Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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stars lights Δ pan Δ 2018

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Dim 24 Nov - 18:25


stars lights
Je sais bien qu'tu r'grettes pleins de choses, tous ces mots durs qu'on s'est échangés, avec nos yeux qui lançaient des poignards et nos langues qui faisaient comme des marteaux. Je sais bien qu'tu voudrais m'avoir encore en face de toi pour m'attraper, m'secouer, me demander pourquoi j'ai fait ça ! La vérité c'est qu'je sais pas, j'réfléchis pas toujours tu m'connais. Je sais bien qu'tu comprends pas mais peu importe le résultat. Ça change rien à l'amour, j't'assure ; et un jour elles se r'fermeront tes blessures.







« Hey Nausi. Nausi !
Putain lâche-moi cinq minutes tu veux. »

Il avait la haine dans le regard, la tristesse et la fatigue. Il y avait l'ennui et le désespoir, cette nonchalance qui était arrivée si soudainement au fil des années. Il y avait cet homme qui partageait son lit depuis maintenant un an et demi. Et an et demi que ce même homme arrivait à dormir sur ses deux oreilles en allant chercher des culs à droite et à gauche dans la règle de l'infidélité. Nausicaa lui, semblait peu soucieux de ces écartements. Il ne vivait plus pour rien. Il vivait parce qu'il n'en avait pas trop le choix, parce qu'il n'avait jamais eu le choix d'avoir une autre vie que celle-ci. Il se regardait dans le miroir et il n'avait pas vraiment changé. Toujours les mêmes grands yeux bleus, cette coupe brune et déstructurée, cette allure chétive et maigre, les os de ses côtes apparents tandis que des tatouages épais cherchaient à divulguer sa minceur presque maladive. Ses joues s'étaient un peu creusées tous comme les cernes sous ses pupilles. Il avait tout l'air d'un cadavre.
Il n'avait rien d'un homme vivant.
Absolument rien.

Alors il se débattait un peu, il arrachait son bras de l'emprise des griffes de celui qu'il avait osé considérer comme un amour naissant.
Il s'était fait encore avoir.
Oui.
Encore.

« Tu veux pas rester un petit peu avec moi ?
J'ai pas que ça à foutre de rester sous les draps, j'ai un travail aux dernières nouvelles. Trouve-toi une autre occupation. »

Hepburn lâchait un soupire.
Qu'est-ce qu'il avait envie de l'assassiner.
L'assassiner avec ce sort interdit. Mais ça faisait déjà bien longtemps qu'il avait rangé sa baguette dans une vieille armoire de l'appartement.

« Très bien... Je vais aller à la salle de sport.
Oublie pas les capotes.
Quoi ?
Fais pas l'innocent. J'sais bien que tu te tapes ton prof. Et j'aimerai bien que tu ne me refiles rien. »

Et sur ces mots, il avait claqué la porte.
Marchant toujours avec nonchalance.
Son vieux t-shirt blanc trop large pour lui, son jean troué.
Il n'avait plus grand chose d'attirant dans cette allure.

De toute façon, il ne voulait plus plaire.
Il était de passage dans ce monde, alors à quoi bon.

Et puis, à quoi bon rester avec un infidèle ?
Non la véritable question : pourquoi paraît-il si passif ?
Nausicaa n'avait appris qu'à se forger dans la déception.

Depuis cinq ans après avoir quitté Poudlard, il exerçait le métier de tatoueur en mettant de côté sa passion pour la musique. Parce que la musique est pleine de sentiments et d'émotions. Deux choses qu'il a malheureusement perdu. Il n'était plus qu'un vulgaire pantin.
Un truc.

Alors il se noyait dans le taff, il laissait l'aiguille s'enfoncer dans ses clients, la peau s'imbiber de diverses couleurs et cela lui plaisait, en fin de compte. Il serrait un peu fort le bras de l'un d'eux, d'ailleurs, et dû s'arrêter.

« Et voilà. Bon alors pas de contact avec l'eau – le moins possible tout du moins – et ne pas exposer de trop au soleil non plus. Tu n'as qu'à m'appeler pour fixer un autre rendez-vous. »

Sur ces mots, l'homme sourit, et s'en allait.
Puis un autre entrait.
De ce fait, Nausicaa enfilait son plus beau sourire.
Son sourire commercial.

Les vrais sourires n'existaient plus vraiment.

« Bonjour, vous avez besoin d'un renseignement ? »




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Dim 24 Nov - 19:44






STAR LIGHTS




i want to take you far from the cynics in this town and kiss you on the mouth

Pan soupira alors qu'il sortait sa tête blanche hors du taxi qui l'avait amené dans cette petite rue, à l'écart des grandes artères dans la ville, mais non loins des centres touristiques, rendant ainsi le quartier entre-deux. On n'y trouvait pas de grande boutiques de marques, aux prix exorbitants et aux devantures clinquante. Mais on ne tombait pas dans les bas-fonds, aux vitrines crasseuses et aux vendeurs louches.
Il avait fait un bon choix.

Il paya le chauffeur qui l'aida à descendre quelques valises de son coffre. Il venait surtout en repérage, pour installer quelques affaires et le restes des meubles suivrait en leur temps. Enfin, quelques uns, il n'avait pas quitté la maison familiale en 5 ans, il était bien dans sa chambre, dans cet univers rassurant et connu. Mais maintenant il avait ressenti l'envie de changer. De bousculer ses habitudes de petits vieux. Il avait vingt ans merde. Il était temps qu'il prenne son envole. Il avait empaqueté ses affaires sous l'oeil inquiet de ses parents et il avait trouvé cet immeuble qui était absolument parfait pour ses projets.

Un sourire heureux s'étendit sur ses lèvres alors qu'il imaginait déjà sa vitrine remplie de motifs colorés pour attirer l'oeil ainsi que le fumet du chocolat pour guider à l'odorat ses futurs clients. Une fois sorti de Poudlard, il y a trois ans de cela, il avait entreprit de commencer un apprentissage chez le boulanger du coin durant six mois, il avait ensuite été envoyé dans une ville un peu plus grande chez un chocolatier et il avait trouvé son bonheur. Et c'est ainsi qu'il avait décidé d'ouvrir sa propre confiserie à Londres.
Pari audacieux mais non moins réfléchit. Il voulait créer un concept unique, un confiserie à la fois moldue et sorcière. Il voulait faire découvrir aux deux mondes les merveilles que certains sang-purs ou né-moldus ne soupçonnaient même pas. Il avait fait un stage d'un mois chez Honeydukes pour comprendre les ficelles de la confiserie sorcière et il se sentait fin près à se lancer dans cette grande aventure. Et le local que sa mère avait déniché était tout simplement parfait. Il y avait au rez-de-chaussez deux salles ainsi qu'une grande cuisine, mais ce qui était absolument génial c'est que pour un prix dérisoire, il avait également obtenu un appartement à l'étage ainsi que la cave au sous-sol, principalement pour stocker ses marchandises.

Quelques semaines auparavant, il était venu installer avec quelques amis la plupart du matériel nécessaire au bon fonctionnement de sa confiserie, la cuisine avait été entièrement remise à neuf et accommodée pour la confection de sucreries et autres chocolats. Sa soeur le rejoindrait dans un an, une fois ses études à Poudlard finies. Elle avait été totalement emballée et elle se plaignait de ne pas être plus âgée pour pouvoir l'aider dès le début. Il l'avait rassurée en lui promettant d'attendre les vacances de Noël pour ouvrir officiellement sa boutique. Unes des anciennes apprenties de chez Honeydukes allait le rejoindre le lendemain ainsi qu'un autre ami et ainsi, ils commenceraient à tester des recettes qu'ils avaient créer ensembles, lors de leurs pauses pour pouvoir les proposer d'ici deux-trois semaines environ.

Pan s'avança jusqu'à la porte qu'il ouvrit avec contentement, entendant le bruit si doux des clés dans la serrure. Il avait préféré laisser l'ancien système de verrouillage et ne pas faire installer des portes automatiques. La boutique était bien vide, malgré les gigantesques promontoires qui montaient presque jusqu'au plafond, ainsi que l'énorme comptoir qui marquait la limite entre la partie moldue et celle sorcière. Ils l'avaient placés stratégiquement pour qu'il soit proche de la porte menant aux cuisines, si jamais ils devaient réapprovisionner le stock d'urgence. Il lui tardait de voir ces énormes bocaux de verres remplis de bonbons multicolores. Mais avant tout. Commencer à faire un peu de pub. Il soupira avant de laisser ses affaires dans un coin et de ressortir. Il n'aimait pas cette partie, mais elle était pourtant essentielle.

Il marcha quelques mètres avant de rentrer dans un magasin de tatouages qui était presque à côté de sa propre future boutique. Il sourit en se rappelant son angoisse lorsqu'il était entré dans un établissement semblable à l'âge de quatorze ans. Et puis il y était retourné trois ans plus tard, à sa sortie de Poudlard.

Une clochette sonna pour signifier son entrée. Il se baissa légèrement. Réflexe stupide. Mais sa poussée de croissance malvenue en septième année lui avait causé beaucoup de bleus et de bosses malvenues. Il passa une main gênée dans ses cheveux immaculée et son regard s'accrocha aux motifs tapissant les murs

Bonjour.
Un ton rauque.
Une voix.
Sa voix.

Les yeux gris du jeune adulte se tournèrent vers le tatoueur, pas bien grand. Des cheveux sombres, un sourire plaqué sur le visage. Cela faisait cinq ans. Et pourtant son souvenir était toujours aussi vif dans sa mémoire. Sa gorge devint sèche. Il se la racla une ou deux fois avant d'ouvrir la bouche, ne sachant plus quoi dire.

« Nausicaa ? »

C'était stupide.
C'était con.
C'était Pan.





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Ven 29 Nov - 19:12


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Je sais bien qu'tu r'grettes pleins de choses, tous ces mots durs qu'on s'est échangés, avec nos yeux qui lançaient des poignards et nos langues qui faisaient comme des marteaux. Je sais bien qu'tu voudrais m'avoir encore en face de toi pour m'attraper, m'secouer, me demander pourquoi j'ai fait ça ! La vérité c'est qu'je sais pas, j'réfléchis pas toujours tu m'connais. Je sais bien qu'tu comprends pas mais peu importe le résultat. Ça change rien à l'amour, j't'assure ; et un jour elles se r'fermeront tes blessures.







Nausicaa haussait un sourcil, le nez fourré dans son carnet de rendez-vous. Il n'était pas certain d'avoir un client à recevoir à cette heure-ci, mais rien ne lui coûtait de vérifier. Il était plongé dans ses écrits, se frottant son menton imberbe tandis que ses petites oreilles ne portaient qu'une maigre attention au jeune homme. Son sourire était parti. Son sourire trop commercial. Et il ne levait pas la tête.
Il ne la lèvera pas pour l'instant.
Et peut-être qu'il aurait dû.
Parce que cette voix, bien qu'il l'ignore, a été celle qui a rythmé ses jours et hanté ses nuits pendant de longs mois où il n'était qu'un adolescent un peu farouche, il faut l'avouer. D'un ton las, il lui répondit de suite :

« En personne, c'est pour un autographe ? Rictus. Peut-être déplacé. Bon désolé, on avait personne de prévu pour aujourd'hui, à moins que vous preniez rendez-vous on ne fait pas ça directement. »

Son faciès était devenu neutre, sans expression apparente.
Ses pupilles étaient nonchalantes, leur bleu n'était plus aussi électrique qu'autrefois.
Il était vide.

Levant un peu son visage vers l'interlocuteur, la première chose qui lui arrivait en pleine face fut cette couleur de cheveux amusante, avec ce petit goût de déjà-vu alors qu'il s'attarde au tatouage traversant son œil comme une lame tranchante.

« Woh. Je vois que je fais face à un gars qui n'a pas peur d'avoir une aiguille sur le visage. C'est pour faire l'autre œil ? Haha. »

Et puis ses yeux bleus croisent ses yeux gris.
Son petit sourire se stoppe d'un coup.

Son cœur s'arrête.
Il se fige.
Il est gelé.
Ses paupières sont grandes ouvertes alors que sa bouche forme un petit o.

« ... Pan ?... »

Parmi des milliers de personne il aurait pu confondre.
Mais pas ces yeux.
Pas ces yeux dans lesquels il avait aimé se plonger, dans lesquels il aimait sourire mielleusement et dans lesquels il aimait sortir ses grandes phrases dignes d'un romantique.

Cela faisant cinq ans.




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Ven 29 Nov - 20:31






STAR LIGHTS




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Il a l'impression de se noyer.
Il ouvre la bouche.
Pour dire quelque chose.
N'importe quoi.
Il est figé par ces yeux bleus. Ces prunelles qu'il aimait tant contemplé il y'a quelques années à peine. Il a l'impression que c'était il y a des siècles. Comme si cette partie de son histoire à Poudlard avait été simplement gommée. De la quatrième, il était passé à la sixième. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de ressentir ce pincement au creux de poitrine. Celui qui l'avait accompagné tout au long de sa cinquième année alors qu'il observait de loin la silhouette du serpentard.
Voilà qu'il le trouvait par hasard dans le Londres moldu.
Il aurait du le savoir. Il n'aurait pas pu s'en douter.

Putain de destin à la noix.
Parmi toutes les rues dans lesquelles il aurait pu installer son commerce, il fallait qu'il choisisse la seule et l'unique qui abritait la boutique de son ancien copain. De sa plus grosse erreur. Il se claqua mentalement. Ce n'était pas le moment de penser à cela. Quand le serait-ce dans ce cas ? Un courant d'air froid le fit frissonner et il remarqua qu'il se tenait toujours à l'entrée, la porte ouverte. Il fut tenter de faire demi-tour. De prendre ses jambes à son cou. Fermer les yeux sur cette rencontre. L'effacer de sa mémoire. Pourtant il resta là, s'avançant de deux pas pour refermer la porte de la boutique.

Le gris se détourne du bleu.
Honteusement.
Il n'arrive pas à supporter les implications de tout ce qu'il y lit. Il ne retrouve plus ces lagons pétillant doucement en le voyant. Il ne voit plus ces iris rieuses et pourtant pleines de tendresse. Juste ce vide. Ce vide angoissant qui semble manger ses prunelles pour ne plus rien laisser qu'un bleu délavé. Passé. Déteint.
Il a laissé un jeune adolescent brisé.
Il retrouve une épave échouée.

Qu'est-ce qui a foiré ? Est-ce sa faute. Il ne peut pas s'empêcher de se mordiller la lèvre. Douloureusement. Un étau enserre sa poitrine. Et sa respiration s'affole. Encore.
Son corps bouge sans qu'il ne sache vraiment pourquoi. Il s'approche. Avant de s'arrêter. Sa gorge est sèche. Ses yeux semblent se fixer partout sauf sur lui.
Au centre de la pièce. Derrière son comptoir.
Délavé.

« oh .. je .. je suis pas là pour un tatoo. » il se gratte la joue. Gêné. « ça faisait longtemps ..  » t'en a d'autre des évidences comme ça ?! « j'vois que t'es devenu tatoueur .. »

La fin de sa phrase se meurt entre ses lèvres sèches. Un marmonnement inaudible. Qu'est-ce qui le retient encore ici ? Il ne sait plus trop. Simplement cette vision venue tout droit de son passé.
Nausicaa.
Semblable à celui qu'il était.
Si différent.
Et sans qu'il ne puisse s'en empêcher, les mots franchissent ses lèvres.

« Qu'est-ce qui t'es arrivé ? »

Pourquoi tu ressembles à une épave ?
Pourquoi t'as l'air d'avoir perdu espoir ?
Pourquoi tes yeux semblent aussi vide ?
Pourquoi ? Pourquoi ?
Dis-moi Nausicaa.





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Ven 29 Nov - 22:04


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Je sais bien qu'tu r'grettes pleins de choses, tous ces mots durs qu'on s'est échangés, avec nos yeux qui lançaient des poignards et nos langues qui faisaient comme des marteaux. Je sais bien qu'tu voudrais m'avoir encore en face de toi pour m'attraper, m'secouer, me demander pourquoi j'ai fait ça ! La vérité c'est qu'je sais pas, j'réfléchis pas toujours tu m'connais. Je sais bien qu'tu comprends pas mais peu importe le résultat. Ça change rien à l'amour, j't'assure ; et un jour elles se r'fermeront tes blessures.






Cela faisait cinq ans.
Oui, déjà.
Il ne s'est pas vraiment comment il s'en est sorti, sans lui.
En fait, il n'est même pas sûr en être sorti.
Il y a toujours ces souvenirs d'adolescent idéaliste et romantique, amoureux comme pas deux. Et il avait beau n'être qu'un gosse du haut de ses dix-huit ans, il se souvient parfaitement ce sentiment exaltant qui émanait de leur couple. Ca n'était que trois mois, l'une de ses plus courtes relations mais celle pour laquelle il se serait tué s'il l'avait fallu. Pourtant, au bout de quelques mois, il était enfin arrivé à l'acceptation et fermé les yeux.
Puis il a avancé.
Sans trop savoir où il allait.
Pendant cinq ans.

Et revoilà que cette chimère faisait surface. Celle qu'il aurait préféré ignorer, ne jamais voir. Lorsqu'il avait fini sa septième année, il ne s'était pas retourné. Il n'avait pas regardé avec regret l'école de Poudlard. Il n'avait pas regardé ces personnes qui l'avaient accompagné tout le long de son enfance et son adolescence. Il était parti en ermite, en grand solitaire, l'échine courbée et le regard sombre, la cigarette coincée entre les lippes et les mains dans les poches, le pas las foulant le sol.

Nausicaa avait toujours pensé que cette époque était révolue, qu'elle n'avait pas lieu d'être, qu'il n'y avait aucune raison pour qu'il pense à un gosse dont il était amoureux il y a de cela cinq ans déjà. C'était si bête, si naïf. Il soupirait, s'efforçait à sourire, et pourtant ses yeux bleus avaient décidé de s'éteindre.

« Oh. J'ai dû laisser tomber la musique, je n'étais même plus capable de composer par moi-même et puis comme j'ai recommencé à fumer je chante une note sur deux de travers haha... Alors je me suis tourné vers le tatouage. »

Haussant les épaules, ça se voyait.
Oui ça se voyait qu'il était déçu.
Déçu d'avoir tout gâché par sa propre bêtise.

« Et toi alors ? Qu'est-ce que tu fais ici ? Putain t'as fait une poussée de croissance je suis impressionné ! Regarde tu me dépasses maintenant ! »

Il fut un temps où je pouvais te prendre dans les bras et te protéger, t'embrasser le front. Maintenant je peux juste te regarder de tout en bas. De six pieds sous terre.




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Ven 29 Nov - 22:41






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Il a envie de vomir.
Une bile amer remonte le long de sa gorge.
Parce que putain, il se sentait coupable. De ce manque de lueur dans les yeux de son ancien petit-ami. De ce sourire forcé dont il s'échinait de recouvrir ses lèvres. Il voyait ses joues creusées, les cernes qui tiraient au violacé sous ses yeux, sa maigreur. A-t'il toujours été aussi petit ? Aussi frêle.
Il a envie de s'avancer, sans se soucier de leur passé, de leur présent de leur avenir. Simplement le prendre dans ses bras. Pour le rassurer. Pour lui dire qu'il était toujours là. Après cinq ans.
C'est long cinq ans.

Alors il ne bouge pas. Muet. Il le regarde s'enfoncer. Essayer vainement d'expliquer sa vie. Ses erreurs. Ses échecs. Et Pan a envie d'hurler. De lui dire qu'il aurait pu faire quelque chose dans la musique. Qu'il n'avait jamais rencontré quelqu'un d'aussi doué que lui. Mais c'était trop tard.
Il arrivait toujours trop tard.
Il lui offre un petit sourire. Il se gratte l'arrière du crâne. Gêné. Comme toujours. Il n'a pas vraiment changé. Peut-être que si. C'est alors qu'il se rappelle la raison principale de sa visite. Son poing se serre sur les prospectus qu'il a amené avec lui. Etrangement il n'a pas envie de les lui donner.

« Haha, c'est arrivé l'été entre ma cinquième et ma sixième. Nemo m'a regardé comme un alien à la rentrée en Septembre.  » dit-il tout en rigolant doucement. Mal à l'aise dans ce local.  « Et puis j'ai fais une formation de boulanger pâtissier avant de me lancer dans la confiserie ! » Son sourire se fit plus grand, ses yeux brillants. « J'vais ouvrir ma propre boutique à deux pas d'ici ! »

Pan est resté ce grand enfant de jadis. Malgré sa stature. Malgré l'ombre d'une barbe qui lui mange le menton. Ses yeux gris s'illuminent alors qu'il parle de son projet avec conviction. Ses mains s'agitent doucement alors qu'il s'emballent un peu. Le papier s'échappe de ses doigts et vole doucement avant de s'écraser au sol. Le plus jeune ne l'a pas remarqué, embrasé par sa nouvelle passion.  

« Et j'ai prévu de mêler les sucreries sorcières et moldues, bien sûr les chocogrenouilles seront figées pour les moldus, mais ce sera tellement- » dit-il avant de s'arrêter en plein vol, conscient de sa connerie. « Pardon, je m'emballe. »

Silence.
Parce que après tout.
Ils n'ont plus rien à se dire.
Séparés par ces cinq ans.
Qui ressemblent à une mer houleuse.  





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Ven 29 Nov - 23:37


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Nausicaa n'avait jamais réussi à imaginer dans quoi travaillerait Pan plus tard.
Il l’imaginait insouciant, enfantin, puis par moment, plus mature, imaginaire, le pinceau entre les doigts et quelques tâches d'encre sur les bajoues. Et au final, la première option fut la bonne, sa gourmandise devint sa passion et sa raison de vivre, et le brun ne pouvait décidément pas s'empêcher de sourire grandement, avec sincérité, en voyant que son.. ex petit ami avait fini par s'émerveiller dans ce projet qu'il jugeait lui-même intéressant.
Le tatoué se doutait bien que l'autre arriverait à trouver un juste milieu entre la magie et le monde moldu, mais pas comme ça. Ce fut une douce surprise, agréable à entendre, il en oubliait presque le passé.
Oui presque.
Parce qu'il se souvenait que, le jour où il lui a avoué ses sentiments dans cette petite salle de classe fermée alors que Seweryn fuyait une rousse dont il avait plutôt oublié le nom – de toute façon elle n'était pas si importante que cela, il ne lui avait jamais porté d'intérêt alors les cinq années lui ont permis de faire la part des choses - et où il lui avait offert une baguette à la réglisse. Il se souvient qu'il avait sauté de joie.
Doux souvenir.
Douloureux souvenir.

« T'es toujours un aussi grand mangeur haha. Non c'est super ce que tu as fait, vraiment. »

Dans un petit geste de tête, Nausicaa guidait le jeune adulte jusqu'à l'arrière du salon, dans un coin dans lequel le brun abandonnait des vieux dessins, des encres, le sol était sale, plein de tâches, mais c'était son deuxième chez lui quand son copain avait décidé de donner des coups de reins dans la bouche de son professeur de muscu'.

Il soupirait.
Il détestait avoir à penser à lui.
Il en était dégoûté.

« Du coup tu vis seul, tu es avec ta famille... ? T'es pas vraiment du coin, alors je me demandais. »

Hepburn avait le regard un peu vide.
Qui s'abandonnait sur la vieille guitare qu'il avait à Poudlard.
Celle sur laquelle il aimait improviser.
Jouer Pink Floyd, wish you where here.
Au bord du lac.
Chanter, planer.
Les pieds dans l'eau.

Et puis l'objet s'est fracassé une fois contre l'arbre. Il n'en restait qu'une épave.

« Tu... Veux boire quelque chose ? »




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Sam 30 Nov - 13:13






STAR LIGHTS




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Cette scène semble irréelle.
Sortie tout droit d'un rêve éveillé.

Alors il ne réagit pas vraiment quand Nausicaa lui répond. Il lui sourit simplement. Hors du temps. Hors d'ici. Ses pensées se trouvent cinq ans en arrière. Alors qu'ils s'amusaient dans les couloirs de l'immense château. Alors qu'ils s'embrassaient doucement. Comme des enfants. Sous le regard méprisant de certains. Sous le regard bienveillant d'autres.
Il avance comme un robot alors que l'ancien serpentard le guide vers une autre pièce. Plus petite. Plus crade. Plus vivante. Une drôle d'odeur flotte dans l'air. Il a l'habitude du chocolat et des sucreries aux multiples couleurs. Les dessins d'encre et l'odeur si particulière qui les accompagnent le surprend.
Et dans ce tourbillon de souvenir survient ces éclats de guitare.
Un lac. Des rires.
Et puis cette chanson.

How I wish, how I wish you were here.
We're just two lost souls swimming in a fish bowl, year after year,
Running over the same old ground.
What have you found? The same old fears.


« Wish you were here » les paroles supplantent sa pensée et se meurent sur ses lèvres.

Pan se racle la gorge, gêné d'avoir chanté ces quelques mots et fini par demander un verre d'eau. Ce n'est pas comme s'ils se retrouvaient après cinq jours, ni même cinq semaines, cinq mois. Le poids des années semble peser sur leurs épaules. Et même s'ils font comme si de rien n'était, cette nouvelle rencontre est bien plus difficile que la précédente.
On pourrait croire qu'ils n'ont jamais oubliés. Mais ce serait mentir. La vie a continué et peu à peu le souvenir de l'autre s'est effacé. Le visage devenant floue, on se rappelle d'un timbre de voix informe.
Mais lorsqu'on le rencontre à nouveau, tout revient en mémoire, tel un ouragan de sentiments. De sensations. D'amour. De joie. De tristesse. Alors ils se retrouvent là, adultes maladroits, enfants ayant oubliés de grandir.

« Je m'installe juste au dessus de la boutique, peut-être en collocation avec unes de mes employées, le temps que tout se mette en place. » il se tord légèrement les mains en parlant, son esprit focalisé sur autre chose que son futur emménagement. « Mais c'est la première fois que je quitte véritablement la maison, bien que ces dernières années j'ai plutôt squatter chez ... lui.  »

Lui.
Il ne prononce même plus son nom.
Trop de douleur. Trop de peine. Trop de honte.
Ce n'est pas le lieu de parler de ses peines de coeur.
Il affiche un sourire triste. Puis se reprend.

« Et toi, tu vis avec quelqu'un ? » demande-t'il la gorge sèche, par pure politesse.

Son regard se fixe sur la marque violacée qu'il voit transparaitre sur la clavicule de son ancien petit ami. Et la bile lui remonte le long de la gorge.  
Comme toujours.
Putain de jalousie.
C'est pour ça qu'il est parti. L'ancien serdaigle était trop étouffant, trop possessif, d'une jalousie maladive. Parce qu'il avait peur qu'il parte sans un regard en arrière. Et au final, c'est ce qu'il avait fait.
Il secoue la tête et offre un nouveau sourire à Nausicaa.






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Sam 30 Nov - 16:40


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Je sais bien qu'tu r'grettes pleins de choses, tous ces mots durs qu'on s'est échangés, avec nos yeux qui lançaient des poignards et nos langues qui faisaient comme des marteaux. Je sais bien qu'tu voudrais m'avoir encore en face de toi pour m'attraper, m'secouer, me demander pourquoi j'ai fait ça ! La vérité c'est qu'je sais pas, j'réfléchis pas toujours tu m'connais. Je sais bien qu'tu comprends pas mais peu importe le résultat. Ça change rien à l'amour, j't'assure ; et un jour elles se r'fermeront tes blessures.






Qu'est-ce qui faisait le plus mal ?
D'entendre dans un murmure les mots d'une chanson qu'il avait arrêté d'écouter depuis plus de cinq ans, ou entendre un autre lui ? Les poings du brun s'étaient serrés et son regard avait sombré dans une rage indéfinissable. Pourquoi était-il aussi jaloux alors que le passé était le passé ? C'était complètement idiot. Et s'il était encore amoureux de Pan ?
Non.
Impossible.
Il n'a plus rien pour lui.
Juste le goût amère d'une histoire qui s'est terminée trop vite.

Hepburn pinçait une nouvelle clope entre ses lippes, la fumée emplissant ses poumons avait le don de le calmer, de le détendre, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Comme une potion magique, le tatoué avait déjà abandonné cette haine soudaine pour reprendre un calme impassible qui lui était devenu propre au fil des années.

Puis la question lui revient en pleine face.
Tranchante comme un rasoir.
Oui il vit avec quelqu'un.
Mais il ne partage pas sa vie.

L'ancien sorcier hausse les épaules et lâche un rire un peu nerveux, s'asseyant sur l'un des vieux fauteuils dont le tissu commençait déjà à s'arracher pour laisser découvrir la mousse jaunâtre. Un véritable taudis, quand on regarde de plus près.

« Oui. Une connaissance d'un ami que j'ai rencontré en boîte il y a trois ans. »

Rencontre banale.
Idiote.
S'il avait su, il aurait passé son chemin.

« On avait prévu de s'marier l'année prochaine. Mais j'ai pas spécialement envie de m'engager avec quelqu'un qui passe son temps à me tromper. »

Trois ans qu'ils étaient ensemble.
Trois ans que Nausicaa était assez désespéré pour ne même plus se battre ni s'accrocher.
Il rit un peu.
Un rire un peu sombre, parce que dans le fond il avait envie de crier.

« Et euh.. désolé pour toi si ça a pas bien marché.. J'espère que ça va, au moins. »




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Sam 30 Nov - 19:02






STAR LIGHTS




i want to take you far from the cynics in this town and kiss you on the mouth

Pan se demande qui est l'étranger face à lui.
Ce n'est plus ce jeune homme au look décalé mais au coeur d'or qu'il avait connu.
Ce n'était plus le garçon qu'il avait laissé dans la tour d'astronomie cette soirée de Novembre.
Ce n'était plus rien de ce qu'il avait connu.

Il se penche en avant pour tousser discrètement. La fumée irrite ses bronches sensibles. Mais pour rien au monde il ne lui dirait d'éteindre sa clope. Ça à l'air de le détendre. Alors il ravale ses larmes et se racle la gorge. Doucement. Essayant de passer inaperçu dans le silence pesant qui règne dans cette pièce, entrecoupé de quelques phrases de leurs part.
Comme pour entretenir des braises mourantes.
Pourquoi est-il encore assis ici ? Sur ce canapé à moitié éventré, à parler à son ex de leur vie actuelle. Misérable. L'un s'est fait jeté. L'autre s'accroche à son mec qui le trompe à droite à gauche. Il a envie de rire. Il a envie de pleurer. Alors que la journée s'annonçait sous de bons auspices, il avait fallu qu'il entre dans cette fichue boutique. Qu'il ouvre sa bouche. Et surtout qu'il reste.
Il passa une main ennuyée dans sa tignasse claire en soupirant légèrement, zieutant vers Nausicaa, affalé dans son propre fauteuil. Le plus jeune sent les griffes de la jalousie étreindre sont coeur. Il a envie de se lever, d'aller gueuler sur l'écho d'homme qui se trouve en face de lui. D'aller trouver son mec et de lui .. de lui. Il ne savait pas ce qu'il voulait. Juste. Il fallait prendre soin de l'ancien serpentard.
Malgré ses airs de bad boys avec ses tatouages et ses piercings. Malgré son air peu avenant, comme un chat sauvage malingre près à sauter à la gorge du premier venu. Il était sensible. Terriblement. Et il l'avait brisé une fois. Il y a cinq ans. Comme l'enfant qu'il était. Il avait longtemps regretté. Puis il avait oublié, enivré par sa nouvelle relation. Et maintenant qu'il le revoyait, tout lui revenait à la figure.

Il avait besoin d'être aimé, d'être chéri. Et même si l'on ne s'intéressait qu'à son corps, il était près à prendre cette occasion pour ne pas laisser la place dans son lit froide. Tel était Nausicaa. Tel es Nausicaa.
Alors il ne lui demande pas Pourquoi.
Parce qu'il sais déjà.

« On fait aller » lui répond-t'il en haussant les épaules négligemment. « Mon projet tient mon esprit occupé, et puis ce nouveau départ me permettra peut-être de rencontrer quelqu'un d'autre. »

Je n'ai besoin de personne si ce n'est de toi.
La phrase reste coincée dans sa gorge. Peut-être ne l'a-t'il même pas pensé. Ou même envisagée. Toujours est-il que les mots ne passent pas la barrière de ses lèvres.
Le gris rencontre le bleu.
Il se détourne.

« Tu ferrais peut-être bien d'en faire de même. » souffle-t'il tout bas, les yeux vissé sur ses genoux.

Parce que ça le rend malade de le savoir avec ce type.
Parce qu'il sait pertinemment que Nausicaa n'est pas heureux avec lui.
Parce que malgré tout, la jalousie lui dévore les entrailles.
Parce qu'il n'est jamais trop tard.






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Sam 30 Nov - 23:19


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Je sais bien qu'tu r'grettes pleins de choses, tous ces mots durs qu'on s'est échangés, avec nos yeux qui lançaient des poignards et nos langues qui faisaient comme des marteaux. Je sais bien qu'tu voudrais m'avoir encore en face de toi pour m'attraper, m'secouer, me demander pourquoi j'ai fait ça ! La vérité c'est qu'je sais pas, j'réfléchis pas toujours tu m'connais. Je sais bien qu'tu comprends pas mais peu importe le résultat. Ça change rien à l'amour, j't'assure ; et un jour elles se r'fermeront tes blessures.






Rencontrer quelqu'un d'autre.
Et là, Nausicaa n'aurait voulu qu'une chose : être ce quelqu'un d'autre.

Mais c'était impossible, n'est-ce pas ? Après tout, ils s'étaient déjà rencontrés un fois.
Il y a cinq ans.
Au bord du lac.
Puis dans le lac.
La guitare à la main et les yeux rieurs. A l'époque où ils étaient encore plein d'espérances et de vies.


Ils n'étaient plus que deux pauvres épaves à la dérive, à la recherche d'un rocher sur lequel s'échouer définitivement plutôt que de voguer éternellement en sachant qu'on finirait bien par couler dans le fond, de toute façon. Hepburn s'efforçait de sourire, il avait appris à le faire même si les premiers temps furent durs. Il repensait à cette époque où il avait dû s'efforcer de se dire que jamais l'amour ne renaîtra. Tout du moins pas aussi puissant. Pas aussi véritable. Non les autres n'ont été que des illusions froissées.

En faire de même ?

Nausi' avait envie de crier, de pleurer. Et puis non.
Il avait juste rit.
Nerveusement.
Avec un peu de sarcasme.
Il avait écrasé sa cigarette dans une canette de bière qui traînait par là depuis quelques jours sur la vieille table en bois.

« Si tu le dis. »

Soupira-t-il.
Ses yeux bleus se perdait dans le ciel qu'il entrevoyait dans la fenêtre.
Un ciel qui lui paraissait si coloré.
Qui était devenu si terne.

« Je ne m'attends plus à grand chose, tu sais. Je vis avec ce que j'ai, même si c'est douloureux. »

Une main dans les cheveux, encore un sourire.
Un horrible sourire.

« J'ai juste peur de me retrouver tout seul. Puis tu me connais, quand je suis amoureux... »

Etait-il vraiment amoureux de ce type ? De ce type à l'apparence si douce et si parfaite qui s'amusait à lécher le torse d'autres hommes pendant une nuit entière et qui rentrait l'air de rien pour se coller contre le corps de Nausicaa.
Pas vraiment.

« Enfin, maintenant ça passe au plan secondaire. Je préfère.. me tuer dans mon travail, je crois. J'ai perdu pas mal de choses auxquelles je tenais alors j'ai dû mal à m'occuper. »

La musique.
Mes passions.
Mon sourire.
Ma joie.
Mon espérance.
Ma confiance.

Toi.





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Mer 4 Déc - 8:56






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Ils étaient devenus deux électrons libres
Sans aucunes accroches.
Et il avait envie d'hurler.

Depuis quelques années déjà on lui disait ô combien il avait grandit, ô combien il était devenu mâture, adulte. Foutaises. En cet instant, il ne s'était jamais senti aussi enfantin, alors que son pied le démangeait plus qu'il tape du pied et grogne tel un animal sauvage.
Gamin.
Voilà ce qu'il était.
Enfant jaloux auquel on avait retiré son jouet préféré. Et c'est peut-être ce que Nausicaa était. Un amusement d'adolescent. Un loisir qui avait prit fin un peu trop vite au goût du môme capricieux qu'il était. Qu'il est. Ou alors était-il tout simplement aveugle. Mais possessif. Monstre aux yeux verts qui grignote ses entrailles alors que son regard d'acier se pose sur la forme de son ancien petit-ami. Qui se trouve dans les bras d'un autre.

Il grince ses dents, l'air sombre. Il a envie de se lever. Il a envie de casser quelque chose. De secouer cet ersatz d'homme qui se tenait face à lui. D'écraser ses lèvres contre les siennes et. Et. Et. Il ne sait pas. Un élan de douleur éclate dans son coeur alors qu'il observe cet homme qui ne ressemblera jamais à celui qu'il avait connu.
Suffocation.
L'air se fait rare dans ses poumons, sa vision devient floue. Ou peut-être est-ce juste son imagination. Le pincement au creux de sa poitrine semble pourtant irradier d'un feu glacé. Vaste blague que tout cela. Ils formaient un tableau pitoyable. Il était celui qui avait brisé leur couple. Il était celui qui avait tout gâché.
Il était jeune.
Il était con.
Il l'est toujours.

« Hun. » Soupire méprisant. Pour lui-même. Pour Nausicaa. « Je vois ça, tu as l'air absolument passionné par ton boulot. »

Sarcasme.
Il en a marre de jouer au gentil garçon, même s'il l'est un peu. Il en a marre de sourire alors qu'il lui dit être avec un gars qui ne le mérite pas. Il se lève d'un bond, contourne la table basse qui croule sous les déchets en tout genre, et plaçant devant lui, le dominant de toute sa hauteur.

« T'es pitoyable Nau' » Le surnom roule sous sa langue naturellement. Comme une habitude oubliée. « Alors pourquoi ? »

Gris contre bleu.
Pan contre Nausicaa.
Les questions muettes brillent dans ses prunelles et pourtant, l'autre ne semble pas comprendre.
Pourquoi est-ce que j'ai envie de te prendre dans mes bras ?
Pourquoi est-ce que j'ai envie de t'embrasser ?
Pourquoi est-ce que j'ai encore besoin de toi ?

Il ne pose aucune de ces interrogations à voix haute, préférant agripper le jeune homme par le col pour écraser leurs lèvres l'unes contre l'autre. Ce baiser n'a rien de doux, tendre amoureux. Il n'est pas passionné non plus. Juste un contact. Des lippes pressées l'unes contre l'autres.
Puis il se détache. Lui offre un sourire navré.
Tourne le dos.
Sort.





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Mer 4 Déc - 13:20


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Je sais bien qu'tu r'grettes pleins de choses, tous ces mots durs qu'on s'est échangés, avec nos yeux qui lançaient des poignards et nos langues qui faisaient comme des marteaux. Je sais bien qu'tu voudrais m'avoir encore en face de toi pour m'attraper, m'secouer, me demander pourquoi j'ai fait ça ! La vérité c'est qu'je sais pas, j'réfléchis pas toujours tu m'connais. Je sais bien qu'tu comprends pas mais peu importe le résultat. Ça change rien à l'amour, j't'assure ; et un jour elles se r'fermeront tes blessures.






I wanna take you somewhere so you know I care,
But it's so cold and I don't know where.
I brought you daffodils, in a pretty string,
But they won't flower like they did last spring.


Leurs lèvres s'étaient touchées.
Cela faisait cinq ans.
Cinq ans qu'il n'y avait pas goûté.
Le contact fut électrique.
Impensable.
Comment expliquer l'allure à laquelle son cœur pouvait battre ? Comment expliquer à quel point il avait peur maintenant ? Peur de le revoir partir, comme ça, sans rien. Disparaître dans la nature, lui dire à nouveau au revoir ainsi. Ca le tuait tout doucement. Nausicaa serrait les poings alors qu'il voyait la silhouette du jeune homme partir.
S'éloigner.
Encore.

Peut-être que ce fut l'adrénaline, ou peut-être que ce fut l'amour, mais le brun n'avait pas pu rester comme un imbécile à se remémorer ce goût sucré qu'avait les lippes de son ancien amant. Son ancien amoureux. Il détestait le mot ancien. Parce que l'ancien revenait au passé, à toutes ces vieilles choses oubliées qui prenaient la poussière dans la vieille boutique de ses parents. Le tatoué s'est alors levé.
Il ne voulait pas que ces souvenirs ne soient comme une vieille pendule sale et incapable de marcher correctement. Qui trône sur l'étagère en attendant qu'on prenne soin d'elle un jour pour au final, malgré cette vague espérance, finir par être compressée dans une benne à ordure.
Lui non plus, il ne voulait pas devenir un déchet.

Yeah I wanna kiss you, make you feel alright,
I'm just so tired to share my nights,
I wanna cry and I wanna love but all my tears have been used up.


D'un bond, il s'était levé. Il avait hâté le pas, presque couru pour le rattraper. La porte claquait derrière lui alors qu'il ne cessait de se rapprocher. La rue était bondée, et pourtant c'était comme s'ils étaient seuls.
Dans leur bulle.
Comme avant.

« Pan ! »

Et avant même que le blond ne réagisse – si jamais il avait eu l'intention de le faire – Hepburn lui attrapait l'épaule et l'obligeait à l'affronter. Les yeux dans les yeux. Leurs regards reprenaient cette lueur étrange qu'ils avaient lorsqu'ils s'embrassaient à en perdre haleine dans les couloirs de l'école. A se dire je t'aime. A simplement profiter.
Pourtant, la suite n'avait rien d'adorable, car pour la première fois depuis des années, Nausicaa évacua une force étrange et intérieure en venant fracasser son poing contre la mâchoire de l'ancien Serdaigle.
Il respirait fort.
Il avait envie de pleurer parce que d'un côté il était soulagé et à la fois effrayé par cette violence qu'il contenait depuis tellement d'annnées.

« T'es con ! T'es vraiment TROP CON ! »

Il lui hurlait dessus.
Quelques regards s'étaient posés sur eux. D'autres les ignoraient. Ils auraient pu mourir ici que le monde aurait continué de tourner tout simplement. Ils étaient si petit dans cet univers de fou. Et pourtant c'était l'oeuvre de toute une vie. C'était même là que leurs vies pouvaient commencer si seulement ils le voulaient.
Si seulement ils pouvaient se prendre dans les bras à nouveau.
¨Prendre un nouveau départ.
Ensemble.

And if somebody hurts you yeah I wanna fight,
But my hands been broken one too many times.
So I use my voice, I'll be so fucking rude.
Words they always win, but I know I'll lose.


« C'est moi qui suis pitoyable ?! Qu'est-ce que tu es toi alors ! Toi tu pars après m'embrasser, tu me fais avoir des putains d'illusions pour ensuite prendre tes jambes à ton cou et ne jamais revenir ! T'imagines même pas le calvaire que ça a été de me tenir loin de toi et de t'effacer.. ! Va te faire foutre, va te faire foutre ! NON j'ai pas fini ! »

Son regard était enflammé.
Ses paroles étaient vivantes.
Nausicaa se réveillait enfin.

« Ca marche pas comme ça, plus maintenant. Ca a eu trop d'impact pour moi quand j'avais 18 ans, et ça en a encore cinq ans après ! J'ai tout fait, absolument TOUT ! Et tu sais ce que c'est le pire dans tout ça ? C'est que maintenant que tu es devant moi j'me rends compte que je peux pas t'oublier, que je t'aime encore, putain de merde ! »

Des larmes de rage.
De soulagement.
Et un peu de tristesse.
Il essuyait ses yeux, et dans un trémolo, presque dans un murmure, il dit :

« Alors désormais tu fais un choix. Soit tu restes, soit tu pars pour toujours. Si tu décides de partir, on ne sera jamais plus que des souvenirs qui finiront par disparaître. Et on va mourir chacun dans notre coin en s'étant oublié. C'est un point de non retour, Pan. Alors maintenant grandis et arrête de fuir ! »

Yeah I'll sing a song, that'll be just ours,
But I said them all to another heart.
And I wanna cry I wanna learn to love,
But all my tears have been used up.





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Mer 11 Déc - 10:46






STAR LIGHTS




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Right now you seem so far away
So much confusion clouds my mind
And I don’t know which path to take


Il passa son pouce contre le coin de sa lèvre, recueillant le liquide poisseux qui s'écoulaient doucement, les yeux écarquillés il baissa son regard vers Nausicaa.
Ça faisait mal putain.
Peut-être qu'il l'avait mérité.

Il scruta le visage rougit de son ancien amant, bien que le terme soit bien fort pour le peu de temps qu'ils étaient restés ensembles. Ils s'étaient quand même aimé. Passionnément. À la folie. Et jusqu'à la chute. Il s'était approché du soleil et leurs ailes avaient brûlées. Et peut-être s'aimaient-ils encore, ou ce n'était qu'une illusion crée par la chaleur de leurs retrouvailles.
Ce feu si intense brillait dans ces prunelles qu'il croyait éteinte. La verve qui coulait de ces lèvres rosées lui donnait envie de courir, loin. Loin d'ici. Loin de ce fantôme qu'il avait abandonné il y a des années de cela. Et paradoxalement, il voulait simplement le prendre dans ses bras et l'embrasser encore. Et encore. Ne plus jamais s'arrêter.

Les paroles de l'ancien serpentard lui firent l'effet de nouveaux coups de poing. Il haleta. Durement. Simplement. Il ne voulait pas partir un nouvelle fois, tourner le dos à cette personne à qui il avait offert ses plus tendres sourires. Il avait essayé. Vraiment. Il y avait cru dur comme fer qu'il l'avait oublié. Totalement effacé de sa mémoire. Et pourtant. Il était là aujourd'hui, dans cette rue emplie de regards curieux et d'indifférence. Ne sachant pas quoi faire.

Alors il le fit taire.
Purement.
Ses lèvres accrochant doucement leurs comparses avant de les relâcher. Ses mains glissèrent le long des joues douces de Nausicaa, caressant ses pommettes avant que ses pouces s'aventurent aux coins de ses yeux pour essuyer ces larmes qui semblaient paradoxalement illuminer son regard. Son front se déposa contre le sien alors qu'il soupirait doucement. Bienheureux de ce nouveau contact. Malheureux d'avoir ainsi cédé à cette doucereuse tentation.
Tout ceci n'était que pure folie.
Ils avaient essayé à Poudlard. Et ils avaient échoués.
Pourquoi cette fois-ci cela marcherait mieux ?

Devotion.
I’m a slave unto the mercy of your love
For so long, I’ve been so wrong


« I could never live without you. » chuchote-t'il contre ces lèvres. Comme un secret. Comme une promesse. «Mais- » continue-t'il. Ce mot fatidique. Ce mot maudit. «Nous sommes comme deux aimants. On s'attire inexorablement et pourtant au dernier moment nous nous repoussons. »

Parce qu'il sait, au plus profond de son coeur, qu'il a envie de recommencer. De tenter cette aventure à ces côtés. Mais à quelle prix ? Ses propres sentiments qui agissaient comme une girouette le terrifiait plus que tout. Et si.
Et si dans deux jours mon coeur ne ressentait plus rien pour toi ?
Et si je te quittais une nouvelle fois ?
 

Il lui a dit. Il ne pourrait pas en survivre. Aucuns des deux. Ils sont intimement accrochés l'un à l'autre. Telles deux roses qui auraient poussé en concert, leurs tiges épineuses entrelacées pour n'en former plus qu'une.
Alors malgré ses grand airs.
Malgré son apparente maturité.
Il n'est plus qu'un enfant terrifié.

« J'ai peur que l'on essaye et que tout explose entre nos doigts. » Irrationnel. Primitif. Cette terreur lui bouffe les entrailles. Son acte précédent était totalement irréfléchit. Il le regrette. Il ne le regrette pas. Il n'en sait rien. « J'ai peur de m'accrocher à toi pour te perdre une nouvelle fois. » souffle-t'il tout bas. « Je sais que je t'ai embrassé. Que je n'aurai pas dû. Parce que. Parce que. »

Il n'y pas d'explications à donner.
Parce qu'il y a tellement de choses qui les empêche d'être ensemble.
Ou alors ce sont simplement des excuses bateaux derrière lesquelles se réfugier.





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Mer 11 Déc - 20:55


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Il était resté.
Il était planté là.
Devant lui.
Comme un piquet.
Il s'y attendait.
Ou pas du tout en fait. Il n'avait pas le temps de le réaliser que leurs lèvres comme aimantées se retrouvaient à nouveau unies. Ca lui arrachait des frissons et des nouvelles larmes, des peurs et des joies soudaines. Il ne savait plus ou se mettre, ni ce qu'il devait croire. La seule chose dont il était certain c'est que le goût de ses lippes n'avaient pas changé.
Toujours aussi délicieuses.
Toujours aussi addictives.

Nausicaa avait gardé les yeux fermés alors que ses sourcils se fronçaient et que les plis de son front se montraient un peu plus. Il ne voulait pas tout de suite le regarder et prendre le risque de craquer dans le creux de son cou, il voulait simplement entendre cette langoureuse voix, plus grave qu'auparavant, certes, mais il y reconnaissait toujours le garçon dont il était tombé amoureux.
Non.
Dont il est amoureux.

Etait-ce si dangereux ? Etait-ce un chemin semé d’embûche ? Il n'avait pourtant plus grand chose à perdre de son côté, alors même retourner dans les bras de son ancien amant ne l'effrayait pas tant que ça.

« Tais-toi. Tais-toi.. Tais-toi, tais-toi... »

Sa voix montait en crescendo.
Elle tremblait un peu, elle était faible et cassée, plus que d'habitude, et puis il ne tardait pas non plus à aller s'accrocher aux lèvres du plus grand, à l'embrasser avec passion, à recommencer à faire danser leurs langues avec fièvre alors que ses mains s'agrippaient à ses cheveux immaculés.

« Tais-toi. »

Répétait-il alors que l'embrassade ne se terminait pas.
C'était comme si elle n'aurait jamais de fin. Ils s'embrassaient comme deux âmes folles au plein milieu de cette foule alors que ses cheveux charbonneux volaient dans tous les sens à cause de la soudaine brise. Une brise qui emportait avec elle les douleurs du passé avant de déposer à leurs pieds des petits morceaux de bonheur qu'ils pouvaient décider de ramasser.
Ramasser ces petits morceaux et en reconstruire d'autre.

« Je t'aime. »

Soupirait-il.
Et encore il l'embrassait.
Il ne voulait plus s'arrêter.
Il ne voulait plus avoir à lui tourner le dos et tirer un trait sur cette histoire.

Cette histoire ne peut pas finir.
Elle n'arrivera jamais à son apogée.
Parce que chaque jour est un pas vers ce qu'on peut appeler le bonheur.
Le Paradis.
La Perfection.

« Je t'aime, et ça ne s'est jamais arrêté. »

Ses doigts se mêlaient aux siens, et enfin il posait ses mirettes lapis-lazuli dans le gris de Pan.

« Reste avec moi.
Aime-moi.
 »






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