Prénoms ϟ Sven.
Âge ϟ 38 ans.
Nationalité ϟ Anglaise.
Origine ϟ Sang-mêlé.
Poste occupé ϟ Professeur de métamorphoses.
Ancienne maison ϟ Poufsouffle.

Lieu de vie hors Poudlard ϟ Dans le quartier Maëva, une jolie petite maison très personnalisée pour rendre ses enfants heureux.
Opinion politique ϟ S.A.U.M.O.N. Il faut vivre dans un monde uni où tout le monde s'entend et briser les barrières !
Son avis sur la situation du monde magique ϟ Sven n'a probablement pas conscience des proportions qu'ont pris ces partis politiques et se contente de lire gentiment son journal en se disant que, l'air de rien, ça bouge en ce moment. Il est déjà si occupé avec ses enfants.

Baguette Magique ϟ Bois de sapin, 31 centimètres, un crin de licorne. Il a déjà cassé trois baguettes dans sa vie.
Patronus ϟ Un raton-laveur.
Odeur de l'Amortentia ϟ Le sapin, les clous de girofle, la litière pour chat.
Forme de l'épouvantard ϟ Le croquemitaine. Il empêche ses enfants de dormir, donc il l’empêche, lui, de dormir.
Reflet du miroir du Riséd ϟ Ses enfants ont accomplis leurs rêves et sont heureux, et lui peut enfin dormir la nuit.
Peut voir les Sombrals ϟ Non.
Friandise favorite ϟ Le chocolat noir.
Sortilège favori ϟ Bloclang.
Potion favorite ϟ Pimentine.
Créature favorite ϟ Le boursouflet.
Plante favorite ϟ Il ne s'y connait pas beaucoup en botanique.
Sorcier célèbre en modèle ϟ Merlin.

Sven est le professeur le moins autoritaire de Poudlard. De Grande-Bretagne. Du monde. Peut-être même de l’intégralité des univers parallèles.
Sven, pour être papa gâteau de trois petits sorciers, adore les enfants. Très fort. Pour cela, il ne peut rien refuser à un enfant, ou presque. Il est incapable de donner des devoirs compliqués, de mettre une très mauvaise note ou de filer une retenue, sauf cas d’extrême nécessité. Il s’inquiète d’ennuyer ses élèves et leur donne des cookies et des jus d’orange le lundi matin pour se faire pardonner de ne pas être absent.

Car, oui, Sven sait cuisiner. Être un père célibataire, ça forge. Ses enfants adorent ses petits plats et sa maison est toujours très propre. Et ça, c’est rudement important. Sven encourage ses élèves à ne pas négliger les choses simples du quotidien sous prétexte que la magie sert à tout. Si un jour ils cassent leur baguette, comme lui, ils seront bien embêtés les pauvres petits, pense le professeur.

Sven n’est pas plus maladroit qu’un autre, mais il s’avère qu’il cumule une malchance un peu bizarre. Pas autant que ce pauvre sorcier bien réputé à Sainte-Mangouste, bien sûr, ou cet élève de Poufsouffle qui a beaucoup visité l’infirmerie l’an passé, mais il est un assez bon prétendant au podium des hommes les plus bizarrement malchanceux du monde sorcier.

Le professeur est perpétuellement fatigué. Il a des cernes et baille beaucoup : entre les cours, la correction des devoirs et ses enfants, il dort très peu la nuit. Il n’est pas rare de le voir faire une sieste dans un placard à balai entre deux heures de cours pour rattraper son sommeil en retard.
Il est par ailleurs très désordonné, malgré son intérêt pour les tâches ménagères. Il est brouillon autant dans le rangement de ses affaires que dans sa façon de parler.
Oh, et il adore les animaux. Il les adore au point de les laisser assister à ses cours avec leurs propriétaires. Il est d’ailleurs le propriétaire d’un chat nommé Merlin.

Parlez nous des relations :
Avec les membres du personnel ϟ  Sven est très respectueux de ses collègues. Il est tout nouveau comme professeur, alors il ne voudrait pas accomplir de maladresse. Il doit avouer être un peu mal à l’aise lorsque Flavia est dans le coin, ceci dit : lorsqu’ils étaient à Poudlard, il l’aimait beaucoup beaucoup. Il doit aussi avouer trouver le professeur Emerald très mignon. Il ressemble un peu à Myrddin.
Avec les créatures du château ϟ  Déjà lorsqu’il était adolescent, Sven était un brin effrayé par certains des fantômes et autres êtres qui rôdaient dans les couloirs. Aujourd’hui, il n’en a plus peur, mais se demande malgré tout si cela empêche certains enfants de dormir.
Avec les Serdaigles ϟ En tant que professeur, il doit avouer avoir une petite affection pour eux. Leur personnalité rigolote et leur relatif sérieux dans leurs devoirs les rendent très attachants.
Avec les Poufsouffles ϟ Ayant grandi dans cette maison, il ne peut s’empêcher de vouloir les voir réussir de tout son coeur. Malgré de nombreux échecs, il les encourage au progrès et n’hésite pas à leur donner des cours particuliers en secret dans la salle commune. Oui, la vérité, c’est que Sven fait parfois les devoirs de potion et d’astronomie des Poufsouffle, parce qu’il a du mal à dire non.
Avec les Gryffondors ϟ Sven trouve ces élèves relativement agités et doit avouer avoir parfois du mal à canaliser leurs ardeurs mais, au fond, il les trouve vraiment mignons. Ce n’est pas leur faute, après tout. Ils sont jeunes, ils ont besoin de se défouler. Si ils pouvaient le faire en dehors des cours, ce serait tout de même mieux.
Avec les Serpentards ϟ Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Sven adore les Serpentards. Ce sont des élèves très doués et ingénieux, souvent, et il a le souvenir, dans son adolescence, de camarades très classes, que l’on admire à distance. Et puis, leur directeur de maison est si mignon !

La vie de Sven a mal commencé avant même qu’il ne s’extirpe du ventre de sa mère.
Antistia Waltham, à peu de jours du terme de sa grossesse qu’elle avait vécu le sourire aux lèvres, avait glissé sur une plaque de verglas en sortant de chez elle pour acheter du pain. Antistia Waltham était une jeune femme adorable, pleine de vie, mais aussi maladroite que bonne cuisinière. Elle avait passé une bonne partie de sa scolarité à l’infirmerie de Poudlard, et tout autant de temps à Sainte-Mangouste. Son joli sourire plaisait beaucoup aux jeunes médicomages, mais Antistia n’avait d’yeux que pour Primus, son adorable mari, qui eut la bonne idée de rater son transplanage le jour de l’accouchement, pris de panique.
Le temps qu’on retrouve où Antistia s’était perdue (par chance, peu loin, et en un seul morceau), Sven pouvait presque apercevoir le jour. La vérité, c’était que les murs de Sainte-Mangouste étaient très joliment décorés.
Sven fut acclamé comme étant un très beau bébé, très rouge et très bruyant. D’après les photos qu’on lui a montré plus tard, Sven se considère surtout comme une sorte de lutin frippé.

Un jour, Antistia eut la bonne idée de laisser le chat jouer avec son beau petit garçon. L’animal du nom de Merlin (comme les trois précédents chats de la famille) fit tellement peur au bambin qu’il hurla avec force, et que le chat hurla en concert avec lui. Une forte amitié naquit de ce cri conjoint, et des années plus tard, Sven ne peut s’empêcher de nourrir tous les chats qui miaulent à sa porte.
Antistia, elle, craignit longtemps le jour de la mort de Merlin. Elle réussit à trouver un chaton qui ressemblait fort au vieux matou, et Sven ne se rendit jamais compte que, non, son chat n’était pas renaît de ses cendres, comme un phénix.
Il a appris la vérité lorsqu’il a eu vingt-sept ans. Il a pleuré.

Une autre fois, Sven demanda à son père d’aller à l’école pour moldu. Primus manqua de s’étouffer, et vit défiler devant ses yeux une vie horrible de problèmes de mathématiques qu’il ne pourrait jamais résoudre, de règles de conjugaison invraisemblables et de schémas du corps humains à terroriser un Détraqueur. Il avait remonté ses lunettes sur son nez avec sérieux, posé les mains sur les épaules du garçon et avait déclaré solennellement :
“Non mon fils. Je ne peux m’abaisser à te faire subir tel supplice. Tu ne dois jamais connaître Pythagore. Jamais.”
Sven n’avait plus jamais demandé à aller à l’école pour moldu. Plus tard, il avait trouvé un livre d’histoire de la magie parlant d’un sorcier terrifiant nommé Vous-Savez-Qui. Sven, aujourd’hui encore, est persuadé que ledit Pythagore était Vous-Savez-Qui.

Bien que Sven n’allait pas à l’école, il sortait beaucoup dans son petit village moldu, et comme tout le monde, il tomba amoureux.
Il tomba vraiment. Devant une très jolie petite flile de son âge, alors qu’il jouait avec un chat.
Sven voulut lui offrir des fleurs, mais il n’avait pas de fleurs. Il fit apparaître des fleurs.
Son premier amour s’enfuit en hurlant. Il hurla aussi. Et, comme une fille n’était pas un chat, aucune amitié ne naquit de ce cri commun.

Le deux décembre de ses onze ans, alors qu’il s’apprêtait à manger son gros gâteau à la citrouille, le hibou de Poudlard s’écrasa dans la sucrerie. Sven inonda la lettre de ses larmes et jura qu’il n’irait pas à Poudlard.
Primus lui rappela qu’il pourrait apprendre à se transformer en chat, à Poudlard, pour ressembler vraiment à Merlin. Sven accepta de faire sécher la lettre sur le radiateur et de manger une chocogrenouille.

L’été suivant, les parents de Sven l’emmenèrent au Chemin de Traverse. Ce n’était pas la première fois qu’ils y allaient. Ils étaient déjà venus acheter un boursouflet pour le gamin. Un boursouflet jaune nommé Flavius. Le chat l’avait mangé trois jours plus tard. Le chat était mort trois jours plus tard. Sven, lui, avait juste cru que Merlin avait rajeuni, pour la troisième fois.
Il avait cassé sa première baguette le jour même de son achat. Le vendeur lui en avait mis une entre les mains, il avait tenté de lancer un sort, et la baguette s’était fendue en deux. Le vendeur a hurlé. Sven a hurlé. Il a finalement trouvé baguette à ses doigts dans un court morceau de bois de quinze centimètres, bois de pommier, plume d’hippogriffe. Un vieux machin resté dans l’arrière-boutique pendant au moins trente ans.

Le jour de son départ pour Poudlard fut sans doute un des rares jours importants de sa vie qui se déroula sans encombre. Il n’était pas en retard, il n’avait rien oublié, et ses chaussettes étaient accordées. Il avait même eu le droit d’emmener Merlin.
Merlin a sauté par la fenêtre du Poudlard Express, mais est mystérieusement réapparu trois jours plus tard dans les serres d’un hibou, au petit déjeuner. Ce chat était incroyable.

Sven était fils de sorciers, mais il avait complètement oublié la répartition. Il se rappela que sa mère avait été à Poufsouffle, et son père à Serpentard. Il était persuadé de finir à Serpentard ; Sven ressemblait beaucoup à son père. Ils regardaient Antistia parler aux jonquilles du balcon avec le même air concentré interloqué, et écrivaient aussi mal l’un que l’autre.
Sven est allé à Poufsouffle. On lui montré comment entrer dans les cuisines avant de montrer comment entrer dans la salle commune.
Son premier ami fut l’elfe de maison nommé Pocus, et le second fut un garçon de son année qui portait le charmant nom de John. Comme trois autres élèves de première année dans Poudlard.

La première fois que Sven monta sur un balai fut aussi la dernière. Pris de panique, il avait foncé sur un arbre, cassé le balai de l’école, sa baguette magique et sa jambe gauche.
C’était déjà la seconde baguette magique qu’il cassait. Il n’était apprenti sorcier que depuis deux semaines.

Sven se sentit vraiment intégré dans sa maison aux alentours de Noël.
Ce fut à cette même période qu’il vit Flavia Mantis pour la première fois. Il rêva d’elle trois jours de suite. Il lui écrivit une lettre qu’il glissa dans le collier de Merlin pour qu’il la lui délivre.
Le chat s’est perdu dans la forêt interdite. Il réapparut trois jours plus tard par hibou express, adorable chaton.

Ce fut durant sa seconde année que Sven découvrit sa passion pour la métamorphose. Il passa une bonne partie de l’année à essayer d’apprendre quel était l’animal préféré de Flavia Mantis pour en faire son patronus et son animagus, plus tard.
Il appris surtout à être un des rares sorciers à avoir une carte de fidélité chez Ollivanders quand il brisa sa troisième baguette en supportant un match de Quiditch.
Ce fut la dernière qu’il cassa à ce jour.

En troisième année, Sven apprit que son patronus était un raton-laveur. Il ne comprit jamais pourquoi.
Il appris aussi que les garçons ne naissaient pas dans les choux, et que les filles ne naissaient pas dans les fleurs. C’était Arthurius de sixième année qui le lui avait dit.
Sven fit des cauchemars pendant trois jours.

Sa quatrième année lui permit de mettre Flavia Mantis entre parenthèses lorsque Rosy, une fille de sa maison et de son année lui avoua ses sentiments. Sven n’était pas amoureux, mais il était un garçon de quatorze ans. Un garçon de Poufsouffle, qui plus est : alors il a dit oui.
Son couple dura trois mois. La rupture fut signalée par son refus de céder la dernière part de tarte à la melasse à Rosy.
Toute la maison l’obligea à dormir sur le canapé pendant deux semaines. On devait toujours partager la dernière part de tarte à la melasse avec les copains.

A la surprise générale, Sven valida toutes ses B.U.S.E.s haut la main à la fin de la cinquième année. A dire vrai, il était le premier Poufsouffle depuis Flavia Mantis à obtenir d’aussi bonnes notes.
Tout le monde l’acclama en héros. Tout le monde sauf Flavia. Flavia ne savait probablement pas que Sven existait. Sven se cachait toujours derrière son livre lorsque Flavia entrait dans la salle commune.

La sixième année fut la plus triste de Sven. Pocus était libéré de ses fonctions, John avait déménagé en Amérique et sa nouvelle petite copine, Susie, était allergique aux chats. Lorsque Sven la surprit à essayer d’étrangler Merlin, il rompit aussitôt. C’est sans doute de là que vient son malaise devant les filles de Gryffondor.

Sven rencontra l’amour de sa vie, Darcy, en septième et dernière année d’étude. Elle était presque aussi éblouissante que Flavia Mantis, était diplômée depuis deux ans et rédigeait la rubrique “repas magiques équilibrés” dans un magazine féminin pour jeunes sorcières. Elle habitait Pré-Au-Lard, ils se voyaient tous les week-ends et elle avait un chat, elle aussi. Darcy était une ancienne Serdaigle, une excellente cuisinière, née-moldue,et une championne au jeu des devinettes. Elle avait tout pour plaire.
Lorsqu’il obtint ses ASPIC, Sven emménagea avec Darcy, s’inscrit à la haute école de métamorphose du Londres magique, et se sentit enfin adulte lorsqu’il put presser son propre jus de citrouille dans sa propre cuisine pour la première fois.

Malgré de multiples tentatives, Sven ne devint jamais un animagus, mais il excella dans ses études et put rapidement rédiger lui aussi une petite chronique dans un journal local. Il pouvait se lever à l’heure qu’il voulait, manger quand il voulait et caresser son chat quand il voulait. Sven était un homme comblé. Ses anciens camarades de Poufsouffle enviaient beaucoup sa vie.

Un jour, il a croisé Flavia dans la rue. Ce jour-là, il a aussi rencontré la vitrine de Fleury & Bott.

Sven avait vingt-sept ans lorsque Darcy le réveilla en hurlant. De joie. Très fort. Elle a courru dans tous les  sens, a sauté sur le lit, a crié par la fenêtre, puis dans les oreilles de Sven, qui s’était couché tard la veille pour voir qui serait le meilleur chanteur du Sorciervision.
“On va avoir un bébééééé” fut tout ce qu’il comprit.
C’était déjà un peu trop, à six heures du matin. Sven hurla aussi. Il n’avait jamais appris à changer une couche à Poudlard.

Comme Darcy n’était pas Antistia, elle ne tomba dans aucun escalier, ne trébucha sur aucun chat et continua même de travailler. Elle était heureuse et épanouie.
Sven, lui, hyperventilait tous les soirs à l’idée de rater le transplanage le jour de l’accouchement, comme son père.
Et, effectivement, il rata le transplanage le jour de l’accouchement, comme son père.
La différence, c’était que cette fois, la mère était bien arrivée à Sainte-Mangouste. Sven, lui, par contre, put découvrir les toilettes de Trois Balais récemment repeints en rouge tulipe.
Antistia et Primus pleurèrent à chaudes larmes, heureux d’êtres grands-parents. Leur petit bébé avait tellement grandit qu’on n’était même plus obligé de lui faire croire que Merlin était immortel.
Sven pleura aussi fort que sa fille lorsqu’elle accepta enfin de sortir du ventre de Darcy.
Lorsque tout le monde fut remis de ses émotions, Antistia demanda quel était le prénom de ce trésor.
Sven pâlit. Le prénom. Il avait oublié qu’un être humain, ça avait un prénom. Il regarda Darcy avec désespoir. Darcy ouvrit la rubrique “un nom pour votre hibou” de son magazine.
“Elle s’appelle Galatea”.
Sven trouva que ce prénom était le plus beau du monde.

Par la suite, il fut le papa le plus consciencieux du monde. Il emmena Galatea à Sainte-Mangouste chaque fois qu’elle ferma un oeil un peu de travers, la veilla nuit et jour pour s’assurer qu’elle ne s’étouffait pas dans son oreiller ni ne grignotait la queue du chat, et surveilla ses premières traces de magie avec vive attention. Lorsque Galatea fit voler ses petits pois dans la tête de sa mère, Sven téléphona à toute la famille avec émotion. Darcy, elle, priva Galatea et Sven de desserts.
Le père et la fille boudèrent. Pendant deux heures. Soutenus par le chat.

Trois ans plus tard, le ventre de Darcy gonfla à nouveau comme un ballon. Cette fois, Darcy ne hurla pas de joie, et Sven ne paniqua pas. Il savait s’occuper d’un bébé, maintenant. Il avait pris des cours de rattrapage de transplanage et avait cherché un prénom. Comme c’était un garçon, il s’appelerait Myrddin. Comme Merlin. Comme le chat.
Darcy refusa vivement le prénom.
Sven fit la grève de la faim. Galatea ne comprit rien mais croisa les bras et arrêta de manger aussi. Le chat vomit. Darcy céda.

La maison devenait un peu petite pour quatre, alors il déménagèrent dans un village sorcier. La nouvelle maison n’était pas très droite, mais il y avait un jardin et les voisins étaient des vampires très aimables qui leur offraient un poulet tous les mois. Sven n’eut jamais le courage de tuer ces poulets. Il les laissa gambader dans le jardin.
Sven éleva ses deux enfants avec joie. Comme il pouvait travailler à la maison, il bâclait ses recherches le matin et passait tout le reste de la journée à jouer avec Galatea, Myrddin et Merlin. Il devint un expert en cache-cache, mini-Quidditch, piraterie et imitation du prince charmant.
Un jour, Galatea dit à son papa que, quand elle serait grande, elle l’épouserait. Myrddin le balbutia aussi. Sven leur fit un gros câlin.

Alors que Sven recevait une lettre de son patron lui annonçant que, si il n’était pas plus consciencieux dans ses articles, il lui retirait la garde de ses enfants, Darcy lui annonça en pleurant qu’un troisième gamin était en route.
Sven regarda la lettre, Darcy, puis la lettre.
Il brûla la lettre et embrassa Darcy.
Et retourna métamorphoser des poussins en poules.

Alors qu’il allait acheter un boursouflet pour Galatea, Sven croisa Flavia Mantis. Il trébucha aussi sur un chat mort.

Ce fut Galatea qui choisit le prénom de son plus jeune frère. Elle voulait d’abord l’appeler Dracaufeu, comme dans le jeu vidéo marrant que lui avait prêté son meilleur ami moldu, mais après une longue discussion avec son papa, elle avait accepté de se rabattre sur Perceval.
Elle maintenait que, bon, Dracaufeu, c’était quand même nettement plus classe.

Sa vie devint une agréable routine, pleine d’amour, de tendresse, d’émissions Petit Poney et de copains moldus à la maison pour le goûter, jusqu’au matin où il trouva une étrange lettre sur la table de la cuisine.
“Je pars et ne reviens jamais. Darcy. PS : le gâteau de Percy pour son anniversaire est dans le frigo”.
Sven a voulut pleurer très fort, mais Perceval avait deux ans, alors il devait se montrer fort pour que son fils chéri passe un anniversaire formidable.
Du coup, à se retenir toute la journée, Sven oublia de pleurer cette séparation un jour.

Sven se rappelle qu’une fois, ses trois enfants étaient venus tous en coeur lui annoncer leur rêve respectif. Galatea voulait devenir maître du monde. Myrdddin désirait ardemment devenir une licorne. Perceval voulait devenir le Prince Solus.
Sven serra fort ses enfants dans ses bras et leur souhaita de réaliser tous leurs rêves et d’être les petits sorciers les plus heureux du monde.

Un jour, Galatea eut onze ans. C’était un beau seize juillet. La surprise fut de voir s’écraser contre la fenêtre de la cuisine non pas un, mais deux hibou.
Une lettre pour la fille, une lettre pour le père.
Galatea ouvrit la sienne et sauta dans tous les sens. Sven ouvrit la sienne et devint blanc.
On l’invitait à devenir professeur de métamorphose pour cette nouvelle année.
L’année où sa fille entrait à Poudlard.
Sven fit un gros câlin à ses enfants, à moitié heureux d’avoir un vrai métier, à moitié terrorisé d’avoir Galatea dans sa classe.

Durant la nuit, pour féliciter son papa, Galatea lui teint les cheveux en vert.
Sven fit la rentrée avec cette couleur.
Et il apprit que Flavia Mantis enseignait à Poudlard avec cette couleur.

Sven Waltham, trente-huit ans, se souvint alors qu’elle était son premier amour, qu’il vivait son premier vrai métier, et que son premier enfant réalisait sa première année à Poudlard.
Et autant de première fois, ça fout les choquottes. Surtout à un ancien Poufsouffle.

Pseudo ϟ Kalev, Louis.
Et l'âge ϟ C'est relatif comme qui dirait.
Male, Femelle, où Dumbledore ϟ Prince Solus.
Comment tu as connu WW ϟ J’ai ouvert mon manuel de potions.
Est-ce que tu aimes WW ϟ Je l’ai demandé en mariage.
Est-ce que tu aimes beaucoup WW ϟ On a fêté notre première année de mariage en juillet.
Des réclamations ? ϟ Plus de cookies aux cuisines.
Personnage sur l'avatar ϟ Fanarts par Kab00m Chuck de Flippy de Happy Tree Friends