Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Un client difficile - Cornelius

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S.A.U.M.O.N
& hybride



Evariste Ancrath
Evariste Ancrath
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Sam 6 Juin - 15:08
En tant que patron de sa propre boutique, Evariste avait ses responsabilités et ses contraintes. Quand un client n'était pas satisfait de quelque chose, c'était lui qu'on appelait et c'était lui qui devait s'expliquer avec ledit client. Quand le client avait tord, c'était lui qui devait le remettre à sa place, ou du moins essayer, puisque son autorité apparente s'évaporait devant le moindre client qui parlait un peu trop fort. Il cherchait à tout prix à éviter le scandale, Evariste. Il ne voulait pas que l'on vienne fouiller dans ses affaires et qu'on découvre la vérité sur lui.

Heureusement, il n'y avait pas que des clients comme ça et la plupart étaient tout de même respectueux avec lui, ne serait-ce que parce qu'ils avaient une façade de gentil bourgeois à entretenir, donc il n'avait pas à intervenir si souvent que ça. Généralement il alternait entre le comptoir et l'atelier pour gérer ses apprentis et les surveiller, notant lequel serait le plus apte à reprendre la boutique quand il ne serait plus en âge de le faire, puisque son propre fils refusait de reprendre l'affaire familiale.

Cette idée l'effrayait un peu d'ailleurs. Cet endroit avait toujours appartenu à un Ancrath et portait d'ailleurs son nom de famille. Il allait être la première génération qui ne transmettrait pas la boutique à un membre de sa famille, celui qui ferait perdre tout son sens à la façade du magasin. Sans compter que son fils était moins prudent que lui sur sa nature de loup-garou.

Il se retint de soupirer. Pour le moment il était au comptoir et devait sourire aux clients qui venaient pour observer ses créations et celles de ses apprentis, peut-être leurs donner quelques conseils s'ils le voulaient ou des renseignements, il ne devait donc pas laisser transparaître ses inquiétudes. Pourtant Evariste était inquiet. Il regardait les écrins présentant ses plus belles créations sous des vitrines impeccables avec une certaine tristesse. Qu'allait-il advenir de son héritage ?

Qu'allait-il advenir de son fils ? Il voulait devenir Guérisseur, mais qui se laisserait soigner par un loup-garou lorsque son secret serait éventé ? Qui laisserait Stanley s'approcher de patients lorsqu'on saurait qu'il se transforme en bête sanguinaire à chaque pleine lune ? Tout le monde se méfiait d'eux, comme toujours. Evariste avait été endoctriné pour resté cacher, il était terrifié à l'idée que le monde sache qu'il était un loup-garou, même si les mentalités semblaient changer. C'était d'ailleurs l'une des raisons qui le poussait à voter pour Candidus. Il était le plus ouvert des trois et il défendait une cause juste. Tous ces pauvres moldu à qui on cachait la vérité étaient exposés autant que les sorciers aux dangers magiques, malgré le fait que les sorciers faisaient tout pour les garder à part.

Soudain, la clochette de la porte retentit une nouvelle fois, annonçant l'entrée d'un nouveau client. Evariste vit un homme à l'air maussade pénétrer dans la boutique, assez âgé, mais avec l'air tout de même assez en forme. Il se demandait pour quel genre de chose il venait. Il n'avait pas exactement la dégaine des gens fortunés ou des clients aux yeux écarquillés qui venaient se rincer l’œil sur ses vitrines. Evariste s'approcha de lui avec un sourire timide et les mains jointes juste au dessus de son nombril, comme toujours.

-Bonjour, je peux vous aider? demanda-t-il d'une voix comme toujours douce et chaleureuse.
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Lun 22 Juin - 13:30
Cornelius était de mauvaise humeur. On ne pouvait pas lui en vouloir : il y avait de quoi être de mauvaise humeur quand on regardait l'était de déréliction avancée dans laquelle la société s'enfonçait. Les plus jeunes citoyens ne s'en rendaient pas compte, et pensaient comme normale leur médiocrité, mais Cornelius, lui, avait l'expérience de l'âge, et le souvenir de la grandeur passée de son pays. Mais il ne restait plus rien, ou presque, et le bouffon qu'on avait élu Ministre s'acharnait à détruire ce qui restait. On n'apprenait plus aux enfants à faire de la magie comme avant, on ne faisait plus qu'échanger des sorts ridicules dans des duels inoffensifs. On perdait le savoir-faire de l'artisanat, on ne faisait plus que des potions médiocres, et des enchantements instables. On laissait les créatures s'exciter au lieu de les remettre à leur place dans la société, et cela entraînait toutes sortes de débordements : il y avait même eu besoin de mettre une milice en place parce que le gouvernement incompétent laissait ces monstres agir à leur guise. De son temps, on laissait vivre les êtres de l'eau dans leur habitat naturel, les lacs reculés, et on mettait les hybrides en quarantaine : tous ces demi-banshees, demi-géants, et autres loup garous n'étaient qu'un danger pour la société, et maintenant on les laissait marcher dehors au milieu de tout le monde comme si de rien n'était. Cornelius n'aurait pas été étonné d'apprendre qu'il y avait une recrudescence du nombre de loup-garous dans la population à cause du laxisme ambiant de cette époque. Et puis de toutes façons, qui avait l'idée de se marier avec des êtres pareils. C'était contre-nature, vraiment.

Heureusement, il restait encore quelques bastions de la tradition au milieu de ce marasme moderne. Comme la boutique de la famille Ancrath, qui gardait ce nom depuis des générations, et qui ne s'était pas encore vendue au premier gobelin pour que le fils puisse aller siroter des cocktails morve de troll sur la plage en dilapidant son héritage. Cornelius savait que ce n'était malheureusement qu'une question de temps. Le père était effacé et le fils dissipé, il le savait. Il était d'ailleurs obligé d'aller les voir, aujourd'hui, parce que sa commande traînait. Il avait demandé des chaînes enchantées pour son élevage de dragons – dragons qui se faisaient peu nombreux, ils disparaissaient aussi vite que les bons apprentis, de nos jours. Et ces chaînes n'étaient toujours pas arrivées. C'était inadmissible. Il comptait bien le faire entendre.

Cornelius était entré dans la boutique, et le propriétaire était venu le saluer avec son sourire sans autorité. Cet homme se tenait comme un cracmol, c'était vraiment triste à voir. C'était sûrement la faute de la société qui lui avait appris à dénigrer le travail honnête et la qualité. Cornelius se sentait comme le devoir de le secouer et de lui faire prendre confiance en lui.

« Bonjour » répondit sèchement le vieil homme. « Oui, vous pouvez m'aider. Vous devriez d'ailleurs savoir la raison de ma venue, monsieur. »

Cornelius le regarda, plombant le silence de son regard lourd de reproches.

« Eh bien ? J'attends. »
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