Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez

Le poème - Arianna

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
Messages : 872
Age : 30
Date d'inscription : 07/07/2013



Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Lun 29 Juil - 23:37
Clarence avait décidé qu’il était temps de mettre les choses au clair avec Arianna. Mais il était absolument incapable de l’arrêter dans les couloirs pour lui en parler, parce qu’il y avait trop de monde, et il ne la croisait pas vraiment là où il n’y en avait pas. Il aurait pu lui envoyer un MIP, mais il avait peur qu’elle ne réponde pas. Non, l’idéal, c’était de lui envoyer un poème. Quelque chose qui l’énerverait, quelque chose qui l’obligerait à venir. Alors, Clarence s’était assis dans un coin calme de la bibliothèque, et il avait écrit, chargeant Clémence, son furet, d’aller amener le message – et espérant qu’elle ne se ferait pas écraser par Arianna en colère, auquel cas il l’aurait probablement massacrée, parce que maltraiter les animaux, c’est ce qu’il y a de pire. Sur la lettre figurait, en lettres calibrées, les mots suivants :

Clarence en mode BG a écrit:
Dehors, la pluie tombe, reflet de mon humeur.
Humeur qui est bien sombre, c’est tout à ton honneur.
Glissent sur les carreaux, de jolies gouttes de pluies,
Mais de tous ces cristaux, tu es le plus sexy.

Je ne cesse de penser à ce si doux baiser
Tes lèvres sur les miennes, Merlin tu es cruelle.
Je ne peux oublier tes deux yeux de Sharpey,
Tes cheveux tel les blés, semblables aux vermicelles.

Si tu aimes ce portrait que je viens de dresser
Ou si tu ne l’aimes pas, s’il n’est pas si parfait,
Retrouve-moi au chaud, 18h, dans les cachots.

Très satisfait de ce poème, qui ferait sûrement réagir la blonde, Clarence partit s’installer dans les cachots, son Fléreur tout contre lui. Il attendait l’arrivée de sa blondasse, pressé.

Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Jeu 1 Aoû - 5:43

Le poème de Clarence
Un bruissement agréable aux yeux de la jeune fille se fit entendre. Arianna adorait rouler les parchemins, le vieux papier glissant sur la paume de ses mains, l'odeur de ce dernier, le sentiment du travail accompli, aussi. Elle avait enfin finalisé son devoir d'histoire de la magie - miracle. Elle avait eu beaucoup de failles au niveau de sa concentration durant son travail avec Lana, et ça avait été pénible de devoir travailler sur un sujet aussi ennuyant pendant ces quelques heures. En vérité, et même si elle avait beaucoup de mal à se l'avouer, elle avait passé une bonne partie de son temps à penser à ce qu'elle avait fait avec un certain Serdaigle. Lana avait du remarquer ce manque de concentration ; mais elle n'avait pas réellement soulevé le sujet - heureusement d'ailleurs.

Dans ses songes, elle remarqua tout de même que l'heure était tardive et que tout le monde se mettait à sortir du cours d'Astronomie. Travailler son cours d'histoire de la magie pendant le cours d'Astronomie était vraiment pas terrible, hein? Bref, elle n'en avait que faire, elle était heureuse d'avoir terminé ce fichu devoir. Surtout que le cours et la remise étaient le lendemain, relativement tôt. Elle soupira en glissant dans son sac le parchemin fraîchement roulé, et rangea ses affaires afin de sortir de la salle de cours. L'afflux d'élèves à la porte était tel qu'elle se permit d'attendre quelques minutes supplémentaires. Ce qui la replongea dans ses songes étranges.

Le souffle de Clarence lui revint sur les lèvres, et elle se surprit à y poser les doigts un court instant. Qu'avait-elle ressenti à ce moment là ? De la haine principalement mais elle s'était doucement muée en un sentiment plus complexe, elle avait par ailleurs eu du mal à dissimuler sa gêne en tournant les talons. Elle n'aurait franchement pas su quoi faire s'il l'avait retenue. Mais pourquoi pensait-elle à lui là maintenant ? C'était ridicule. Rien que de repenser à son égocentrisme, ça la refroidissait considérablement.

Elle était encore attablée lorsqu'elle vit un petit animal - portant visiblement un message - s'approcher d'elle. Perplexe mais charmée par la bouille du furet, elle s'abaissa pour qu'il puisse grimper sur la paume de sa main. L'animal ne semblait pas vraiment effrayé, et il semblait être content d'être arrivé à bon port. Aria se permit de détacher le mot doucement, s'y prenant avec attention afin de ne pas blesser ou brusquer la bestiole. Elle n'avait pas franchement envie de se faire bouffer la main.

Citation :
Dehors, la pluie tombe, reflet de mon humeur.
Humeur qui est bien sombre, c’est tout à ton honneur.
Glissent sur les carreaux, de jolies gouttes de pluies,
Mais de tous ces cristaux, tu es le plus sexy.

C'était quoi cette blague ? Elle arrêta sa lecture au premier paragraphe. Elle regarda le furet qui semblait attendre quelque chose. Puis elle se mit à relire les mots couchés sur le papier blanc. C'était franchement ridicule. Elle continua sa lecture, s'attendant au pire. Elle ne s'était même pas demandé une seconde qui aurait pu lui envoyer ça, mais avait jeté des petits coups d'oeils autour d'elle pour voir si quelqu'un l'observait et si c'était justement une personne qui souhaitait se foutre d'elle.

Citation :
Je ne cesse de penser à ce si doux baiser
Tes lèvres sur les miennes, Merlin tu es cruelle.
Je ne peux oublier tes deux yeux de Sharpey,
Tes cheveux tel les blés, semblables aux vermicelles.

...Clarence.
Ce foutu gamin égocentrique allait le payer. Un baiser ? Ils ne s'étaient jamais embrassés et ce n'était pas près d'arriver ! Pour qui se prenait-il ? En plus, tout le monde aurait pu lire ces mots. Même s'il n'était pas clairement écrit qu'il parlait d'Arianna, les rumeurs allaient vite.

...Yeux de Sharpey.
...Semblables aux vermicelles.

Quel âge avait-il, franchement ? Ce gamin allait le payer. Franchement. Et elle qui pensait innocemment à la proximité qu'ils avaient connue, tout ce qu'il avait dans la tête c'était de se foutre d'elle. Il ne fallait pas qu'elle flanche, ni qu'elle pense à lui d'une quelconque manière positive qui soit.

Citation :
Si tu aimes ce portrait que je viens de dresser
Ou si tu ne l’aimes pas, s’il n’est pas si parfait,
Retrouve-moi au chaud, 18h, dans les cachots.

18h dans les cachots. Elle regarda l'heure. Un peu en retard. Il devait cela dit encore y être - normalement. --Attends. Les cachots? C'était quoi cet endroit pour un rendez-vous ? Décidément, il avait vraiment une case en moins. Néanmoins, sur les nerfs de ce poème bidon et du comportement de ce gamin immature, elle chiffona la lettre qu'elle fourra dans son sac, prit le furêt - avec attention - et s'empressa de partir.

*

Les cachots n'étaient pas un des endroits de Poudlard dont elle raffolait et Clarence devait le savoir. C'était quoi cette idée de l'inviter à se retrouver là ? Merlin qu'il était stupide comme garçon. Et ça se croit intelligent, hein? Bref. Sombres, froids et poussiéreux, les cachots n'étaient définitivement pas un lieu où il était conseillé d'inviter une fille. Mais soit, Clarence voulait se payer la tête de la Gryffondor, elle n'allait certainement pas se laisser faire.

Elle s'avança dans les cachots sans voir âme qui vive, et attendit. Il était forcément déjà là, mais elle n'osait pas trop s'aventurer dans cette pénombre. De toute façon, il avait du l'entendre.

Lumos.
codage par Junnie sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
Messages : 872
Age : 30
Date d'inscription : 07/07/2013



Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Jeu 1 Aoû - 18:39
Le temps était long. Effroyablement long. Clarence était parti s’installer un peu en avance, et Arianna s’entêtait à ne pas arriver… Elle était en retard. Si, au début de son attente, le brun s’était occupé en caressant son Fléreur, qu’il venait juste d’acquérir – ça lui avait coûté un sacré tas de gallions, mais il était incroyablement heureux de les avoir dépensés là-dedans – Hightower avait vite commencé à se poser des questions. Des tas et des tas de questions. Arianna allait-elle venir ? Si elle ne venait pas, se sentirait-il triste ? Et si elle venait, que se passerait-il ? Est-ce qu’elle allait le frapper ? Est-ce qu’elle allait l’embrasser, comme avant, et pour de vrai cette fois ? Est-ce qu’il se passerait des choses inavouables, dans les recoins cachés de l’endroit ? Allaient-ils s’engueuler, pendant tout ce temps ? La magie allait-elle fuser, malgré le règlement ?

Oui, le Serdaigle se posait beaucoup trop de questions – et il n’hésitait pas à croire que c’était une des caractéristiques de sa maison. Se demander, toujours se demander, c’était ça la source des bleus, la raison de leur affectation. C’était leur soif d’apprendre, leur envie de découvrir, et toutes ces interrogations qui tournaient dans leurs têtes tant qu’elles n’avaient pas de réponses. Oui, Clarence avait besoin de savoir. Sinon, il risquait de devenir fou. Impatient, hésitant, il attrapa ses genoux – il adoptait souvent cette position de psychopathe, malheureusement. Devait-il partir ? Ces questions méritaient-elles d’avoir une réponse ? Ne serait-il pas déçu par cette dernière ? Il attendrait encore 10 minutes, et si Arianna n’était toujours pas là, alors il partirait.

… Putain, qu’est-ce que ça peut être long dix foutus minutes. Les mains de Clarence couraient dans les poils de son Fléreur – heureusement qu’il était là d’ailleurs, l’animal, sinon le Serdaigle aurait sérieusement flippé. Il n’était pas vraiment réputé pour son courage, et c’était à raison : Hightower avait peur de pas mal de choses, et s’il avait choisi les cachots comme lieu de rendez-vous, c’était uniquement parce qu’il était certain qu’ils n’y croiseraient personne. Et puis, le corps d’Arianna illuminé par des flammes vacillantes, ça devait être… Quelque chose. Il pensait justement à ça quand son Fléreur grogna, discrètement. Ce brave Clay. Toujours à l’affût. Quelqu’un avec de mauvaises intentions était dans le coin.

Ce n’était pas bien difficile de deviner qui. D’une main douce, mais ferme, Clarence caressa la tête de l’animal, pour le calmer. Ce fut rapide. Puis, souplement, il se releva et, ses yeux déjà accoutumés au manque de lumière, se dirigea vers l’entrée. Il n’en était pas bien loin, de toutes façons. Et la luminosité qui se dégageait de la Gryffondor brillait, le guidant aussi sûrement qu’un phare guide un bateau. Il ne pouvait s’empêcher de sourire, mi-heureux, mi-moqueur. Il était heureux de la voir… Et il était encore plus heureux de voir Clémence en vie. D’un claquement de langue, il appela l’animal, qui sauta au sol pour venir se loger à sa place, sur son épaule. Puis il observa la blonde, et se contenta d’un simple :

« Tu es venue. »

Non, le Serdaigle n’était pas franchement inspiré.

Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Jeu 1 Aoû - 19:02

Le poème de Clarence
Arianna sentit le petit être quitter ses mains d'un saut pressé, et elle eut peur l'espace de quelques secondes de l'avoir perdu dans les cachots. Comment l'aurait-elle dit à Clarence ? Heureusement, il l'avait simplement appelé et il était, en brave bête, retourné à son maître. Le lumos n'éclairait que les environs très proches de la jeune fille et elle ne voyait que la silhouette du Serdaigle qui lui faisait face, mais heureusement suffisamment pour le distinguer clairement.

▬ Tu es venue, avait-il dit dans un souffle.

Le son de sa voix lui avait-elle manqué ? Elle était contente de l'entendre. Cette joie dissimulée, elle s'interdisait de l'éprouver. Elle éprouvait à la fois tellement de haine et d'attachement pour cet homme qui lui rappelait tellement de choses. De bons et de mauvais moments, dont il n'était même pas responsable. Elle ne l'aimait et le détestait pas pour ce qu'il était, mais pour ce qu'il lui rappelait. C'était ignoble, de ressentir de cette façon. Elle l'avait observé longuement avant de rétorquer. Son visage bronzé, ses yeux verts qu'elle pouvait difficilement voir dans cette pénombre à laquelle elle n'était pas encore habituée, sa tête de plus qu'elle. Les couleurs de sa maison qu'il arborait fièrement, comme toujours, sa robe de sorcier faite sur mesure pour lui. Il tenait dans ses mains deux animaux complètement différents. Le furêt qu'elle avait eu le plaisir de connaître quelques minutes auparavant, et une autre bête qu'elle ne reconnaissait pas. Il faisait encore trop sombre pour ses yeux pour qu'elle puisse distinguer clairement ce qu'était la petite forme poilue. Mais il ne semblait pas heureux de la venue de la Gryffondor, vu le léger grognement qu'il émettait malgré les caresses du Serdaigle.

▬ Ah, c'est toi ? Vu le poème, j'ai pensé que ce serait quelqu'un d'autre. On ne s'est jamais embrassés, que je sache, Clarence ?, fit-elle innocemment, pour piquer le bleu et argent.

Sous entendre qu'elle avait embrassé quelqu'un d'autre. Puéril, n'est-ce pas? Vraiment, oui. Est-ce que ce genre de paroles auraient le pouvoir de faire naître en lui un sentiment de jalousie ? C'aurait été drôle de le voir piqué au vif par cette réplique. Après tout, il l'avait cherchée. Ce poème ridicule était la cause de son courroux bien enfoui au fond d'elle. Il avait quand même comparé ses yeux à des mirettes de Sharpey, si c'était pas du foutage de gueule, ça.

Depuis le début, Clarence avait semblé ne pas être indifférent aux charmes d'Aria. Elle voulait essayer d'en jouer. Maladroitement, parce qu'elle n'avait jamais fait ça, mais peut-être qu'elle réussirait. Tout ce qu'elle espérait, c'était qu'elle ne se prenne pas à son propre jeu. Combien de personnes ont fait cette erreur? Certainement une bonne paire. Bizarrement et malgré tous les mauvais souvenirs que Clarence pouvaient raviver dans le coeur de la jeune fille, elle ne voulait pas qu'il parte.

Et s'il partait, là, maintenant, après lui avoir donné ce rendez-vous, après qu'elle ait dit ces mots, après qu'ils se soient fait face pendant deux minutes, est-ce qu'elle le retiendrait ? Partir ne ferait que la conforter dans l'idée qu'il l'aimait un peu plus qu'il ne le faudrait. Mais peut-être était-il simplement physiquement attiré par elle, rien de plus. Bref, de toute façon, elle n'en avait cure. Comme si ça allait lui faire quelque chose. Tout ce qu'elle voulait, c'était le blesser. Normalement.
codage par Junnie sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
Messages : 872
Age : 30
Date d'inscription : 07/07/2013



Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Jeu 1 Aoû - 19:53
Clarence sourit cette fois franchement. Il aime le jeu. Il adore le jeu. Et il a l’impression qu’Arianna a du mal à le détester – il est sûr, sûr que ce faux-baiser la travaille. Après tout, ce truc occupe son crâne, ça lui semble bien normal que ça occupe celui de la Gryffondor aussi. Alors, il ne peut effacer son bonheur d’être ici, avec elle, et il continue à caresser la tête de Clay – l’animal, encore jeune, n’était pas assez bien dressé pour qu’on puisse affirmer qu’il ne sauterait pas sur la rouge. Il n’aurait peut-être pas du l’emmener, mais ça lui aurait fait trop mal de devoir s’en séparer. Il se mord les lèvres quand elle parle. Il trouve ça drôle. Il est sûr qu’Arianna n’est pas le genre de fille à embrasser un peu tout le monde – elle est bien trop sauvage.

Par Merlin, qu’elle est belle. Certain d’être dans un lieu trop sombre pour se faire repérer, il n’hésite pas à la regarder. Ses yeux courent sur son corps. Elle est grande, elle est belle, et elle a des cheveux, mais des cheveux… Bien loin de ceux qu’il a décrit dans son poème, en fait. Il est sûr qu’elle bouillonne, à l’intérieur. Parce qu’il a fait exprès de la chercher un peu, et qu’Arianna n’est pas le genre de personne qui se laisse comparer à un Shar Pei sans réagir. Elle joue, donc. Il a envie de participer, quitte à se brûler les ailes. Alors, il répond :

« Je sais, mais ça pourrait s’arranger. »

Sa voix est suave. Il fait bien le séducteur – il l’a appris en observant d’autres gens… Et si lui finit toujours par bégayer et avoir l’air ridicule quand il a des sentiments, il n’empêche que… Quand il joue, il est bien. Alors, il se rapproche dans la lumière, les yeux brillants. Un peu trop proche, d’ailleurs. Et il continue à sourire. Cette fois, c’est décidé, il n’aura pas l’air stupide. Et l’absence de toute luminosité l’aidera dans son entreprise. Il prononce doucement un Nox, plein d’intention et, tandis que la lumière disparaît pour de bon, il déclara, de cette même voix :

« Après tout, si tu es venue, ce n’est pas pour rien… Si ? »

Il a envie de rire. Il a aussi envie de mettre ses menaces à exécution.

Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Jeu 1 Aoû - 20:33

Le poème de Clarence
S'accomodant à la faible lumière de son lumos pour le contempler, elle put apercevoir l'animal dont elle ne définissait pas bien l'identité précédemment. Il s'agissait là d'un Fléreur, petit animal ressemblant franchement à un chat aux grandes oreilles. Elle savait que ces bêtes là avaient leur petit caractère, et le savoir aux bras de Clarence n'était pas pour le plus rassurant, vraiment. Même si elle aimait les animaux et que le furêt du Serdaigle ne semblait pas être agressif, elle se méfiait.

Elle dévisagea Clarence, calme. Elle fut déçue du manque de réaction de ce dernier face a ces piques, elle devait se montrer plus créative. Il n'y avait rien entre eux deux, comment pourrait-il se montrer jaloux ou blessé par une parole prononcée dans le vent ?

Alors qu'elle se remettait de sa déception, elle crut voir briller une flamme de défi dans le fond du regard du Serdaigle. Il voulait jouer. Comme elle, non ? C'était ce qu'elle voulait. Le tester, lui faire du mal ? Elle était un peu perdue mais ne se démonta pas pour autant.

▬ Je sais, mais ça pourrait s'arranger.

Il parlait forcément du baiser. Sa voix était séduisante, suave, pleine d'un petit quelque chose qui attirait Arianna. Elle aurait sûrement eu vite fait de céder à ces mots si elle n'était pas aussi bornée et qu'elle n'éprouvait pas des sentiments aussi mitigés face au jeune homme. A peine eut-il prononcé ces mots qu'il se mit à se rapprocher, lentement mais sûrement, d'elle. La distance qui les séparait était de plus en plus faible, et seule la baguette de la jeune fille faisait office de véritable séparation entre leurs deux corps. Alors qu'il s'approchait encore plus et que la baguette levée entre eux commençait à le déranger, il posa doucement sa main dessus et murmura un Nox. Ils étaient dans le noir le plus complet à présent, leurs yeux étant habitués à la faible lumière tamisée de la baguette d'Arianna n'avaient plus rien pour voir.

▬ Après tout, si tu es venue, ce n’est pas pour rien… Si ?

Elle le sentait, là, tout près. Si elle était venue, c'était parce que sa lettre avait fait monter en elle un sentiment de colère. Qu'elle avait malgré elle très légèrement oublié depuis qu'ils étaient ensemble. Elle était également venue pour lui rendre son animal, qu'elle n'allait pas garder indéfiniment. Excuse stupide, l'animal avait trouvé son chemin jusqu'à elle, il aurait pu retrouver Clarence aisément.

Il ne fallait pas qu'elle se démonte. Elle le savait; Clarence, au fond de lui, n'était pas si à l'aise qu'il le prétendait actuellement. S'il l'avait été, il aurait préféré voir la lumière vacillante sur le visage de la jeune fille afin de se délecter de sa réaction. Il n'était pas sûr de lui, et jouait avec le feu.

Le jeu semblait être devenu leur moyen de communication. Mêlé à la haine, la provocation, l'attachement naissant, la curiosité de l'autre, aussi. Leur relation était véritablement une belle démonstration d'un grand n'importe quoi. Mais soit.

Elle ne voyait plus son interlocuteur mais le devinait, sa voix qui venait de s'éteindre avec sa baguette, le souffle du jeune homme qui arrivait jusqu'à elle. Il était tout près. Elle posa doucement ses mains froides - parce qu'elle avait froid - sur le visage de Clarence, cherchant à le détailler. Son pouce passa lentement sur les lèvres du Serdaigle tandis que son autre main s'aventurait déjà dans ses cheveux. Elle se rapprocha un peu de lui. Le jeu commençait réellement, n'est-ce pas ?

Elle n'était plus qu'à quelques centimètres de lui et leurs souffles s'entremêlaient comme la première fois. En avait-elle envie ? Le silence de la pièce uniquement rompu par les inspirations et expirations était apaisant, mais aussi effrayant. Ils étaient seuls, tous les deux, là, debout dans cette pénombre. Les mains de la Gryffondor caressaient doucement le visage de Clarence. A quoi pensait-il ? A quoi est-ce qu'un égocentrique pareil pouvait penser actuellement ?

Alors qu'elle se rapprocha encore un peu, de manière imperceptible et inaudible pour le jeune homme, un grognement se fit entendre. Le fléreur venait de tout briser.
codage par Junnie sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
Messages : 872
Age : 30
Date d'inscription : 07/07/2013



Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Jeu 1 Aoû - 22:00
Clarence aimait cette nouvelle proximité. Il avait appris ça récemment : il appréciait d’être proche des gens… Surtout certains. Il s’était tu, et il attendait, purement et simplement, écoutant le doux son de leurs souffles mêlés. C’était bon. Il adorait ce moment, qui précédait plein de bonnes choses, qui laissaient fleurir les idées. Le silence, en règle générale, est toujours signe de changement. Le monde n’est jamais plus silencieux qu’avant un orage. Et ce n’était qu’un des maints exemples.

Il sentit les mains d’Arianna sur son visage. Il ne les avait pas entendues venir : elle aurait tout aussi bien pu le gifler violemment, il n’aurait en aucun cas pu se protéger. Mais à la place, elle caressa sa peau. Doucement. C’était chaud. C’était froid. C’était bon. Clarence n’osait même plus respirer de peur de briser cet instant. Il sentit les doigts glisser dans ses cheveux, s’entremêler. Leur relation était vicieuse. Et déjà, si vite, le jeune homme perdait ses moyens. Il jouait tellement mal… Il ne savait plus quoi faire.

Le visage de Clarence devenait rouge. Merlin merci, il n’y avait pas assez de lumière pour le voir. Arianna s’était approchée. Elle était à portée de bouche. Y déposer un baiser, ne pas déposer de baiser… Le jeune homme frissonna. Il était perdu. Il ferma les yeux, prit le temps de réfléchir… Et Clay le sauva. Brave bête, elle avait trouvé la solution pour rompre son embarras. Le Fléreur avait grogné, lourdement, bruyamment – il était jaloux le petit. Soulagé, Hightower se remit à respirer pleinement et s’écarta, abandonnant Arianna à son sort, pour s’occuper du félin. Sa voix était douce, sa voix était chaude – tout avait toujours été plus simple avec les animaux.

« Allons Clay, calme-toi. »

Il s’accroupit et lui caressa la tête avec douceur. Clarence était attendrissant, quand il était avec ses animaux. Il poussa un doux soupir, furtif, et continua en silence quelques secondes. Il n’arrêtait pas de parler, tant et si bien que lui-même avait fini par se sentir plus détendu. C’était stupide, de se prendre la tête pour Arianna, non ? Durant son discours, malheureusement, il eut le malheur de dire :

« Et la dame s’appelle Arianna c’est… Une Gryffondor. »

Il n’avait pas su quoi dire d’autre. Qu’était Arianna ? Une amie ? Sûrement pas. Une connaissance ? Non, c’était plus. Une camarade ? Pas pleinement. Une copine ? Pas encore. Une ennemie ? Il n’en était plus sûr. Clarence poussa un soupir. C’était si compliqué… Un peu plus sèchement – Clay s’était un peu calmé – il demanda à Ashford, le plus poliment possible, vu la situation :

« Rallume ta baguette s’il te plaît. Je veux voir s’il va bien. »

Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Jeu 1 Aoû - 23:06

Le poème de Clarence
Il s'agissait là d'une vaste blague. Une fois le moment brisé, Arianna retrouva ses esprits assez rapidement. Elle fit quelques pas en arrière, sans un mot. Elle s'était juste refermée comme une huître. Et c'était bizarre de se sentir comme ça, en fait. Elle se sentait mal. Pas à l'aise, mal là où elle était. Elle n'était pas à sa place. Qu'est-ce qu'elle faisait là, avec quelqu'un qui lui rappelait tant une vie qu'elle aurait du oublier il y a bien longtemps ? Comme si cet homme qui se tenait devant elle allait lui offrir ce que son frère lui avait repris. L'avait-elle envisagé ? Non. Elle n'avait pas envisagé de faire de Clarence plus que l'objet de sa haine, si ?

Ce n'était pas possible. Sans un mot, elle observa la scène. Clarence était tendre avec son animal, et Ô combien Aria le comprenait. Si elle avait pu, elle aurait chéri cet animal au moins autant que le Serdaigle pouvait le faire. Elle adorait littéralement les animaux, d'ailleurs. Mais elle se gardait bien de le montrer, et puis, elle n'en avait pas. Son coeur reprit ses battements normaux, lents. Le silence était brisé par les chuchotements de Clarence à son félin. Il s'abandonnait a des caresses aussi abondantes que l'amour qu'il semblait lui porter. Elle aurait aimé que quelqu'un l'aime comme il pouvait aimer ce Fléreur. Mais elle ne laisserait sans doute plus jamais quelqu'un l'approcher de cette façon. C'était fini cette époque. Elle se retrouvait là, debout dans la pénombre, complètement vidée de son énergie et de tous les sentiments qu'elle avait pu éprouver quelques minutes auparavant. Triste. Nostalgique. Elle n'aimait pas ça, elle n'aimait pas se sentir aussi vulnérable. Elle n'écouta même pas Clarence lorsqu'il parla d'elle, trop aveuglée par ce sentiment qui lui torturait le coeur. Pourquoi avait-elle si froid en ce moment ?

▬ Rallume ta baguette s’il te plaît. Je veux voir s’il va bien.

Elle n'allait pas lui refuser ça. Ses mots résonnaient dans sa tête, elle semblait un peu absente. C'était la première fois que ça lui arrivait depuis bien longtemps et il fallait juste qu'elle se ressaisisse, vite.

▬ Lumos, souffla-t-elle en un soupir douloureux.

Ah, pourquoi se sentait-elle si mal? Il fallait qu'elle évacue, qu'elle respire. L'air était lourd, malsain. Elle se sentait vraiment mal. Lorsque les souvenirs de cet amour que lui avait porté son frère lui revenaient en tête, elle éprouvait habituellement de la colère. Là, tout ce qui lui venait était une grande tristesse.

Elle tourna silencieusement les talons après avoir déposé sa baguette sur le sol, et s'éloigna. Montrer cette faiblesse à ce Serdaigle était la dernière des choses qu'elle voulait. Vraiment.
codage par Junnie sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
Messages : 872
Age : 30
Date d'inscription : 07/07/2013



Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Jeu 1 Aoû - 23:28
Clarence profita de la lumière qui venait d’arriver pour observer Clay. Il ne se souciait plus du tout d’Arianna – c’était très secondaire, il avait beaucoup moins de proximité avec elle qu’avec Clay, pourtant arrivé dans sa vie moins d’une semaine avant. Aussi prit-il le temps de bien vérifier que tout allait bien – un animal qui grogne peut simplement être mal. En fait, les animaux n’étaient pas très différents des humains, mais ça, le Serdaigle avait du mal à le comprendre. Du coin de l’œil, il vit la lumière se baisser à leur niveau. Mais il ne s’en soucia pas de suite. Quoique. Les bruits de pas qui s’éloignaient l’alertèrent, et il vit que la Gryffondor partait. Sans sa baguette ?

Hightower fronça les sourcils. Quelque chose n’allait pas. Et si c’était un vrai couillon avec beaucoup d’ego, en règle générale, il n’en avait pas moins… Pas mal de cœur, en fait. Clarence était fondamentalement gentil, et c’était, à son sens, l’un de ses principaux défauts. Il hésitait : Clay ou Arianna ? Mais elle avait laissé sa baguette, et le Serdaigle tenait autant à cette dernière qu’à ses animaux. Même s’il en prenait moins soin. Un sorcier n’abandonne jamais sa baguette. D’une main, il posa Clémence au sol, et chuchota à ses animaux, d’une voix douce :

« Attendez-moi là. Je vous laisse ensemble, je dois m’occuper de… Quelque chose. »

Ensuite, il attrapa la baguette, posée au sol. Avec précaution. Il ne voulait surtout pas la briser. Il la caressa doucement, reconnaissant le bois d’if – symbole de renaissance… Les baguettes en disaient beaucoup sur leurs propriétaires. Sans trop savoir pourquoi, le Serdaigle avait envie d’en savoir plus sur Arianna. Il n’avait plus du tout envie de l’énerver. Alors, il se releva, et courut derrière elle – étrange sentiment de déjà vu. Il attrapa sa manche, beaucoup plus doucement cette fois, et il déclara, d’une voix douce. Gentil.

« Ta baguette… »

Il la tenait dans sa main comme on tient un bibelot précieux. Les yeux baissés, mal à l’aise, il la lui tendit. Il n’était pas doué pour être lui-même. Il n’était pas doué pour être doux. Il fallait qu’elle reprenne sa baguette, ça ne devait vraiment pas aller pour qu’elle réagisse comme ça. Que pouvait-il bien dire ? Il se mordit la lèvre, délicatement, gêné… Etait-il vraiment la cause de ce malaise ? Il n’avait jamais su pourquoi elle l’avait détesté au début, comme il n’avait jamais su si elle était vraiment attirée par lui… Et une fois encore, il ne savait pas. Finalement, il se décida à demander – et on sentait, dans sa voix, qu’il était honnête. Que ça l’intéressait vraiment.

« Est-ce que… Ça va ? »

Il ne savait pas trop quoi faire. Et cette fois, il n’avait plus le doux pelage de ses animaux pour se donner une contenance.

Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Ven 2 Aoû - 2:32

Le poème de Clarence
En vérité, elle venait véritablement de se foutre dans la merde. Elle avait entendu Clarence chuchoter à ses animaux qu'il reviendrait tout de suite. Elle l'avait entendu se relever en prenant la baguette magique d'Arianna au passage, qui griffa doucement le sol sur quelques centimètres. Il venait. Elle souffla, essayant de se calmer. Les larmes étaient montées, elle ne se contrôlait plus vraiment. Il fallait qu'elle fasse un effort, le laisser la voir dans cet état était impensable.

Elle respira lentement, se calmant petit à petit. Il ne lui restait plus que quelques secondes, elle entendait les pas précipités du Serdaigle tambouriner le sol des cachots sombres et froids. Etait-il inquiet pour elle ? Se précipiter ? Probablement parce qu'il ne voulait pas s'encombrer de la baguette magique de la jeune fille. Elle se sentit happée vers l'arrière, il venait de l'agripper comme l'autre fois. Beaucoup plus doucement cela dit, cela ne lui ressemblait pas.

Le visage rougi, elle lui faisait à présent face. Mais il ne pouvait pas la voir. Bien qu'ils étaient tout près de la sortie des cachots et qu'il faisait plus clair, elle doutait qu'il puisse se rendre compte de quoi que ce soit. Elle l’espérait.

▬ Ta baguette...

Elle regarda sa baguette dans les mains du jeune homme. Elle devait franchement lui faire pitié pour qu'il se déplace jusqu'à elle juste pour lui rendre sa baguette, hein ? Sa voix n'était plus séductrice mais semblait emplie de sincérité. Il jouait sûrement très bien la comédie, Arianna ne marcherait pas dedans. Elle ne savait pas comment réagir pour le lancer sur une fausse piste, pour ne pas qu'il se doute de quoi que ce soit. Pour reprendre là où ils en étaient - au jeu.

Aller plus loin dans cette relation et parler d'eux, c'était grotesque. Ce n'était pas une chose à faire. Ils n'étaient pas faits pour ça. Le regard toujours baissé, elle empoigna sa baguette, sa main toujours aussi froide frôla celle de Clarence. Contraste étonnant de température. Elle la rangea aussitôt.

▬ Est-ce que… Ça va ?

Douce question. Elle ne savait que répondre. Mentir ? Oui. Mais que dire ? Elle se concentra, respirant doucement pour ne pas alerter Clarence. Son angoisse s'envola après quelques minutes qui avaient sans doute parues longues pour le Serdaigle.

▬ Ca va oui. Je voulais juste te laisser du temps avec tes animaux, fit-elle, l'air de rien.

Sa voix était neutre, ni emprunte de tristesse ni de joie, la colère était quant à elle aussi complètement absente, ce qui était rare dans leurs échanges. En fait, il semblait vraiment inquiet de l'état de la jeune fille - ce qui ne manqua pas d'éveiller en elle son esprit moqueur.

▬ Bah alors ? T'as cru quoi Clarence ? Qu'en voyant l'amour que tu portais à tes animaux, je m'étais rendue compte que j'étais rien ? rigola-t-elle. Peut-être que tu t'es dit que la pauvreee petite Arianna avait besoin de compagnie ? continua la Gryffondor, souriant, le regard rempli de défi. Serais-tu en train de laisser tomber le masque ? Tu ne peux déjà plus te passer de moi ?

Elle voulait qu'il oublie ce moment. Quoi de mieux pour ça que de détourner son attention ? Retourner dans le jeu était le moyen le plus sûr de ne pas éveiller les soupçons, même s'ils étaient sûrement déjà nombreux en train de fourmiller dans la tête du Serdaigle. Mais elle n'allait pas le laisser se faire une idée, non.

Elle le regarda, le regard toujours aussi moqueur, insupportable. Se rapprochant un peu, elle lui adressa un sourire avant de passer à côté de lui pour retourner voir les deux bestioles qu'il avait laissées seules. Les pauvres. Dans cette pénombre. Quel maître indigne. C'était étrange. Qu'il soit venu.

Vraiment.
codage par Junnie sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
Messages : 872
Age : 30
Date d'inscription : 07/07/2013



Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Ven 2 Aoû - 16:06
Le silence s’étirait, et Clarence réalisait qu’il n’avait qu’une seule envie. Pouvoir retoucher la main d’Arianna. Aurait-ce été louche, s’il avait tendu ses doigts, et s’il les avait posés autour du poignet de la blonde ? Probablement. A la place, il les passa dans sa nuque, geste de gêne… Il n’avait jamais été très doué avec les gens tristes, et ça le rendait profondément malheureux de ne rien pouvoir faire. Si seulement il n’avait jamais été aussi empathique, aussi sensible. Sa vie aurait été incroyablement plus simple… A la place, il respecta le silence, et la laissa balancer un mensonge. Elle était nulle pour ne pas dire la vérité. Beaucoup trop monotone. On aurait dit que sa voix était morte.

Et alors, sans crier gare, elle offrit la raison de sa tristesse à Clarence. Sa voix était moqueuse, bien trop moqueuse, et elle disait des choses bien trop profondes. Devait-il y voir un appel à l’aide, une demande ? Arianna se sentait-elle seule ? Est-ce que c’était pour ça qu’elle était comme ça ? Sans prévenir, une lumière s’alluma dans la tête du Serdaigle. Il était donc récupérable. Et enfin, il comprenait… Comme il savait que le lui dire serait sûrement la pire solution à adopter s’il ne voulait pas la faire fuir… Mais pouvait-il se taire, alors qu’il venait juste d’avoir une des clés de la psychée de la Gryffondor ? Sûrement pas. Tout en lui emboîtant le pas, il répondit, relativement sérieux :

« J’avais pas pensé à ça, mais du coup, je comprends mieux. »

Il souriait, mais le lumos le cachait peut-être. Il passa devant, en quelques grandes enjambées – 10 cm en plus, ça faisait quand même une petite différence – avant de rajouter, clairement moqueur cette fois, son sourire provocateur bien en vu sur ses lèvres rosées :

« Quel masque ? Je n’ai jamais caché que je ne pouvais pas me passer de toi, mon petit Shar Pei. »

Puis il claqua la langue, autorisant par la même les deux animaux à revenir. Ils étaient bien dressés – c’était un don qu’il avait toujours eu, celui d’éduquer les animaux – aussi revinrent-ils en trottinant. Braves petits. D’une main, le Serdaigle attrapa Clémence, et la posa sur son épaule. De l’autre, il attrapa la peau du cou de Clay, délicatement. Comme une Maman chat. Après tout, le Fléreur était encore presque un bébé, et cette fois, il allait bien servir.

« Tu aimes bien les animaux non ? Le petit furet que tu avais dans la main s’appelle Clémence – c’est un prénom français. Je te remercie de t’être bien occupé d’elle. Quant au Fléreur, il s’agit de Clay. Il faut que vous fassiez connaissance, parce que comme j’ai l’intention de te harceler, ce serait bien qu’il te reconnaisse. »

Et sans lui demander son avis, il lui attrapa la main, déplia ses doigts et les présenta, paume vers le ciel, à l’animal. Ce dernier aurait pu n’en faire qu’une bouchée. Mais le geste était purement amical et, à la place, il vint renifler la peau, pâle. Et Clarence souriait. Le bout de ses doigts était si chaud…


Revenir en haut Aller en bas

Invité



Anonymous
Invité


Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Ven 2 Aoû - 20:54

Le poème de Clarence
Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle n'aimait vraiment pas ce surnom. Si elle avait pu, elle l'aurait frappé, mais une petite pointe de reconnaissance avait pris forme en elle et elle se retint, soupirant silencieusement. Ce morveux ne payait rien pour attendre, dès qu'il aurait le dos tourné elle lui ferait payer.

Son sourire moqueur notait tellement bien que tout ce qu'il cherchait était l'énervement de la petite rouge et or. Mais elle n'allait pas lui donner satisfaction cette fois, bien qu'Arianna était du genre à avoir le sang chaud. Irritable en moins de deux.

Il la dépassa dans son entreprise et appela ses animaux d'un bruit étrange. Il ne pouvait pas simplement les appeler par leur nom pour les faire venir ? C'était d'un vulgaire. On aurait dit qu'il appelait un cheval. Enfin, Aria n'avait jamais apprécié cette manière d'interpeller un animal et elle ne le ferait sans doute, elle, jamais. Elle attendit patiemment que les deux boules de poils reviennent, ce qu'elles firent sans tarder. Au moins, il savait élever ses animaux de compagnie. C'était un bon point.

Alors qu'il invitait le furêt à grimper sur son épaule et qu'il prenait le fléreur par la peau du coup, il présenta les deux bestioles brièvement à Arianna. On aurait dit deux amis qui se parlaient, c'était franchement dérisoire par rapport à la situation du début. Complètement différent. Et il ne fallait pas qu'elle se laisse emporter la-dedans, vraiment pas. S'habituer à Clarence était sans doute le pire qu'elle pourrait se faire à elle-même.

▬ Tu aimes bien les animaux non ? Le petit furet que tu avais dans la main s’appelle Clémence – c’est un prénom français. Je te remercie de t’être bien occupé d’elle. Quant au Fléreur, il s’agit de Clay. Il faut que vous fassiez connaissance, parce que comme j’ai l’intention de te harceler, ce serait bien qu’il te reconnaisse.

Clémence et Clay. Etrange, ca ressemblait étrangement à Clarence. Il profita des présentations pour lui prendre la main, geste qui eut le don de la surprendre mais elle se laissa faire bien sagement. Ils se touchaient sans se toucher, timidement, leur peau l'une contre l'autre. Le fléreur renifla la main de la jeune fille qui attendit patiemment qu'il s'habitue à elle. Lorsqu'il sembla l'accepter - ou du moins elle pensait avoir vu un geste d'approbation dans la petite lêche qu'il venait de lui accorder -, elle se permit une caresse. La main de Clarence l'accompagna. Elle ne voulait pas qu'il la lâche, et, en un sens, elle avait été lentement vers la tête de l'animal juste pour que la main du jeune homme reste collée à la sienne.

Elle n'avait pas eu droit à une étreinte depuis la nuit des temps. Certes, elle avait eu une aventure, ce n'était déjà plus une petite fille innocente. Ca ne s'était pas déroulé dans le château mais lors des vacances, quand elle était rentrée chez elle. Elle n'avait jamais éprouvé de réels sentiments, et ne s'était jamais donné le loisir de s'attacher à cette personne. La proximité et le plaisir charnel avaient été satisfaisants et avaient comblé un certain manque, en soi. Mais depuis, elle n'avait plus souhaité s'engager d'une quelconque façon envers quelqu'un. Et puis, elle n'avait que seize ans. Heureusement qu'elle ne s'était pas attachée, parce que l'homme n'avait fait que jouer avec elle. Plus âgé, plus mur. Elle n'avait été qu'un jeu. Comme elle l'était avec Clarence.

Elle ressentit à nouveau la main de l'homme sur la sienne, le contact entre leur peau. Elle releva ses yeux vers lui, et retira sa main, un peu gênée.

▬ Et quoi, ta mère s'appelle Clarice c'est ça ? fit-elle, moqueuse, histoire de rebondir sur quelque chose.
codage par Junnie sur apple-spring
Revenir en haut Aller en bas

Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
Messages : 872
Age : 30
Date d'inscription : 07/07/2013



Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Mar 6 Aoû - 18:32
Clarence se sentait bien. Ses sentiments pour Arianna semblaient plus doux, plus clairs, et s’il avait toujours envie qu’elle l’agresse sexuellement dans un coin sombre des cachots, il parvenait mieux à se retenir. Il balbutiait moins. Il osait plus. Il affichait moins de rougeurs… Et il tenait sa main. C’était très agréable. Lentement, il la laissa l’amener vers la tête de Clay, et finit par lâcher son doux poignet, à contre-cœur. Il rêvait de le garder encore un peu plus entre ses doigts. Il rêvait d’en profiter pour l’attirer vers lui, de la serrer dans ses bras, de l’embrasser, de passer ses doigts dans ses cheveux… Mais il n’aurait jamais osé, peureux qu’il était.

Ses yeux, verts, suivaient les gestes de la main d’Arianna sur la tête de Clay. L’animal avait l’air d’aimer ça. D’abord un peu tendu, il avait fini par se laisser un peu aller, et un doux ronronnement finit par naître de ses entrailles. Il était bruyant. Et Clarence commençait même à se sentir un peu jaloux – lui aussi voulait que la Gryffondor lui gratouille la tête comme ça… Il s’en serait délecté. Il soupira silencieusement – elle ne devait pas savoir qu’il pensait ce genre de choses, ou bien il la perdrait à coups sûrs. Il laissa donc l’ambiance devenir plus amicale, conscient que les choses changeraient bientôt.

La dernière remarque d’Arianna le fit rire. Il avait un rire clair, qui donnait envie de se joindre à lui. Son rire était un virus. Il se glissait insidieusement dans le corps des gens, et les contaminaient, de sorte qu’ils finissent par rire aussi. Il laissa aller ce rire : il chassait le côté noir du lieu, il chassait la tension qui régnait toujours entre les deux jeunes gens, et il était incroyablement agréable. Finalement, il se convainquit d’arrêter et répondit à la question, le sourire aux lèvres :

« Ma mère non, mais ma plus grande sœur si. J’ai également un grand frère, en septième année chez les Serdaigles, qui se nomme Clare. Et une petite sœur en troisième année, bleu également, du nom de Clara. C’est une caractéristique de la famille, il faut croire ! »

C’était toujours un peu ridicule, quand il racontait ça. Il ne savait pas pourquoi ses parents leur avaient donné à tous des noms en Cla, mais il essayait de continuer la tradition en nommant ses animaux avec des noms proches des sonorités de sa famille. Une preuve, une fois encore, de l’attention qu’il leur apportait. Il passa machinalement ses doigts dans les poils de Clémence, sur son épaule. Il était probablement temps de partir – c’était mieux de se quitter sur une bonne impression comme ça. Mais il ne parvenait pas à se convaincre de le faire. Alors, il se décida d’en profiter. Il déclara, d’un ton le plus neutre possible :

« Je vais y aller, j’ai du travail. Ça m’a fait plaisir de te voir, on fera ça dans un coin moins lugubre, une prochaine fois, si ça te dit. »

Et puis il se redressa, et en profita, les joues fardées, pour poser un bref – mais doux – baiser sur les lèvres de la Gryffondor. Il en était incroyablement gêné – lui qui avait si peu l’habitude de prendre des initiatives – mais il savait que c’était la meilleure façon de pouvoir revoir Arianna un jour. Il sourit, et murmura, d’une voix tellement basse qu’il n’était pas sûre que la blonde le comprenne :

« Comme ça, tu ne pourras plus dire qu’on ne s’est pas embrassés. »

Et puis, il s’éloigna d’un pas vif. Si elle le rattrapait, il risquait de perdre complètement ses moyens. Et il ne fallait pas. C’était mal.

Revenir en haut Aller en bas




Contenu sponsorisé


Le poème - Arianna Vide

MessageLe poème - Arianna Empty
Revenir en haut Aller en bas

Le poème - Arianna

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WIGGENWELD ! :: 
 :: Sous-sols et cachots :: Cachots
-
Vote pour WW parce que tu l'aimes ♥