Lewis tu est comme le vent qui caresse la verdure,
pourtant jamais dans la lune, tu conserves parole,
et ne dit mot que quand te le demande dame nature,
tu es la brise qui touche le monde de sa musique.

Toi qui affectionne tant les mélodies, tu te retrouves souvent dans tes compositions,
pour t'échapper d'un monde que tu juges trop rigide et souvent trop triste,
alors tu joue chaque notes pour chaque gens avec compassion,
rendre l'univers plus gai et merveilleux, c'est ton vœu d'artiste.

Comment te dire mon enfant,
que malgré toutes ses qualités,
tu es emplis de nombreux tourments,
que mon cœur s'en déchire sur le papier.

Toi qui aime les chants, tu te consoles dans le lit des dames,
que tu charmes avec tes mélodies, pour t'en faire des souvenirs,
que tu charmes avec ton sourire, pour t'en remplir l’âme,
toi, qui pourtant, a toujours cherché l’âme sœur pour lui appartenir.

Comme tu fais de fausses notes, tu prends parfois la mauvaise décision,
entraîné par ton impulsivité qui se joue de toi et te défie,
tout comme tu bois quand les choses vont mal, sont illusions,
ne vois tu pas que tu sombres dans l'isolement, un silence infinie.

Mais mon enfant tu es si beau et si joyeux,
quand tu découvres une nouvelle fleur prête à éclore,
Que tu chéries comme le plus précieux des joyaux,
Que tu aimes malgré tout ses tords.

Toi qui aime tant la musique, le théâtre et le cinéma,
qui se noie dans la magie que tes pauvres parents de peuvent arborer,
toi qui fait la grimace devant un plat de jambon-purée,
qui partage avec nous ta passion pour la scène de bois.

Oui mon bébé tu es joyeux, aimant, fidèle et chaleureux,
Oui tu es buveur, introvertie, courtisant et libertin,
Non tu ne seras jamais le plus altruiste ni le plus vertueux,
mais tu resteras toujours mon enfant au violon divin.


Ta maman...

Lewis est un né-moldu. Ses parents, de petits poètes sans renommée, furent donc extrêmement fier que leur sang soit admis à l'école de sorcellerie. Tout jeune, le garçon à montrer son intérêt pour la musique et sa famille ne l'a jamais empêché de suivre sa propre voie même si elle à continué à l'inculquer à la poésie. Son enfance était banale au possible jusqu'à la réception de la fameuse lettre.
A ses onze ans, Lewis est donc entré à Poudlard le sourire au lèvre, un violon dans ses bras.

Le jeune sorcier s'est retrouvé à Serdaigle.
Très vite, il est devenu celui autour duquel on se réunissait pour écouter quelques mélodies entre deux cours. Entouré de nombreux amis il n'était cependant pas l'un des meilleurs élèves, loin de là.
Moyen en potion et en métamorphose, décevant en sortilège et pire encore en vol sur balais il avait réussi l'exploit de se tromper de sens pour son premier essai.
Il ne compensait ses lacunes que par un travail acharné. C'était un bosseur, non pas par nature, mais pour rendre fier ses parents à qui il écrivait toutes les semaines pour les tenir au courant de son avancée autant scolaire qu’artistique.
Il n'était pas particulièrement populaire avec les filles mais jouer du violon avait de suite pour effet de les attendrir. Il n'a pas eu beaucoup d'expérience amoureuse dans sa jeunesse.

C'est avec beaucoup de difficulté qu'il obtint enfin ses BUSES et quitta l'école des sorciers. Sa puberté passé, il était devenu un beau jeune homme désirable. Dès lors et cela pendant trois longues années, il voyagea à travers le monde. Trouvant logis grâce à sa musique ou tout simplement en s'offrant à son hôtesse. Ce n'était pas un coureur de jupon loin de là. Juste un cœur d’artichaut qui ne pouvait dire non à une belle fille. Avec le temps il mûrit et a évolué. Il s'est rendu compte que sa musique ne serait pas parfaite tant qu'il ne trouverait pas l'oreille parfaite pour l'entendre. Et qui de mieux que son âme sœur pour cette fonction ?

Peu après ses vingt ans, Lewis s'installa à Londres et fut recruté en tant que musicien à l'Opéra du Cercle. Depuis il vit au Bourg la Fantasque et se ballade souvent dans le Londres Moldu ou il rend parfois visite à ses parents qui ne sont plus aussi jeune qu'avant.