Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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The perks of being a wallflower - Peggy Renner

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Poufsouffle



Peggy Renner
Peggy Renner
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Date d'inscription : 11/01/2015



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Dim 11 Jan - 21:38

PRENOM NOM

There once was a boy named Harry

Prénoms ϟ Peggy Renner
Âge ϟ 13 ans
Nationalité ϟ Anglaise
Origine ϟ née-moldue ... probablement ?
Année d’étude ϟ Troisième
Options ϟ Arithmancie & Divination
Maison ϟ Poufsouffle


Destined to be a star


Baguette Magique ϟ 29 cm, bois de cèdre, plume de phénix.
Patronus ϟ Un poisson.
Odeur de l'Amortentia ϟ L'odeur du feu et du chocolat chaud.
Forme de l'épouvantard ϟ Une foule nombreuse qui la regarde.
Reflet du miroir du Riséd ϟ Elle-même, entourée d'une famille aimante.
Peut voir les Sombrals ϟ Non.
Matière préférée ϟ Arithmancie.
Friandise favorite ϟ Les carrés de chocolat.
Sortilège favori ϟ Protego.
Potion favorite ϟ La potion de genderbend.
Créature favorite ϟ La licorne.
Plante favorite ϟ Le muguet.
Sorcier célèbre en modèle ϟ Jazzie Jones.

La renommée est une amie bien peu fidèle.

Peggy est une grande rêveuse. Elle aime bien s'asseoir dans un coin, regarder les gens, et leur imaginer une vie. Elle compose des histoires d'amours entre les différents élèves de Poudlard, et elle leur imagine des pensées, des envies, des romances diverses et variées. Elle invente des généalogies compliquées à ses professeurs et leur crée des histoires de famille. Elle aime bien les histoires de famille, Peggy. C'est peut-être parce qu'elle n'en a jamais eu. Elle a passé toute son enfance à se demander à quoi pouvait ressembler ses parents. Elle aurait bien aimé avoir une famille, en fait, avec des parents qui s'aiment et qui lui auraient raconté leur rencontre, et des frères et soeurs avec qui être complice et avec qui se disputer aussi - elle ne sait pas trop comment ça marche, en fait, une famille. Elle n'en a jamais eu, et elle n'en aura jamais, alors à la place elle rêve. Le gentil Choixpeau l'a mise à Poufsouffle, la grande famille de Poudlard, mais elle ne s'y sent pas trop à sa place. Elle aurait pu s'intégrer, et faire partie du groupe. Mais elle a très peur de décevoir, et elle a peur d'être déçue aussi, et surtout elle ne sait pas comment faire, alors elle reste en marge et c'est beaucoup mieux comme ça. Peggy préfère rêver sa vie plutôt que de la vivre.

C'est que ça fait peur, tous ces gens qui ont tenté de s'intéresser à elle. Peggy elle est pas intéressante, Peggy elle est pas très jolie, Peggy elle est transparente et son véritable rôle dans la vie c'est de faire partie du décor - ça a été comme ça toute sa vie, et maintenant l'attention qu'on lui porte, elle ne sait pas la gérer. Ca l'impressionne, ça l'intimide, ça l'effraye, et elle ne sait pas quoi faire, elle sursaute, elle rougit, elle bégaye, elle panique, elle tourne de l'oeil, elle se sent flattée au fond d'elle-même, c'est vrai, mais elle est surtout stressée, elle est mal à l'aise, elle ne sait pas trop pourquoi mais elle est mal à l'aise, et elle a juste envie qu'on arrête de regarder dans sa direction parce que c'est trop, c'est beaucoup trop, c'est pas possible. Elle n'est pas une vraie Poufsouffle, Peggy. Le gentil Choixpeau l'a sûrement mise là parce qu'on ne pouvait pas la mettre ailleurs et parce qu'il avait eu un peu pitié d'elle et qu'il voulait lui donner des amis et la faire sortir un peu de sa bulle, mais Peggy ne se sent pas capable de faire tout ça. Ca fait vraiment beaucoup trop de changement. Et à force de tourner de l'oeil à la moindre parole, les autres se sont un peu mis à l'éviter. Elle préfère comme ça. C'est chouette qu'on l'évite, c'est une forme d'attention, ça veut dire qu'elle existe et qu'on prend son existence en compte quand même, mais on la laisse toujours seule comme avant, et ça aussi c'est chouette, ou plutôt c'est confortable. C'est familier. C'est normal. Peggy préfère qu'on l'évite parce qu'elle a l'habitude que personne ne lui parle et que personne ne s'intéresse à elle. Elle reste dans son coin, mais on sait qu'elle existe. On connaît son prénom. Et c'est quand même beaucoup mieux qu'avant. Elle fait un peu partie de la famille, comme ça, ou tout du moins elle peut rêver toute seule dans son coin en imaginant que c'est le cas.

Et puis Peggy connaît des gens, quand même. Peggy a une amie. Elles ne se sont jamais parlées, mais elles s'échangent des lettres, qu'elles reçoivent le matin par hibou postal. Et comme la petite Poufsouffle est complètement inintéressante, elle s'est inventée une autre vie, une faite sur mesure pour plaire à sa correspondante Jazzie. Peggy est un beau jeune homme dans les dernières années de sa scolarité qui s'intéresse beaucoup aux garçons. Et Peggy peut, à travers lui, raconter tout ce qu'elle veut à son amie, et la découvrir elle, et apprendre à la connaître. Peggy aime beaucoup Jazzie. Peggy admire beaucoup Jazzie, elle est formidable quand même, il faut bien l'avouer, elle n'a peur de rien, elle est passionnée, et Peggy a beaucoup de chance que Jazzie lui écrive. Elle est ravie qu'on s'intéresse à elle. Ou plutôt qu'on s'intéresse au personnage qu'elle a inventé de toutes pièces - mais c'est pareil, ça revient au même, ça veut dire que Peggy écrit des choses intéressantes, et Peggy aime écrire et inventer des histoires - et elle se sent très heureuse et flattée de chaque réponse qu'elle reçoit à ses lettres. Même dans son amitié Peggy ne se montre pas. Mais ce n'est pas grave. Ca aussi, c'est beaucoup plus qu'avant.

Peggy a l'impression d'avoir été comblée de largesses en ayant été invitée à venir à Poudlard. Peggy pense même que tout ce qu'on lui a donné c'est beaucoup trop. Elle ne mérite pas tout ça. Mais elle en est quand même très heureuse et elle se dit qu'un jour, elle sera une adulte et elle sera membre de la société sorcière et elle aura une chouette vie. Un jour. Elle en rêve beaucoup, sans trop savoir ce qu'elle veut exactement, mais elle est contente d'attendre et que ça ne vienne pas tout de suite.

Espèce de grosse brute repoussante

Parlez nous des relations :
Avec les membres du personnel ϟ Ils sont tous très intimidants - même les plus gentils d'entre eux. Ils essayent tous de la faire participer en cours à un moment ou à un autre. Il y en a qui le font le cœur plein de bonnes intentions, et il y en a d'autres qui le font parce qu'ils savent que ça la met mal à l'aise - elle a fini par s'en rendre compte, Peggy, que tout le monde n'était pas gentil dans Poudlard. Mais au final le résultat est le même. Peggy a bien dû tourner de l’œil une fois dans chaque cours, et elle a peur de voir un professeur ou un adulte. Surtout s'il veut lui parler.
Avec les créatures du château ϟ Eux sont très chouettes. Peggy reste toujours à l'écart, et elle ne leur parle pas, mais elle les aime bien - ils rendent le monde magique merveilleux et intéressant, à leur façon, et elle aime les voir, que ce soient les tableaux qui bougent, les fantômes qui traversent les murs, ou l'esprit frappeur qui démonte un chandelier. Mais elle reste loin de celui-là.
Avec les Serdaigles ϟ Serdaigle, c'est la maison de Jazzie. Serdaigle, c'est la maison des gens créatifs, des artistes, et des intellectuels - comme Jazzie. Ils sont tous très intéressants, et elle aime beaucoup inventer des histoires à propos d'eux. Il y a tellement de choses à raconter. Mais bien sûr, elle ne leur parle jamais.
Avec les Poufsouffles ϟ Poufsouffle, c'est sa maison. Bruyants, fêtards, amicaux et gentils avec tout le monde (sauf Vega), Peggy les trouve très chaleureux mais très épuisants. Ce sont ceux qui font le plus d'efforts pour lui parler ; enfin, maintenant, ils ont un peu laissé tomber, et c'est mieux ainsi. Peggy ne leur parle pas non plus, mais elle est heureuse et honorée d'être à Poufsouffle, surtout qu'elle ne le mérite pas trop.
Avec les Gryffondors ϟ Tempétueux et téméraires, ils lui font peur parfois - ils n'ont peur de rien, et ils essayent tout. Peggy reste loin d'eux pour ne pas se faire embarquer dans leurs histoires. Mais ils ont souvent de bonnes intentions.
Avec les Serpentards ϟ Eux, ils lui font peur. Eux aussi, ils n'ont peur de rien, mais ils n'ont pas toujours de bonnes intentions. Comme pour les Gryffondors, Peggy reste loin d'eux, mais ils sont une excellente source de mauvais garçons pour ses rêveries et les histoires de Jazzie.

Par le caleçon de Merlin !


La vie de Peggy n'était pas très intéressante.

Elle était née quelque part, personne ne savait trop où. Personne ne savait trop qui étaient ses parents non plus. Tout le monde s'en fichait un peu. Tout ce qui comptait, c'était que Peggy vivait dans un gros orphelinat de la banlieue londonienne – un coin sans âme construit de toutes pièces dans les années 60, avec ses énormes bâtiments rectangulaires isolés les uns des autres, chacun vivant tout seul dans son coin, encerclé de parkings et de voitures. Son orphelinat, c'était tout ce qu'elle connaissait. Le reste, Peggy ne pouvait que l'imaginer. Les parents qui devaient abandonner leur enfant, éplorés, parce qu'ils étaient poursuivis par un tueur de la mafia russe, ou alors forcés par une grande-tante acariâtre qui n'approuvait pas leur union, ou alors déchus de leur garde par une assistante sociale corrompue. La famille qui l'adopterait sûrement un jour, riche ou pauvre, qui l'emmènerait vivre quelque part dans le pays – comment serait-ce de vivre à Belfast, ou à Édimbourg ? Et puis après, il fallait descendre parce que c'était l'heure du repas à la cantine. Il y avait beaucoup d'enfants, dans l'orphelinat où vivait Peggy. Il fallait suivre le mouvement sous peine de finir oubliée dans la masse. Peggy suivait le mouvement.

Les enfants de l'orphelinat arrivaient et repartaient de façon plus ou moins irrégulière, et personne ne prenait vraiment le temps de connaître ses voisins, surtout pas les assistantes sociales et les employés qui avaient autre chose à faire que de nouer des liens avec des gamins qui partiraient sans prévenir dans une semaine ou dans trois mois. C'était mauvais pour le moral. Peggy, elle, elle avait essayé de se faire des amis, une ou deux fois. Les enfants dans son dortoir lui disaient bonjour et tout le monde se présentait tout le temps. Tout le monde était familier avec tout le monde, et personne ne se connaissait vraiment, et ensuite les gens partaient. Peggy restait. Personne ne voulait de Peggy. Il y avait bien eu deux ou trois couples de parents qui voulaient adopter un enfant, et qui avaient tenté de lui parler, mais Peggy, elle était timide, elle avait rien dit, elle s'était presque enfuie, et les fois où ils revenaient, c'était comme si elle devenait invisible, ils ne la voyaient plus, ils l'oubliaient. Peut-être que Peggy devenait vraiment invisible, en fait. Quand elle était très intimidée, ou qu'elle avait peur, il arrivait souvent que les gens ne se rendent pas compte de son existence – leurs regards pouvaient même passer sur elle sans la voir. Et parfois, quand elle était vraiment très mal à l'aise, elle disparaissait pour de bon et on la retrouvait plus tard, dans des endroits incongrus, des placards à balais, sur le toit de l'immeuble, des endroits où on ne pensait pas à la chercher. Le personnel finissait toujours par la chercher, parce qu'elle manquait à l'appel, et lorsqu'on la retrouvait Peggy était incapable d'expliquer ce qui s'était passé. Ca s'était fait comme par magie. Et avec le temps tout ça devint normal. Peggy ne réapparaissait jamais dans des endroits dangereux, et les adultes la laissaient rentrer dans sa chambre toute seule. Il n'y avait pas besoin de s'inquiéter pour elle.

Les années passèrent, toutes pareilles les unes après les autres. Peggy grandissait silencieusement.

Elle ne vit pas le hibou arriver le jour de ses onze ans. Elle ne vit pas vraiment non plus les sorciers arriver pour expliquer au directeur de l'orphelinat qu'il fallait la laisser partir – pendant une grosse semaine Peggy devint importante et tout le personnel se mit à la connaître, mais elle, elle n'en vit rien. Et puis un jour un monsieur vint la voir, non pas pour l'adopter, mais pour aller lui acheter du matériel de classe et lui donner les directives à suivre pour aller à Poudlard. Et devant son incompréhension totale, il prit aussi le temps de lui expliquer Poudlard et tout ce qui se passait. Peggy n'était pas rassurée, mais ça faisait longtemps qu'on ne lui avait pas accordé autant d'attention, alors elle était d'accord.

Alors comme ça, elle était magicienne. Elle se sentit spéciale tout d'un coup, avant de se rendre compte que ça devait être banal chez les magiciens, et elle accompagna sans protestations l'étrange monsieur au chapeau pointu jusque dans le Londres magique – on ne devait pas suivre les inconnus, mais là c'était différent, le directeur et toute l'équipe étaient d'accord pour qu'elle le fasse. Peggy prit le train. Peggy marcha dans les rues de la ville. Peggy rentra dans une auberge un peu étrange et les gens la saluèrent elle et le monsieur. Tout ça c'était vraiment nouveau pour elle, et elle n'en perdait pas une miette. Ses grands yeux semblaient vouloir tout voir d'un seul coup. Peggy ne voulait rien perdre ni rien oublier de ce voyage.

Et puis elle entra dans le Chemin de Traverse. Et son monde changea du tout au tout. Il y avait là des hiboux dans des cages, des livres qui bougeaient tous seuls dans les vitrines, plein de gens déguisés avec des chapeaux pointus, un gobelin petit et trapu dans la banque, tout un univers qui lui offrait des choses nouvelles et merveilleuses qu'elle n'avait jamais vu avant, ou des petits détails étranges et magiques dans des choses qui étaient mondaines et banales pour un moldu – c'était véritablement envoûtant, et elle faisait partie de ce monde ! Peggy n'avait plus aucune envie de retourner dans l'univers fade et blanchi de l'orphelinat moldu maintenant. Elle savait bien qu'elle finirait par le faire – les courses au chemin de Traverse n'allaient pas lui prendre plus d'une après midi – mais elle allait rentrer avec une baguette et un chaudron et des uniformes et dans quelques semaines elle allait partir à l'école des sorciers elle aussi – à Poudlard ! Elle avait hâte. Elle avait vraiment beaucoup de chance d'être une sorcière. Et de retour dans sa petite chambre d'orphelinat, elle pouvait garder ce secret pour elle, qui l'accompagnait tous les jours – Peggy était une sorcière, Peggy appartenait à un monde merveilleux, et si elle ne pouvait en parler à personne, elle se sentait un peu spéciale au milieu de tous ces moldus. Peggy avait un secret. Et si tout le monde continuait de ne pas s'intéresser à elle, et si elle savait aussi qu'au milieu des sorciers elle n'avait plus rien de spécial, Peggy se sentait unique, pour la première fois de sa vie.

La rentrée arriva. Personne n'était venu l'adopter durant ces courtes semaines qui lui avaient semblé durer une éternité tant elle piaffait d'impatience, et elle était partie à Londres de nouveau, pour prendre le Poudlard Express afin d'aller à l'école. Elle avait du foncer à travers un mur, morte de peur, et une fois de l'autre côté elle s'était demandée combien de passages secrets comme ça menaient chez les sorciers. Peut-être qu'il y en avait un peu partout ? Et que, quand elle était chez les moldus, il pourrait y avoir toujours un chemin invisible, pas loin de chez elle, qui ne demandait qu'à être franchi. C'était une pensée très réconfortante. Et elle allait passer toute une année chez les sorciers ! Peggy avait vraiment hâte. Elle tirait sa valise toute seule sur le quai, le sourire au lèvre, et elle la hissa tant bien que mal dans l'un des wagons du train. Sa vie était en train de changer.

Peggy passa tout le voyage à contempler le paysage par la fenêtre, le sourire aux lèvres. Deux autres élèves vinrent même lui dire bonjour, et une dame vint avec un chariot lui proposer des bonbons, sauf qu'elle n'avait pas d'argent. C'était merveilleux. Et puis le château émergea enfin de l'horizon, grand et majestueux et très imposant, et Peggy se sentit soudainement toute petite. Poudlard, c'était immense, plus immense encore que son orphelinat qui paraissait tout petit à côté. Et elle commençait à se rendre compte qu'elle était toute seule et qu'elle ne connaissait rien ni personne et qu'elle ne savait pas trop quoi faire ni à quoi s'attendre.

Heureusement, il y avait encore un mouvement à suivre. Le train s'arrêta, les élèves descendirent, tout le monde se regroupa pour traverser le lac en barques et admirer la façade du château de près, qui semblait encore plus grande quand Peggy était à ses pieds, avec des tours qui s'élançaient jusqu'au ciel et des murs énormes percés de fenêtres toutes petites. Et puis on la poussa à l'intérieur, à travers des portes immenses elles aussi qui auraient sûrement pu laisser rentrer des géants (il y avait des géants dans le monde magique?) et Peggy se retrouva dans la salle commune à regarder un vieux chapeau avec le reste des nouveaux venus, pendant que tout le reste de l'école était assis à les regarder, eux. Elle se sentait de plus en plus mal à l'aise.

Et puis le professeur à côté du chapeau se mit à les appeler un à un, et Peggy se rendit compte qu'elle allait devoir avancer et s'asseoir et mettre le chapeau sur la tête pendant que l'école toute entière allait la regarder faire.

Peggy se mit à trembler. Ca faisait vraiment beaucoup. D'habitude, on l'oubliait. D'habitude, on savait à peine quel était son prénom. D'habitude, elle pouvait se fondre dans la masse, elle ne gênait personne, elle ne se faisait pas remarquer, et là, là maintenant qu'est-ce qu'elle allait devoir faire ? Elle avait presque peur de ne pas réussir à mettre un chapeau sur sa tête. Et puis le chapeau parlait, et il clamait des choses étranges qui devaient être des noms parce qu'à chaque fois l'une des quatre tables remplies d'élèves applaudissaient de toutes ses forces. Qu'est-ce qui se passait ? Qu'est-ce qu'elle devait faire ? Elle ne comprenait plus rien. Et si elle faisait quelque chose de mal ? Là devant tout le monde ? Et puis tout le monde les regardaient, et quand elle serait sous le chapeau ce serait son tour, et tout le monde la regarderait elle, et connaîtrait son nom, et ça faisait vraiment beaucoup, elle ne demandait pas tant d'attention Peggy, elle avait peur qu'on s'intéresse à elle comme ça, elle n'était pas très intéressante, elle sentait les larmes venir, et puis le professeur appela son nom et elle se mit à pleurer silencieusement, et ce fut encore pire.

Elle n'osait pas s'avancer. On se mit à murmurer dans son dos. Elle se mit à rougir comme une tomate, en baissant le visage parce qu'elle n'arrivait pas à regarder autre chose que ses chaussures. Quelqu'un la poussa, et elle se retrouva toute seule, là, loin du reste du groupe, sans d'autre choix que d'avancer. Tremblotant et pleurnichant elle alla se mettre sous le chapeau, qui lui parlait dans sa tête mais elle n'entendait rien, et puis tout le monde la regardait, et puis le chapeau se mit à crier Poufsouffle très fort et puis toute la table se mit à l'applaudir et la suite Peggy ne s'en souvenait pas – elle s'était réveillée plus tard, ailleurs, toute seule dans un des lits de l'infirmerie. Il paraît qu'elle avait tourné de l'oeil devant tout le monde.

Le reste de la première journée fut plus facile. Ce fut l'infirmière fantôme qui lui expliqua tout ce qu'il y avait à savoir. C'était une fantôme ! Mais elle était vraiment très gentille alors Peggy ne prit pas peur et elle put l'écouter. Et puis quelqu'un vint la voir pour la ramener dans la salle commune des Poufsouffles, et Peggy put se glisser dans son dortoir sans trop de soucis. Il y avait bien des gens qui l'avaient regardé dans la salle commune, peut-être moqueurs ou peut-être compatissants, mais elle n'y avait pas trop pensé et elle était allée se cacher le plus vite possible. Tout le monde la connaissait maintenant, mais là, ce soir, elle n'était pas sûre que ce soit beaucoup mieux qu'avant. Poudlard lui offrait une vie beaucoup moins tranquille que l'orphelinat.

Le reste de l'année se passa plus calmement. L'excitation des premiers jours était retombée – au final, le monde sorcier était normal pour les sorciers, et elle n'était qu'une sorcière parmi d'autres, et ça lui allait de chérir ses petites spécificités banales dans son coin. Elle ne pouvait pas avoir trop. Poufsouffle était une maison remplie de gens extravertis et fêtards, et plein de monde essaya de lui parler – mais elle, elle ne pouvait pas, non, ça faisait beaucoup trop de bruit et d'attention, Peggy n'avait pas l'habitude, Peggy restait à l'écart. Les gens restaient présents année après année. Les amitiés duraient. Et elle avait fini par trouver sa place ici, toujours un peu à part, mais membre du groupe quand même, parce qu'elle aussi, elle restait présente année après année. On connaissait Peggy. On entendait son nom lorsqu'un professeur faisait l'appel au début d'un cours. On la voyait souvent, et puis la salle commune de Poufsouffle était beaucoup plus petite que les grandes salles anonymes de l'orphelinat. On ne lui parlait pas, parce que Peggy ne répondait jamais, mais ce n'était pas grave – ici, Peggy existait. Ici, on savait qui elle était. Peggy était la petite fille timide qui fondait en larmes quand on la regardait trop longtemps. Peggy était quelqu'un d'unique ici. Et elle s'était même sentie pousser des ailes et elle avait commencé à échanger des lettres avec une autre fille qui était plus ou moins devenue son amie – Jazzie, qui ne savait pas qu'elle écrivait à Peggy, mais ce n'était pas grave, parce qu'elle écrivait à quelqu'un d'intéressant à la place. Peggy avait une amie. C'était vraiment bien de vivre ici, en fait. Poudlard, c'était vraiment bien. Et Peggy était heureuse d'être dans cette école, à rêver dans son coin, à écrire des lettres à son amie, à faire partie de la maison Poufsouffle quoiqu'il arrive.

Mais, je suis l'élu.

Pseudo ϟ April May June. Je suis le printemps.
Et l'âge ϟ 1/4 de siècle (ça fait ingrédient de potion, dit comme ça).
Male, Femelle, où Dumbledore ϟ C'est encore en débat !
Comment tu as connu WW ϟ Je suis le quadracompte de Wendy Weatherfield !
Est-ce que tu aimes WW ϟ J'ai fait quatre comptes sur votre forum !
Est-ce que tu aimes beaucoup WW ϟ Et j'en aurai bien fait un cinquième si j'avais pu !
Des réclamations ? ϟ Abolissez la limite des quatre personnages par personne !
Personnage sur l'avatar ϟ Pokemon - Aurora/Dawn

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Le Choixpeau Magique
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Lun 12 Jan - 22:33
Aaah une petite Peggy ♥️ Notre yaoïste nationale va t'adorer !

Tu peux continuer ta fiche sans problème, j'ai hâte de lire son histoire The perks of being a wallflower - Peggy Renner 2269147809
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Poufsouffle



Peggy Renner
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Mer 4 Fév - 12:08
Bonjour gentil Choixpeau ! J'ai enfin complété ma fiche (et je t'ai un peu fait un roman ...). Pardon d'avoir mis autant de temps à la finir. Je la relis pour virer les fautes de frappe et je m'occupe de travailler un peu la décoration après une petite pause, mais là on peut dire qu'elle est terminée quand même.
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Le Choixpeau Magique
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Jeu 5 Fév - 20:14


Chère Peggy, tu es désormais validé ! Tu peux aller gambader tout nu (ou non) dans les couloirs de Poudlard. Pense à passer dans la Gestion du Sorcier et d'ouvrir ton Passeport Wiggenweld. Tu peux également rejoindre un Club de ton choix ou en créer un. Au moindre besoin, le staff est à ton service - n'hésite pas à faire appel à nous ♥.

BIENVENUE A POUDLARD !



Cette adorable choupinette ;;
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