Ligue des Sorciers & sorcier
Orestes AinsworthMessages : 16 Age : 27 Date d'inscription : 14/02/2016
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Lun 15 Fév - 19:20 | deep down whispers we can hear them all Né un certain 3 février, Orestes foule la terre d'un pas amer depuis 33 ans désormais. Il a en lui le sang pur et poussiéreux des Ainsworth. Il travaille en tant que journaliste pour une feuille de chou minable, Cuisine & Recurvite, emploi détestable mais vital, et il évite au maximum ses compères rédacteurs en envoyant généralement ses articles par hibou dans la mesure du possible. Il était jadis dans l'illustre maison de Serpentard à Poudlard et vit aujourd'hui dans le quartier Maëva de Londres. Il soutient la Ligue des sorciers et ne souhaite pas voir des années d'efforts à séparer les sociétés magiques et moldues et à tenir le danger des créatures hors de leur société être ruiné par des crétins originaux. L'héritage, c'est important. Et on ne mélange pas les serviettes et les torchons, et vu le magazine dans lequel il travaille, croyez-le, il s'y connaît en torchons et en serviettes. |
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your inner thoughts what will it tell us ? Vous auriez dû le voir, dans ses jours de gloire. Il était si grand mon Orestes, il était si beau. Il avait la plume acerbe, le ton cynique, les mots clinquants, il allait au fond des choses Orestes ne publiait rien d'à moitié su. Il avait le talent il avait l'ambition. Mais l'ambition, il en avait trop, et il n'avait pas la patience qui se serait si bien mêlée avec. Il lui fallait tout, la reconnaissance, le succès, et tout ce à quoi il aspirait, et il le fallait maintenant, sans attendre l’expérience et les courbettes pour ses supérieurs. C'est son arrivisme qui causera sa perte.   On ne le voit plus de la même façon mon Orestes aujourd'hui. La perfidie a coulé sur le panache, la timide admiration a cédé à la peur, et ses lettres, ses mots, qu'on s'empressait de lire le sourire aux lèvres font grimacer de dégoût, ils se sentent trahis, trompés, offensés. N'étaient-ils pas satisfait, de lire ses chroniques, ses histoires, son travail? N'étaient-t-ils pas satisfaits, divertis, informés comme il se doit de tout ce qu'ils auraient pu craindre, aimer et dénoncer? Tous ces sentiments, ces beaux jours à respecter le nom d'Orestes Ainsworth sont envolés, perdus, fanés comme une rose dans un désert. Car on sait, on sait le moyen et on en renie le résultat, on connaît ses façons de procéder et on ne peut les admettre, question de bonne mœurs, et de peur d’être le prochain. On lui a tourné le dos, à mon Orestes, on lui a fermé la porte, on lui a donné le rôle du méchant de l'histoire, parce qu'il l'avait mérité, parce qu'il était parfait dans le rôle, on l'a exilé et montré hypocritement du doigt, lui est ses bavures, lui et son ignoble legilimancie.   Il est tristement célèbre mon Orestes, et tristement haï aussi. Il est un vilain parfait pour Londres, un homme détesté et détestable, un homme brisé et dépossédé, un spectre noircies aux phalanges d'acier. Mais de tout ça, sa chute, cette animosité, il ne s'en soucie plus. Son passif, il vit avec, sa ruine, il la supporte, l'antipathie, il l'attise dans la fureur et la violence, dans ces regards taillés dans le fer, ces sourires amers, sa démarche hautaine et désabusée. C'est un homme seul, mon Orestes, impulsif et contestataire, il râle, il se plaint, il dénigre et il insulte, il regarde le monde d'un air las et calomnieux. Et au-delà de tout cela il y a la legilimancie. La legilimancie, c'était tout d'abord un outil, un talent pratique pour arriver à ses fins efficacement. Mais la légimancie, aujourd'hui, pour mon Orestes, c'est bien plus que ça. La legilimancie, c'est une obsession, un vice incontrôlé, c'est une ombre dans la lueur de ses yeux, un fantôme qui l'étreint, qui l'étrangle, qui l'étouffe, qui lui susurre les pensées d'autrui à l'oreille, leurs secrets, leurs humiliations, leurs propres vices. Rassurants. Ravissants. Rassasiants. Il y a toujours cette folie de la quantité, ce vertige pour les grandeurs, il faut en savoir plus, car l'ignorance est sa misère. Mais lui-même en explose, de toutes ces confidences arrachées qui dansent dans sa tête, toutes ces souffrances et ces hontes dont il se délecte et qu'il finit par se détester. Alors il s'enferme, loin des esprits des autres, dans le silence de son appartement miteux, dans le calme de ses propres démons, il garde la tentation à distance, il s'isole. Piètre fable d'un talent gâché, il n'est pas un homme fini mon Orestes, quoi qu'on en dise. Il a encore le dos droit, son estime de sorcier et sa fierté. Qu'on l'évite, qu'on le laisse meurtri par ses erreurs et rongé par ses dons, il sera encore là, debout. Il est encore en vie. the deepest abyss of your soul, it can’t hide
| baguette Magique bois de sureau, ventricule de dragon, 28cm, flexible patronus bateleur des savanes odeur de l'Amortentia l'odeur du papier, du journal, de l'encre. forme de l'épouvantard le corps meurtri et sanglant de Primrose reflet du miroir du Riséd il se voit rédacteur-en-chef de la Gazette du Sorcier, félicité, reconnu Peut voir les Sombrals ϟ Non friandise favorite baguettes en réglisse... Le réglisse en général en fait. sortilège favori legilimen potion favorite veritaserum créature favorite serpencendre plante favorite voltiflor
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you can tell me secrets that'll probably repeat I hear hurricanes a blowing   Il n'y avait pas de maison plus vide que celle des Ainsworth. Les étagères étaient garnies, pourtant, de fleurs qui ne pourrissaient jamais et ne fleurissaient jamais non plus, de peintures au regard figé, de photographies de souvenirs qu'ils n'avaient jamais eu, de faire-croire, de mensonges bien habillés, pour se donner de l'importance, pour croire un peu. Les rideaux ternes bousculaient la poussière sous le geste tendre des courants d'airs à côté de commodes au bois trop finement taillé et de tapis de fausse fourrure. Que ce soit leur petit salon, leur petite cuisine, ou encore la petite chambre d'Orestes, tout avait une odeur de dorure, de luxe, d'un effet de petite bourgeoisie dont ils ne faisaient pas partie, de richesse qu'ils n'avaient pas, une illusion grossière et caricaturale. Il n'y avait pas de chaleur dans le foyer gallois. Pas de disputes, pas de conversations animées, pas de larmes et de tendresses, rien que des repas silencieux, de fausses promesses et de fines toiles d'araignées aux coins de chaque pièce. C'était dans ce courant d'air froid qui balançait ses rideaux qu'Orestes avait grandi, dans cette jolie mascarade que l'on s'efforçait de faire passer pour une réalité. Et c'est dans ses vêtements trop propres et trop repassés qu'il regardait le givre sur la fenêtre, briller à la lueur d'une bougie qui ne réchauffait pas, ou ouvrait le journal et lisait, dans cette maison où il n'y avait rien à faire. Son père réunissait parfois ses frères et sœurs et lui, et leur faisait de longs discours, sur la pureté du sang qui était le leur, la lourdeur de leur héritage, les attentes qu'il avait d'eux, et sa propre, longue, histoire, son parcours professionnel, imparfait mais brillant. Mais pas suffisamment, pas suffisamment pour arrêter d'être regardé de haut par les autres illustres familles de sang-pur, pour se faire une vraie place, brûler au loin cette image vieillie que l'on avait d'eux, et il grinçait des dents en disant ses mots, et aussi jeunes soient-ils, tous pouvait voir cette frustration et cette haine chez cet homme habituellement si plat et silencieux. Ni Orestes, ni ses frères et sœurs ne disaient mot. Tous écoutaient. Il était le second de trois enfants. Pas assez vieux pour porter tous les espoirs de cette figure sèche et autoritaire qu'était son père, pas assez jeune pour obtenir les gâteries cafardeuses dont en gratifie les plus jeunes. Il était l'entre-deux, celui qui venait toujours en second plan, celui qui avait du mal à s'affirmer, qui devait se prouver plus que les autres. Et il savait très bien que la seule chose qui déridait le maître de cette maison au cœur d'hiver était la réussite absolue, pas la simple satisfaction personnelle, mais la réussite qui écrase l'autre, qui vous prouve le meilleur, le premier. Il était né second, mais ne comptait pas le rester. ▬ Optimal, bien joué.▬ Non.▬ Non?▬ Ce n'était pas la meilleure copie.On haussa les épaules à ses paroles. Orestes apparaissait comme un serpentard comme les autres. Juste un peu plus perfectionniste, un peu ambitieux, un peu plus bougon et beaucoup plus caractériel. Les amis, il en avait eu peu et les avait tous perdus depuis. Au final, la seule chose pour laquelle on l'avait retenu, Orestes, c'était surtout pour ses sorts que l'on prenait dans le nez dès que quelqu'un s'amusait à dire "Ainsworth ain't worth". On l'oublia vite. I know the end is coming soon Et puis un jour on s'en souvint. Son nom, griffonné à la fin d'un article. De toutes les routes Orestes avait choisi le journalisme, par passion plus que par hasard. On lui donna enfin la reconnaissance qu'il méritait, la gloire pour laquelle il avait tant travaillé dans ce domaine où son cynisme et son ton cassant plaisait, ou ses critiques déchaînaient les passions. Il ne tarda pas à être accepté à la Gazette du Sorcier, le plus lu de tous les journaux du monde sorcier, et il sourit à son succès presque inattendu, marcha dans les rues de Londres d'un pas assuré, victorieux, comme un roi, enfin satisfait. On l'aimait Orestes, pour peu qu'on ne le connaisse qu'à travers sa plume et le papier froissé. Mais le reste de ses succès n'arriva que trop lentement. Lui qui avait trouvé sa place si vite dans le cœur de Londres, se voyait soudain ralenti par la hiérarchie, la rivalité, la routine et voyait se dresser devant lui des murs infranchissables, comme s'il avait atteints des limites que seul le mou passage du temps ne saurait briser. Mais Orestes n'était pas un homme qui disposait de temps, ou encore le genre à se complaire d'un quotidien acceptable. Son sourire avait disparu. Ces ambitions démesurées qu'il avait, elles ne n'étaient plus le désir d'un père strict, elles étaient les siennes, et sa raison d'ouvrir les yeux le matin. Tout cela lui était vital. Si l'expérience lui faisait barrage, alors il trouverait un moyen de la contourner, s'il fallait attendre pour être le meilleur, alors il tricherait. La legilimancie. Une capacité bien connue et bien peu populaire. Une lecture de l'esprit d'autrui, de leurs secrets, de leurs passions, de leurs humeurs, un livre sur l'âme, une porte grande ouverte pour un bon article. Une faculté que peu possédaient et que peu souhaitent apprendre. Même Orestes, avait des doutes. La legilimancie, la capacité de tout savoir des autres d'un coup de baguette, c'était effrayant. Mais la nécessité était trop forte et la tentation était trop grande. Il sortit des parchemins, alla voir des spécialistes, et rapidement il apprit. Il fit plus qu'apprendre, la maîtrisa totalement, jusqu'à pouvoir lancer le sort sans baguette. Il n'était pas juste bon, il était doué. Il sourit de nouveau. Et on avait essayé de le faire croire qu'il ne serait qu'à la seconde place toute sa vie. Il était excellent dans son travail et excellent dans les dons qui le faciliteraient. Il n'y avait plus qu'à suivre le fil rouge d'un destin si parfaitement tracé. Les sujets de ses articles n'avaient jamais beaucoup aimé voir Orestes Ainsworth se mêler de leur affaires, mais après tout cela, ce sentiment empira. Il en disait trop, des choses qu'il n'était pas censé savoir, et on le haïssait, on hurlait de rage à la publication du matin, on cherchait le traître, celui qui avait parlé, et on pestait en souhaitant que cet Ainsworth-là aie été un raté comme les autres. Orestes lui, savourait toute cette situation. Sa réputation grandissante au sein du journal, et ce sort si délicieux. Il y avait plus que la simple recherche d'information. La legilimancie était comme une nouvelle façon de connaître tous ces êtres humains qui lui avaient toujours semblé distants et inexplicables. Il comprenait tout, désormais, leurs peurs et leur désirs, ce qui les fâchait, ce qui les comblait. Tout prenait sens. Il avait gagné succès et une fierté immense, une confiance inébranlable. Mais au prix de tout ça, il avait peut-être perdu quelque chose de plus important. Et puis il y eut un article de trop. Un scoop, une couverture d'aurors grillé. Une opération qui dégénéré. Des blessés. Des morts.
I fear rivers over flowing Il entra à la Gazette du Sorcier, comme tous les jours, mais quelque chose était différent. Tout le monde était si agité, si affolé. Dès qu'il passa la porte les regards se figèrent vers lui. Orestes savait exactement ce qu'il se passait. Tout le monde savait. Pour eux, qui étaient morts, pour lui, qu'on voulait voir mourir. Comme un mauvais schéma de tragédie shakespearienne il avait triomphé et était arrivé le temps de la chute, du dernier acte, de la fin de son histoire. Il du supporter seul toute la responsabilité. Ils auraient presque pu pardonner l'article, mais ils ne pardonneraient jamais la legilimancie. C'était trop fourbe, trop loin de leurs petites manières habituelles, et il put sentir, avec ses yeux qui voyaient tout, cette haine étouffante et ces jugements hypocrites. Ils avaient juste peur. On lui annonça sa radiation. Il prit son supérieur par le col, et n'aurait-il pas été aussi triste sous toute cette colère qu'il l'aurait frappé sans doute. Il le mâcha, jeta le contenu d'un bureau sur le sol et claqua la porte. Il avait besoin d'air, de sortir d'ici, de tout oublier, oublier qu'ils étaient morts, oublier qu'il avait tout perdu, mais même au plus profond des rues il vit la foule s'écarter à son passage, des poignards dans les yeux, et toujours, cette haine suffocante dressée contre lui. Il se mit à courir, jusqu'à ne voir plus personne, et s'arrêta, haletant, un millier de pensées confuses grouillant dans sa tête. Ce n'était pas de sa faute, essayait-il de se convaincre, ce n'était pas la fin de son brillant avenir, répétait-il encore sans y croire. ▬ Merlin!Les quelques larmes qu'il versa ce jour-là se perdirent dans la pluie, tout comme ses rêves, ses espoirs et son futur. Mais cela, plus personne ne s'en soucie, même pas lui. I hear the voice of rage and ruin Tous ces événements paraissent bien lointain désormais, comme des mauvais souvenirs échoués sur un rivage. Orestes écrit encore, mais dans un de ces journaux sans importance, qu'on lit par ennui dans les cabinets. Orestes n'espère plus rien. Sa famille ne veut plus le voir et sa dernière visite au logis familial c'était terminé violemment entre son père et lui. Mais cela lui importe peu, car maintenant Orestes sait, à quel point cet homme est pathétique et sombre. Il le sait car il a regardé. Il les a tous regardés, son frère, sa sœur, sa mère, les passants du chemin de traverse, les moldus de Londres, les serveuses au café, les clochards dans la rue, les créatures qui affluent trop à son goût depuis quelques années. Ce voyeurisme est devenu son seul réconfort, voir leurs travers et leurs mensonges, regardez-les, ces êtres minables qui l'ont condamné pour ses fautes: ils ne valent pas mieux que lui. Ils sont tous minables et sourds aux choses. Lui seul, connaît la vérité de leurs regards. Mais à force, la legilimancie, il ne la contrôle plus du tout. Celui qui est contrôlé désormais, c'est plutôt lui. Orestes est devenu un bien triste homme, aux yeux vides et au visage crispé. Il leva les yeux sur Sainte Mangouste. Une jeune fille touchée par un sortilège d'Oubliettes qui ne lui était même pas destiné. Une triste ironie du sort, une histoire de hasard encore plus pathétique que la sienne. Peut-être qu'il écrira un article sur cette histoire, qui se perdra en dernière page et que personne ne lira jamais. Alors il passe dans les couloirs, croise le médecin tourmenté par ses échecs, l’infirmière amoureuse de son patient, le malade qui a abandonné tout espoir, puis arrive à sa destination. Il la salue distraitement, cette petite tête blonde sur son lit d'hopitâl, et lance son sort. Et il ne voit rien. Et il n'entend rien. Rien que le blanc, le vide d'une personne égarée, sans histoire, sans secrets, sans rien, rien que ses yeux bleus posés sur lui. Cette femme est une page vierge. Il prit une mine surprise, à y réfléchir, cela était l'évidence même, mais il n'avait pas pensé à cette possibilité, qu'il y ait un esprit dont il n'aie rien à tirer. Tout était trop calme. Le monde avait-il toujours été aussi calme? Il avait oublié, trop habitué aux chuchotements du bruit des esprits des autres. Un petit rire cristallin le tira de sa rêverie. Elle s'appelait Primrose, ce n'est pas son vrai prénom, mais peu importe. Elle lui souriait. Il est revenu la voir, plusieurs fois, le silence de son âme ayant l'effet du bruit des vagues. Il l'a même prise sous son aile, et tente de lui apprendre tout ce qu'il sait, sur Londres, sur le monde magique, les sorts, tout ce qui pourrait lui être utile. Et par moments, il a peur aussi, peur qu'un jour Primrose retrouve la mémoire et n'aie plus besoin de lui, peur qu'elle le déteste comme les autres, peur de la perdre.   Mais en attendant cela il lance de la musique et prend sa petite main dans la sienne. ▬ Je t'apprends à danser?Il n'a pas encore tout perdu. There's a bad moon on the rise DC D'ALEXUS. GROSSE SURPRISE. VOUS NE VOUS Y ATTENDIEZ PAS BEAUCOUP. JE SUIS SÛRE VOUS AVEZ VU CETTE FICHE ET VOUS VOUS ÊTES DIT "NOP AUCUNE CHANCE QUE CE SOIT ALEXUS NOP". BREF APRES BEAUCOUP D'HÉSITATIONS ET DE HARCÈLEMENTS POUR AVOIR L'OPINION DE PERSONNES N'AYANT PAS GRAND CHOSE A VOIR AVEC LE SCHMILBLICK VOILA ORESTES. J’ESPÈRE QUE LA FICHE VA ;w; ET SINON J'AI TOUJOURS 19 PIGES JE SUIS TOUJOURS UN BOULET ET J'AIME TOUJOURS CE FORUM. PEACE.
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