Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
Assister à un match de Quidditch était toujours un véritable challenge pour Romeo Rogers. En deux mots comme en cent : il avait le vertige. Oui d'accord, ce sont quatre mots. On s'en fiche. L'important, c'est de savoir que notre super-héros amateur avait extrêmement peur que ses camarades se mangent des gradins, des cognards, des manches à balai adverses, des buts, des Souaffles (si, c'est possible), en bref, tout ce qui pouvait porter atteinte à leur intégrité physique et les rapatrier violemment sur le plancher des vaches. Peu de gens étaient au courant, ce qui était ou n'était peut-être pas une bonne chose. Ça aurait brisé son image de héros, même en même temps, il se serait peut-être moins forcé à assister à tous les matchs. Déjà qu'il évitait les entraînements comme la peste. Enfin. Son meilleur ami était Capitaine, il lui devait au moins ça trois fois par an. Comme à chaque début de saison, Romeo se peinturlura le visage de rouge et d'or et fit un tour par l'infirmerie pour prendre des calmants. Voilà. Il était donc assis dans les gradins entre ses camarades, et hurlait à chaque fois qu'une belle action faisait briller l'équipe de sa maison :
"YAAAAAAAAY !"
Quand quelqu'un se mangeait un cognard, par contre... Gryffondor ou pas, Romeo avait mal pour le joueur. Il se sentait physiquement mal, même. Damneeeed ça n'allait pas le faire ! Ça n'allait pas le faire du tout ! Romeo expulsa son angoisse et son malaise en hurlant avec les autres :
"NAAAAAAN !"
Lorsque Sandy lâcha le souaffle. Comme les Jaunes prenaient l'avantage, il se leva avec les autres pour crier plus d'encouragements. Allez, Romeo, un petit effort ! Pense à Super Gryffy ! Pense à tes amis ! Il agita les bras en essayant de ne regarder personne en particulier, car il avait trop peur de reconnaître les visages de ses camarades. Surtout Sandy. Par tous les héros de Comics, il ne pouvait s'empêcher de le voir les cheveux blonds, les figures acrobatiques, le sourire assuré presque, qui filaient à toute allure sur son balai. Courage, Romeo.
"ALLEZ LES ROUGES ! ALLEZ SANDY ! "
Et courage aux Gryffondors, aussi !
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Jeu 3 Oct - 0:45
LAUGHTER IS THE BEST MEDICINE
Tu n'avais pas envie de venir.
Ne renie rien. Tu n'es pas là par désir. Tu es là par la force, parce qu'on t'a demandé de venir, parce qu'on t'a demandé de rester. On t'a tiré par le bras et on t'a tellement dit qu'il fallait que tu sois là que t'as fini par accepter. Tu es trop gentil Nemo. Et même que tu t'efforces de ne pas soutenir les regards de travers qu'on te lance depuis les bancs, et ne pas répondre aux rires qui éclatent quand tu oses élever ta voix à plus de décibels que ceux correspondant au silence. Tu ne veux pas gâcher l'ambiance. Et pourtant, je t'ai demandé de le faire.
Puis à travers cette cohue, celle qui va souvent de paire avec les matchs - de sports moldus ou bien correspondant un peu plus au monde des sorciers - à travers les cris des fans et le stress des joueurs, dans ce bordel ambiant qu'on ose nommer "événement", tu le vois, sur son balais. Ton sourire s'étire doucement, fend ton visage, relève tes joues. Il fait rire tes yeux, y plante une certaine joie particulière, celle animée par l'amitié que tu lui portes. Et tu sais quoi Nemo ? C'est affreusement niais. Tu es affreusement niais. Tu devrais te cacher, dans ta robe de sorcier, sous ton écharpe verte et argent. Mais tu oses défier les autres, sourire dans le vide, montrer que toi, tu as quelqu'un dans ce match. Quelqu'un à qui tu peux faire plaisir, en hurlant telle une groupie. Et ils te le rendent bien, en t'observant et pouffant. Mais t'en as rien à faire. C'est l'instant présent, Nemo.
« GRYFFONDOR ! » que tu hurles, au milieu des Poufsouffles acclamés à vive voix. « VAS-Y YDAN ! » Et tu te fiches, des autres, ceux qui te regardent, ceux qui parlent tout bas. Ceux qui montrent du doigt. Tu leur montrent ton doigt aussi, d'une manière plus subtile. Parce que t'es heureux comme ça, à gueuler pour qu'il s'en sorte et continue. Pour qu'il aille mieux et qu'il, putain, se décide à jouer, pour de vrai. Qu'il arrête d'avoir la peur au ventre. Mais tu regretteras. Tu regretteras. Parce que moi, je n'ai pas envie, que tu ailles bien.
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Lun 7 Oct - 19:11
C'est pas le sol qu'il faut viser, crétin.
Poufsouffle vs Gryffondor
Tes pas te dirigeaient vers le terrain. Pile à l'heure comme d'habitude, tes yeux scrutant le moindre détail autour de toi. La moindre erreur, le moindre faux pas, tu l'aurais remarqué. Ton attention se portait majoritairement sur Sacha, évidemment. Mais lui, il semblait ne pas t'avoir aperçu. Peut-être était-ce mieux comme ça, après tout. Tu l'aurais stressé et il aurait tout raté, comme d'habitude. C'est que tu es douée pour ça, tu le sais ? Le match commence, tu es assise telle une noble digne de son rang. Tu suivais le match machinalement, comme une corvée. Oh, tu aimais bien le Quidditch, mais ce match-là... Il t'horripilait. Tu brûlais d'envie d'enflammer les tribunes de Gryffondor, pour leur prouver que ta maison était la meilleure.. Malheureusement, tu ne pouvais pas prouver ce qui était faux, pas vrai ? Sacha faisait gaffe sur gaffe et tombait à tous les coups, se prenait tous les cognards. Tu aurais pu au moins avoir pitié, ne serait-ce qu'un gentille pensée un petit "pauvre chéri" mais non. Tu serrais les poings pour ne pas gueuler à travers tout le stade.
Faire bonne figure, c'est ça qui te retenait encore.
Tu ne pouvais pas étouffer ta rage plus longtemps, pas vrai ? Tu aurais voulu descendre tout de suite sur le terrain, lui dire ce que tu pensais. Tu te contentas pourtant de marmonner des mots incompréhensibles d'entre tes dents.. Tu sais qu'il se mangera ta colère après la match, ça, c'était certain.
« Mrghgn sale branleur. »
L'unité
& catwoman TMTC
Wesley E. Jefferson
Messages : 666
Date d'inscription : 29/09/2013
Lun 7 Oct - 21:33
D’habitude Wes est doux, Wes est calme, Wes est reposant. Mais des fois, Wes assiste à des matchs de Quidditch et là, ça fait des chocapics. Mais des chocapics explosifs au piment rouge extra fort. Il avait toute la panoplie, peintures de guerre noires et jaunes incluse, bien évidement. Il faisait assez froid dans les gradins, mais pas de soucis pour ce grand dadais qui sautillait sur place comme un ressort depuis la première minute. A croire qu’il était possédé ! Le Mister Hyde surexcité et remuant à son calme habituel. Il aurait préféré que ça ne soit pas Poufsouffle contre Gryffondor à cause du conflit d’intérêt que cela occasionnait. D’un coté, il y avait sa maison mais de l’autre Drew jouait son premier match et il se devait de le soutenir. Parce qu'il devait quand même avoir un peu la trouille malgré sa bravado. A la suite d’un magnifique but de celui-ci, Wesley porta ses mains en porte-voix et cria à s’en briser la voix.
"JOLI COUP DREW!!"
Les gens autour de lui le regardèrent avec un air surpris, un type déguisé en supporter exalté de Poufsouffle qui encourageait l’adversaire qui venait de marquer ? Il avait dû se prendre un cognard perdu celui là. L’adolescent qui faisait toujours attention à son entourage, pour une fois, vivait le moment librement, sans s’inquiéter du regard des autres. Il criait comme un fou, avec un grand sourire sur les lèvres, les joues mordues par le froid.
"TECHNIQUEMENT LES BLAIREAUX C EST BIEN PLUS AREODYNAMIQUES QUE DES LIONS!!"
Les pauvre spectateurs voisins le regardaient avec un sourcil levé qui disait très clairement « Mais ça va pas ? C’est quoi ce slogan ? »
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Mer 15 Jan - 13:15
Quidditch time
Et le match continue. Et ça crie, ça hurle, ça fait même de la trompette.
BUT. Public en délire. Un cognard dans les dents et on grimace tous pour la victime. On compatit... mais on est content si c'est un joueur adverse qui se le prend (hypocrite foreveeeeer). Je crie moi aussi, j'exalte quand mon équipe marque. J’entraîne Lys dans une danse de la victoire. On sautille, on s'embrasse (comme deux frères heen!) On glousse (like a turkey ooohyea) On applaudit. On encourage. Je baisse de temps à autre les yeux, histoire d'éviter au serdaigle, le contenu important de mon estomac. Puis je relève la tête, et c'est repartit pour une séance de cris et d'acclamations.
Jusqu'à ce moment. Mes yeux cherchent Alix. La trouvent. Je souris, heureux de la voir si à l'aise là haut (moi je pourrai pas. Si je pouvais, j'installerais un filet de sauvetage sur tout le terrain. Mais paraît que le Quidditch, c'est aussi se manger le sol à pleine vitesse. Pour le spectacle ou je sais pas.) Je rayonne. Alix brille.
Et puis... BAM.
Mon cœur rate un battement. Mon sourire s'efface. Je la regarde stupéfait se tenir le bras après le choc d'un cognard. Bon, elle en a vu d'autres me direz-vous. Mais c'est pas une raison. Je plisse les yeux, j'essaye de voir son visage. A-t-elle mal ? Évidemment qu'elle a mal. Mais elle lutte. Elle se battra jusqu'au bout. Parce qu'elle est comme ça, Alix. BAM.
Je bondis. Les yeux effarés rivés sur ma batteuse. Incapable de crier. Incapable de protester. Je n'entend plus la foule tellement je suis concentré sur elle. Elle perd le contrôle de son balais et moi, je la perd de vue.
Merde, Alix !
Je la cherche. Debout, tendu. J'entends pas Lys me parler. Le temps s'est comme arrêté dans ma tête. Les jaunes éclatent soudain de joie. On me tire, histoire de m'enlacer mais, je me dégage, toujours concentré sur le terrain.
Une seconde. Puis encore une. Merde. Ou-est-elle passé ? Et si elle s'était écrasée contre une tribune ? Ou pire. J'entends que les battements d'un cœur affolé qui se trouve être le mien.
Et puis elle réapparaît. Deux secondes. Le soulagement m'emporte mais la tension reste présente. Les joueurs commencent à atterrir sur le terrain, acclamés par leurs supporters. Elle s'approche du sol, vacillante. Je fais volte face, prenant la direction de la sortie des gradins. On me retient par la manche. Lys. Je me dégage, froidement. Il comprend pas. Pardon Lysandre. Je me fraye un chemin, percutant sans délicatesse ceux qui me barrent la route. Le terrain. Première fois que je m'y précipite avec autant d'impatience. Vu d'en bas, le stade paraît énorme. Mais, je ne m'attarde pas dessus.
Elle est heureuse, ça se voit. Heureuse d'avoir contribué à la victoire de son équipe. Mais, elle se tient le bras. Elle chancelle, prête à s'effondrer. Mes jambes agissent toutes seules. Je cours vers elle, soulagé mais, irrité. Les jaunes l'emporte mais, la victoire me passe carrément au-dessus. J'ai une autre priorité.