu’il s’agit d’un chiffre premier, par conséquent impossible à fragmenter. Il ne souffre pas de contradiction, et se suffit à lui-même. Entièrement, définitivement, impossible à morceler en différentes parties bancales, il est contenu et contenant en un seul tenant.

Il représente donc le Tout, l’Infini, l’Harmonie et l’Uniformité ; après tout, il s’agit de la première unité capable de faire évoluer le néant du zéro en réalité palpable. Il est la potentialité qui lui manque, le point de départ et la continuité, la réalisation des possibles cachés jusque là. C’est l’unité primitive ; en terme de départ comme de renouveau.

Il symbolise également l’unicité, la particularité. Mieux encore ; la particularisation. Le chiffre un est symbole de singularité, il est synonyme de distinction par la différence. Comme le prouve la droite verticale à l’origine de sa formation, il s’agit comme la poésie d’un pont capable de relier les niveaux inférieurs et supérieurs de la conscience, du monde, du quotidien ; la sublimation par l’unité, la réconciliation en un corps de contraires qui s’opposent parfois violemment.

C’est le Tout exprimé dans son unité.

Le un est la place que l’on vise en toute compétition ; comme un symbole de perfection, il fait de nous le meilleur, le pionnier, le modèle. Origine et aboutissement. Un chiffre droit et fier.

A mon sens, il a ceci de magique qu'il permet dépassement, indépendance, invention et réalisation, mais aussi le rassemblement puis l’unification des contraires en un tout inébranlable -ce qui est loin d'être naturel. De surcroit, il est le point de départ, la fabrication. Le un est également la résultante de tout acte magique; une potion, un sortilège, une métamorphose, un rituel. On n'obtiendra jamais qu'un effet à la fois, quels que soient les autres nombres qui entrent en ligne de mire.

Citation :

Le nombre huit possède un idéal de perfection évident. Sa forme est courbe, pleine et aérée, flottante, d'un équilibre extrême qu'aucun autre nombre ne possède. C'est la douceur de la courbe et de l'embonpoint, mise en contradiction avec la prononciation acide d'un lettrage à la consonances aiguë.

Si on le fait basculer, il se transforme en l'infini. Or l'infini est la valeur la plus riche à tel point qu'on ne peut l'envisager. C'est l'agglomération d'une succession d'instant qui font le temps, il symbolise donc à la fois l'étendue infinie de la richesse du monde et le mouvement intrinsèque à ce monde. On ne peut définir l'infini, seul un huit renversé peut envisager d'en représenter un symbole. Il nous dépasse donc dans cette symbolique.

Le huit traditionnel à par ailleurs un tracée qui témoigne de cette symbolique : une double courbe ininterrompue, impossible à briser, la répétition profonde du monde. Répétition Historique ou intime, c'est une leçon de vie qui traduit la vérité de son fonctionnement, car nous répétons toujours les mêmes erreurs, inlassablement. Sa courbe ininterrompu m'évoque aussi cette symbolique traditionnelle du serpent qui se mort la queue, l'ouroboros : symbole à la fois d'un cycle et d'une évolution non linéaire, ainsi que la fusion de deux mondes en paradoxe, céleste et terrien, ou la fusion du bien et du mal. Le Huit transcende l'ouroboros, le décuple, le multiplie et le brise. C'est le paradoxe à l'état pure : le plein et le vide dans sa forme même.

Par ailleurs, le huit est divisible et crée un rythme binaire : le binaire, c'est l'ordre, c'est l'harmonie, c'est la perfection. C'est une rangée divisible sans que rien n'en dépasse, c'est un groupe équitable, c'est la justice égalitaire pour chacun.

On peut donc supposer qu'il occupe une place primordiale dans le monde magique, qu'il aide à définir une valeur de l'infinie traduisible de diverses façons. Il est doté du pouvoir du contraire et de l'association des paradoxes, à croire qu'il peut influer sur un nombre de facteur... Infini, c'est le mot. 

J'aime ce qui est solide ; je ne crois pas qu'il y aie mieux que le quatre pour me définir. J'ai un jour lu quelque part que le quatre évoquait le labeur, l'ordre, la méthode, la sûreté. D'instinct, il est pour moi l'équilibre ; je remercie mon pupitre de posséder quatre pieds ou sinon mon encrier et ma modeste copie se retrouveraient par terre. Voilà ce qu'est pour moi le quatre : la dualité à son plus fort niveau et l'assurance d'avoir toujours de puissantes bases. Aucun édifice durable ne peut être érigé sans quatre piliers. Le quatre est d'assez martial : lisse, pointu, il est aussi franc qu'inflexible, puisqu'anguleux et fermé. Il est en quelque sorte l'image même de la totalité. Cette salle de classe possède quatre murs et nous sommes tous en train, ardemment, d'y cogiter.

Le quatre est présent partout ; dans les âges de la terre, les points cardinaux, les saisons, les groupes sanguins, les cavaliers de l'apocalypse, les piliers de l'univers.
De ce que je sais certaines cultures lui allouent nombre de propriétés. La tétraphobie, aversion du chiffre quatre, est commune en Asie. Dans beaucoup de langues asiatiques la consonance orale du mot quatre est proche de celle du mot mort. J'imagine qu'il incarne le malheur, les mauvais présages ; cette superstition m'est étrangère et je trouverais presque amusant de constater ces radicales différences. D'une culture à l'autre, les symboliques changent : le chiffre quatre est également suprêmement magique pour beaucoup de civilisations, moldues ou non. Les Amérindiens lui attribuent rien de moins que la perfection.

Et bien que ma copie ne réponde pas à sa définition, c'est sur ce mot, perfection, que je l'achève.