Jm pa lé coulouars. Mdr. … Rigol pa. [Falvette pouet pouet] TERMINÉ.

Invité **Invité**

Très drôle. Bien sûr que ça l'état, surtout quand il tenterait d'enlever la glue qui recouvrait son épiderme et que les plaques rouges apparaîtraient. Dans un coin de ton crâne, tu poses un post-it, indiquant que la prochaine fois, il faudrait créer une substance plus irritante, pour qu'il pose ses doigts sur le bois et les rétracte aussitôt. Ta baguette.. C'était la tienne. Point. Tu n'étais pas au point de la graisser et la lustrer toutes les semaines, et tu pouvais très bien te défendre sans elle ; restait qu'il s'agissait de ton bien, d'un bien précieux, et qu'il était hors de question qu'il se permettre de te la piquer sans aucune raison, surtout, surtouuut lorsque tu ne l'agressais pas avec. Ouais, tu allais lui apprendre à respecter ça. Juste après avoir cramé Meme la fée, tenant ses petites ailes d'une main et un briquet de l'autre. Planning chargé.

« C'est censé me faire comprendre quelque chose ? »

Tu hausses les épaules. Pas vraiment en fait, c'était juste une marque infime de ta désapprobation. En tant que muette, tu ne te voyais pas t'engager dans un combat, surtout avec lui, qui était aussi prompt à user du verbe que toi. Baissant les yeux, tu observes un bref instant les nervures de sa baguette, que tu finis par glisser dans ta manche, plus difficile d'accès car protégée par la robe de sorcier obligatoire et serrée contre ta peau. Puis, le saluant d'un hochement de tête, tu le dépasses sans autre forme de procès. La baguette, il te la rendra, sûrement en échange de la sienne. Là, il fallait vraiment que tu te fasses soigner à l'infirmerie. Une question te taraudait pourtant ; que voulait-il te dire, quelques minutes auparavant ?

Invité **Invité**

Jm pa lé coulouars. Mdr. … Rigol pa.

Falvie ▬ Upsilon

Elle hausse les épaules ; balayes par ce simple mouvement musculaire, le peu d’intérêt qu'elle t'accordait. Ou du moins, qu'elle accordait à ton air innocent, provocateur d'une quelconque réaction de sa part. Ouai. Enfin, toutes sauf celle-là. L'indifférence. Tu fronces les sourcils, lèvre inférieure prise entre tes incisives. Elle n'allait tout simplement pas te répondre. Elle était juste occupée à admirer les motifs de ta baguette. Tu la lui laissais volontiers tant que toi, tu aurais la sienne. Un peu risqué quand on sait que son usage est quasi quotidienne – sans parler des cours – mais, tant pis. Tu reverrais cette consigne un autre jour.

Elle s'écarte après un hochement de tête. Ses yeux sont baissés alors que tu cherches son regard. Trop tard. Elle te dépasse sans rien dire et tu te détournes pour suivre les mouvements de son dos. Tes doigts serrent le bois de sa baguette et tu en ignores la douleur. Tu restes planter là, à la regarder s'éloigner, bout de chair toujours coincé entre tes dents. L'esprit soudain tiraillé entre deux envies. Laisser filer, ou bien... faire ce que tu avais prévu... même si tu hésitais encore. Pour preuve, tu te passes une main agitée dans les cheveux, regardant partout autour de toi et puis...

« Attends. »

Et puis merde...

Tu fais à nouveau face à son dos, les poings serrés mais, tu ne la rattrapes pas.

« Attends... Je. » Oh allez, c'est pas si dur à dire, si ?

Si. Évidemment. Puisque c'est pas du tout ton genre.

keursurtoi

By pandora

Invité **Invité**

Oh, tu te serais volontiers jeté corps et âme dans une bataille où ta victoire n'aurait été qu'ardue ; regards assassins, sourires provocateurs, répliques acides, mouvements accordés, un petit théâtre de rue que vous mettiez en place n'importe où et n'importe quand. Son sourire te harponnait, son attitude de défi n'était qu'une grande incitation silencieuse, mais toi seule l'était, mutique et désarmée par ce simple fait. Te battre avec lui, oui. Même perdre, tu pouvais apprécier, mais pas là, pas maintenant. Pas quand tout ce que tu pouvais faire se résumait en expressions faciales et corporelles. T'avais besoin de mots et tu n'en avais pas ; il jouerait seul, ou t'attendrait pour se battre. Hors de question que tu participes dans cet état. Sa victoire serait bien trop facile.

« Attends. »

Oh. Alors, s'était-il décidé à faire autre chose que t’emmerder inutilement ? T'étais une proie bien trop facile pour être captivante, mais aussi proie pouvais-tu être, tu n'hésitais guère longtemps avant de te retourner, lui faisant face sans une once d'impatience. La curiosité grignotait lascivement un bout de ton encéphale, et tu la sentais à deux doigts de jaillir, dévorante. Alors quoi ? Il venait,, te demandait un truc con - son prénom, non mais sérieux - puis semblait patauger dans sa propre hésitation. Il y avait de quoi te perturber, au moins autant qu'il l'était actuellement. Tu l'observes donc, sourcil levé, lui épargnant l'horreur d'un " koi ? " collé au mur.

Invité **Invité**

Jm pa lé coulouars. Mdr. … Rigol pa.

Falvie ▬ Upsilon

Tu l'as sentis se retourner. Sentis son regard perplexe se poser sur toi. L'intensité de ses prunelles brûler la surface lisse de ton épiderme. Ta voix était hésitante. Même là, maintenant, t'étais prêt à secouer la tête, glissant un ''Rien'' sur un sourire de façade avant de partir te terrer dans un coin. Oui. Mais, non. Aussi difficile soit cette tâche, le courage dont tu disposais était assez conséquent pour que tu puisses faire face. Dans le pire des cas, tu recevrais une boutade. Et alors ? Une ajoutée tristement à ton palmarès n'allait pas détruire le lion que tu étais.

« Je... »

Tu traînes. Tu perds ton temps et tu lui fais perdre également le sien. C'est pas ton genre. Tout comme cette attitude à garder la tête inclinée sur le côté, les yeux rivés sur le mur alors qu'il n'y a rien d'intéressant dans cette direction. Tu serres les paupières, les poings, ta poitrine remonte et tu lâches d'une voix abrupt, bourrue.

« Je voudrais que tu viennes avoir moi... au... à la fête. Organisée par l'école. »

Ouai, c'était sans délicatesse. Et ça ressemblait toujours plus à un ordre qu'à une demande... Ah lala...
Mais, ne serait-ce pas une pointe de rouge qui te monterait aux joues ?

♥

By pandora

Invité **Invité**

Il mettait un temps fou à se décider, et ta patience ne durerait pas indéfiniment. Surtout, encore une fois, que tu n'avais pas la possibilité de le rappeler à l'ordre de quelques mots bien sentis. « Je. » Putain mais accouche ! Qu'il expulse ses pensées et qu'on en finisse ! Et puis soudain, ton début d'irritation s'arrête net alors qu'il te faut un gros effort de volonté pour ne pas écarquiller les yeux. Attends... "Je" ? Quoi, il était paumé, un peu timide, il allait te cracher sa déclaration d'amour à la gueule quand toi, tu ne pouvais pas l'ouvrir ?! Le lâche, il avait trop peur d'un refus ou d'un éclat de rire brisant son inspiration lyrique.

« Je voudrais que tu viennes avoir moi... au... »

Ah. Aller quelque part. T'es a deux doigts de lever les yeux au ciel - enfin, au plafond. Qu'est-ce qui le mettait dans des états pareils ? T'allais pas le bouffer, sauf s'il t'embarquait à la convention SM du coin. « .. à la fête. Organisée par l'école. » Encore un peu et t'aurais éclaté de rire. Quoi ? C'était ça qui l'effrayait autant ? De demander de l'accompagner ? Gardant ton sérieux, tu le toises avant de t'avancer vers lui, refermant tes doigts sur le col de sa chemise comme si tu comptais l'étrangler avec. Il avait flippé, fallait bien le contenter un peu, ménager le suspens. Tu le jauges avec dédain, puis tire brutalement sur le tissu, le forçant à se pencher pour que tu puisses déposer tes lèvres sur les siennes, un rictus narquois fiché aux lèvres. Tu n'attends pas plus pour reculer, en profitant pour récupérer ta baguette et lui tourner le dos, balançant dans les airs un flambios verdoyant : « La prochaine fois que tu me demandes un truc quand je ne peux pas parler, je t'enfonce ta baguette dans le nez jusqu'au cerveau. » Et t'aurais bien rajouté un cœur après, sauf que tu savais pas comment faire.

Invité **Invité**

Jm pa lé coulouars. Mdr. … Rigol pa.

Falvie ▬ Upsilon

C'est drôle. Comment un lion pouvait en une fraction de seconde se transformer en lionceau. Lionceau craintif, timide et apeuré. Et c'est ce que tu étais là, en cet instant précis. Curieusement angoissé par cette simple demande. Son mutisme n'envisageait rien de bon. Et il te fallait faire un effort pour te rappeler qu'elle avait été frappée par Meme la fée et qu'effectivement, tu ne risquais pas d'entendre un refus ou même un oui de sa part. Il fallait que tu te risques à lui jeter un œil.

Tu glisses alors un regard furtif vers elle et tourne complètement la tête quand tu la vois s'approcher. Toi ? Tu recules. Bêtement. Mécaniquement. Tu aurais peut-être dû te tenir droit, affronter son regard, la tête haute et le visage impassible lorsque ses doigts se refermèrent sur ton col. Mais, non. Tu avais fermé les yeux. Par crainte. Crainte de quoi ? D'un coup ? Qu'elle t'étrangle ? Peut-être. C'était instinctif. Tu la voyais bien agir ainsi après tout. T’assommant d'un ''crétin'' bien placé. Ou alors simplement pour te rire au nez. Parce que tu dépassais les limites. Celles que tu n'avais jamais franchis avec n'importe qu'elle autre fille. Fallait pas te leurrer, Falvie était importante à tes yeux. Bien plus que tu ne voulais bien l'admettre.

Quand tes paupières se relèvent, elle t'offre son visage marqué, tiré par une expression de dédain. Elle te fait regretter tes paroles. Et tire brusquement sur ton vêtement. Pris totalement au dépourvu par la vitesse de la scène et la réaction de la Serpentard, tu ne peux rien dire. Rien faire. A part peut-être savourer un instant le contact de ses lèvres sur les tiennes. Tes yeux sont ouverts. Écarquillés de surprise. C'est dommage, car quand enfin tu refais surface, papillonnant, elle s'éloigne. Un sourire narquois flottant sur cette bouche que n'as pas eu le temps d'apprécier à sa juste valeur. Statue de pierre taillée dans la chair, tu ne bouges pas non plus lorsqu'elle récupère son bois de sorbier. Et elle te tourne le dos, traçant dans l'air une phrase qui a le mérite d'agripper tes chevilles pour te tirer vers le bas, sur terre où tu reprends pieds.

Redevenu lion, un sourire empreint de voracité te mange le visage. Tu ne te vois pas lui demander si c'est un « oui » puisque tu n'as pas poser de question. Mais, à ton sens, elle acceptait quand même ton petit... caprice.
En revanche, la chose que tu pouvais lui dire tout en t'assurant que tu voyais juste, c'était...

« Et ne mets pas de jupe trop courte ! »

Eh oui...

♥♥

By pandora

Invité **Invité**

Il y avait beaucoup de choses que tu pensais qu'Upsilon ne ferait jamais. T'offrir des bijoux à la con. Se teindre en blond. Vouer âme et corps à l'abstinence. Refuser un pari à la con. Et encore bien d'autres choses, l'une d'elles étant de reculer face à toi, surtout en fuyant ton regard. C'était quelque chose que jamais tu n'aurais pu imaginer ; pour toi, il était toujours assuré, ou trop fier pour assumer de ne pas l'être. Il s'arrangeait toujours pour se montrer le plus charismatique possible lorsque tu étais là, et c'était indéniable, tu adorais ça. Et voilà qu'il faisait machine arrière, regrettant d'avoir été un peu trop hardi, d'avoir espéré un court instant que tu sois autre chose qu'une petite teigne avec qui il s'envoyait en l'air. Eh bien... Les fêtes ne t'emballaient guère, mais si il était ton cavalier, il était hors de question que tu rates ça. Au fond, tu restais une nana aimant plaire, et le fait de pouvoir porter autre chose que le hideux uniforme de Poudlard t'enchantait. S'il avait fait la connerie de parier sur qui aurait la plus belle cavalière... T'allais le faire gagner.

Tu t'éloignes donc, tournoyant ta baguette du bout des doigts, un sourire accroché aux commissures, déjà plongée dans des pensées se reliant à l’événement qui approchait. Ta maison allait certainement finir dernière, et comme chaque élève de la maison gagnante, tu allais penser que ce score serait un peu grâce à toi. T'avais contribué à la couler, sans le vouloir réellement mais tu l'avais fait. Et puis Pete t'avait sermonné et là, tu avais vraiment cherché la merde. C'était comme ça, la provocation chez toi était quelque chose d'inné qu- « Et ne mets pas de jupe trop courte ! » Tes pupilles glissent dans sa direction et tu plisses légèrement les paupières sans ralentir d'un pouce. Puis, tu pivotes sur un pied, lui faisant face, tes doigts s'accrochant à la ceinture de ta jupe immonde et désespérément trop grande, pour la remonter jusqu'à ce que l'ourlet passe de tes genoux à mi cuisses, puis tu relâches ta chemise pour en recouvrir la partie supérieure. Tes mains replongent dans tes poches, la robe de sorcier acajou tournoie autour de tes mollets alors que tu pivotes à nouveau, lui décochant un sourire carnassier avant de disparaître à l'angle du mur.

Falvie Ether Hollyn, grand prix de la communication – provocation.

Invité **Invité**

Jm pa lé coulouars. Mdr. … Rigol pa.

Falvie ▬ Upsilon

Ta voix raisonne, un brin moqueuse alors que tu te reprends, le lion avalant instinctivement le lionceau fébrile. Rassuré, ta confiance remonte jusqu'à tes lèvres. S'insinue dans tes pupilles. Balayant l'éclat de crainte pour quelque chose de plus rieur. Plus Gryffon. Plus toi. Ses pas ne ralentissent pas mais, tes mots l'atteignent et elle pivoter pour se retourner. Ses yeux plissés s'ancrent dans les tiens alors que sans un mot, elle retrousse le tissu frivole qui lui recouvre les jambes. Ton regard descend invariablement vers la chair découverte et tu secoues la tête, closant tes paupières sans pour autant de départir d'un sourire amusé.

Qu'elle profite, tu ne risquais pas de lui bondir dessus ; vous étiez seuls dans les couloirs. Si ça n'avait pas été le cas... eh bien... eh bien sans doute aurais-tu bondis. Grogner. T'emmurant derrière une attitude froide alors que tu l'aurais tiré à l'écart mais, pas pour lui faire la morale. Ou alors à ta façon. Tu ré-ouvres les paupières pour voir son sourire vorace disparaître à l'angle d'un mur. Resté seul sur place, tu attends l'abandon résonnant de ses pas pour basculer la tête en arrière, contre le mur. Un soupir appuyé passe à travers tes lèvres. Bon, tu vois ? C'était pas si compliqué que ça. Tu papillonnes, passes une main dans tes cheveux, te sentant ridicule d'avoir crains le pire. Ricanant contre toi-même, tu te redresses et t'avances vers le fond du couloir lorsque tu t'arrêtes.

Tu tournes la tête vers l'endroit où elle a disparut. Merlin, elle ne t'avait pas rendu ta baguette. Haussant les épaules avec un sourire désolé, tu te détournes une nouvelle fois pour reprendre ton chemin. Tant pis, tu la retrouverait à l'infirmerie. Bon. Restait plus qu'à trouver quel couloir emprunter... Mais le pire, c'est qu'avec tout ça, tu ne savais plus où t'étais.

Le couloir de droite ou le couloir de gauche ?
Allez. Celui d'en face.
Tu verras bien où tu atterrira.

TERMINÉ.

♥♥♥

By pandora

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