Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Cirer le service de sir Viridus (Superbia)

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Mer 24 Sep - 19:28
Kalev se souvenait parfaitement des derniers mots que le professeur Emerald avait rédigé de sa plus jolie plume sur la copie que le jeune Poufsouffle, alors en sixième année, lui avait rendu avec un sourire niais dans l'espoir d'être excusé de ce malencontreux sortilège égaré.
Kalev se souvenait aussi très précisément des longues négociations qu'il avait entamé auprès de Flavia Mantis et d'autres enseignants pour forcer le professeur de sortilège à décaler sa sentence à l'année suivante ; les examens, la réussite, l'indulgence, tout ça....
Et Kalev ne comprenait toujours pas par quel miracle il avait eu gain de cause.

Néanmoins, alors même que sa septième et dernière année à Poudlard venait tout juste de débuter, l'adolescent se retrouvait enchaîné à son impitoyable destin, remerciant tout de même le ciel de l'avoir épargné de faire la vaisselle du banquet de rentrée.
Comme tout bon Poufsouffle, Kalev n'avait eu aucun mal à trouver les cuisines et pu même saluer quelques elfes de maison par leur prénom. Ils pensèrent au début que le garçon était venu quémander des chamallows, comme d'habitude, avant qu'il ne leur rappelle que, cette fois-ci, il était là pour les aider.

Il remonta ses manches, décidé à en finir avant que le dernier blaireau n'est rejoint son doux lit, et s'empara d'une assiette pleine de jus bizarre.

- Allez, du nerf ! Tel une princesse disney, travaillons en chantant.

Kalev astiqua alors l'assiette en question dans l'eau de l'évier au rythme de Mulan, histoire de ne pas toujours chanter que du Kiho.

- Comme un homme, fais la vaisselle dans le cours du torreeeent, comme un homme sois plus maniaque qu'un ouragaaan, comme un homme sois plus joyeux que le feu des volcaaaans, blaireau comme les nuits de lune de l'oriiiiiient... - oh, quelqu'un a gaspillé sa salade.

Il tirait ce constat d'une petite feuille verte oubliée dans les dents d'une fourchette. Quelle tristesse, la pauvre Gertrude en serait toute retournée.
Il soupira, et s'épongea le front avec sa manche. Allez, les couverts d'un élève de faits. Plus que... beaucoup.
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Sam 27 Sep - 18:26
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Avec Kalev Hopwar, aux cuisines


C’était toujours avec un petit pincement au cœur que Superbia voyait les vacances d’été arrives. Et pour cause, ses victimes disparaissent pour deux mois, quand certaines de disparaissaient pas tout court. Mais chut, n’allez pas le dire aux élèves. D’ailleurs, la fin de l’année le lui plaisait pas c’était tout le contraire concernant la rentrée. Le mois de septembre était son préféré, voir le château s’animer la ravissait. Mais le mieux, c’était la couvée de premières années qui arrivaient, tout innocents. Et tellement amusants. Enfin, trêve de plaisanterie, la lady avait quelque chose à faire. Du moins à trouver.

En effet, elle avait oui dire qu’un élève avait des talents de poètes. Et la lady se sentait d’humeur à se faire flatter, mais qui ne le serait pas ? Surtout dans son cas, quand on avait passé deux mois à parler avec des tableaux et des armures, voire à quelques morts flottants si il y en avait sur son chemin. Mais ce qu’il lui fallait, là, maintenant, tout de suite, c’était regonfler son égo. Partir sur un bon pied pour cette nouvelle année qui s’annonçait. C’est donc avec cette idée qu’elle errait de couloirs en couloirs, questionnant au hasard.

-Toi, là, tu ne saurais pas ou je pourrais trouver un jaune qui fait des poèmes ?


Et les réponses oscillaient généralement entre des yeux ronds qui la fixaient bêtement, ou un vague murmure qui s’éloignait. Alala, on n’était jamais mieux servi que par soi même. Abandonnant les vivants au profit des tableaux (des vraies mines à ragots, je vous assure) elle reprit sa quête du début. Et enfin, ô miracle, on lui donna une direction à suivre, les cuisines. Bien sûr elle aurait du y penser avant, les blaireaux étaient réputés pour passer plus de temps dans les cuisines que dans leur salle commune, qui comme par hasard se trouvait à côté. Hmpf, on voyait bien les préoccupations principales de ses individus. 

Se dirigeant au gré des courants d’airs soulevés par le passage des élèves bruyants la Lady bleue prit la direction des cuisines. Arrivée à côté de celles-ci elle prit le mur, traversa les pierres comme si elles n’existaient pas, ce qui était un peu le cas d’ailleurs.  C’est alors qu’un boucan effroyable lui agressa ses délicates oreilles.

« Comme un homme, fais la vaisselle dans le cours du torreeeent, comme un homme sois plus maniaque qu'un ouragaaan, comme un homme sois plus joyeux que le feu des volcaaaans, blaireau comme les nuits de lune de l'oriiiiiient... - oh, quelqu'un a gaspillé sa salade. »


Mais qu’est-ce que c’était que ça encore, un élève ? Et bien, il y en a un à qui ça pourrait servir des cours de chant. Mais que voulez-vous, l’éducation se perd de nos jours.  Avec tout le tact qu’elle pouvait manifester dans un tel cas Superbia s’approcha dudit élève et l’interrogea.

-Hep, toi là ! C’est bien toi le Poufsouffle qui fait des poèmes ?

Pourvu qu’elle l’ait enfin trouvé, il lui tardait d’entendre un poème à sa gloire, en espérant que ce ne soit pas du même niveau que cette chanson criarde. 
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Dim 28 Sep - 10:36
Kalev entendit dans son dos une apostrophe impromptue.
Pris au dépourvu, il sursauta. Lâchant un petit cri de frayeur, il laissa tomber l'assiette qu'il essuyait dans un grand fracas, son torchon à vaisselle fermement enserré dans l'autre main.
Le Poufsouffle vit un elfe de maison un peu aigri soupirer et secouer la tête avec désolation. L'adolescent songea que cet événement serait sans nul doute rapporté au professeur Emerald et que, pour lui apprendre la valeur des choses, il enlèverait quelques points à Poufsouffle, ou tout bêtement à son prochain devoir.

Le blondinet se retourna, bras croisés, l'air aussi accablé que les elfes, pour voir le visage de la personne qui venait de porter un coup dur à son avenir professionnel. Il reconnut alors le fantôme de Serdaigle, qu'il avait par ailleurs déjà affronté au cours de duels, dans la salle du club, et se mordilla la lèvre, contrarié.

- Vous êtes mal élevée ! Avant d'entrer, on doit toquer pour prévenir de son arrivée, sinon on surprend les gens et ils font des bêtises. Imaginez, si cette assiette était celle du directeur ? Si c'était une antiquité valant une fortune que monsieur Bumblebee avait acheté aux enchères ? Si c'était la soucoupe à thé préférée du professeur Emerald ? Il faut réfléchir aux conséquences de vos actes, vous êtes adultes, vous devez savoir ces choses-là.

Kalev pointait le spectre du doigt, comme pour lui donner une leçon de moral, l'expression faussement accusatrice. Dans le fond, il s'en fichait, mais c'était amusant de réagir comme ça.

- Figurez-vous madame que j'ai du travail. Il montra la pile de vaisselle sale. Je dois laver tout ça avant d'aller dormir si vous voulez avoir des plats propres pour votre petit déjeuner demain matin. Alors si vous avez besoin de moi, il va falloir d'abord m'aider et mettre la main à la pâte.

Il retroussa à nouveau ses manches, tourna le dos au fantôme et entreprit de continuer de récurer le fond d'une casserole. Au moins, il avait l'habitude de nettoyer la vaisselle : chez lui, l'été, sa mère se mettait en grève de récurvite et l'obligeait à tout laver à la main pour le contraindre à arrêter de faire la sieste au soleil.

Ceci dit, Kalev devait avouer être flatté d'être réputé pour ses poèmes. Il n'avait pas beaucoup fait parlé son art, durant les vacances, et se demandait ce que la morte pouvait bien lui vouloir.
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Jeu 2 Oct - 19:39

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Avec Kalev Hopwar, aux cuisines


L’élève sembla avoir peur. Comme s’il n’avait jamais vu de lady de sa vie, tss,tss,tss. C’était juste un fantôme, pas de quoi en briser les assiettes. Ahlala, elle ne savait qui était le plus à plaindre, les elfes qui devaient subir la présence de cet individu, qui prétendait les aider en faisant la vaisselle, ou ledit individu qui devait faire la vaisselle, sans doute à cause d’une retenue lui dictait son flair. Les elfes sans doute, ils préféraient milles fois mettre les petits plats dans les grands pour leurs visiteurs que de les laisser leur piquer leur travail.

L’élève se tourna vers elle, avec l’air en colère, tout ça pour une pauvre assiette ? Il était de lui mettre les points sur les i à ce godelureau, fit des bonnes manières, il s’adressait à elle comme s’il avait gardé les dragons ensembles.

-Je suis mal élevée ? Mon petit, il me semble que si j’étais mal élevée je serais en train de récurer des assiettes pour une sombre raison. Alors, tes leçons d’éducation tu peux te les garder et te les appliquer. Et crois tu vraiment qu’Emerald ou le directeur confierait leurs assiettes si précieuses, tant ce faut-il qu’ils en aient, à un malandrin comme toi ? Tu es à Poudlard ici, un fantôme traverse un mur, c’est normal, vous avez bien un professeur tableau si je ne m’abuse. Alors il faudrait voir à avoir des nerfs un peu plus solides que ça jeune homme.

Ayant écouté la diatribe de l’individu qui lavait la vaisselle, la lady le considéra un instant. Ce blaireau, au sens littéral du terme cette foi, avait de sérieuses lacunes intellectuelles. Et sa manière de la pointée du doigt lui déplaisait fortement. On ne  lui avait jamais appris que ce n’était pas poli de montrer les gens du doigt ? Il était singulièrement énervant. Elle haussa donc le ton non mai, pour qui se prenait-il ?

-Es-tu stupide ou c’est un genre que tu te donnes volontairement ? Sache, pour ta gouverne, et je suis bien aimable de te l’expliquer jeune homme, que je suis un fantôme. Donc nous pouvons en déduire que je suis, je suis… MORTE ! Il faut t’expliquer par A plus B, que je ne mange pas ? Et que je ne fais pas la vaisselle ? Mais le pire, le pire mon garçon, c’est que tu puisses OSER penser que je m’abaisserai à récurer la crasse des autres, moi, Superbia !


Quel imbécile, et dire qu’à la base elle venait pour un poème, un poème venant de cet hurluberlu ne pourrait être qu’extrêmement douteux.
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Lun 6 Oct - 17:22
Ainsi les gens mal élevés récuraient les assiettes. Étrange réflexion. Kalev ne comprenait pas tout à fait la suite logique dans cette idée. Que devait-il y comprendre ? Qu'elle lui retournait son commentaire ? Ce n'était pourtant pas par impolitesse qu'il s'était retrouvé dans cette agréable petite cuisine à nettoyer la vaisselle, mais plutôt par maladresse. La tragique et sanglante (c'était le cas de le dire) histoire d'un sortilège de saignement de nez ayant pris pour cible le professeur de la matière concernée.
Kalev continuait de frotter sa casserole avec force. Il ne pouvait décemment pas raconter cette longue anecdote tout en travaillant, car cela l'aurait sans aucun doute possible distrait, mais il ne pouvait pas non plus rester sans rien dire. Il avait un honneur à défendre.

- Je maintiens ma position, corps translucide ou pas, la politesse élémentaire veut que l'on toque avant d'entrer. Mourir ne contraint pas à devenir rustre. Vous faîtes un bien mal élevé cadavre, un point c'est tout.

L'adolescent songea qu'il manquait peut-être un peu de tact. Tous les fantômes ne vivaient sans doute pas à merveille leur condition. Il haussa les épaules. Bah, tant pis. Ils auraient toute l'éternité pour digérer l'insulte. Puis, après tout un été loin de Poudlard, Kalev avait vraiment besoin de faire un peu preuve de mauvaise foi et de s'amuser. On n'était jeune qu'une fois, et cette jeunesse était la source de toutes les inspirations. L'artiste en lui l'affirmait.

- Oh. Et monsieur l’Erudit n'a rien à voir avec tout ça. Le professeur est un modèle de sagesse et de savoir-vivre. Je suis tout à fait certain qu'il serait d'accord avec moi : il ne faut pas perturber un esprit en pleine création. Et, voyez-vous chère Superbia, je chantais en travaillant, et si ça ce n'est pas de l'art, je ne vois pas ce qui en est.

D'accord, il n'avait pas une voix aussi belle et émouvante que celle du chanteur de Kiho ou de ce groupe de sorcier allemand qui refaisait surface après une longue absence, Tohkyho Heautelle, mais tout de même ! Il frottait innocemment cette petite assiette tout en fredonnant le dernier sigle à la mode et là, comme ça, d'un coup, on l'avait fait sursauté et casser de la vaisselle. Une honte. Une honte sans commune mesure !
Et, oh, voilà qu'on le disait stupide. Cela faisait longtemps. C'était qu'au moins, il n'avait pas perdu les bonnes vieilles amusantes. Oui, sans doute il était un peu idiot. Mais, après tout...

- Heureux les simples d'esprits ! Je tire mon bonheur de mon manque flagrant d'intelligence. Quand on est idiot, on ne se pose pas trop de question et on vit beaucoup mieux que lorsqu'on se fait des cheveux blancs, à trop s'interroger. Et pour les idiots, la mort, c'est un concept un peu compliqué.

Et surtout, la mort, Kalev ne voulait pas franchement y penser. Il chassa cette conversation d'un geste de main un peu agacé, tout en reposant sa casserole. Puisque le fantôme semblait décider à lui tenir la jambe, autant daigner lui accorder un peu de temps.
Kalev s'essuya les mains, posa son torchon et alla s'asseoir sur un tabouret proche.

- Oui, oui, majesté, le petit peuple nettoie la crasse des puissants, et le gueux que je suis est heureux de faire le larbin, tout ça. J'ai été elfe de maison dans une autre vie et ma vie antérieure influe sur celui que je suis aujourd'hui ce qui explique mon goût prononcé pour les tâches ménagères et mon air benêt. Ceci dit, tu es venue pour un poème non ? Pourquoi tu veux un poème ?

Il aurait peut-être plutôt dû parler de ses ascendances trolls. Le concept aurait sans doute plu au spectre.
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Mar 7 Oct - 20:44

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Cet hurluberlu avait un don, pas l’intelligence, ça certainement pas, mais celui de la faire sortir de ses gonds. Il insinuait, qu’elle, Superbia Ravenwood, était rustre ? Mais c’est qu’elle lui aurait botté les fesses pour un peu, sauf que non, elle ne pouvait pas, haha. Il y avait des fois ou elle regrettait que ce maudit esprit frappeur ne soit pas dans le coin, histoire qu’il donne une leçon à ce jeune impotent. Tss, ce Blasphem n’était jamais là ou il fallait. Lamentable, elle ne pouvait décidément pas classer cet élève pas futfut dans la même catégorie, mais niveau agacement, il fallait reconnaitre que tout deux possédait un certain talent.


-Toi, là. Tu es en train de dire que, moi, je suis mal-élevée ? Il me semble que tu n’as pas tout compris dans ta vie. Les fantômes n’ont pas de substance, et je suis un fantôme, dooooc, on peut en déduire que je n’aie pas de substance. Et donc je ne peux pas toquer à une porte plus que faire ta stupide vaisselle, même si le fait que tu ais pensé que je ferais la vaisselle avec toi est déjà un affront en soi.

Pour étayer sa déclaration, la Lady s’abaissa passer sa main à travers les cheveux jaune paille qui coiffaient le gus. Elle lui faisait un insigne honneur. Et tout ça parce qu’il était bête et ne comprenait pas que les morts ne peuvent rien faire, à par parler et embêter les vivants. Et maintenant il se prenait pour un artiste, par la vénérée barde de Merlin, qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre.

-Evidement qu’il dira qu’on ne doit pas interrompre un esprit en pleine création. C’est un tableau, il à été crée par un artiste. Un vrai ! Pas comme toi ! Avec tes beuglements tu ferais fuir à milles lieues à la ronde une bande de Détraqueurs. Je plains ces pauvres elfes qui doivent subir tes cris de blaireau qu’on égorge.

Simple d’esprit ? Et maintenant voilà qu’il essayait de philosopher sur sa condition d’abruti. Au moins, elle ne pouvait pas lui enlever le fait que les idiots ne se posent pas trop de questions. Ça, c’était indéniable, et ça se voyait d’ailleurs. Mais il était demeuré ce petit, ou bien il faisait exprès ? Il ne la prenait pas pour une cruche des fois ? Un point ou elle était en parfait accord avec ce zozo c’est qu’il n’avait pas l’air de trop réfléchir. Il faudrait donc qu’elle prenne sur elle pour le restant de la conversation, ça ne servait à rien d’expliquer à un idiot une chose qu’il allait oublier dans les secondes quo viendraient, ça serait gâcher sa noble salive ectoplasmique.

Laissant glisser la remarque du Poufsouffle Superbia le regarda poser sa casserole et s’asseoir. Majesté, elle aimait bien qu’il l’appelle comme ça. Par contre, ça n’allait pas du tout, il se permettait de la tutoyer. Tsstsstss. Quel manque flagrant d’éducation mais un autre doux mot flattait ses oreilles, il se qualifiait de gueux, au moins son vocabulaire n’était pas totalement limité. Mais son histoire de vie antérieur, là oui, ça se confirmait, il la prenait vraiment pour une quiche.


-Alors, jeune homme, pour ta gouverne, tu peux me vouvoyer. Ensuite, la raison pour laquelle je souhaite un poème ne te concerne en rien, si tu es un artiste, comme tu le prétendais plus tôt, tu devrais t’estimé heureux qu’on vienne te voir pour te demander des œuvres.
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Ven 21 Nov - 18:03
Kalev s'agita sur son tabouret. Il était un peu trop petit pour lui : sans doute était-il avant tout destiné aux elfes de maison. Pourtant, lui-même n'était pas vraiment très grand, pour un garçon de son âge. Camille était plus jeune que lui et allait bientôt le dépasser ; cette pensée le rendait toujours un peu penaud. Camille n'avait pas le droit de grandir, il était trop mignon comme il était actuellement.
Le Poufsouffle trouvait que, tout de même, le fantôme s'emportait pour bien peu de choses.

- Oui, oui, je maintiens, vous êtes mal élevée ! Vous entrez sans frapper, vous interrompez le travail des braves gens et vous leur hurlez dessus comme une Beuglante surchauffée. Je vous conseille vraiment d'aller demander un thé à madame Mantis. Elle pourra sans doute y glisser une potion de décontraction si vous lui demandez gentiment.

Et puis, cela l'arrangerait. Là, tout de suite maintenant, Kalev n'avait pas trop le temps de s'amuser avec les défunts. Si le professeur Emerald apprenait qu'il se tournait gentiment les pouces au lieu de récurer chaque millimètre carré de la vaisselle de Poudlard, il doublerait sans doute sa punition. Un jour, il l'avait menacé de l'envoyer nourrir les acromentulas avec des furets morts. Cette menace avait été si choquante que l'adolescent avait fondu en larmes et passé le reste de l'après-midi à l'infirmerie.

- Ceci dit... Moi je me demande, c'est quoi vraiment, avoir de la substance ? Est-ce que c'est vraiment posséder un corps matériel ? Est-ce que c'est être capable de tenir une conversation ? Est-ce que c'est être riche intellectuellement ? Est-ce que c'est marquer les autres parce qu'on a du charisme ? Dans ce cas, vous savez, j'ai aussi peu de substance que vous. Peut-être même moins.

Bon, c'était certainement un poil exagéré ; Kalev était une fausse buse, et était connu de pas mal d'élèves, à défaut d'être apprécié de tous ceux-ci. Ceci dit, si il commençait à répondre intelligemment, on allait croire dans tout Poudlard que la magie était capable de faire pousser des cerveaux, et ça, c'était tout de même rudement choquant aussi.

- Je suis tout de même triste que vous ne voyiez pas tout l'intérêt de faire la vaisselle. On noue beaucoup de liens en partageant les tâches les plus durs avec ses compagnons. C'est ce que dit Sisyphe White dans son recueil "Cent poèmes de sorcellerie à destination des apprentis sorciers". Mon frère me l'a offert à mon dernier anniversaire. Puis il gonfla les joues, l'air boudeur. Et je suis un vrai artiste. Si je fais fuir les détraqueurs d'aussi loin, c'est que j'ai la force de dix patronus, alors je véhicule plein d'espoir, et c'est le rôle des artistes !

Il s'était levé, pointant du doigt le fantôme pour bien lui faire comprendre que, nom d'un strangulot, il n'allait pas se laisser impressionner par un esprit errant. Bon, un peu quand même. Une nuit d'Halloween, il aurait déjà hurlé comme une fillette en sentant un petit courant d'air dans sa nuque.
Jugeant d'ailleurs qu'un doigt, c'était à peu près aussi menaçant qu'un chaton, il saisit la première fourchette sale qui lui tombait sous la main et la brandit vers Superbia.

- Sache, défunte mortelle, que je suis aussi fier d'être poète que d'être Poufsouffle ! Si le blaireau est égorgé, la tanière tuera le coupable, même si il est déjà mort ! Viens te battre si t'es un spectre !

Kalev lui jeta son regard le plus menaçant ; celui qui semblait dire "t'es plus ma copine", tout en songeant que cette épopée lui évoquait malgré tout de bien jolis vers.

(pardon du retard)
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Lun 22 Déc - 19:18

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Avec Kalev Hopwar, aux cuisines


Un sourire ironique s’étira sur les lèvres translucides de la morte, c’était ce blaireau qui venait lui donner des leçons, lui qui ne savait absolument pas se tenir sur un tabouret en ayant, un tant soit peu, l’air digne. Alors, elle n’allait certainement pas laisser ce mollusque invertébré avachi sur ce tabouret graisseux la faire sortir de ses gonds. Et de toute façon comme Superbia obtenait toujours ce qu’elle voulait, elle ferait ce qu’elle savait faire le mieux pour embrouiller ce jaune et obtenir une ode à sa gloire.

- Si pour toi, je suis mal élevée, je n’ose imaginer ce que tu es alors. Un rustre élevé sans aucune notion de bienséance sans doute. Et tu te crois, sans doute bien élevé. Mais si c’était vraiment le cas, expliques moi, pourquoi tu es en train de récurer toute les assiettes de tes camarades ? Parce que tu avais pitié des elfes de maison ? Non, certainement pas, si tu joue l’elfe pour quelques heure c’est à cause d’une colle il me semble. Alors, ne viens pas me parler de bonnes manières, les gens biens élevés ne se font pas collés.

Superbia était la preuve vivante, enfin plus ou moins, de ce constat, de sa brillante carrière d’élèves elle n’avait jamais été collée. Par contre, autant dire que dans sa carrière de professeur elle ne se privait pas pour le faire. C’était assez intéressant les réactions des élèves face à l’annonce de leur punitions, certains pleurait, c’était risible, d’autres râlait et se prenait une heure de plus. A c’était le bon temps.  

- Avoir de la substance ? C’est déjà posséder un corps, tu vois, c’est mettons, être comme toi, pouvoir faire des choses, les toucher…Hmm, certainement que si la substance était mesurée en fonction de la richesse intellectuelle ou du charisme, j’aurais bien plus de substance que toi, ça c’est certain, et qu’un bon nombre de personnes dans cette école.

Et tout ce que la lady venait de dire elle le pensait sincèrement, nan, mais vous n’avez pas vu le niveau de certaines personnes dans cette école ? Entre l’équipe éducative, ou vous trouviez un gosse de neuf ans qui officiait comme professeur, un directeur absent quasiment tout le temps et les élèves avec le cerveau à moitié atrophié on se demandait parfois comment cette école pouvait encore tenir debout. Et voilà que le jaune en face d’elle se mettait à déblatérer sur l’art et la vaisselle. Nan, mais je vous jure.

- Si ça te fais plaisir d’être triste pour si peu, la vaisselle est un travail d’elfes, pas de lady. Alors fais la vaisselle si ça te chantes, mais il est hors de question que je fasse quelque chose. Sache que, pour tout artiste qui se respecte, il est primordial d’avoir le sens du contacte, une réputation ça se fait vite, mais tu n’imagine pas à quel point ça se défait encore plus vite.

Alors que Superbia se faisait menacée par une fourchette, sale d’ailleurs, elle éclata de rire, la menace de son interlocuteur tenait plus de la blague que de la menace. Elle venait de trouver une idée afin d’obtenir enfin l’ode à sa gloire, même si c’était un moyen tordu. C’était un peu quitte ou double, ou il marchait dans la combine, et essayait de lui prouver qu’elle avait tort, ou alors il s’embourberait lui même dans ses pensées.

- Ta fourchette est sale. Mais tu sais je viens de comprendre pourquoi tu ne veux pas faire de poème, parce que tu te prétends artiste, mais que tu ne l’es absolument pas. Sur ce, je te laisse à ta vaisselle, tu pourras toujours chanter des chansons aux couteaux, ils apprécieront peut être.
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Sam 10 Jan - 11:29
Kalev continuait de brandir sa fourchette sale, droit et fier comme une armure du troisième étage, l'oeil luisant de détermination.
Bon, en réalité, il tremblait un peu, parce qu'il commençait à avoir mal au bras, à écouter le fantôme qui monologuait sans prendre au sérieux sa menace.

Le Poufsouffle abandonna de répondre, parce que tout cela tournait en rond et le fatiguait, en plus de le ralentir dans son travail. Il n'aimait pas beaucoup les personnages qui tiraient des conclusions hâtives. Enfin, si, en soit ce défaut ne le dérangeait pas : ce qui le gênait vraiment, c'était cet espèce de jugement et cette condescendance qui allait avec. Et, ce qu'il n'aimait pas non plus, c'est que la morte ne comprenne pas tout le second degré qu'il y avait dans ses paroles, depuis le début. C'était fatiguant, de parler avec les gens trop sérieux.

- Tu sais, un artiste n'a pas besoin des autres pour être heureux. Si il est satisfait de son travail, l'avis des autres ne compte pas. Si on attend toujours l'approbation ou la reconnaissance des autres, on ne fait jamais rien dans la vie. En fait, je dirais même que si je devais attendre qu'on m'admire comme joueur de Quidditch pour jouer, j'aurais arrêté depuis longtemps, parce que je sais très bien qu'il y a beaucoup de joueurs plus admirables que moi.

Ah, si, finalement c'était plus fort que lui, il avait répondu. Plus sérieux, plus penaud aussi. Il baissa sa fourchette, se rassit sur le tabouret bas et reprit son travail. Il boudait peut-être, il ne savait pas trop.
Kalev savait qu'il ne serait jamais un artiste : il s'en fichait, cela l'amusait.
Kalev savait qu'il ne serait jamais un grand joueur de Quidditch, comme son frère : il s'en fichait, il s'amusait.
Ce dont il ne se fichait pas, c'est dénigre ce qu'il était. La moquerie, la boutade, le manque de foi, il l'acceptait. Le dénigrement, un peu moins.

- D'accord, bonne journée. J'espère que tu trouveras un artiste assez compétent pour répondre à tes exigences. Si ce n'est pas le cas reviens me voir, je reste là tout l'après-midi.

Il frotta sa fourchette sans regarder le spectre, blessé. La journée commençait pourtant bien, malgré sa retenue. En fait, maintenant, il en avait un peu gros sur le coeur. Il avait envie de parler à quelqu'un, mais personne n'était là et, de toute façon, il ne voulait inquiéter personne.
Non, vraiment, il devait se ressaisir. Ce n'était pas digne de lui, d'afficher une mine aussi triste.

Kalev lâcha son couvert dans l'évier et se retourna vers le fantôme, un grand sourire sur le visage. Un sourire si grand qu'on ne voyait même pas qu'il était forcé.

- Il est vrai que parce que vous êtes en tombe
Vous avez l'expérience d'un grand âge
Mais je vois une tache d'ombre
Dans vos manières et usages.
Parce que je suis un idiot de Poufsouffle
Je vous conseille d'être plus gentille
Reprenez votre souffle
Et apprenez à sourire à autrui.
Vous pensez peut-être que votre rang
Vous autorise à jeter des regards noirs
Mais peu importe si je suis un manant
Votre parole ne tuera pas l'espoir.
Vous avez eu votre poème
Aussi je vous souhaite la bonne journée
Je doute qu'une dame comme vous l'aime
Mais vous m'aurez bien amusé.
Ne vous retenez pas cependant
De chercher meilleur voix
J'attendrais longtemps
J'ai du travail devant moi.


Kalev fit une de ces révérences exagérées que l'on voyait dans les livres illustrés de la bibliothèques, et regarda le fantôme dans les yeux, l'air mutin.
Il n'était peut-être pas un artiste, mais il était un adolescent, et comme tout adolescent, il avait de l'humour et un brin d'insolence à revendre.
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