Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Tybalt — Like a rolling stone

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Unité
& sorcier



Tybalt Burgess
Tybalt Burgess
Messages : 68
Age : 32
Date d'inscription : 15/03/2015



Tybalt — Like a rolling stone Vide

MessageTybalt — Like a rolling stone Empty
Mar 24 Mar - 0:00

Tybalt Ethan Burgess
And the trees will bend, we all do in the end.


Âge ϟ 28 ans
Nationalité ϟ anglaise
Origine ϟ sang-mêlé
Emploi ϟ aucun, il est handicapé
Ancienne maison & école ϟ Gryffondor, Poudlard
Lieu de vie ϟ Sainte Mangouste, 4e étage
Date de naissance ϟ 10 février 1984
Groupe ϟ l'Unité

Son avis sur la situation du Londres magique ϟ Il s'en fiche un peu, pour tout dire. Il est pour le parti qu'il considère comme le plus équilibré, parce qu'il a un minimum de plomb dans la tête, mais ça ne le concerne plus vraiment. Ce qui l'inquiète particulièrement, c'est la Brigade d'Ater Bumblebee. Il espère qu'il n'y aura jamais d'incident, parce qu'il est persuadé que, cette fois, son frère ne s'en relèverait pas.








Caractère
From the dawn to the setting sun, looking at the shape of clouds, making sure the world keeps spinning, making sure that you're alright.


Tybalt passe ses journées à ne rien faire, ou presque. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui manque.

C'est qu'il est malade, Tybalt. Ou pas vraiment, en fait ; il a « juste » un sort de magie noire rémanent qui a décidé de lui ronger la peau bout par bout, pour la transformer en jolie pierre grise au fil de son avancée. Jolie, oui. On ne peut pas nier que ce gris lisse est plutôt esthétique dans tout le blanc de sa peau, à défaut d'être pratique.

Tybalt est positif, il l'a toujours été. Rien n'est grave, sauf la mort. Il ne peut plus marcher, mais ce n'est pas un problème, il peut lire. Il doit utiliser des sorts pour s'habiller, mais au moins ça va plus vite. Il ne s'apitoie jamais sur son sort, même en privé, même tout seul, même en pensée ; c'est d'ailleurs sa plus grande différence avec son frère.

C'est un crève-coeur, d'ailleurs. Tybalt n'est pas important, mais les autres autour de lui le sont, évidemment, c'est parfois un gros défaut quand il sent son estomac se nouer pour quelque chose qu'il ne vit pas lui-même, dans l'isolement relatif que lui procurent les tentures autour de son lit dans la grande salle des blessés par sortilèges. Chaque soir, le silence de Mercutio est plus douloureux que les cloches que laissent le frottement des béquilles sur ses mains, plus pénible que le poids de la pierre qu'il traîne derrière lui comme un boulet de prisonnier quand les sorts d'allègement cessent de faire effet.

Tybalt a été auror, autrefois ; un rêve de gamin, né de voir si souvent son frère rentrer dans ce bel uniforme, et raconter les exploits du jour. Il a été utile. A présent, il vit aux dépens de ceux qui s'occupent de lui, ayant depuis bien longtemps ravalé toute fierté. Il n'est plus question de sortir seul, prendre un vrai bain veut dire ne pas être capable de ressortir de la baignoire... Rien de tout ça n'est un problème, sauf de ne pas pouvoir rendre la pareille.

Bien sûr, parfois, quand il voit les cernes de Sidonie, il la force à se reposer et fait le guet pour qu'elle puisse dormir un peu, la réveillant si l'un de ses collègues est en vue. Quand Mercutio lui demande ce qu'il peut lui apporter, il prend toujours le risque de vexer les elfes de maison en prétextant que la nourriture est infâme, qu'il aimerait tant un vrai repas, et que ne pas le manger tout seul serait tellement agréable, juste pour que son frère se nourrisse. Il prétexte un malaise quand il voit la soigneuse Green s'approcher de Chance Shamrock pour qu'elle s'occupe de lui et laisse le pauvre bougre à un vrai guérisseur. Ce n'est pas assez, ce sont des ruses de gosse impuissant, mais il se contente des petites victoires, en étouffant très loin le souvenir des jours où il sauvait des gens.

Après tout, il est à Sainte Mangouste depuis cinq ans ; il y a peu de chances, à moins d'une cure miraculeuse, qu'il en sorte de sitôt. Il s'y est fait, maintenant. S'asseoir et pleurer n'a jamais été son genre ; Tybalt sourit, presque tout le temps. Il ne sait pas combien de temps il lui reste à vivre, il ne sait même pas s'il en mourrait vraiment. Est-ce que, sous la carapace que forme sa peau par endroit, son organisme est toujours en vie ? Si un jour on le retrouve complètement immobile, sera-t-il vraiment mort, ou paralysé, à attendre qu'on l'achève ? Il n'en sait rien, et au final, il s'en fiche. Peut-être que, demain, quand il se réveillera, sa deuxième jambe sera paralysée comme la première, peut-être que la petite tache grise sur son bras aura grandi, mais aujourd'hui, il sait encore parcourir les couloirs, alors ce n'est pas grave.

Chaque matin où rien n'a changé est une victoire, chaque sourire des autres est une victoire. La vie suit son cours.





Histoire
What is wrong with me ? Why do you remain silent like a weeping willow ?


Quand Tybalt était petit, ses devoirs devaient être terminés pour six heures et demie.
Il allait à l'école chez les moldus, parce que Mercutio n'avait pas le temps. Mercutio n'avait jamais le temps, mais ce n'était pas grave.

Quand Tybalt avait dix ans, il travaillait le soir assis à la table de la salle à manger, comme si un adulte allait passer l'aider, dédaignant le bureau dans sa chambre. Si elle avait été là, Maman serait venue voir ce qu'il faisait, mais ça faisait deux ans qu'elle était partie. Mais elle était encore là, encore un peu ; dans la décoration de la pièce, restée inchangée, dans la propreté presque militaire dont la cause n'était plus la dévotion d'une mère de famille mais les efforts désespérés de ses enfants pour honorer sa mémoire. Ses parents devenaient de plus en plus flous dans sa mémoire, mais Tybalt les voyait très nettement dans la lumière qui inondait le salon pour ricocher sur la blancheur des murs, dans les photos sur le manteau de la cheminée.

Même l'horloge n'avait pas bougé. Quatre aiguilles, et deux qui ne bougeaient plus jamais. Mercutio était "au travail", Tybalt était "à la maison", et puis... On aurait dit qu'il n'y en avait qu'une autre, puisqu'elles étaient superposées sur le mot de quatre lettres auquel il était si difficile de penser, celui pour lequel on inventait toutes sortes de jolies métaphores. Partis, ailleurs, au ciel, derrière le voile ; c'était tout pareil, mais c'était moins violent. L'horloge était en bois sombre au milieu du grand mur blanc, on ne voyait qu'elle.

Dans ses devoirs, Tybalt la regardait à tous les paragraphes, en grignotant le bout de son crayon. Un vieux réflexe, étrange pour un enfant si jeune. Celui de vérifier qu'une troisième aiguille ne venait pas s'ajouter à celles déjà figées.

Invariablement, à six heures vingt, l'indicateur bougeait, et il retenait son souffle.
"En route". "A la maison". Tybalt respirait à nouveau, quand le craquement du transplanage retentissait dans l'entrée. Ses devoirs n'étaient jamais finis. Tant pis.

Mercutio entrait dans le séjour comme sur une scène de théâtre, toujours sombre dans la clarté ambiante, la moue accordée au noir de son habit. Larges enjambées, droiture parfaite, Mercutio était impressionnant. Tellement fort, aux yeux du petit garçon assis n'importe comment sur sa chaise. Un jour, Tybalt serait comme son frère. Pour être un héros, pour sauver des gens. Et, aussi, un peu, pour ne jamais être la seule aiguille mouvante de cette maudite horloge.

—-

Il vint un moment où les devoirs ne se firent plus à la maison.

Vint un premier septembre où il avait onze ans. Il avait ce âge depuis le mois de février, il avait eu le temps de réfléchir à son départ pour Poudlard, mais cela ne changeait rien à son manque d'envie.

C'était un peu ridicule, de regarder son frère et d'avoir envie de l'emmener avec lui pour être sûr qu'il ne lui arrive rien. Mercutio était grand, fier, il savait tout faire - sauf cuisiner - et... Tybalt avait peur quand même. Un sort mal placé, une rencontre avec un fou, et sa seule famille l'abandonnerait aussi.

Il était resté sur le quai le plus longtemps possible, jusqu'à ce que la locomotive se remette à fumer, à faire promettre à son frère d'écrire. De lui raconter ce qu'il mangeait tous les jours - ruse de sioux pour s'assurer qu'il se nourrisse -, ses hauts faits d'auror, le moindre détail. La boule dans sa gorge ne s'était dénouée qu'à la première lettre, une réponse à la sienne. Concise, mais rassurante.

Mercutio était fier de lui. De sa répartition à Gryffondor, pour laquelle Tybalt s'était demandé les quelques premiers jours si le Choixpeau n'avait pas bu un coup de trop. De ses premières notes, du récit de la première fois où il était monté sur un balai. Les lettres n'étaient jamais très longues, dans les minuscules pattes de mouches qui caractérisaient l'écriture de son frère, mais cela laissait supposer qu'il allait bien. Qu'il irait bien jusqu'aux prochaines vacances, de Noël ou d'été. Quand ils se retrouveraient à regarder tous les deux la dinde crue d'un air perplexe, pour finir par commander un repas chinois. Quand ils partiraient faire du camping dans les Highlands pour, à tous les coups, se retrouver sous la pluie, à s'ennuyer devant une canne à pêche parce que c'était ce qu'ils avaient toujours fait avec leur père. Mercutio s'appliquait à ce que tout soit pour le mieux, à sa manière bourrue, et même si ces efforts étaient vains, Tybalt y participait de tout son coeur.

Les choses étaient normales, autant qu'elles pouvaient l'être.

—-

Tybalt n'avait jamais oublié son rêve.
Les bonnes notes obtenues à Poudlard furent rapidement mises à profit pour son inscription dans le programme d'entraînement des aurors. Mercutio n'avait pas l'air tellement d'accord, mais ce n'était pas grave. Tybalt s'était toujours accroché à cette image, cet uniforme qu'il admirait tant.

On lui avait dit qu'il était trop insouciant, trop distrait, trop positif même pour être un bon auror. Tybalt avait sans doute prouvé que c'était le cas en balayant toutes les objections comme s'il avait chassé des mouches envahissantes, et il avait sans doute prouvé le contraire par ses résultats.

Il était travailleur, il avait de bons réflexes, et un niveau magique acceptable. Si l'on ne comptait pas la pile de formulaires non remplis qui commençait à ressembler à une tour de Pise sur un coin de son bureau, Tybalt Burgess était un bon apprenti auror, et devint rapidement un bon auror tout court.

Tybalt se fichait de l'oscillation compliquée des sentiments de Mercutio à l'égard de son choix de carrière. Peut-être aurait-il dû écouter ce que son frère essayait de dire sans en parler, mais il était probable que ça n'aurait rien changé. Le gamin qu'il avait été regardait dans le miroir par ses yeux, et son coeur se gonflait de fierté devant cet habit noir similaire à celui si longtemps admiré.

——

Les choses s'étaient pourtant bien déroulées.
Ils avaient pu rentrer dans cette réunion, se fondre dans la masse étonnamment compacte de gens plus ou moins louches qui le fréquentaient ; ils n'étaient pas nombreux pour éviter les soupçons, mais certains d'entre eux attendaient le signal pour se montrer et prêter main forte à ceux qui étaient incognito parmi les mages noirs.

Tybalt était parmi ceux qui se promenait librement, le visage masqué par un capuchon noir. Il avait peut-être pris les choses à la légère. Tout irait bien, après tout, Mercutio avait veillé au moindre détail, et chaque auror sous couverture avait une histoire bien ficelée pour expliquer sa présence. Ils avaient commencé à fréquenter l'endroit à des moments différents, pour des raisons différentes, et personne ne montrait de méfiance à leur égard.

Enfin, personne n'en avait montré jusqu'au moment où toutes les portes avaient été fermées hermétiquement, et où ils s'étaient retrouvés avec un certain nombre de baguettes pointées sur eux.

C'était la première mission qui tournait mal et, pour Tybalt, ce serait la dernière.

Les premiers renforts étaient sortis de leur cachette, provoquant un désordre infernal, dans lequel on ne savait pas trop si les sorts lancés allaient vers les ennemis ou vers les alliés. Le temps que les aurors postés à l'extérieur réagissent, il était trop tard pour sauver la plupart d'entre eux.

—-

Quelque part, il avait eu de la chance.
C'était toujours ce qu'il se disait, à chaque fois que les choses s'empiraient.

Il aurait pu tomber mort comme la dizaine de ses collègues qui y étaient restés. Mercutio aurait pu mourir. Il aurait pu être blessé bien plus gravement ; au moins, il n'avait pas mal.

Tybalt n'avait jamais eu mal. Il avait senti une espèce de pincement désagréable quand le sort l'avait touché, et il n'y avait même plus pensé par après, jusqu'au moment où il avait fallu qu'il se déshabille pour vérifier qu'il n'avait rien de plus que l'arcade fendue et deux doigts cassés. Et, effectivement, il y avait quelque chose d'autre. Une toute petite tache grise.

Les guérisseurs avaient d'abord essayé différents contre-sorts, et la tache était restée, à peine visible sur la peau blanche de sa jambe, un peu en dessous du genou. Rien n'avait changé. Ce fut lorsqu'ils essayèrent d'enlever ce qui s'avéra plus tard être de la pierre que les choses devinrent infiniment plus compliquées. La tache s'étendit brusquement au moment où le sort de découpe chirurgicale toucha sa peau. En quelques secondes, elle avait grandi de dix centimètres.

Dés lors, tout le monde avait compris que, quoi que ce soit, cette chose était anormale.

Tybalt avait passé les premiers mois à retourner à l'hôpital régulièrement, à tester différents traitements qui n'avaient jamais fonctionné. Ce n'était pas dérangeant, au début, sa jambe droite était juste un peu plus lourde que la gauche, et il mesurait chaque matin l'avancée du désastre principalement pour faire plaisir à la gentille soigneuse qui se chargeait de récolter les résultats.

Elle était beaucoup trop inquiète, Sidonie. Il n'arrêtait pas de lui dire. Tout irait bien.

—-

Cela dura jusqu'au matin où il ne parvint pas à se lever de son lit.

Ce n'était pas tant de ne plus pouvoir plier sa jambe droite qui posait problème, c'était de ne pas arriver à la soulever tant elle était lourde. Doser les sortilèges d'allègement prit du temps, et des expériences au cours desquelles il se retrouva parfois la tête en bas, sa jambe volant comme un ballon plein d'hélium. Mais ce jour-là, il n'y pensa même pas. A vrai dire, il ne pensa à pas grand chose, à part à envoyer un patronus à Mercutio. Il avait besoin d'un coup de main, rien de plus ; il s'y ferait, après tout, c'était comme une jambe de bois, mais en pierre, rien de grave. Sauf qu'il n'y croyait plus lui-même.

Mercutio arriva, et ce fut la fin des quelques braises qui subsistaient dans le feu de ses yeux. C'était sans doute le plus douloureux. Tybalt n'avait jamais eu mal, sauf au coeur.

—-

Depuis ce jour, Tybalt a constamment besoin d'un coup de main. Ce matin-là, il a emménagé à Sainte Mangouste, pour être en observation, pour que les guérisseurs travaillent plus activement à une cure. Il a appris à ravaler sa fierté, son autonomie rétrécissant à mesure que la maladie progresse. Il a quelques regrets bien futiles, mais rien de tout ça n'est grave ; il s'y fait. Il aurait dû faire bien des choses quand il en avait encore l'occasion, retourner voler, finir sa pile de dossiers. Tant pis. Sa jambe droite ne bouge plus du tout sous la hanche, il a fallu se résoudre à figer sa cheville dans la position qui serait la plus pratique ; il ne sent plus rien. Une tache est apparue sur l'autre jambe et, quelques années plus tard, une troisième sur son bras droit. Sans aucune logique. Mais il n'y a sans doute rien à comprendre.

Depuis cinq ans, Tybalt s'ennuie. Il soupire. Il regarde le plafond, si blanc qu'il lui rappelle le salon, à la maison, où les rayons du soleil s'engouffraient en fin de journée, quand il attendait son frère. Il attend toujours, chaque soir, mais il n'y a plus d'horloge pour lui indiquer ce qu'il se passe et, quand il arrive, le grand homme en noir ne raconte plus ses exploits. Il se tasse sur la chaise inconfortable, il a l'air de rétrécir comme un astre se contracte avant d'exploser, dans des colères contre le monde entier.

Tybalt ne sait pas trop quoi faire de tout ça. Il ne sait pas comment lui dire que tout va bien, il ne sait pas où est passé son modèle, son ami, son frère. Il sait juste que sa pire crainte ne se réalisera jamais. Il ne sera pas la dernière aiguille mouvante sur l'horloge. Par une tragique ironie, il s'est arrêté en premier.







Derrière l'écran
Je veux juste une dernière danse, avant l'ombre et l'indifférence


Pseudo ϟ Kathy
Et l'âge ϟ pfiou, grand-mère feuillage
Male, Femelle, ou Bumblebee ϟ je suis une fiiille
Comment tu as connu Wiggenweld ϟ euh en vrai on m'en a parlé dans la CB d'un autre forum
Des suggestions pour Wiggenweld ? plus de chats
C'est quoi, Wiggenweld ? ϟ c'est le bien
Personnage sur l'avatar ϟ je sais pluuus demandez à Camille





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