Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Ligue des Sorciers
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Elise B. Dickney
Elise B. Dickney
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Mer 21 Jan - 21:10
« Comment cela avait-il bien pu arriver ? Et la blonde dévisageait la bestiole immense à moitié affalée sur son lit ; les membres arrières dégoulinant hors des draps, s’affaissant à terre. Se frottant les yeux, la septième année n’en revenait pas ; rêvait-elle encore ? Bougonnant à moitié, elle se redressa sur sa couche, laissant s’échapper un bâillement bruyant. Aussi lorsqu’elle se mit en mouvement, la masse plumeuse émit une sorte de jappement ravi et s’élança vers elle ; l’écrasant de sa masse.

Ok.
Elise ne rêvait pas — c’était bien réel.

Le dos de ses mains tout contre son visage, ensevelie par le poids de l’animal ; elle hésita à bouger. Respire. Il n’y avait pas de raison de s’inquiéter, n’est-ce pas ? Que foutait un hippogriffe dans les dortoirs ? Sur son pieux, qui plus était ? Enfin, si le truc ailé lui avait voulu du mal, elle l’aurait su directement, non ? Hm. Inspirant grandement, la préfète-en-chef écarta ses paumes lentement, presque fébrile. « Wow. »

Et que pouvait-elle dire de plus, après tout ? A quelques centimètres d’elle la tête de l’animal la dévisageait d’un air fidèle et amoureux. Réprimant un tremblement, elle tendit ses doigts pour venir effleurer la surface plumeuse de l’hippogriffe. C’était bien réel. « Par Merlin Elise ! T’as dégoté le gros lot ! » Sursaut ; la concernée manqua de se prendre sa bestiole en pleine figure, finissant par basculer en arrière avec précipitation. A sa droite Jamie la dévisageait, suivie par une trainée de friandises bondissant joyeusement à ses côtés. Face à la moue de son ainée, la petite rousse explosa de rire : « C’est noël ! Tu sais, le formulaire des résidents ou le truc du genre ! Tu te souviens pas de l’an dernier ? Il s’était passé des trucs assez étonnants, aussi. »

Migraine, la blonde se dégagea de l’hippogriffe tant bien que mal et sortit de son lit. Noël. Elle avait totalement oublié ; c’était évident pourtant. « Tu sais je pense qu’on voit nos vœux exaucés ou — enfin je sais pas trop mais, c’est un jour spécial ; quoi. » Et la serdaigle ne cessait de parler, expliquant ceci et cela, narrant son propre réveil ou elle avait découvert son cadeau blablabla. « Merci. » Elise esquissa un des ces sourires aux bordures évasives, saisit sa baguette et fit sortir son uniforme — c’était parti pour une journée pleine de surprises, wouhou. Joie.

La blonde n’était pas méchante — juste affreusement blasée.
C’était ça, que de l’assaillir dès son réveil.

Quelques heures plus tard, elle était remise de ses émotions et totalement accoutumée à sa bestiole. Truc, qu’elle l’avait appelé, quoique bidule allait tout aussi bien. M’enfin ; elle ne pouvait s’empêcher de rire ou de s’attendrir face à l’animal plein d’enthousiasme. Totalement apprivoisé, il gambadait autours d’elle, se ruant vers quelques élèves innocents au détour d’un couloir ; les effrayant plus qu'autre chose. Ce n’était pas étonnant, quand on y réfléchissait — les hippogriffes étaient réputés pour leur dignité ; alors voir une des ces majestueuses boule de plumes baver d’amour et couiner son bonheur, battre des ailes et réclamer des papouilles… comment dire. Ce n’était pas coutume.

« Bon. Un petit tour aux cuisines ? » Sourire, Elise passa son bras droit par dessus le cou de Truc, enfouissant un instant son visage dans la masse de douceurs. Elle avait loupé le service matinal ; aussi se permettait-elle l’intrusion dans le repère sacré des blaireaux. Erm. Se balançant sur ses deux jambes, la blonde traina sa carcasse jusqu’aux portes dudit lieu. N’eût-elle le temps de les ouvrir que Truc se précipitait comme un sauvage vers l'antre aux merveilles, s’y engouffrant sans qu’elle n’ait pu prononcer le moindre mot.

Soupir — rire.
C'était une belle journée, vraiment.
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Pete MacAllister
Pete MacAllister
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Mar 3 Fév - 18:21
Il y a un hippo dans le frigo.
Il serait facile de dire que Pete n'aime pas Noël. C'est faux. Il adore Noël, voir le regard des enfants qui ouvrent leurs cadeaux, surtout quand ils ne reçoivent pas ce qu'ils veulent. Pete lui, ne reçoit jamais ce qu'il veut. Parce que ses parents ne roulent pas sur l'or, ils ont développé cette technique qui consiste à lui offrir chaque année la même chose.

Fichu pull en laine qui gratte.

Un jour, il faudra qu'il leur explique qu'il est capable de choisir lui-même ses vêtements. En attendant, il a glissé le paquet-cadeau rouge gryffondor sous son lit à baldaquin et il a résolument fermé les rideaux au réveil de ses camarades. Il s'est rendormi entre deux emballages qui se déchirent et a émergé une bonne heure plus tard.

Il a quitté le dortoir et il a ouvert son paquet assis devant la cheminée d'une salle commune particulièrement vide et glauque en ce matin de Noël, la faute au lac qui joue l'éclairage. Il a sorti le traditionnel pull en laine et l'a passé par-dessus son pyjama. À sa grande surprise, il ne grattait pas. Damn. Sa maman se serait-elle enfin permis d'acheter de la laine de qualité ? Pete renifle une manche et décide que non. Mais c'est bien. Le pull ne gratte pas. Cette journée ne sera peut-être pas si terrible que cela. Quelques regards discrets suivent les réveils des retardataires, leurs joies ou leurs déceptions, mais Pete ne s'attarde pas. Chacun raconte ce qu'il a reçu. Pete se console toujours en se disant qu'il pourrait avoir moins de chance. Quand on lui demande ce qu'il a reçu, il dit un livre. Toujours. Ça fait moins débile.

Il a laissé la majorité de ses camarades le précéder dans la Grande Salle. S'il y a bien une chose que Pete n'aime pas, c'est le brouhaha dès le matin, Noël n'est pas une excuse. Comme il est de mauvaise humeur, il préfère s'isoler. Il ira à la Volière. Il écrira un mot à ses parents pour les remercier et leur faire subtilement remarquer que le rouge n'est pas sa couleur. Mais avant, il se permet un détour vers les cuisines, car il n'a pas eu son café du matin.

C'est important, le café du matin.

Pete débarque donc dans les cuisines avec son sourire le plus aimable pour les esclaves, pardon, les Elfes de maison, son pyjama en pilou en bas et son pull en laine rouge qui ne gratte pas en haut, la tignasse blonde savamment décoiffée dans un style "saut du lit" très naturel. Pete MacAllister dans toute sa splendeur. L'homme derrière le masque. L'homme avant le café, plutôt. Il se dirige instantanément vers l'étagère où se trouvent les tasses, étouffant un bâillement dans une manche trop grande pour lui (apparemment, sa mère se sert toujours de son frère pour prendre les mesures). Habitué des lieux, seul endroit où il peut se réfugier quand il est vraiment trop fatigué pour supporter la Grande Salle. Trop fatigué pour calculer la suite. Il ouvre l'armoire, prend une tasse, entend que la porte s'ouvre derrière lui, se retourne, écarquille les yeux, lâche la tasse, elle se brise.

Un monstre vient de lui sauter dessus.

Pete va mourir dans un pyjama en pilou et un pull en laine aux couleurs des Gryffondors, sans avoir eu son café du matin. Triste histoire. Prions pour qu'il passe de l'autre côté, sans quoi il sera le spectre le moins fashion du château depuis Moriarty. (C'est Superbia qui le dit.)
Petite rectification : Pete va mourir noyé dans un pyjama en pilou et un pull en laine aux couleurs des Gryffondors, sans avoir eu son café du matin. Car la bête qui l'écrase de tout son poids se fait un devoir de lécher chaque centimètre carré de son visage, un peu comme une groupie mais en pire. Même ses cheveux ne sont pas épargnés, ce qui donne un petit côté "laqué" à sa coupe "saut du lit". Baveux et laqué. Pete visualise malgré lui le résultat. Il songe sérieusement à se laisser noyer sous la bave.

Pete •• Oh, du balai !

Il parvient dans un effort monstrueux à lever les bras pour repousser l'immense animal bien trop lourd et trop plumeux, tournant la tête pour échapper à cette grande déclaration d'amour (dès le matin, tant de succès chez MacAllister), ce qui lui permet de prendre assez de recul pour identifier la bête. Un hippogriffe. Dans les cuisines. L'animal se penche encore et lui léchouille la joue. Rectification : un chien dans le corps d'un hippogriffe dans les cuisines. Pete tourne la tête pour essayer de regarder autour de lui, la flamme brûlante du préfet-en-chef dans les yeux et un filet de bave dans les cheveux.

Pete •• D'accord, qui-a-mis-ça-ici ?

Les Elfes de maison, bizarrement, semblent avoir disparus. Jamais là quand on a besoin d'eux, ces bons à rien !
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Elise B. Dickney
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Sam 28 Mar - 21:14

« Il y avait ces jours avec et ces jours sans — il y avait ces espoirs trempés de larmes et ces rires éraillés étrangement rassurants. Il y avait ces caresses vous fendant le cœur, ces regards faisant rougir vos pommettes — il y avait la vie, tout simplement. Et ses habitants. Et elle était là, Elise — au milieu de tout ça. Et c’était si grand qu’au final ; la voyait-on vraiment ? Enfin.

Soupçons d’agitation et semi rugissement. What the ? La blonde se faufile à l’intérieur des cuisines, tâchant de se faire minuscule au possible. « Truc ? » Piaffement, crissement de serres et corps plumeux bondissant joyeusement vers elle. Oh my… Et qui se tenait là, aspergé de bave ; la toison en vrac pour des habits ruinés ? « … Pete ! » Envie de rire jusqu’à en pleurer, jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Sérieusement, qui avait déjà vu le préfet-en-chef des serpentards dans cet accoutrement ? Et dans un tel état ? A moitié vautré à terre qui plus était ! Sourire précédent l’incrédulité ; yeux brillants. « Je vois que tu as fait la connaissance de Truc. Animal charmant, n’est-ce pas ? » Rire, assez court — « Joyeux noël, d’ailleurs. » Et que pouvait-elle bien ajouter d’autre, après tout ? MacAllister avait toujours été une de ces personnes attrapant son regard et lui donnant envie d’agir — mais à le voir ainsi, à moitié ruiné… C’était un poil différent ? Comme si toute sa crédibilité venait de s’envoler — simple élève parmi tant d’autres. Avec une gueule et une autorité un peu plus supérieures à celles des autres, cependant. Erm. « T’as ta baguette ou je te donne un coup de main ? » Le pauvre gars n’était même pas en uniforme. Et c’était quoi ce pull ? Rire interne — tellement peu lui. Se passant une main dans les cheveux, la blonde tâcha d’ignorer le fait qu’elle risquait sans doute de se faire réduire en miettes d’ici quelques secondes — ou que tout acte déplacé lui vaudrait sans doute une vengeance des plus salées. Mais qui s’en souciait ? A quoi bon rester enfermer dans le cadre étroit des règles et des conventions ? Qui ne tentait rien ne ressentait rien. N’étaient-ils pas en vie ? Regard en biais, et c’était déjà trop — cette situation, cet accoutrement ; la bestiole se frottant à elle en lançant des regards désespérés en direction de l’amoché. Je peux y aller hein hein hein ? Etaler mon affection huhuhu. Eclat de rire, sourire félin : « Enfin, quelle surprise de vous voir ainsi, MacAllister. Je vous trouve bien plus rafraichissant de la sorte, vous savez. Plus vivant. » Et la voilà qui s’accoudait à moitié sur son gros tas de poil, savourant du coin de l’œil la bave dégoulinant du visage de son cher serpentard. Que de merveilleux cadeaux en ce jour particulier, Elise se sentait comblée. Huh.  
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Pete MacAllister
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Sam 4 Avr - 17:55
La masse plumeuse se soulève d’un coup, et pas en douceur. Respire. Le soulagement transperce sa dignité et l’empêche de chercher le coupable. La dignité, parlons-en. Elle est assise à côté du fameux coupable et elle remue la queue en quémandant des caresses. Pete se permet un regard noir pour la bête qui a entaché sa crédibilité. Devant Dickney en plus. Pete n’aime pas se ridiculiser devant Dickney. Non, pas Dickney. Juste les filles en général. Fierté de mâle mal placée. Après tout Dickney l’a déjà vu à ses pieds, mmh.
Le souvenir lui semble soudain agréable.

Il se relève sous ses yeux rieurs et secoue les bras pour chasser la dégoûtante sensation d'humide, de bave, qui s’accroche à la laine neuve. Elle sentait déjà mauvais. Son regard papillonne entre Elise et les dégâts que la bête à causé (elle, il refuse de la regarder), sans s’attarder sur les traits de la préfète qu’il devine tirés. Tenaillés. Hésitants entre la bienséance et la familiarité. Ne te gêne donc pas. Elle peut bien rire, il le sent venir et il n’y a rien de plus agaçant qu’un rire impatient. Mais quand elle lui souhaite un Joyeux Noël, il ne peut plus l'ignorer et il lève les yeux :

Pete •• Joyeux Noël...

C’est un très petit sourire. Il ne dure pas. Pete détourne le regard et il tombe sur lui. Il ferme instantanément les yeux. Non, il ne veut pas voir cela, il ne peut pas se voir dans cet état, sachant que c’est exactement l’image qu’il renvoie. Il voudrait juste… il voudrait juste sourire et rire de cette mauvaise blague, décidément, Noël à Poudlard, quelle histoire hein ?

Pete •• Non, je-

Soupir.

Pete •• Je l’ai laissée dans le dortoir, j’étais juste venu prendre un café.

Voix tendue, fatiguée. Il fait l’erreur de passer une main dans ses cheveux, réflexe narcissique, et se met de la bave pleins les doigts. Mais quelle. Bordel. C’est juste trop. Trop. Pete baisse les bras et le masque trop épuisé.

Pete •• Ce serait gentil, merci.

Les mots l’écorchent à peine, il n’a pas l’impression qu’ils viennent de lui. C’est comme si un autre Pete parlait. Dans un rêve. La bave a beau l’avoir noyé, elle ne l’a pas réveillé. Le rire d’Elise fait le reste : Pete relève la tête et hausse un sourcil, reste de fierté accroché à une expression plus dubitative que sonnée. Il l’attendait comme un appel, le signal que les choses reviennent à la normale et comme si, en riant, Elise lui montre la voie. Sourire, faible.  Puis plus franc.

Elise •• Enfin, quelle surprise de vous voir ainsi, MacAllister. Je vous trouve bien plus rafraichissant de la sorte, vous savez. Plus vivant.

Merci.
Qu’elle est aimable de prendre la peine de le vouvoyer pour sauver les restes de sa dignité. Le mot rafraichissant le  fait tiquer, alors qu’un regard à la chose baveuse lui signale combien elle aimerait répéter l’opération douche matinale, mais l’ensemble est plaisant à l’oreille et l’effort appréciable. Il peut faire de même. Il peut, dans un sourire, balayer le malaise qui l’assaille et qui ne manquera pas de gagner Elise ; Pete n’est-il pas, après tout, autre chose que cela ? Un adolescent débraillé dans son pyjama en pilou et le tricot de maman un matin de Noël ?

Pete •• Je suis humain aussi, tu sais. Et je pense qu’on peut se tutoyer maintenant, vu l’expérience intime que nous venons de partager. Crois-le ou non, je ne montre pas mon vieux pyjama à tout le monde.

Il n’ajoute rien sur le pull, tout en sachant qu’Elise sera la seule personne à le voir dans cette tenue. Noël est occasion d'exceptions et même Pete ne déroge pas à la règle. Même Pete peut faire cet effort, sans savoir si c’est pour faire plaisir à sa mère ou par pure fierté. Porter ce cadeau qu’elle a fait pour lui, juste une journée.

Pete •• C’est drôle ce que tu dis.

Son sourire s’efface, il réfléchit. Il ne se sent pas particulièrement vivant. Juste… mouillé ? Pas furieux, en tout cas. Pas autant qu’il devrait l’être. C’est sûrement Noël. Ca rend aimable, ces bêtises. Comme les animaux de compagnie. Pete n’a pas d’animaux de compagnie. C’est sûrement de la faute de cette chose, oui.
Cette boule de poils qui déverse de l’amour à chaque respiration et le regarde comme s’il était un cadeau à lui tout seul.
Il fronce les sourcils. Sûrement un rapport avec le traditionnel questionnaire des résidents. Il ne sait pas ce qu’il doit en déduire des goûts de Dickney. Elle aime les choses baveuses et poilues. Ceeertes.
Elle aurait pu demander un chien.

Pete •• C’est le cadeau des résidents ? J’imagine que c’est mieux qu’un pull en laine. J’ai demandé une cravate, une fois. Ils m’ont offert une... je te laisse deviner.

Il n’ignorait pas que Meme souffrait d’une sérieuse dyslexie.
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Elise B. Dickney
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Jeu 23 Avr - 0:05
C’est drôle ce que tu dis. « On est toujours plus vivant quand on est soi-même, tu ne crois pas ? » Sourire spontané, un peu gentil comme un peu tout et rien. Et que vouliez-vous qu’elle ajoute, la blonde ? Elle-même ne savait pas. Dans sa tête le calme déjà avait élu résidence, baigné de diverses lumières apaisées. Aussi quelque temps auparavant aurait-elle un peu joué avec Pete, quoique rien de méchant : juste une pièce de théâtre à trouver le masque et à sourire en biais. Mais à quoi bon ? Le temps passait si vite, filant sans prévenir ; montrant parfois le bout de sa queue, engorgé d’une arrogance délavée — vous prouvant que vous aviez changé.

Pete était arrogant. Sa voix disputait les bêtises de ses cadets alors que le tréfonds de ses iris jubilait. Du moins était-ce les pensées pavant l’esprit de la blonde préfète-en-chef de temps à autre. Enfin. Souriant de demi, à moitié affalée sur sa bestiole et la caressant d’une main distraire, Elise répondit aux derniers propos de Pete d’un rire assez simple. « Des années qu’on subit les étrangéités de ce château, je ne m’en étonne même plus. » Pause, yeux partant en biais : « Et tu as raison, pour le cadeau des résidents. La bestiole était étalée sur mon lit ce matin ; j’ai connu mieux comme réveil, sérieusement. » Sur le coup le tout avait été un peu magique — quand le truc lui avait sauté dessus directement tout avait été un peu moins féérique. Enfin. « Mais c’est marrant, je suis quasi certaine que je n’avais rien demandé de particulier cette année. » Ni les autres. Elise avait toujours été ainsi — à ne pas réussir à exprimer ce qui lui tenait le plus à cœur. Des choses sans doute un peu impossibles, en lesquelles elle-même ne croyait plus vraiment. Aussi des fois s’y était-elle tentée, écrivant quelques absurdes mais intimes pensées sur le questionnaire — rien de très bon ni concluant en était ressorti, alors elle avait juste arrêté.
Écrivait des lettres provocantes à ses amis, en contre partie. Juste pour ne pas qu’ils l’oublient. Herm.
Elle en avait oublié de nettoyer son cher et tendre comparse. Pointant son bois, la bleue se permit un mouvement de poignet évasé ; s’offrant par la même occasion un informulé qu’elle espérait de bonne qualité. Recuvite et d’autres bêtises fusèrent dans son esprit avant de venir atteindre MacAllister. Bien bien. Et elle était toujours un peu contente lorsque tout allait bien avec ses sortilèges, l'Elise : supportant assez mal ses échecs magiques tant bien même essayait-elle toujours de garder son calme et de faire bonne figure. La colère n'apportait jamais rien à l'homme — c'était su, connu et revu. Perdre son sang froid était le meilleur moyen de plonger dans le ridicule et se faire pourfendre. Tant bien même au fond ne faisait-elle que de rêver de ca. Crier, hurler — embrasser puis exister. Quoique plus pour exister.
Esquisse partant un peu de travers, yeux un peu ici un peu nulle part; non méchants.

« Et par ailleurs, je suis toute à fait ravie d’avoir pu contempler ton pyjama. Presque charmée. » C’est un honneur. Elle n’était même pas cynique, s’amusait juste de l’instant et des circonstances. Que pouvait-elle bien faire d’autre, après tout ? Pleurer et compatir ? Elle ne s’était jamais bien vue dans ce rôle de supportrice dramatique amplifiant les faits d’un bain de larmes et de yeux que trop trempées, presque noyés. La situation était plus propice aux hilarités qu’aux tragédies. Il suffisait de voir sa propre réaction — lorsqu’elle l’avait découvert là, étendu et dégoulinant ; dans son pull en elle ne savait trop quoi. « C’est un cadeau de ta famille ? » Evidemment. Elle ne savait même pas pourquoi elle prenait la peine de poser la question.

Peut-être que voir quelqu’un de normal en Pete lui faisait juste du bien. Il y avait déjà bien trop de tarés et de psychos dans cette école pour qu’il en rajoute une couche. « Le tutoiement te va bien. Même si le vouvoiement a toujours été plus amusant. Enfin, dans ton cas. Quant à t’entendre toi-même te — » Pause. Sourire un peu fatigué, un peu amusé — sans doute résigné, aussi. Cela faisait déjà quelque temps qu’Elise avait accepté — ses échecs, les autres et tout le reste. « Bref. »

A côté d’elle Truc commençait à piaffer. Tout devait sans doute lui sembler trop mou, pas assez normal.  Pas assez baveux, aussi — à croire qu’il ne vivait que dans les cris et les agitations profondes mais heureuses.
Ils étaient bien fades en comparaison de l'animal.
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